Participatif, la sélection naturelle N° 120 du lundi 30 septembre 2019

 

 

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N° 120

 

 Salutations ludico-participatives !

► Pas de campagne qui casse la baraque cette semaine, mais plusieurs qui fonctionnent plutôt bien. À noter tout de même une campagne d’un genre encore jamais vu et pas lancée par n’importe qui. CMON proposait donc de pledger tous les fonds de tiroir de la société. Il y a du Zombicide Green Horde, du Rising Sun, du Blood Rage, du Arcadia Quest, du World of Smog, avec les stretch goals des différentes campagnes, les exclus KS, tout ! C’est la grande liquidation de fin d’été, y’en aura pas pour tout le monde ! Et ça c’est certain. Les quantités sont limitées et ceux qui mettent 1$ pour accéder au PM devront se contenter des miettes. Mais rassurez-vous, les frais de port annoncés vous feront passer vos regrets !

 

 Bonne lecture, et à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 ) !

 

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Évolution des campagnes en cours la semaine passée

 
aeon-trespass-odyssey-box-artC’est ce soir que se termine la campagne de Aeon Trespass Odyssey par Into The Unknown. La dynamique est restée relativement stable la semaine passée, sans être folle. Les 7 000 soutiens ont tout de même été atteints en milieu de semaine et le rappel des 48 heures a fait correctement son office en multipliant par plus de 4 le nombre de pledges quotidiens. Aeon Trespass Odyssey finira très très loin des jeux dont il s’est inspiré… mais 7 500 soutiens (à la louche) in fine, ce n’est déjà pas si mal non ? (actuellement 960 300/50 000 $ et 7 520 soutiens. Fin le 30 septembre).
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  Moonrakers par Sky Kingdom Games a continué sur sa belle lancée et a même augmenté la cadence tout au long de la semaine passée. Le rappel des 48 heures en a rajouté une couche et ce sont plus de 200 soutiens qui se présentent sur chacun des deux derniers jours. La campagne se termine avec plus de 5 600 soutiens au compteur, résultat assez exceptionnel pour le jeu d’un primo-éditeur (actuellement 360 700/40 000 $ et 5 640 soutiens. Fin le 1er octobre).
 

reigns-the-council-box-artfr coeur rouge Reigns : The Council par Nerial a maintenu le rythme sur la semaine passée, et l’a même légèrement amélioré. Rien de foufou non plus, mais tout de même positif et laissant augurer d’un rappel des 48 heures (qui a commencé au moment où cette chroniques est publiée) qui devrait être correct (actuellement 90 800/65 000 £ et 2 470 soutiens. Fin le 1er octobre).

 

 light-hunters-wind-of-the-dunes-&-tide-of-atlantis-box-artfr Clairement, la campagne de Light Hunters : Wind of the Dunes & Tide of Atlantis par DTDA (voir le Ludochrono) n’est pas spectaculaire, loin s’en faut. Mais malgré tout, elle progresse, à petit pas. La grosse satisfaction provient en fait de ce que les 3/4 des soutiens sont des nouveaux arrivants qui ont pris le pledge « nouvelle boîte de base (incluant les deux précédentes extensions) + les deux nouvelles extensions ». On pourrait a contrario considérer comme une déception qu’à peine 10% des soutiens de la première campagne se soient laissés tenter par ces deux nouvelle extensions, mais à choisir mieux vaut étendre la base installée du jeu, c’est plus payant sur le long terme (actuellement 11 350/8 000 € et 295 soutiens. Fin le 02 octobre).
 
 
 
solar-storm-box-art Solar Storm par Dranda Games aura passé la semaine avec une jolie moyenne d’une cinquantaine de soutiens par jour. C’est un beau résultat pour une première campagne d’un éditeur inconnu, résultat qui ne devrait pas manquer d’être encore amélioré avec le rappel des 48 heures à venir sous peu (actuellement 46 700/5 800 £ et 2 015 soutiens. Fin le 3 octobre).
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 fr Everdell est un excellent jeu, tout le monde s’accorde à le dire, le succès des deux nouvelles extensions, Everdell : Spirecrest & Bellfaire par Starling Games (Game Salute) n’est donc en rien une surprise. Avec une moyenne quotidienne largement supérieure à 200 contributeurs, la campagne se paye le luxe d’être financée à 27 fois, malgré une offre tarifaire pas vraiment en faveur des backers, ce qui ne devrait pas inciter Starling Games à l’améliorer à l’avenir (actuellement 817 500/30 000 $ et 9 480 soutiens. Fin le 03 octobre).
  
  mint-cooperative-box-artfr À une semaine de la fin, les 5 000 soutiens ont été largement dépassés pour la campagne de Mint Cooperative par Five24 Labs et le rythme est toujours aussi stable, autour des 70 contributeurs par jour. La campagne pour la version française menée conjointement par Lucky Duck Games ne se porte pas si mal que ça si l’on veut bien considérer « l’exotisme » de la plateforme utilisée, à savoir GameOnTabletop (laquelle est encore pire que Ulule à ses débuts pour ce qui est de la considération des soutiens) (actuellement 80 900/10 000 $ et 5 300 soutiens sur KS, 10 000/2 000 € et 370 soutiens sur GoT. Fin le 04 octobre).detective-city-of-angels-smoke-and-mirrors-box-art
 
 Detective : City of Angels – Smoke and Mirrors par Van Ryder Games a vu sa campagne tourner correctement la semaine passée, aux environs de la cinquantaine de soutiens quotidiens. La grosse réussite vient de ce que 30% de ces derniers sont des nouveaux qui prennent les pledges avec la boîte de base, et essentiellement celui qui englobe la totale avec les extensions (actuellement 170 200/40 000 $ et 2 460 soutiens. Fin le 09 octobre).
 
 nouvelle-france-box-artfr Malgré une campagne toujours pas financée après presque 3 semaines, JackBro Playful Creation persiste à maintenir  Nouvelle-France en cours. Pourtant, le rythme actuel s’il se maintient ne permettra pas d’arriver à la somme nécessaire. Et il y a manchukuo-box-arttrès peu de chances (euphémisme) qu’il s’améliore. Alors…(actuellement 34 600/65 000 CA$ et 370 soutiens. Fin le 10 octobre).
 
 fr La campagne de Manchukuo par Penguin & Panda a subi une très nette baisse de régime en début de semaine dernière, la moyenne de soutiens quotidiens passant ainsi à une dizaine. Rien de dramatique malgré tout, elle est désormais financée à deux fois et il reste une dizaine de jours pour faire mieux (actuellement 60 300/30 000 $ et 810 soutiens. Fin le 11 octobre).
 
obsidian-protocol-box-artPour un tel jeu de niche, la campagne de Obsidian Protocol par Queti Studio fonctionne plutôt bien, avec sa vingtaine de soutiens par jour. Et surtout, ce sont plus de 40% d’entre eux qui ont opté pour le plus gros pledge, la quasi totalité des autres s’étant laissés tenter par le pledge de luxe, celui de base est quant à lui pratiquement délaissé. 10% sont des soutiens en attente à 1$, à voir combien d’entre eux vont craquer d’ici la fin (actuellement 134 000/50 000 £ et 720 soutiens. Fin le 12 octobre).
 dead-throne-core-edition-boite
fr La campagne de Dead Throne – Core Box & Language Packs par SharkeeGames n’est malheureusement toujours pas financée et la dynamique est pour le moins chaotique même si globalement pas mauvaise. L’inquiétude n’est malgré cela pas de mise, nous sommes sur une campagne de passionnés qui propose un jeu un peu old school mais dont les retours sont très bons. La somme demandée est élevée car réaliste et l’éditeur a prudemment opté pour une campagne longue, sachant très bien à quoi s’en tenir au vu de la concurrence du moment (actuellement 29 000/50 000 £ et 740 soutiens. Fin le 20 octobre).
 
titan-box-artfr Confronté aux critiques récurrentes des backers, Holy Grail Games a préféré annuler la campagne de Titan malgré le fait qu’elle ait atteint le financement demandé. Sage décision, mais il me semble qu’il aurait mieux valu positionner la date du reboot après la livraison de Dominations : Road to Civilization et non pas à la fin du mois d’octobre. Peut-être n’est-ce pas raisonnable pour l’éditeur d’un point de vue économique à court terme, mais pour peu que Dominations tienne ses promesses et que la qualité du matériel soit bien là, cela aurait eu un effet extrêmement bénéfique sur l’image de HGG, qui en aurait bien besoin pour Titan (annulée à 43 215/25 000 £ et 470 soutiens).
 
 
 

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Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)

 
 
 
barbarians-the-invasion-boiteBarbarians : The Invasion avait été en son temps (printemps 2017) le deuxième jeu présenté sur Kickstarter par Tabula Games, avec un succès correct puisque financé par plus de 2 000 soutiens. Les retours ont été plutôt positifs, voire excellents malgré quelques petits défauts, notamment le manque de lisibilité du volcan 3D qui trône sur le plateau de jeu. Pour ce qui est du gameplay, l’ami Atom a eu l’excellente initiative de faire un petit article sur le jeu qui explique très bien cet aspect (notez bien que les photos qui l’illustrent sont celles de la première version).
 
Les petits défauts en question sont corrigés à l’occasion du reprint judicieusement nommé Barbarians : The Invasion 2nd Edition. Bien sûr, le jeu reste le même, avec placement d’ouvriers & contrôle de zones. Les changements sont purement esthétiques mais particulièrement bienvenus. Le mot d’ordre a visiblement été « plus clair et plus lisible ». Tout y est passé, du plateau de jeu principal au secondaire, et ceux des joueurs (qui passent de plus en double couche), le volcan 3D, les différents marqueurs et les cartes, vraiment très belles.
 
Deux pledges sont proposés. Un « full plastique », avec figurines et différents marqueurs en extrait de pétrole transformé ainsi que le thermoformage pour tout ranger, et l’autre « full bois », avec de très beaux meeples colorés et décorés en lieu et place des figurines, auxquels sont associés une palanquée de marqueurs eux aussi en bois, puis là également, le thermo qui va bien. Et franchement, entre la version plastique grisâtre à 79€ et celle avec les meeples et marqueurs hyper colorés à 49€ il n’y a pour ma part pas photo, au profit de la seconde. Mais tout le monde ne partage pas mon avis, ou alors il y a beaucoup d’artistes peintres, puisque la version figurines obtient un score deux fois supérieur à la version bois.
 
Un kit d’upgrade pour les soutiens de la première campagne est proposé à 28€, ce qui me semble raisonnable au vu du matériel qui le compose. Par contre, et sauf erreur de ma part, le jeu n’est plus disponible en français, contrairement à la première édition.
 
La campagne de cette nouvelle version fonctionne plutôt pas mal, même si on aurait pu espérer mieux au vu des retours sur le jeu. Mais peut-être les reproches faits à Tabula Games au sujet de Mysthea ont-ils joué pour beaucoup de soutiens potentiels. En tout état de cause, cette campagne devrait faire a minima aussi bien que la précédente, bien qu’elle soit beaucoup plus courte (actuellement 87 400/30 000 $ et 1 900 soutiens. Fin le 04 octobre).
 
 
 
 
 edge-of-darkness-cliffs-of-coldharbor-boiteEdge of Darkness est un jeu qui mélange deck-building, placement  d’ouvriers et card crafting et qui fut financé en mars 2018 (et de belle manière puisque par plus de 5 200 contributeurs). Les retours des joueurs sont très bons (7.9 sur BGG) et ce n’est donc pas pas étonnant que Alderac Entertainment Group remette le couvert pour une deuxième extension avec la campagne de Edge of Darkness : Cliffs of Coldharbor.
 
Mais qu’apporte donc cette extension ? Et bien, c’est simple : 12 nouveaux sites et les menaces associées. C’est tout. Heureusement, la campagne n’offre pas que cela ! Elle permet également d’obtenir le pack Guildmaster qui propose tous les stretch goals et éléments exclusifs de la première campagne, auquel vient s’ajouter le Guildmaster Upgrade Pack (des marqueurs en plastique à la place du carton, un sac en velours) et potentiellement un Advanced Guild Pack à savoir 4 plateaux de lieux double épaisseur, 1 plateau pour chaque guilde proposant 2 lieux différents pour chacune d’entre elles et 16 « guild advancement starter slips » – des « calebards de départ pour l’avancement de la guilde », mais je ne suis pas sûr de ma traduction -. Mais pour ce Advancedmachintruc, il faut dépasser les 400 000 $ au compteur, et on en est encore loin.
 
Et pas certain qu’on y arrive d’ailleurs, car sur une campagne aussi courte (12 jours), le rythme actuel n’incite pas à l’optimisme à cet égard. Mathématiquement, c’est encore jouable, mais il ne faut pas que la dynamique baisse et il faudra aussi que le rappel des 48 heures joue bien son rôle (actuellement 182 000/50 000 $ et 2 870 soutiens. Fin le 05 octobre).
 
 
 
 
find-the-code-2-stockholm-ksfr J’étais passé complètement à côté de la première campagne de Fabrice Darbas pour son jeu Find The Code #1 : Paris, je ne ferai pas la même erreur pour la nouvelle, Find the Code #2 : Stockholm
À l’instar des Spy School ou de la série des Secret File de Mister PNP, il s’agit là d’un jeu ultra minimaliste en one shot. Inspiré des Escape room, il va falloir casser un code seul ou à plusieurs. Les indices se trouvent sur quelques cartes ainsi que sur un site internet dédié. Pas de temps imparti, on fait ça au feeling.
 
Le prix est en adéquation avec le type de jeu, 5 € port compris. C’est dire que pledger vous fait uniquement prendre le risque d’être agréablement surpris. Et vu les retours du numéro 1 de la gamme (ne doutons pas qu’il y en aura d’autres) il y a de fortes chances que ce soit le cas. Numéro 1 également disponible, ce qui nous met le all-in à 10 balles (actuellement 1 315/700 € et 175 soutiens. Fin le 09 octobre).
 
 
 
madeira-box-artMadeira est un jeu de pose d’ouvriers et de dés dont la version française est parue en 2014 chez Iello. What’s Your Game, son éditeur d’origine, nous en propose aujourd’hui la réédition : Madeira Collector’s Edition. Cette itération propose deux versions du jeu, une de base mais révisée dans son matériel et une deluxe, la Collector’s Edition du titre.
 
Les changements de la nouvelle édition du jeu sont uniquement d’ordre cosmétique, et offrent de nouveaux (très beaux) meeples customs, une révision des illustrations des cartes et jetons, et deux mini extensions (The harvester & Les ambassadeurs). À tout cela, la version Collector ajoute une nouvelle boîte noire dans laquelle entre au pied à coulisse un système de rangement made in GameTrayz, des meeples ressource custom et 50 pièces métal.
L’ensemble de ces nouveautés (nouvelle édition et Collector) se retrouve dans un pack d’upgrade à 49 € qui permet de transformer sa vieille version toute moche du jeu en une Collector qui claque grave.
 
Mais la version Collector propose aussi un set de 4 extensions, livré dans une seule boîte, comprenant :
New Beginning : de nouvelles tuiles de départ à drafter en début de jeu permettant des situations de départ à chaque fois différentes.
Capitanias : 24 cartes de personnages, chacune d’entre elles ayant un rapport avec l’une des régions du jeu et apportant des bonus. Chaque joueur en a 5 dans sa main après une séance de draft.
King’s Demands : 30 nouvelles demandes royales plus génératrices de points de victoire mais aussi plus difficiles à satisfaire.
New Roles : 5 nouveaux personnages avec des caractéristiques induisant de nouvelles approches dans la façon de mener une partie.

Ce pack d’extensions est également disponible à part pour 29 €.
 
À une grosse dizaine de jours de la fin, la campagne a dépassé les 2 000 soutiens et est financée à 7 fois. Bien qu’en baisse constante, la moyenne quotidienne des pledges reste respectable à 120 unités, et ce en plein week-end (actuellement 141 400/20 000 € et 2 130 soutiens. Fin le 11 octobre).
 
 
 
unicorn-fever-box-artfr On le sait (ou pas) mais les licornes sont des animaux un peu idiots qui passent leur temps à galoper sur les arcs-en-ciel. L’être humain étant ce qu’il est (c’est-à-dire pas joli joli), certains ont trouvé là un moyen facile de s’enrichir sur le dos des gogos et ont mis sur pied des courses de licornes, thème principal du nouveau jeu de Horrible Games : Unicorn Fever.
 
Unicorn Fever a pour ambition de retranscrire l’ambiance d’un champ de course de licornes au travers d’une mécanique de paris. Vous aurez deviné du coup le but du jeu, à savoir s’en mettre plein les fouilles et de préférence plus que le voisin. Et pour cela, tout est permis. Il sera donc possible d’engager des citoyens pour trafiquer les courses ou d’utiliser de la magie pour influer sur leur déroulement. Un peu comme dans la vraie vie donc (ok, la magie en plus). Les mécaniques sont donc simples et le jeu peut être sans peine classé dans la catégorie des familiaux.
 
D’autant plus que la direction artistique s’y prête. On parle de licornes et d’arcs-en-ciel, on ne s’étonnera donc pas du matériel arborant moult couleurs guillerettes (illustrations Giulia Ghigini). Les licornes sont représentées par des figurines bien badass (regardez la couverture de la boîte pour vous faire une idée plus précise).
 
Ce n’est pas parce que c’est du familial qu’on ne peut pas avoir du super matos, et on ne coupe donc pas à la version Deluxe, qui apporte 80 pièces métal, des gemmes en plastique multicolores et des marqueurs points de victoire en bois en forme de trèfle à quatre feuille. Le tout pour 50 €, à rapporter au prix du pledge de base de 30 €. Mais peut-être trouvez-vous cela tout de même un peu cheap. La version Ultimate est donc là pour vous, laquelle pour 90 malheureux Euros vous offre une version géante du jeu, avec des licornes 3 ou 4 fois plus grosses que les figurines normales et surtout peintes, ainsi qu’un tapis de jeu adapté et une grosse boîte pour tout mettre dedans.
 
En add-on, les versions peintes des figurines de base sont disponibles pour 7,50 € pièce ou en bundle pour 40 €. Même si le prix peut paraître élevé au premier abord, ce n’est pas si cher payé, mais encore faut-il que le résultat soit à la hauteur. En tout cas, indéniablement ces licornes peintes apportent un énorme plus au jeu visuellement.
 
Les stretch goals apportent tant du gameplay supplémentaire (nouvelles cartes) que du cosmétique (jeton premier joueur métal, nouvelle licorne) ou du qualitatif (linen finish sur les cartes). Vu que la campagne tourne vraiment très bien, les améliorations ne sont pas encore terminées (actuellement 95 200/30 000 € et 1 610 soutiens. Fin le 15 octobre).
 
 
 
time-of-legends-destinies-box-artfr J’étais chaud patate pour vous parler en détail de Time of Legends : Destinies , le nouveau jeu de Lucky Duck Games basé sur la licence de Mythic Games. Sauf que voilà, un certain individu (que je ne nommerai pas vu qu’il est le bras droit de ma rédac’cheffe bien-aimée et que je tiens à mon poste) s’est autorisé à publier un article (pas trop mal foutu, ma foi) sur ce même jeu, me coupant de ce fait l’herbe sous le pied. Du coup, je vous invite à aller le lire et comme je ne suis pas rancunier, je vous signale en plus que le même triste sire est allé jusqu’à réaliser un Ludochrono, histoire de bien me faire comprendre « c’est qui le patron » (en second, mais quand même).
 
Avec tout ça, il ne me reste plus grand chose pour justifier un article au sujet du gameplay de ce jeu. Je ne parlerai donc que de la campagne, laquelle semble se dérouler au mieux. Malgré le contexte concurrentiel, celle-ci a été financée en une quarantaine de minutes, les 1 000 soutiens atteints en 1 heure et demi et après 24 heures, plus de 3 600 soutiens avaient permis un financement à 6 fois. On a vu pire comme départ de campagne !
 
Celle-ci avait été annoncée sans stretch goals, mais les canards chanceux sont revenus sur leur décision (revirement que je soupçonne personnellement en moi-même d’être un pur effet marketing) et deux stretch goals sont dévoilés, l’un déjà obtenu (les plateaux joueurs en double couche, excellent !) et l’autre qui devrait être dans la poche au moment où vous lirez ces lignes (insert plastique dans la boîte). Un troisième est en approche.
 
Les canards sont de plus en plus pro dans leurs campagnes (ce qui n’est pas mal, loin de là), ces dernières sont parfaitement réglées (d’où mon scepticisme quant au changement au sujet des stretch goals) mais comme quasiment toutes les campagnes qui montrent tout dès le début, celle de Destinies est, comment dire… pas trop passionnante à suivre. Oh, on essaye bien d’animer le truc avec des sondages grâce auxquels les backers peuvent influer (un peu) sur le scénario de l’extension offerte. Mais ça ne va pas chercher loin, les convaincus le restent, ceux que le jeu n’intéressent pas ne sont plus là et les indécis le sont toujours autant.
 
Malgré tout, le succès est au rendez-vous. Les 5 000 contributeurs viennent juste d’être dépassés au moment où j’écris ces lignes, et la campagne est financée à plus de 8 fois (actuellement 341 800/40 000 $ et 5 190 soutiens. Fin le 16 octobre).
 
 
 
sovereign-skies-box-art« Aux confins de l’espace, les puissantes maisons de la Vieille-Terre ont enfin découvert une source abondante d’énergie Atlum dans l’amas d’Abyssi, un système de six planètes étrangères qui s’efforcent de maintenir la paix. Occupez les planètes et recrutez des politiciens pour gagner de l’influence et du pouvoir pour votre faction ». Ça c’est le pitch de Sovereign Skies par Deep Water Games, dont la campagne de reboot est en cours sur Kickstarter.
 
Vous l’aurez compris, on est dans un univers SF et le pitch nous dit tout. Dans Sovereign Skies, vous allez vous balader de planète en planète afin d’en utiliser les ressources et surtout gagner des cartes d’influence en recrutant des politiciens (tous pourris, curieusement comme sur notre bonne vieille terre d’aujourd’hui. Ça doit être le poste qui veut ça). La victoire appartenant à celui qui a le plus de points d’influence à la fin de la partie. Le jeu est présenté comme « simple à apprendre mais difficile à maîtriser », et cela semble bien vouloir être le cas.
 
La direction artistique est très agréable à l’œil, l’ensemble est clair mais coloré, les quelques illustrations sont très jolies (en tout cas, moi j’aime bien ^^) et les meeples de vaisseaux sont fort bien réalisés. Enfin, je parle de ceux qui seront débloqués en stretch goal à 28 000 $, car ceux de base font le job, sans plus.
 
Le prix de l’unique pledge est plus que raisonnable, environ 27 €, et y est inclus une mini extension exclusive à cette campagne. Cela fait du bien de voir des porteurs de projet qui ne considèrent pas les soutiens comme des vaches à lait. Les frais de port de 16 $ tempèrent un peu cet enthousiasme, mais cette somme semble devenir un peu une norme pour la France, maintenant qu’il est bien plus risqué de faire l’autruche avec les douanes européennes au sujet des TVA. Malgré cela, on a au final un jeu qui semble fort agréable pour une quarantaine d’Euros, somme qui n’est pas déraisonnable au regard du matériel (actuellement 24 100/12 000 $ et 600 soutiens. Fin le 22 octobre).
 
 
 
solasta-crown-of-the-magister-ksfr Alors que je venais de mettre la dernière touche à cette chronique et que je m’apprêtais donc à prendre un repos bien mérité, voilà t’y pas qu’un brave membre du forum de Cwowd poste un truc au sujet d’un jeu vidéo, Solasta : Crown of the Magister par Tactical Adventures. Moi, bêtement, je jette un œil à son truc, et une heure après je me retrouve avec un jeu pledgé. Entre temps, j’avais lu la page de la campagne et installé la démo.
 
Si je vous parle de ce jeu alors qu’il s’agit d’un jeu vidéo, c’est d’abord parce que c’est un jeu vidéo, certes, mais qui utilise la licence officielle D&D, la SRD 5.1 très exactement. Les puristes comprendront, moi ça ne ma parle pas. Il s’agit donc d’un RPG tactique au tour par tour, développé par une société française fondée par des vieux de la vieille dans le domaine du jeu vidéo et, surtout, fans de jeux de rôle. Et cela se voit tant le souci du détail est poussé loin.
 
Pour se démarquer des autres jeux plus ou moins du même style, Solasta a une particularité : la prise en compte des hauteurs. Ainsi, les personnages peuvent sauter, grimper, voler. Dans la démo des araignées attaquent posées sur les murs et il faut bien avouer que cela donne une autre dimension au jeu, au propre comme au figuré. Autre particularité, on ne joue pas un personnage accompagné de trois autres, mais quatre personnages. Le côté narratif est très poussé et lors d’un dialogue il est possible de décider lequel des personnages va répondre, en fonction de ses caractéristiques et du contexte. Dernier petit plus, certains éléments du décor sont soumis à la physique et il est donc possible d’interagir avec eux.
 
L’un des buts de l’équipe de développement était d’obtenir les sensations d’un jeu de rôle sur table et à mon sens le contrat est rempli. Ils sont tellement confiants dans cet aspect de leur jeu que plusieurs pledges sont orientés vers les joueurs de JdR « en vrai ». En effet, les règles qui régissent le jeu vidéo sont disponibles en PDF ou en livre relié pour pouvoir y jouer sur votre table avec vos amis. Le pledge ultime à cet égard étant celui avec l’Adventure Box, ni plus ni moins que la version en boîte de Solasta, avec plateau de jeu, standees, fiche de persos et écran du Maître de Jeu.
 
Et la direction artistique dans tout ça ? Et bien, elle est plus que convaincante. Les graphismes, s’ils ne sont peut-être pas les plus beaux vus dans le genre, sont tout de même très largement au-dessus de la moyenne et les animations sont justes parfaites. Cet avis étant basé sur une pré-alpha, cela augure du meilleur pour la suite.
 
Le gros œuvre du jeu est terminé, la campagne Kickstarter a pour but de lever des fonds pour peaufiner l’ensemble, finaliser les quêtes et ajouter du contenu. Les tarifs des pledges sont très raisonnables pour le jeu vidéo mais peuvent monter un peu haut si l’on veut le jeu de rôle « en vrai ». C’est financé, et il ne reste plus que 3 jours pour vous décider. Mais pour cela, un conseil : installez la démo ! (actuellement 194 000/180 000 € et 4 890 soutiens. Fin le 04 octobre).
 
 
 

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Ils débarquent cette semaine

 

fists-&-fangs-logo► Fist and Fangs par Rage Craft Studio – 03 octobre
Un jeu d’escarmouche en campagne qui se jouera de 2 à 4 joueurs avec des figurines 28/32 mm. Orcs, morts-vivants et d’autres s’affronteront dans un univers (dark) fantasy dont certains personnages sont issus de Norsgard, jeu qui avait été financé sur KS en 2015. À noter qu’il y aura aussi la possibilité de jouer la gamme existante de figurines faite par Rage Craft.
 
 
 

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The Time of Legends: Joan of Arc 1.5 par Mythic Game  02 octobre

Le retour en reprint de la miss Jeanne chez Mythic avec l’extension Teutonic et ses 105 figurines. 
Vous pouvez déjà visualiser la preview de la page de campagne par ici

 
 
 
 
 
 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu: Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr: Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2: Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

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16 Commentaires

  1. mattintheweb 30/09/2019
    Répondre

    Juste un petit message pour te remercier pour le travail impressionnant et ô combien utile que tu fais chaque semaine !
    MERCI, donc ! 🙂

    • Shanouillette 30/09/2019
      Répondre

      Merci pour lui ! (ça n’a l’air de rien, mais ces petits messages de gratitude sont un vrai carburant !)

      • Gougou69 30/09/2019
        Répondre

        Merci pour ces remerciements qui me vont droit au cœur. Comme dit Shanouillette, cela motive a continuer. Pour ce qui est du « chaque semaine », on essaye mais c’est pas toujours possible.

  2. Ludovic Chatillon 30/09/2019
    Répondre

    Salut!

    Et pas même un petit mot sur la campagne Ulule des Docu-Ludiques?

    https://fr.ulule.com/documentaires-ludiques/

    • Gougou69 30/09/2019
      Répondre

      Au risque de me répéter (en fait je suis certain d’être en train de le faire) cette chronique est une sélection de projets. Lorsque je n’ai pas connaissance de l’existence d’une campagne en cours, c’est d’autant plus facile de ne pas la sélectionner. Et comme je ne savais pas que celle-ci existait…

  3. TheGoodTheBadAndTheMeeple 30/09/2019
    Répondre

    Et pas un mot sur la situation ultra controversée de l’entreprise KS qui vire tous ses employés sous prétexte qu’ils veulent monter un syndicat?

    La pétition que des 100aines de créateurs ont signé de ne plus revenir sur la plate-forme?

     

    Dommage.

    • Fredovox 30/09/2019
      Répondre

      Aussi important et interessant qu’est ce sujet, je pense que ce n’est pas le lieu dans cette chronique. Gougou sélectionne et analyse des jeux et des campagnes, et n’a pas forcement à évoquer ce genre de sujets, qui peuvent nécessiter pincettes, analyse et recul (je ne dit pas qu’il ne le fait pas sur les jeux attention, juste que le scope est différent). J’attends plutôt de lire des infos là dessus dans des news de la redaction, ou dans la minute lugeek (^^)

    • Gougou69 30/09/2019
      Répondre

      Je n’étais même pas au courant de ces troubles sociaux chez KS, et quand bien même, qu’aurais-je pu en dire, sinon juste qu’ils existent ? Ce n’est pas en France, la législation du travail aux usa est à des années lumières de la notre, que je connais déjà mal. OK, cela concerne KS, mais c’est tout de même très loin du sujet de la chronique, et je n’ai déjà généralement pas assez de temps pour ne parler que des jeux, alors la situation sociale aux USA…

      • TheGoodTheBadAndTheMeeple 30/09/2019
        Répondre

        Je pense simplement que l’information peut etre signalee. Sans etre analysee. Car c’est la plateforme de 99% des projets presentes dans cette section.

        Apres, que tu ne sois pas au courant, pas de trouble, je n’ai vu l’info que hier.

        @fredovox bien sur pour une analyse. Mais au moins pour lever un flag informatif, je pense que cette section s’y prete.

        Certains createurs ont meme accuses KS d’avoir nuit a leur campagne. On est pas dans le petit probleme la, malheureusement.

        • Gougou69 30/09/2019
          Répondre

          Les commentaires peuvent servir à signaler les oublis, les erreurs ou les manquements justement. Même concernant uniquement les jeux, je rate régulièrement des trucs intéressants, ou je les met de côté pour diverses raisons et ceux qui pensent que les gens devraient être mis au courant peuvent faire connaître la campagne (ou l’info en l’occurrence) ici, dans les commentaires, sans aucun problème. Certains le font régulièrement, et je les en remercie.

          En revanche, l’autre façon de faire connaître une info oubliée, mise de côté ou tout simplement inconnue, celle à base de « et pas un mot sur ci !! », « et on ne parle même pas de cela !! », « et comment osez vous ne pas mentionner tel ou tel jeu !! », cette façon d’agir donc commence un peu (lire : beaucoup) par m’irriter, pour rester poli.

          Soyons clair, je ne te vise pas particulièrement mais tu vois, rien que pour cette chronique vous êtes déjà deux à vous « scandaliser » (je mets des guillemets car le mot est fort, j’en suis conscient) de ne pas trouver l’info que VOUS estimez être incontournable. Ce genre d’attitude est récurrent et passablement pénible à la longue, je ne le cache pas. Surtout parce-que ça ne changera pas : je ne parlerai jamais de tout, c’est tout simplement humainement impossible.

          Tout ceci dit sans rancune, très sincèrement. J’ai d’autres vrais soucis dans la vie, et ce genre de « brouille », je n’y penserai même plus 30 secondes après avoir cliqué sur « envoyer ».

          • salmanazar maikilècon 01/10/2019

            Et pas un petit mot pour Jacques Chirac… ^^

             

  4. Oi-Lionheart 30/09/2019
    Répondre

    Je me joins à mattin pour te remercier pour cette chronique que je suis avec beaucoup d’interêt à chaque fois.

    Sinon Unicorn Fever, ça doit avoir un lien avec Horse Fever sorti chez Cranio par les mêmes auteurs! 😉

  5. Ytrézius 30/09/2019
    Répondre

    Toujours un plaisir de lire tes sélections Gougou69. Je persiste à penser que Everdell est un très mauvais deal pour les backers qui souhaitent une version française (134€ pour le jeu de base et la première extension fdpin). D’ailleurs, uniquement 211 bundle français se sont écoulés pour le moment (sur les 1000 disponibles).

    Reigns, j’ai envie de l’aimer ce jeu, aussi bien pour la licence, son graphisme minimaliste que pour ses deux illustres auteurs… Mais la mécanique de jeu me parait bien pauvre et trop sujette aux désaccords! (« Oui mais la façon dont tu m’as fait la proposition ne correspond pas du tout à l’effet de la carte au final! »). Je vais finalement passer mon chemin je pense…

     

  6. skyvince 01/10/2019
    Répondre

    Et bien moi, je ne vous remercie pas Mr Gougou69 !! Vous m’avez fait mettre un pied dans l’engrenage et mon portefeuille un doigt dans la tombe (ou l’inverse xD). Bref, alors qu’avant toutes ces campagnes participatives me passaient au dessus, j’en viens maintenant à suivre toutes vos chroniques ! Ha bravo ! Et comment je fais maintenant moi ! Bon… c’est que vous devez bien faire le job, cela va sans dire… Sachez en tout cas, Mr Gougou69, que j’ai réalisé mes 2 premières participations grâce (à cause) de vos articles et si Sovereign skies était en VF (des news sur une traduction ?) j’aurais été encore fort tenté … Du coup, mes yeux et mon plaisir ludique attendent déjà vos prochains articles, mon compte en banque commence déjà a les redouter… Donc stop ! enfin si, d’autres s’il te plaît.. hem, non ! Si ! Haaaarggghhh . Merci 🙂

    • Gougou69 01/10/2019
      Répondre

      Croyez bien, mon cher skyvince, que je suis profondément désolé de l’état de votre compte en banque par ma faute. Si cela peut vous consoler, dites vous que la plupart de ceux qui comme vous (et moi) se sont laissés tenter par le pervers plaisir du pledge guérissent au bout de quelques temps. Ce n’est que l’histoire de 4 ou 5 ans et de quelques milliers d’Euros. Comme vous voyez, pas de panique, tous les espoirs sont permis 😉

  7. Kyojin 04/10/2019
    Répondre

    Excellente idée la présentation de Solasta, en tant qu’ancien roliste, j’adhère 🙂

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