Maintenant c’est officiel : le « Diamant de bronze » va faire sa sortie en français ! L’éditeur TMG a cédé les droits à DLP qui se charge de produire une VF, côté distributeur aucun nom n’est encore officiel, mais le jeu devrait prochainement être dispo sur le territoire. À noter : l’édition DLP devrait comporter quelques menues différences avec la version TMG (comme la forme du pion président). 

Pour rappel, il s’agit d’un jeu de Hisashi Hayashi, plutôt expert, faisant d’ailleurs partie du Palmarès des Diamants d’or derrière Great Western sorti chez Gigamic, et Terraforming Mars qui lui va arriver en juin chez Intrafin. Finalement, tous les gros jeux primés par le jury des Diamants d’or sont édités en français et même ceux de la sélection officielle, à l’exception de First Class et Crisis (JP à venir). Editeurs, vous savez ce qu’il vous reste à faire ! ^^

De quoi parlons-nous ?

D’un titre japonais sorti chez Ozaku Brand initialement, Shanouillette en avait déjà parlé ici. Dans Yokohama, chaque joueur incarne un marchand dans l’Ère Meiji, essayant de gagner du prestige en faisant du business. Il faudra construire son magasin, élargir ses canaux de diffusion, apprendre des nouvelles techniques et, bien entendu, répondre aux requêtes étrangères.

C’est parti ! On commence par placer les tuiles aléatoirement, comme dans Istanbul pour ceux qui connaissent, puis, chaque joueur se saisit de son pion Président et de ses 8 assistants.

À son tour, on place des assistants, jusqu’à 3, sur trois zones différentes, ou deux sur une seule zone.

Les meeples présidents !

Ensuite, on déplace son jeton Président d’une zone adjacente, à condition d’y avoir des assistants, ce qui permet de réaliser l’action de la zone. La puissance de l’action est fonction du nombre d’assistants sur place ainsi que de la présence du Président et des bâtiments construits précédemment.

Si un Président adverse repose sur une tuile, il ne m’est pas autorisé de jouer l’action du lieu, cependant je peux passer par cette tuile en lui payant un dollar. Il y a donc de vraies possibilités de blocage.

Après cela on reprend les assistants de la tuile qui vient de jouer. Le plus souvent, on gagne un certain nombre de ressources, mais pas que… Quand une action est supérieure ou égale à 4, on peut construire un bâtiment, ce qui nous donnera, entre autres, des PV.

On peut aussi réaliser des cartes « objectifs » qui vont se résumer à un nombre de ressources nécessaires, ou des cartes « commandes » qui vont, en plus de PV, nous octroyer des petits bonus (replacer des jetons assistants ou des ressources … ). Et à la fin, cerise sur le sushi, on se paie un petit décompte de majorité. Vous avez compris, ça sent le gros jeu avec pléthore de façons de scorer et probablement un peu d’analyse paralysante !

On ne rentrera pas dans tous les détails du gameplay, mais sachez que Yokohama offre une extrême modularité via la disposition des tuiles changeante de partie en partie, ainsi que les cartes « objectifs » à réaliser ou les « commandes » à honorer.

Yokohama

Un jeu de Hisashi Hayashi
Illustré par Ryo Nyamo
Edité par DLP Games, Okazu Brand, Tasty Minstrel Games
Pays d’origine : Japon
Langue et traductions : Anglais, Français, Japonais
Date de sortie initiale : oct 2016
De 2 à 4 joueurs
A partir de 12 ans
Durée moyenne d’une partie : 90 minutes

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