Participatif, la sélection naturelle N° 186 du 10 janvier 2022

 

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N° 186

 

Salutations ludico-participatives !

► Première chronique de 2022, allégée par force en rubriques. Le choix des campagnes à chroniquer n’a pas été trop difficile à faire, celles qui valent la peine qu’on en parle ne sont pas légion à mon sens. Mais comme chaque année, cela ne va faire que monter en puissance, tant en qualité qu’en quantité. Et pour cette semaine, arrive celle qui pourrait bien être le carton de l’année, dès janvier.

 

Bonne lecture, à la semaine prochaine !

Et surtout continuez à faire attention à vous !

 

 

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Les projets qui ont attiré mon attention

 

fr  Rise of the Necromancers est le nouveau jeu de la gamme Phoenix de Mythic Games. Pour rappel, cette gamme a été créée pour éditer des jeux précédemment financés sur Kickstarter mais qui n’ont pas obtenu le succès public qu’ils méritaient. Revus et corrigés par Mythic Games, ils ont pour vocation de terminer sur les étals des boutiques, ce qui n’a pas toujours été le cas chez l’éditeur.

Cette gamme Phoenix regroupe donc des jeux moins gros et plus « familiaux » (puisque c’est le terme employé) que ceux de la gamme classique de l’éditeur. Il est à noter que « moins gros » et « familial » sont des termes qui ont chez Mythic Games un sens particulier qui n’est pas forcément celui que donnerait le joueur lambda. 

Bref, revenons au jeu. Précédemment édité en 2018 chez Sore Loser Games, il s’agit d’un jeu d’affrontement à base de contrôle de territoires, avec du combo de cartes dedans, pour 2 à 5 joueurs dans lequel chaque joueur est un nécromancien qui va tenter de passer devant les autres pour devenir le Nécro-en-Chef. Pour vous donner une idée plus précise, vous avez le Just played de Shan. 

L’objectif pour gagner est d’être le 1er à placer ses 13 tombes sur le plateau et/ou sur son plateau joueur. Pour ce faire, il faut sortir victorieux de donjons (en réussissant le challenge sur une carte Donjon tirée aléatoirement), faire tomber une ville (en lui infligeant le nombre de dégâts indiqués par le nombre de piques), placer des tombes sur son plateau joueur (jusqu’à 3) à chaque fois que l’on entre en possession d’un objet ou d’un sort de la même couleur et, enfin, arriver à placer deux tombes sur une académie en rassemblant 6 cartes ou pions de la même couleur (Nécromancien, Apprenti, Magie, Item, Monstre).

Au début de la partie, trois cartes Nécromanciens et trois Apprentis sont distribués à chacun. Vous ne pourrez pas immédiatement jouer le Nécromancien qui a votre préférence car cette carte vient avec un coût qu’il faudra pouvoir payer ; sachant que quand vous choisissez tel Nécromancien, les deux autres proposés sont défaussés pour le reste de la partie.
Une fois que vous avez pu poser votre Nécromancien, vous pourrez embaucher un Apprenti. Les Apprentis peuvent mourir, leur utilisation doit donc être faite de façon réfléchie (mais pas de panique, ils peuvent être remplacés). Le Nécromancien ne peut pas mourir (c’est-à-dire que c’est un Nécromancien hein), s’il est éliminé il revient aussitôt.

Une fois que la partie commence, le but va être dans un premier temps d’explorer la carte pour récupérer des ressources afin de créer des Zombies, Chevaliers, Fantômes et Dragons, car l’armée d’un Nécromancien va lui servir de points de vie et lui permettre de moduler ses capacités d’attaque (chaque combattant meurt en un coup). L’armée aura aussi un impact sur votre capacité de déplacement (parfois pour le mieux, parfois pour le pire). L’exploration va également permettre de récupérer des magies et de l’équipement servant principalement à conquérir des cités et placer ses tombes. 

Concernant la direction artistique, celle-ci est la même que celle du jeu issu de la campagne originelle, à savoir plutôt « old school » mais sans être bâclée pour autant. Le plateau de jeu ne fait pas l’unanimité mais personnellement il ne me choque en rien et je le trouve même plutôt approprié au thème [ndlr : il rend beaucoup mieux en vrai qu’en photo !]. La patte de Mythic Games se retrouve dans le remplacement des marqueurs en carton par une palanquée de figurines (on ne se refait pas !) regroupées dans deux boîtes (nommées The Grim Harvest et The Fool & The Wicked) et dans l’ajout de deux extensions, Dawn & Demons et Undead Sea.

La première offre, en plus d’un nouveau méchant et de ses sbires, un mode solo et coopératif (Shan vous en parlait dans son JP). La deuxième, ainsi que son nom l’indique, va emmener les joueurs sur une mer pas très accueillante et offre carrément un nouveau plateau de jeu, de nouveaux Nécromanciens et Apprentis, de nouveaux monstres et des conditions de victoire un peu plus difficiles à obtenir.

Comme c’est souvent le cas avec les campagnes de Mythic Games, l’addition est assez salée, surtout avec notre fameuse TVA. Deux pledges sont proposés, l’un nommé Necromancer Pledge est composé de la boîte de base et de la boîte de figurines The Grim Harvest (dont une bonne partie ne servira à rien puisque destinée aux extensions, ce qui ne manque pas d’en chagriner certains), et l’autre nommé Lich Pledge comprend la totale du jeu et des extensions. Le Necromancer Pledge est au tarif de 79 $, tarif qui se transforme en 121 $ (105 €) une fois ajoutés les frais de port et la TVA. Le Lich Pledge est évidemment bien plus onéreux puisque proposé à la base à 165 $, qui deviennent pour les raisons sus-citées au final 243 $ (212 €) (sur Gamefound. Actuellement 86 000/50 000 $ et 543 soutiens. Fin le 21 janvier). 

 

 

fr  Skytear Horde par Skytear Games – le 11 janvier

Combattez des vagues de monstres et battez l’Outsider pour repousser la horde, tel est le pitch de ce nouvel opus signé des italiens de PvP Geeks dont le premier jeu s’appelait, je vous le donne en mille, Skytear bien sûr (Ludochrono). On retrouve donc la même petite équipe provenant de Modena, derrière cette fois-ci un Tower Defense asymétrique pour 1 à 3 joueurs.

Le cœur du jeu est donc le combat entre les vagues de monstres et votre héros et ses troupes qui défendent le château pris d’assaut. Le jeu est organisé en decks préconstruits chacun orienté dans un style de stratégie (contrôle, combo…) et les règles promettent une difficulté très graduable.

Skytear Horde peut être joué en solo ou en coopération avec 2 joueurs qui s’affrontent ensemble contre la Horde, ou en compétition avec un troisième joueur qui contrôle la Horde. Les joueurs choisissent chacun l’un des decks d’alliance préétablis et défendent l’un des châteaux différents fournis avec le jeu. Si vous connaissez bien des jeux comme Heartstone ou KeyForge, vous devriez être en terrain connu. 

Pendant votre tour, vous jouez des cartes de votre main en payant le coût de mana indiqué sur celles-ci afin de lancer des sorts et déployer des alliés ou des tours sur les six voies du champ de bataille pour empêcher les monstres de détruire votre château. En effet vous perdez si votre château est détruit, mais aussi si votre deck tombe à court de cartes. 
Défendre n’est pas suffisant, vous devrez également attaquer les sbires qui sont à l’affût des cartes de votre deck, et vous devrez détruire les portails pour finalement vaincre les Outsiders ; c’est ainsi que vous gagnerez la partie.

Le jeu promet d’offrir un gameplay très tactique, consistant à tirer le meilleur parti des cartes disponibles et à rechercher de bons combos tout cela avant que votre deck ne s’épuise. Les parties devraient être courtes et intenses. La présentation du jeu indique des sessions de 30 minutes pour un temps d’installation de 1 minute.
Le ticket d’entrée est fixé à 25€ (sans les frais de port) pour avoir 3 decks Hordes et 3 decks Alliance, + 30 extra cards et tous les jetons utiles et stretch goals applicables. Vous avez aussi un all-in situé à 40€ et une version Deluxe pour 60€, voire même une alternative Collector pour 99€. Un bel éventail de prix ! Livraison prévue pour octobre prochain. 

(sur Kickstarter. Actuellement 36 000/15 000 € et 543 soutiens. Fin le 27 janvier). 

 

fr  Viscounts of the West Kingdoms est le troisième volet de la deuxième trilogie de Shem Philips (ça va, vous suivez ?) après Architects of the West Kingdoms et Paladins of the West Kingdoms

Traditionnellement, chaque titre du gars Shem voit arriver tôt ou tard une ou deux extensions, histoire de relancer l’intérêt du jeu. Voici donc la campagne pour celles (il y en a deux) de Viscounts : Viscounts Gates of Gold + Keeper of Keys par Garphill Games.

Alors, qu’offrent ces extensions ? Le sujet de chacune d’entre elles me reste assez flou, la campagne est plutôt avare en détails (j’imagine qu’il faut regarder les vidéos en anglais pour en avoir) et les seuls éléments concrets que donne la campagne concernent les changements apportés au jeu de base, que je vous liste ci-dessous :

► Gates of Gold :

  • De nouveaux types de cartes que les joueurs peuvent ajouter à leur jeu : Ordres du Roi et Outsiders
  • Des tableaux de manuscrits pour accueillir les manuscrits transcrits et débloquer de nouvelles capacités.
  • Six cartes Chef de château et de nouvelles cartes Bonus de bâtiment pour ajouter de la compétition et de nouvelles stratégies.
  • Plus de héros, de citoyens et de manuscrits.

 

► Keeper of Keys :

  • Des plateaux de joueurs épais avec des emplacements pour accueillir les nouvelles tuiles Coffre, qui ajoutent un nouvel élément à la gestion des tableaux à explorer par les joueurs.
  • Trois bâtiments publics que les joueurs peuvent se disputer pour les construire, chacun ayant ses propres capacités uniques et ses bonus.
  • Des mécanismes permettant aux joueurs d’ajouter des habitants héros à leur deck, offrant encore plus de tours de force et de combinaisons possibles.
  • Trois citoyens de remplacement pour chaque joueur.
  • Plus de héros, de citoyens, de cartes de joueurs et de manuscrits.

 

La direction artistique est bien évidemment la même que celle du jeu de base, avec bien évidemment toujours The Mico aux pinceaux. Au final, et comme pour bien des extensions, ces deux là seront totalement dispensables pour les uns et incontournables pour les fans. Les tarifs des pledges sont fort corrects, surtout en ces temps troublés : L’équivalent de 23 € pour une extension, 65 € pour les deux mais avec en bonus une boîte collector pour mettre tout Viscounts dedans. Le fan absolu qui voudrait tout ce qui existe concernant la trilogie of the West Kingdom s’en tirera pour environ 336 €, tarif toujours correct au regard de la masse de matériel que cela implique.

Les frais de port sont eux aussi très raisonnables, l’équivalent de 9,50 €. Et pas de TVA en sus à prévoir ! Comme toujours désormais avec les campagnes de Garphill Games, tout est disponible en français grâce à Pixie Games. Bon, beau et pas (très) cher, cela fait plaisir de voir que c’est encore possible de nos jours ! (sur Kickstarter. Actuellement 350 000/23 000 $ et 2 340 soutiens. Fin le 28 janvier). 

 

 

fr  Yucatán est le nouveau jeu de Guillaume Montiage, notamment auteur de Kemet également édité par Matagot. Plus de pyramides égyptiennes, cette fois, place aux précolombiennes. Nous sommes en Amérique du Sud dans un lointain passé, et autant vous dire qu’à l’époque ça rigolait moyen.

Parce que les Dieux du moment ne se contentaient pas de deux « Pater Noster » pour dispenser leurs bienfaits à leurs dévots. Que nenni ! Il leur fallait du sang. Plein. Et humain, le sang hein.

Vous comprendrez donc que le thème de Yucatan est résolument sombre. Chaque joueur est le chef d’une cité qui va chercher à gagner la faveur des Dieux et pour cela, la méthode la plus efficace sera d’aller faire des prisonniers dans la cité d’en face et de les sacrifier à la fin de chaque saison.
Le cas échéant il est possible de se faire aider par des créatures et héros mythiques.

Une partie se joue en quatre saisons (moins guillerettes que celles de Vivaldi donc) et le petit twist sympa est qu’à chacune d’entre elles les Dieux seront de plus en plus exigeants en termes de qualité de sacrifice. À chaque tour, vous pourrez activer votre grand prêtre pour récolter des ressources, un de vos cinq bâtiments pour développer de nouvelles capacités asymétriques (invoquer des monstres, gagner plus de ressources…), une de vos deux armées pour la déplacer et combattre. Vous aurez envie d’aller dans les cités sacrées, déloger les éventuelles armées adverses, afin de récupérer des ressources et surtout des prisonniers que vous pourrez sacrifier contre des points de victoire. Si vous êtes le joueur qui en sacrifie le plus (sachant que le choix se fait de manière secrète et qu’on les révèle simultanément dans une mécanique d’enchère à main cachée) vous grimpez sur la piste de la pyramide qui donnera des bonus fort peu négligeables. Il faudra sacrifier de plus en plus pour obtenir certaines améliorations clefs, d’armées, de monstres ou de bâtiments. 

Les combats seront nombreux, et à l’instar de Kemet, simples et sans dés. En effet, chaque joueur joue une de ses cartes combat face cachée pour additionner ses points au nombre d’unités impliquées. Chacun possède le même deck en main au départ, et les cartes sont défaussées de manière définitive : il faudra donc bien choisir vos combats car seules quatre cartes combat peuvent vraiment changer la donne. En effet seule la carte « bluff » qui vaut zéro peut être récupérée … Mais tout n’est pas perdu puisque de nouvelles cartes combat peuvent aussi être acquises durant la partie si vous en avez les moyens. 

La direction artistique n’est heureusement pas aussi sombre que le thème, et tant mieux. Je ne sais pas trop comment vous la décrire, mais personnellement elle me fait furieusement penser à celle de Blood Rage de CMON, tant dans les couleurs que dans le traitement graphique global. Le matériel semble très bon et encore meilleur avec les stretch goals qui se débloquent au fur et à mesure du succès de la campagne. Associez-y les belles figurines, et vous avez là une édition proche d’une Deluxe.

Eût égard à ce matériel, le tarif de l’unique pledge est très correct : 70 € + 12 € de frais de port. Malheureusement la TVA vient encore une fois gâcher la fête et il faut donc ajouter 16,40 € pour un total de 98,40 €. Le billet de 100 devient de plus en plus une sorte de mètre étalon des tarifs des jeux.
[MàJ] Il est à noter qu’il est possible de retirer son exemplaire en boutique. Pour cela il faut choisir le pledge qui va bien et payer 35 € HT sur KS puis à nouveau 35 € HT à la boutique lors du retrait à laquelle une partie de ce deuxième paiement est rétrocédé. (sur Kickstarter. Actuellement 47 000/50 000 € et 640 soutiens. Fin le 1er février). 

 

 

Colab est le nouveau jeu édité par Portal Dragon, essentiellement connu pour son plus gros succès, Palm Island. Cette campagne est un reboot, la précédente ayant échoué à financer en septembre dernier.

Pas de bouleversements, mais quelques changements tout de même dans le gameplay qui visent à fluidifier les parties. Les vraies modifications sont à aller chercher du côté des pledges (un pledge retail ajouté, celui de la première campagne passe en Deluxe) et du montant du financement qui passe de 35 000 à 30 000 $.

L’opus se définit comme un jeu de placement d’ouvriers et de dés, avec collection de dés. Chaque joueur est un scientifique un peu barré qui va chercher à glaner des points de renommée en créant des machines, des bestioles ou des potions. Pour cela, il va envoyer des minions collecter des ressources puis mettre ses employés au travail pour qu’ils créent ce que le boss a décidé. Vous pouvez en lire plus sur la fiche de jeu

Quel que soit l’intérêt du jeu, il est en tout cas magnifié par le matériel qui permet au pledge Deluxe de mériter son appellation. Le plateau de jeu aux formes biscornues, les cartes aux très belles illustrations, les figurines et les espèces de porte dés en 3D, tout concourt à donner envie de s’asseoir à la table de jeu. Même le prix n’est pas discriminant en soi : 45 $ pour la version dite Retail (sans les figurines) et 60 $ pour la version normale, dite Deluxe. Mais il faut y ajouter 20 $ de frais de port et surtout notre inénarrable TVA à 20 %. Cela nous donne des tarifs de, respectivement pour le pledge Retail et le Deluxe, 78 $ et 96 $, soit à la louche 68 et 84 €. Ce qui ne manquera pas de doucher quelques enthousiasmes.

Le véritable intérêt de cette campagne pourrait bien se trouver dans l’un des add-ons disponibles, entre les playmats néoprènes, les sleeves et la peluche WTF. Il ne s’agit rien moins que d’un jeu solo basé sur le gameplay de Palm Island, nommé Palm Laboratory. Car, en effet, Palm Laboratory semble bien apporter assez de modifications de gameplay (on commence avec 4 cartes et on en gagne de nouvelles au fur et à mesure que l’on remplit des objectifs) pour qu’il soit un peu plus qu’un Palm Island rethématisé. Je dirais même que le thème du craft d’ingrédients magiques dans un labo sied mieux au jeu que la survie sur une île perdue !

Espérons donc que Nuts! nous le propose en français dans pas trop longtemps, et que Jon Mietling arrive à mettre la touche finale à son Palm Galaxy, teasé ici et là depuis quelque temps.

Les tarifs de cette campagne sont plutôt corrects de base. CoLab version retail, sans les figurines et avec des standees, est à 45 $, la version « normale » appelée Deluxe est à 60 $ et un all-in (avec tous les add-ons) est proposé pour 100 $. Le pledge pour Palm Laboratory est lui à 6 $, autant dire que c’est cadeau.

Les frais de port sont contenus, et c’est tant mieux : 12 $ pour les deux premiers pledges, 14 $ pour le all-in et 8 $ pour Palm Island. Mais comme d’habitude, il faut ajouter à tout cela les 20 % de TVA. Ce qui nous donne des tarifs finaux de, approximativement, 71 $, 89 $, 120 $ et 17 $ pour Palm Laboratory. Et le tout n’est disponible qu’en anglais (sur Kickstarter. Actuellement 17 000/30 000 $ et 384 soutiens. Fin le 8 février). 

 

 

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Ils débarquent cette semaine

 

Marvel Zombies : A Zombicide Game par CMON – le 18 janvier

Pour fêter son cinquantième jeu porté sur Kickstarter, CMON nous pond un Zombicide mâtiné de Marvel. Originalité zéro, bénéfice maximum.

 

 

 

fr  Urto par Catillon Games – le 18 janvier

Un dungeon crawler plutôt léger par un tout nouveau, et tout petit, éditeur suisse francophone. Pour en savoir plus, la vidéo de Nixx.

 

 

 

Skate Summer par Pandasaurus Games – le 18 janvier

Une simulation de skate-board sur plateau. Pourquoi pas !?

 

 

 

 

 

 

 

 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu: Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr: Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2: Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

 

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12 Commentaires

  1. Jeszz 17/01/2022
    Répondre

    Salut Gougou,

    Merci pour cette revue toujours super intéressante !

    Juste un complément, pour Zombicide Marvel Zombies, il y a une petite originalité – ce qui n’est pas le cas des autres saisons effectivement qui sont un mapping presque à l’identique du même jeu en changeant juste le background – cette fois on joue les zombies (super-héros en version zombifiés) qui dévorent les humains (les agents du shield) avec une notion de faim à gérer.

    • Gougou69 17/01/2022
      Répondre

      Oui je sais, et je compte bien en parler le temps venu. Mais j’ai vraiment peur que tant d’originalité d’un seul coup dans le  gameplay d’un Zombicide fasse fuir les fans 😉

       

  2. Chni 17/01/2022
    Répondre

    Salut Gougou, merci pour ta chronique et bonne année à toi !

    Pour Yucatan , petre préciser qu’il y a une option pour les backers français qui permet de récupérer les pledges en boutique et d’éviter les frais de port avec un paiement 50/50. Ca permet déjà de réduire la note.

    Pour le prochain Zombicide, tu dis « zéro originalité » : tu parles par rapport aux thèmes (zombies et Marvel) ou aussi par rapport au gameplay ?

     

    • Gougou69 17/12/2021
      Répondre

      Merci du rappel, j’ai complètement oublié d’en parler alors que c’est très important ! Je vais faire une demande d’ajout à Dame @Shanouillette

      Et bonne année à toi également !

  3. Bagheera 18/01/2022
    Répondre

    Une nouvelle fois merci Gougou pour cette super chronique.
    .
    Ca fait quelques temps maintenant que l’on doit faire l’exercice d’ajouter nous-même la TVA aux prix affichés sur Kickstarter. Est-ce qu’il ne serait pas temps d’afficher directement les pledges en TTC dans ta chronique ? Surtout que le passage sur la TVA « qui vient gâcher la fête » devient presque une litanie dans tes chroniques, alors que c’est un fait : elle doit s’appliquer équitablement à tous les acteurs de ce commerce, que ce soit sur Kickstarter ou en retail. Peut-être qu’il serait temps de l’intégrer une bonne fois pour toute (à moins que je ne sous-estime la part des lecteurs canadiens ! Auquel cas « mea culpa »).

    • Gougou69 18/01/2022
      Répondre

      Désolé mais je ne donnerai pas les prix TTC pour chaque campagne chroniquée tant qu’ils ne seront pas déjà clairement affichés sur les pages de campagne elles-mêmes, et ce bien que ce soit une bonne idée à laquelle j’ai déjà pensé. Pour une raison simple, c’est que mine de rien ça prend du temps à faire et le temps, c’est ce qui me manque en permanence pour rédiger la chronique. Ca m’arrivera de le faire de temps à autre, comme cette semaine, mais ça ne sera clairement pas systématique.

      • Bagheera 18/01/2022
        Répondre

        Salut et merci pour ta réponse. Ma remarque n’avait pas pour but que tu fasses tous les calculs à notre place, ni de te donner plus de travail, au contraire. L’idée c’était de ne plus faire la décomposition [prix HT + 20% TVA = prix final] comme tu le fais souvent, mais juste de présenter le prix final.
        Mais laissons cette chronique comme elle est, c’est très bien comme ça ! 🙂

  4. ihmotep 18/01/2022
    Répondre

    Bien que n’étant pas un gros pledgeur (3 pledges dans ma vie), j’ai pledgé Yucatan car :
    Sir Montiage est entre autres l’auteur de Nefertiti (une petite perle ludique passée sous les radars), Kemet et Suspects (bref un CV qui commence à avoir de la gueule)
    J’ai pu essayé le proto et j’ai vraiment aimé : jeu très dynamique. Contrairement à la plupart des jeux avec de la baston on négociait pour se faire attaquer.
    Les illustrations sont incroyables.

  5. alfa 19/01/2022
    Répondre

    Salut ! Merci pour cette chronique. Pourrais tu ajouter 1 visuel du matériel en plus de la couverture stp?

    merci !

    • Gougou69 20/01/2022
      Répondre

      Il ne m’est pas toujours possible d’ajouter un visuel supplémentaire au risque de désorganiser la mise en page. Ce n’est absolument pas évident en tant que lecteur, mais le module de mise en page n’est pas des plus ergonomiques et il n’est guère possible de placer finement des images. La mise en page est un des postes qui me prend le plus de temps à cause de cela. Bref, ceci pour dire que je mettrai des visuels du matériel (s’ils existent) à chaque fois que ce sera techniquement possible.

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