Participatif, la sélection naturelle N° 167 du mardi 06 avril 2021

 

 

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N° 167

 

Salutations ludico participatives !

 

► Avez-vous bien dégusté vos œufs en chocolat ? Profitez- en ! Rien de super excitant cette semaine sur l’actu du crowdfunding, c’est même assez morne en fait. Oh, il y aura bien de quoi trop dépenser pour certains, pas d’affolement. 😉 Mais on sent bien que le gros week-end pascal aura refroidi quelques ardeurs. Cela dit, ça recommence à redevenir intéressant dès les prochains jours, avec un vrai gros morceau bien consistant. Et ça continuera ensuite !

 

Bonne lecture, à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 )

et surtout continuez à faire attention à vous !

 

 

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Évolution des campagnes en cours la semaine passée

 

► Celles qui se terminent cette semaine…

Aucune campagne ne se termine cette semaine.

 

► Et les autres !

 

fr   Jolie semaine pour Fjords par Grail Games qui gagne plus de 700 soutiens et qui se finance ainsi à 18 fois. Et c’est fort logiquement la version Deluxe qui est plus que très largement plébiscitée. Comme il reste une grosse semaine de campagne, on peut être sereins quant au résultat final (actuellement 158 600/8 500 AU$ et 2 405 soutiens. Fin le 13 avril).

fr   Salädin + Border States par Shakos ne se porte pas trop mal, même si le succès reste modeste. Mais les jeux proposés ne manquent pas d’atouts, à commencer par un prix raisonnable qui permet d’en avoir deux pour le prix d’un (et encore… parfois même pas). Là encore, il reste une grosse semaine pour convaincre plus de soutiens (actuellement 18 800/30 000 $ et 410 soutiens. Fin le 14 avril).

 

Solani + The Girl Who Made The Stars par Final Frontier Games est l’autre campagne multi-jeux, mais avec une réussite tout autre. Les 1 300 soutiens ont été dépassés permettant un financement à plus de trois fois. Et encore une fois, une grosse semaine restante devrait gonfler ces chiffres (actuellement 105 000/30 000 $ et 1 450 soutiens. Fin le 14 avril).

Malgré des tarifs plutôt salés, la campagne de Robinson Crusoe – Collector’s Edition par Portal Games fonctionne plutôt mieux que bien. Les 10 000 souscripteurs viennent d’être largement dépassés et le financement est d’ores et déjà à 23 fois. Ce qui, si l’on prend en compte que ça se passe sur Gamefound, donne la dimension de l’intérêt des joueurs pour ce jeu (actuellement 1 200 000/50 000 € et 10 240 soutiens. Fin le 15 avril).

 

fr  Succès plus modeste mais néanmoins bien réel pour l’offre triple Factory Funner, Bear Raid, and Ghosts of Christmas par BoardGameTables.com. Un peu plus de 600 nouveaux soutiens sur la semaine, beaucoup s’en contenteraient, tout comme le financement à trois fois et demi (actuellement 182 000/50 000 $ et 2 760 soutiens. Fin le 16 avril).

La renommée de l’auteur de 1815, Scum of the Earth par Hall or Nothing joue à plein et a permis de dépasser les 1 100 souscripteurs, ce qui, pour un wargame, est un résultat plus qu’honorable. Elément particulièrement remarquable : la régularité du rythme de la campagne, quel que soit le jour de la semaine (actuellement 65 300/16 000 £ et 1 145 soutiens. Fin le 17 avril).

 

fr  Mage Noir par Mage Noir confirme son improbable succès, improbable mais pas injustifié ! Les 1 600 soutiens sont dépassés, pour un financement désormais de six fois. Et ce n’est pas terminé. À noter que la version de base du jeu est très massivement délaissée au profit de celles « complètes », ce qui n’est pas très surprenant (actuellement 11 200/16 000 € et 1 650 soutiens. Fin le 17 avril).

Le prix n’est pas un critère discriminant sur Kickstarter, et Sefirot par Causa Creations en est le parfait exemple. Malgré une offre plus proche du hold-up à main armée que d’autre chose, le pigeon backer est bel et bien présent, tout empressé de se faire plumer d’apporter son obole. Au résultat, plus de 800 soutiens supplémentaires et un financement à 16 fois ! (actuellement 171 150/10 000 $ et 2 620 soutiens. Fin le 24 avril).

 

fr  Le pari de Léandre Proust avec la campagne pour son jeu Clash of Deck par Grammes Edition est amplement gagné. 14 000 soutiens pour environ 23 000 boites à l’heure où nous mettons sous presse, si les prix élevés n’effraient pas les backers, la gratuité non plus apparemment !

Il reste encore un mois et à ce rythme Clash of Deck est parti pour battre des records et entrer dans Hall of Fame Kickstartien. Gageons que si la prochaine campagne pour l’extension, cette fois ci payante, s’avère être un succès, cette façon de procéder pourrait bien faire des émules (actuellement 45 600/4 000 € et 14 050 soutiens. Fin le 06 mai).

 

 

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Les projets qui ont attiré mon attention

 

 

fr  V-Commandos, un jeu de Triton Noir, financé sur Kickstarter à la toute fin 2014, fait partie de ces jeux qui, avec Mémoire 44 et Heroes of Normandie, ont su avec bonheur populariser le jeu de stratégie WWII par des règles simples et un look aguicheur.

V-Commandos se distingue par son échelle, au niveau de l’individu, alors que les deux autres cités sont au niveau du groupe, voire du peloton. De plus, son gameplay est énormément, pour ne pas dire uniquement, axé sur l’infiltration.

Trois extensions sont venue enrichir le jeu de base jusqu’en 2017, mais depuis, plus rien. Triton Noir a eu à peu près la même réflexion que Devil Pigs dernièrement pour son Heroes of Normandie : le jeu est apprécié, il est demandé, et quitte à le réimprimer, pourquoi ne pas le mettre au goût du jour ?

C’est pourquoi est lancée la campagne de V-Commando Deluxe. Qui dit Deluxe dit amélioration, et enrichissement du matériel. Cela passe par des figurines en remplacement des jetons carton, de nouvelles tuiles double-face et de nouvelles illustrations des héros.

Mais le gameplay n’est pas oublié avec un nouveau système d’acquisition de points d’expérience pour les héros, un nouveau mode solo appelé Lone Wolf, un mode campagne qui vous fera évidemment jouer une succession de missions et, justement, une nouvelle mission. Tout ceci est réuni avec tous les stretch goals exclusifs à la première campagne dans une extension appelée Ghost.

Les figurines et les tuiles double-face sont quant à elles disponibles dans deux add-ons, l’un à 101 CA$ (67 €) destiné à la boîte de base et l’autre aux trois extensions déjà existantes, et ce pour 76 CA$ (50 €). Ces deux pledges incluent également un insert de rangement pour les figurines et les nouvelles tuiles double-face.

Ce qui n’a pas manqué de faire grincer les dents des joueurs intéressés par les tuiles et pas du tout par les figurines, ces dernières ne faisaient pas l’unanimité. Du coup un nouvel add-on à été créé avec ces seules tuiles pour 30 CA$, soit 20 €.

Plusieurs pledges sont disponibles afin de combler les diverses attentes des anciens et des nouveaux joueurs, allant de 47 CA$ (32 €) pour l’extension Ghost seule à 321 CA$ (218 €) pour les nouveaux venus qui voudraient absolument tout (actuellement 401 500/15 000 CA$ et 2 080 soutiens. Fin le 17 avril).

 

 

Lasting Tales par Blacklist Games est un jeu coopératif de figurines sur table pour 1 à 5 joueurs, à l’échelle de l’unité, dans un univers heroic fantasy.

Quand je dis « jeu de figurines sur table », j’entends jeu avec règles graduées et mètre ruban à la clé pour mesurer au quart de milipoil si le sort de boule de feu de votre sorcier touche le vilain orc caché derrière un rocher et dont seul le doigt de pied gauche dépasse. Il paraît qu’il y en a qui trouve ça fun ;-p

S’inspirant du jeu de rôle, le héro que vous allez incarner va devoir être créé de toutes pièces, mais les joueurs plus casual ne sont pas oubliés et des personnages préconstruits sont disponibles pour entre plus vite dans le vif du sujet.

Lasting Tales se joue soit en parties uniques, soit en suivant une campagne narrative. Le jeu est constitué uniquement d’un livre, puisqu’on vous précise bien que pour y jouer il vous faut simplement quelques dés à six faces et que vous pouvez utiliser les figurines qui traînent ça et là dans vos tiroirs.

De kôa ?! Vous n’avez pas de figurines ? Pas de panique ! Car la nature est bien faite et, heureux hasard, Blacklist a justement son nouveau pack de figurines fantasy sous la main, lesquelles, le hasard sus-cité faisant vraiment bien les choses, s’adaptent à merveille aux prérequis de Lasting Tales.

Mieux encore, en pleine crise de générosité désintéressée, l’éditeur offre à tous les backers désireux d’améliorer le look de leur table de jeu un coupon de réduction de 10% sur les décors vendus sur leur boutique en ligne ! Impossible de dire que Blacklist ne fait pas d’effort pour satisfaire sa clientèle.

C’est qu’il faut l’inciter à cracher au bassinet la clientèle. Et pas qu’un peu. Si les 40 $ (35 €) du livre de base du jeu sont encore dans le domaine du raisonnable, ça commence à se corser dès qu’on cause figurines. Le Pack Fantasy 2 est à 75 $ (64 €), le jeu plus ce pack sont 109 $ (93 $) et une sorte de All-in incluant le jeu et les Fantasy Packs 1 et 2 est à 225 $ (192 €). Moult add-ons vous permettront de dépenser encore plus si l’envie vous en prenait.

Les frais de port sont globalement entre 15 et 35 $, et logiquement moins le prix de votre pledge est bas et plus la part des frais de port est haute. Pour exemple, le livre seul peut vous revenir entre 55 et 65 $. Bien sûr, c’est uniquement en anglais (actuellement 599 000/100 000 $ et 5 840 soutiens. Fin le 20 avril).

 

 

Le jeu de cartes coopératif Sentinels of the Multiverse par Greater Than Games a, depuis sa sortie en 2011, réussi au fil du temps et des extensions à se créer une jolie base de fans, ce qui n’est pas un mince exploit alors qu’il s’agit d’un thème de super héros sans licence forte à la Marvel/DC.

L’éditeur a saisi l’occasion des 10 ans du jeu pour nous en proposer une édition ultime, « meilleure que jamais » d’après ses propres termes, Sentinels of the Multiverse: Definitive Edition. Quitte à proposer une édition finale, autant faire cela correctement et les changements sont donc nombreux. Le jeu reste bien entendu globalement le même mais a été « modernisé » dans son ensemble.

Le premier changement, et le plus évident puisqu’il saute aux yeux, est la refonte totale des cartes, des illustrations toutes nouvelles à la mise en page nettement différente. On aimera ou pas, mais il est impossible de nier que la lisibilité est nettement améliorée, ce qui dans un tel jeu est quand même un élément primordial.

Ensuite, ce qui se voit moins mais qui est tout aussi important, le gameplay a été corrigé pour rendre les parties plus dynamiques et plus courtes en impliquant plus sûrement tous les joueurs. Impossible évidemment de vous dire si l’objectif est atteint et si cette refonte est positive, seul l’avenir nous le dira. Bien évidemment cette édition offre tout ce qui a précédemment été édité pour le jeu, mais avec un matériel lui aussi amélioré.

Seulement deux pledges sont proposés. Le premier à 50 $ (43 €) offre en plus de la boîte du jeu un pack de cartes foil de tous les héros et méchants. Pour 125 $ (107 €) sont ajoutés en sus assez de sleeves pour protéger tout ce joli monde.

Ces tarifs seraient plutôt très corrects si ce n’étaient les frais annexes pour lesquels l’éditeur explique clairement chercher à ne pas perdre d’argent. Les frais de port pour la France sont donc de 35 € (le haut du haut de la fourchette de ce qui se pratique généralement) mais, cerise sur la crème du gâteau, ce tarif s’entend hors TVA et éventuels frais de dédouanement.

Oui Monsieur, oui Madame. Autant vous dire que pledger ressemble, pour votre portefeuille, à de la roulette russe avec 5 balles dans le barillet (actuellement 297 500/15 000 CA$ et 3 625 soutiens. Fin le 17 avril).

 

 

Long Shot est un jeu de Chris Handy paru chez Z-Man Games en 2009 et dont il paraît qu’il est l’un des rares jeux, sinon le seul, ayant pour thème les courses hippiques tout en restant fun. Cédant à la mode actuelle, le même Chris Handy a revisité son jeu pour en créer un Roll & Write, Long Shot: The Dice Game mais édité cette fois par Perplext.

Ne connaissant le jeu originel ni de près ni de loin, je me garderai soigneusement de comparer les deux versions. Toujours est-il que le but est le même : gagner des courses et pour cela acheter des chevaux, élaborer des stratégies de course et gérer ses ressources au mieux. D’après les gens qui connaissent, ce serait tout aussi amusant et intéressant que l’on soit fan de canassons ou non. Ce qui est toujours intéressant à savoir.

La direction artistique de ce R&W n’a rien à voir avec celle du jeu de base. Les illustrations sont moins « sérieuses » et surtout infiniment plus colorées. L’ensemble y a beaucoup gagné en esthétique. Quant au matériel, s’il est logiquement moins fourni que celui de son grand frère, on est tout de même loin de ces R&W qui se contentent de quatre dés et un bloc de feuilles.

Dédé il y a, bien évidemment, mais aussi un plateau de jeu représentant une piste de course, des pions en bois imprimés pour les chevaux et des plateaux joueurs plastifiés sur lesquels se trouvent les cases à cocher avec des feutres effaçables, eux-aussi fournis.

Nous avons donc là un R&W peut-être un peu moins basique que beaucoup d’autres, puisque la mécanique ne tourne pas uniquement sur des lancés de dés et des cases à cocher. Reste à adhérer au thème, ma foi plutôt original dans l’absolu.

Le jeu n’est vraiment pas cher, 25 $ (22 €) mais son prix est trompeur. Car s’il est évidemment hors frais de port, la TVA n’y apparaît pas non plus. Et avec 18 $ de frais de port pour l’Union Européenne et 20 % de taxes, je vous laisse calculer le vrai prix (spoiler : (beaucoup) trop cher !) (actuellement 62 300/10 000 $ et 2 200 soutiens. Fin le 25 avril).

 

 

John Company est encore un de ces jeux dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’à ce jour, je dois bien l’avouer. Il est sorti en 2017 chez Wehrlegig Games, la société d’édition de Cole Wehrle, également auteur et illustrateur du jeu. J’imagine que le succès de la réédition de Pax Pamir a du inciter Cole à faire de même pour celui-ci. Sans même parler de la manne générée par le célèbre Root, qui a du bien aider à la prise de décision.

Le thème est encore en plein dans l’histoire de la Couronne britannique. Vous êtes un membre éminent de la British East India Company et vous aller diriger votre dynastie au travers de l’histoire de l’entreprise. Le but du jeu est simple : utilisez la compagnie pour assurer votre place dans la société, en disputant aux autres joueurs position, pouvoir et prestige.

De la négociation, de la pose d’ouvriers avec des coups fourrés dedans, tout ceci dans des parties annoncées sans rire de 1h30… à 4 heures ! Vous l’aurez compris, on est sur du jeu plutôt exigeant qui ne va pas sortir à l’apéro en mise en jambe d’une petite partie de Root. Ce serait même plutôt l’inverse.

Notre ami Cole a eu la même réflexion que beaucoup ces derniers temps et s’est dit qu’un petit coup de jeune ne ferait pas de mal à son jeu, et hop ! Si tôt dit, si tôt fait ! Voici donc John Company: Second Edition – par Wehrlegig Games. Comme pour bien des reprints du genre, c’est la même chose qu’avant, mais en pas exactement pareil.

Comprendre : on garde l’essentiel mais on peaufine et on modernise ce qui a un peu vieilli. À commencer par le look. Et en l’occurrence, il y avait du boulot. En effet, dire qu’il a pris de l’âge tient du doux euphémisme vu qu’il donnait déjà l’impression d’être décati en 2017. Autant dire que faire mieux était jouer sur du velours mais le résultat est probant, et autant la version originelle faisait saigner les yeux des personnes de goût, autant là on a un jeu plutôt joli. Bon, comme je dis toujours, on va pas non plus se relever la nuit pour le contempler, mais pour un jeu de ce genre, c’est très largement suffisant.

Le matériel a lui aussi changé, et c’est heureux, en prenant la voie désormais royale de la luxification. Exit les ridicules et ultra standards petits cubes de couleur, place aux marqueurs en bois imprimé. Au feu les marqueurs en carton fin, bonjour les beaux pions en résine et métal. D’autres éléments ont aussi été améliorés, mais vous avez compris l’idée générale de l’amélioration. La règle y est elle-aussi passée, et a du coup pris de l’embonpoint : plus claire, plus aérée, avec plus d’exemples.

Le gameplay a également été retouché au passage. Le système de négociations a été étendu et offre plus de possibilités, le système d’évènement est totalement changé pour plus d’efficacité, les scénarios ont été refaits de fond en comble et, pour finir, un mode solo fait son apparition grâce à l’ajout d’un Automa.

Le tarif est dans les canons du moment avec ses 80 $, pour 15 non moins traditionnels dollars de frais de port. Pax Pamir est aussi disponible seul pour 70 $ ou en bundle avec John Company pour 150 $, le tout étant malheureusement uniquement disponible en anglais (actuellement 517 200/50 000 $ et 5 260 soutiens. Fin le 20 avril).

 

 

Magna Roma de Matteo De Nardis est le septième projet de l’éditeur macédonien Archona Games, dont les six premiers me sont tellement passés inaperçus que son nom ne me disait absolument rien. Ce qui n’est pas bon signe mais comme disait l’autre, laissons sa chance au produit.

Il s’agit d’un jeu de placement de tuiles dans lequel vous allez devoir construire la ville la plus prestigieuse possible pour la gloire de Rome. Poser judicieusement une tuile va vous procurer des ressources que vous vous empresserez de dépenser pour effectuer les autres actions du jeu. À savoir, construire différents monuments, acquérir un bien de luxe, gagner la faveur des dieux et conquérir de nouvelles provinces pour l’empereur.

La partie s’arrête lorsqu’une surface de 5 x 5 tuiles est complétée et c’est le joueur qui a le plus de points qui, logiquement, gagne. Si Magna Roma est à l’évidence autrement plus qu’une simple copie de Carcassonne, on reste tout de même sur un jeu plutôt familial.

La direction artistique, à défaut d’être exceptionnelle, est parfaitement dans le thème et rend le jeu plutôt joli (signée Jose David Lanza Cebrian). L’esthétique prend un coup de mieux grâce aux figurines des bâtiments de la version Deluxe, très sympathiques, et qui devraient avoir bel effet une fois peintes. Le reste du matériel semble fort correct, même si bien plus classique.

Deux niveaux de pledge sont proposés. La version basique est à 78 AU$, soit 51 € (éditeur macédonien, dollars australiens, vous voyez l’astuce ? Non ? Moi non plus !), et celle Deluxe est à 105 AU$, soit 68 $. Et comme le dit éditeur ne recule devant aucun sacrifice pour satisfaire sa clientèle, pour la modique somme de 157 AU$ (102 €), il vous ajoute non pas deux, non pas trois mais bel et bien une seule extension nommée Dominus, un set de pièces métal et une grosse boite tellement exclusive que vous ne la trouverez nulle part ailleurs.

Tout cela fait que le jeu est peut-être un peu cher eu égard à sa relative simplicité. D’autant que les frais de port piquouillent un peu et sont dans la fourchette haute de ce qui se pratique de nos jours, à savoir et respectivement pour chacun des trois pledges sus-cités, 18 à 22, 20 à 24 et 24 à 26 $. Américains les dollars, hein… (actuellement 86 000/40 000 AU$ et 775 soutiens. Fin le 21 avril).

 

 

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Ils débarquent cette semaine

 

 

fr  Mythic Battles : Ragnärok par Monolith – Le 05 avril

Attention ! Voilà du très lourd ! Les Mythic-fans l’attendent depuis des lustres, et ça va saigner. – Ndlr : notre news

(actuellement 795 000/250 000 $ et 4 280 soutiens. Fin le 19 avril).

 

 

fr  Hippocrates par Game Brewer – Le 05 avril

À la mort d’Hippocrate, vous dirigez une équipe de médecins dont le but est de perpétuer le traitement des patients dans le temple d’Asclépios, premier hôpital de l’histoire. Soyez le bon successeur d’Hippocrate et augmentez votre notoriété à travers toute la Méditerranée. Nouveau jeu d’Alain Orban (Troyes, Tournay…).

(actuellement 70 500/40 000 $ et 1 040 soutiens. Fin le 30 avril).

 

HEXplore It Vol. 4 : Domain of Mirza Noctis – par Hexplorit – le 06 avril

Quatrième itération de cette licence de dungeon crawler.

 

 

 

 

fr  AuZtralia : TaZmania et La Revanche Des Grands Anciens – par Stronghold Games – VF par Nuts! Publishing – le 06 avril

Deux extensions pour le jeu éponyme, deux extensions dont on ne sait encore pas grand chose.

 

 

 

 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu: Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr: Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2: Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

 

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2 Commentaires

  1. Salmanazar 06/04/2021
    Répondre

    Quelques infos sur les extensions Auztralia sur leur fiche BGG. On a au moins le principe de chaque extension !

  2. gourph 06/04/2021
    Répondre

    Lasting Tales : 65 euros pour 200 figurines c’est loin d’être déraisonnable… pour ma part, qui suis plutôt un joueur de RPG (pathfinder), c’est un moyen peu onéreux d’acquérir beaucoup de figurines différentes… même si elles ne sont pas peintes…

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