Participatif, la sélection naturelle N° 109 du lundi 15 avril 2019

 

 

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N° 109

 

 Salutations ludico-participatives !

► La semaine passée a vu arriver quelques campagnes conséquentes, certaines attendues et d’autres qui se sont pointées sans prévenir. Pour le reste, on a un peu de tout et pour tous les goûts. Et le choix n’est pas prêt d’être facilité avec les projets lancés cette semaine !

 

Bonne lecture, et à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 ) !

 

 

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Évolution des campagnes en cours la semaine passée

 
 
 crave-box-art► Crave par Black Forest Studio connait un rythme pour le moins chaotique, passant allègrement d’une poignée de soutiens par jour à plus de 30, puis une cinquantaine pour redescendre soudainement a à peine 10, etc. Bizarre, mais en tout cas pas un seul jour en négatif. Les 800 soutiens sont en vue, les stretch goals ont débloqué tant des cartes en plus que de l’amélioration de leur qualité ainsivalley-of-the-kings-premium-edition-box-art que, très récemment, le désormais incontournable mode solo. Il ne vous reste plus très longtemps si vous désirez mettre ce jeu dans votre ludothèque (Actuellement 25 900/7 000 $ et 800 soutiens. Fin le 17 avril).
 

La campagne de Valley of the Kings : Premium Edition par Alderac Entertainment Group ne restera certainement pas dans les annales mais elle devrait tout même atteindre les 1 500 soutiens d’ici la fin toute proche. En effet, si vous êtes intéressé par un bon deck-builder sur le thème trop peu utilisé de l’Egypte antique et si l’anglais ne vous rebute pas, il faut vous dépêcher pour pledger (actuellement 76 500/10 000 $ et 1 550 soutiens. Fin le 17 avril).

 

carnival-zombie-second-edition-box-artPas de vraie baisse de régime pour Carnival Zombie – Second Edition par Albe Pavo. On approche à grands pas des 3 500 soutiens à quelques jours de la fin et il faut dire que l’offre s’est bien enrichie avec les pas moins de 27 stretch goals débloqués jusqu’ici. De quoi faire encore plus regretter le fait qu’une version française ne soit pas disponible (actuellement 333 000/35 000 € et 3 500 soutiens. Fin le 18 avril).

age-of-civilization-box-art ► fr A contrario, la version française d’Age Of Civilization par Ice Makes est effective depuis peu suite aux résultat du sondage de la fin de semaine dernière. Le rythme de la campagne n’a pas baissé d’un iota et est resté toute la semaine autour d’une moyenne de 150 soutiens quotidiens malgré (ou grâce ?) le fait que plus aucun stretch goal ne puisse être débloqué. Le jeu est désormais financé à 13 fois par plus de 6 700 contributeurs et le final devrait être de toute beauté (actuellement 296 600/2 200CA$ et 6 730 soutiens. Fin le 19 avril).
     
 
 

fuji-koro-box-art► fr La campagne du très beau Fuji Koro Deluxe par Game Brewer se porte plutôt bien avec sa grosse trentaine de soutiens quotidiens qui lui ont permis d’être financé à presque 5 fois. Malheureusement, tous les stretch goals montrés bien trop en avance risquent fort de ne pas être débloqués d’ici la fin de campagne, ce qui est bien dommage au vu de leur intérêt folklore-the-affliction-fall-of-the-spire-box-art(actuellement 191 000/40 000 € et 1 730 soutiens. Fin le 19 avril).

Rythme très correct également pour Folklore : The Affliction – Fall Of The Spire par Greenbrier Games, sa grosse quarantaine de soutiens quotidiens lui ayant apporté 3 200 contributeurs qui ont financé le jeu à plus de 13 fois. La pelletée de stretch goals ainsi débloqués ont considérablement enrichi une offre déjà pléthorique, surtout dans sa version all-in qui déborde littéralement de matériel, dont l’essentiel est au service du gameplay. Malheureusement (ou heureusement pour certains comptes en banque) c’est tout en anglais uniquement (actuellement 404 000/30 000 $ et 3 230 soutiens. Fin le 19 avril).

 

 

freshwater-fly-box-artLe rythme de la campagne de Freshwater fly par Bellweather Games joue un peu les montagnes russes (visiblement les week-end sont difficiles) mais globalement, avec sa vingtaine de soutiens par jour, il s’en sort aussi bien si ce n’est mieux que celui de campagnes beaucoup plus ambitieuses. Comme quoi, quand on dit que ce n’est pas la taille qui compte… Les 1 000 contributeurs oceans-box-artsont plus qu’envisageables d’ici la fin (actuellement 60 500/24 000 $ et 840 soutiens. Fin le 26 avril).

 fr Oceans par North Star Games baigne dans un océan de félicité, le rythme quotidien d’arrivée de nouveaux soutiens refusant obstinément de descendre en dessous de 120. À une dizaine de jours de la fin, les 5 500 contributeurs sont dépassés et ont permis de financer le jeu à plus de 18 fois. À noter que les 26 stretch goals débloqués pour l’instant ainsi que les 5 ou 6 à venir présentés sont tous sans exception des cartes supplémentaires, et donc de la variété en plus dans le gameplay. C’est assez rare pour être signalé (actuellement 372 000/20 000 € et 5 600 soutiens. Fin le 27 avril).
 
 
 

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Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)

 
 

kingdom_Rush_Jeux_De_Societe_Ludovox► fr coeur rougecoeur bleuPeut-être la campagne la plus attendue par beaucoup cette semaine, celle de Kingdom Rush : Time Rift par Lucky Duck Games. Attente suscitée par un teasing particulièrement appuyé et (mais ?) surtout par le jeu lui-même. Les canards n’hésitent pas à le qualifier de « premier vrai Tower Defense sur plateau » !

Kingdom Rush, à la base, c’est un tower defense sur mobile à succès. Sur plateau, c’est toujours un tower defense, mais coopératif. Et de l’aide ne sera pas de trop pour empêcher les hordes de bestioles de traverser votre domaine. Car tel est le principe : des groupes de monstres (une carte par groupe, les monstres y étant représentés par des carrés dessinant des formes géométriques) partent du haut du plateau et tentent de rejoindre la sortie située tout en bas.

Les joueurs disposent de cartes Tour aux capacités létales affirmées qu’ils devront placer judicieusement afin d’éliminer les pénibles. Le côté coopératif vient de ce que ces cartes peuvent ne pas être jouées, auquel cas elles sont passées à son voisin de gauche et sont, à cette occasion, améliorées. Chaque Tour possède 4 niveaux d’amélioration et donc moins on cherche à les utiliser, plus elles deviendront puissantes.

kingdom-rush-rift-in-time-matérielLeurs effets sur les monstres sont matérialisés de façon originale : leurs dégâts sont représentés par des formes géométriques (des polyominos) qui vont être posées sur les cartes des groupes de monstres. Chaque bestiole recouverte est considérée comme éliminée (et il y a des petites subtilités, tel type de monstre étant insensible à tel type d’attaque par exemple) et lorsque tous les monstres d’un groupe sont recouverts, la carte de celui-ci est retirée du plateau et rapporte un certain nombre de cristaux, lesquels permettent d’acheter des Tours niveau 1. Ce n’est peut-être pas très clair dit comme ça, mais en fait c’est très simple et la lecture de la page de campagne vous éclairera. Au besoin, le Ludochrono, l’itw cannoise de l’éditeur, et une petite news

Les groupes de monstres arrivent les uns après les autres, sans cesse. Fermant la marche, un Portail regroupant des monstres un peu plus ardus à battre, et qui ne peut être touché que par des Tours améliorées. Si le Portail arrive à la sortie, la partie est perdue, quel que soit le nombre de points de vie restant. Oui, chaque groupe de monstres qui arrive à sortir du plateau fait perdre des points de vie au royaume en fonction du nombre de monstres encore visibles sur chaque carte. Lorsque le dernier point de vie s’est envolé, la partie est aussi perdue.

Mais les joueurs ne sont pas seuls dans ce combat pour la vie. Chacun d’entre eux est représenté dans le jeu par un héros. Il en existe 4 dans la boîte de base, mais les stretch goals vont faire leur œuvre et augmenter le choix. Les héros sont asymétriques et leur choix en fonction de leur capacité peut être un élément important pour la victoire.

kingdom-ruch-rift_in-time-tuilesLe jeu est aussi jouable en campagne. Dans ce cas-là, chaque partie répond à une mise en place très précise et des Boss font leur apparition (2 dans la boîte de base, bien plus là encore par la grâce des stretch goals).
Il y a peu, un nouveau mode de jeu fraîchement mis au point par les auteurs (Helana Hope, Jessey Wright, Sen-Foong Lim) suite à des idées émises dans les commentaires de la campagne vient d’être dévoilé : le « Portal Storm Mode ». Dans ce mode de jeu, le plateau est plus grand et le royaume ne possède qu’un seul point de vie. Je ne vous cache pas n’avoir pas très bien pigé comment ça fonctionne exactement (anglais, tout ça…) mais en tout état de cause une nouvelle manière de jouer est toujours bonne à prendre.

Je n’ai pas encore parlé de la direction artistique. Chez les Lucky Duck, elle est toujours très bonne et Kingdom Rush ne fait pas exception à la règle. Le contraire serait quand même dommage vu qu’ils peuvent se permettre de reprendre toute celle du jeu mobile. Alors du coup, on aime ou pas, mais l’ensemble lui est très fidèle. Les figurines des héros et des Boss sont très réussies et très proches des illustration des personnages dans le jeu, de même pour les cartes et les tuiles du plateau de jeu. L’iconographie est très claire et le tout est très lisible.

La nature de la licence associée à son traitement par les canards chanceux forment un ensemble qui a su attirer du monde. Le résultat parle de lui-même : financement au premier jour à plus de 7 fois par plus de 2 000 soutiens et dynamique qui tourne au plus bas à plus de 330 contributeurs par jour. Les stretch goals ont été judicieusement présentés sous forme de quêtes, l’ensemble d’entre elles formant à terme une (grosse) extension gratuite, Spider Queen, qui offre plein de tout en plus (héros, boss, tuiles, tours, etc). Ce qui rend le prix des pledges (59 $ pour la boîte de base, 79 $ pour la Deluxe) bien plus cohérents. Comme souvent, un pledge groupé se monte sur le forum de Cwowd et comme souvent, son tarif est très intéressant. (actuellement 347 000/20 000 $ et 4 655 soutiens. Fin le 02 mai).

 
 
 

dungeonology-the-expedition-boite► fr Cela fait une éternité que les jeux de plateaux envoient des hordes d’aventuriers dans tous les souterrains des 7 continents pour se friter contre des monstres et tenter de rentrer riches et, si possible, entiers. Mais personne ne s’est jamais demandé s’il pouvait être judicieux d’apporter à ces héros en devenir une formation de base qui pourrait leur éviter de se faire étriper par le premier troll venu. Et pourtant une solution existe, en l’occurrence l’université de Rocca Civeta, en Italie, la première au monde à décerner un diplôme de Professeur en Dongeonlogie Appliquée. C’est justement le (très rude) cheminement d’étudiants vers le convoité diplôme que nous narre le nouveau jeu de Ludus Magnus Studio : Dungeonology, The Expedition.

Nous sommes donc en présence d’un dungeon crawler, mais d’un genre tout particulier. Ici point de combats homériques contre de sanguinaires monstres, non plus que de fabuleux trésors à soustraire à la garde jalouse d’un dragon millénaire. Au contraire même, dirais-je. En effet, le but est ici d’entrer dans des souterrains pour y étudier la faune (généralement détentrice de capacité létales) sans la déranger (rapport aux capacités pré-citées) et de rédiger la meilleure thèse possible. Mais vous vous doutez bien que si le jeu se résumait à cela, il serait bien fade. Les autres étudiants vont donc se faire un devoir de vous mettre des bâtons dans les roues et vous, en retour, ne serez pas en reste à leur encontre.

Et comme si cela ne suffisait pas, les membres de la fraternité Omega regroupant des élèves anciens se font chaque année un plaisir de bizuter les bleues-bites et sera donc une source constante de contrariétés en tous genres. Ajoutez pour terminer que dans chaque souterrain se trouve un boss qui n’a pas l’intention de se laisser étudier sans broncher et vous aurez une idée de l’ambiance. Si vous détestez les jeux susceptibles de vous faire perdre un ami de trente ans ou de provoquer un divorce, passez votre chemin !

Pour les autres, vous pourrez bénéficier d’une somptueuse direction artistique. En effet, le jeu est globalement juste magnifique. Ludus Magnus est désormais réputé pour ses figurines et celles de Dungeonology sont à la hauteur de cette réputation. Le reste du matériel est à l’avenant et on peut sans aucun risque dire que l’on nous offre (enfin, offre… on va y venir) là une version Deluxe qui ne dit pas son nom.

Et c’est tant mieux, car les prix des deux pledges sont eux aussi à la hauteur. Non pas qu’ils soient exagérés, du tout. Il sont même au juste prix à mon sens. 79 € pour la version de base, 105 pour l’autre qui apporte une grosse extension exclusive à la campagne. 26 € supplémentaires tout à fait justifiés donc.

Dungeonology était l’une des campagnes les plus attendues cette semaine avec celle de Kingdom Rush et c’est donc sans trop de surprise qu’elle a été financée dès le premier jour à presque 3 fois. La quinzaine de stretch goals déjà débloqués apportent tant du gameplay supplémentaire que de l’amélioration d’un matériel déjà bien servi à cet égard. À noter que le jeu est disponible au cours de la campagne intégralement en français grâce à Don’t Panic Games. Qu’ils en soient ici remerciés (actuellement 240 000/53 000 $ et 2 480 soutiens. Fin le 1er mai).
 
 
 
 
planet-of-the-apes-boite► fr Si certains reprochent à Lucky Duck Games sa communication autour du lancement de la campagne de Kingdom Rush et du jeu lui-même qu’ils estiment « too much », à l’évidence WYSIWYGames a su éviter cet écueil et se mettre à l’abri de telles critiques !
 
Lancée sur Kickstarter à l’arrache mardi 9 avril sans aucune communication préalable, en plus dans la mauvaise rubrique et en se trompant sur l’horaire, nul doute que les annonces de la campagne de Planet Of The Apes : The Miniatures Boardgame n’auront pas gêné grand monde. Ce lancement précipité est d’autant plus curieux qu’il fait suite à maintes annonces préalables au cours des mois passés non suivies d’effets qui ont mis le jeu tout en haut de la liste des arlésiennes de Kickstarter.
 
Je vais passer rapidement sur les pledges que je qualifierai pudiquement de « bizarres », sur la page de campagne peu claire (là encore, doux euphémisme) et axée essentiellement sur le plastique, ainsi que sur d’autres bricoles qui font que les fils de discussion des forums dont le jeu est le sujet sont particulièrement agités. Chacun pourra aller y puiser les informations qui l’intéressent et se faire sa propre opinion. Mais une chose est sûre, jusqu’à la mise à disposition d’une bêta des règles il y a peu, hors quelques vidéos il était difficile de se faire une idée de ce qu’est exactement le jeu, ou plutôt LES jeux.
 
Car oui, contre toute attente, ce sont deux jeux qui sont proposés. Le premier nommé War For The Planet Of The Apes (que j’appellerai War tout court pour plus de commodité) et le deuxième Planet Of The Apes Origins (que j’appellerai Origins pour la même raison). Pourquoi deux jeux, dont un en invité surprise ? Mystère.
 
War, tout d’abord, est le jeu que certains ont pu voir et essayer sur les salons. Basé sur la dernière trilogie des films, il s’agit d’un jeu coopératif pour 1 à 4 joueurs qui retrace les affrontements entre les singes (les joueurs) et les soldats venus en aide aux humains (l’AI du jeu). Au début de la partie, la mission des soldats est dévoilée mais plusieurs éléments demeurent cachés des joueurs. En effet, aux yeux des singes, les soldats sont tous des simples humains. Ils peuvent reconnaître le chef à la rigueur, mais découvriront uniquement en les attaquant leur véritable nature (novice, commando, vétéran…) et leurs capacités spéciales (camouflage par exemple). Les affrontements se règlent à grands lancés de dés. Une version de ce jeu en confrontation « Humains Vs Singes » est annoncée en stretch goal dans la news concernant le financement de la campagne.
 
Vient ensuite Origins, dont on ne sait pas grand chose sinon qu’il est basé sur le premier film de 1968 et qu’il est à l’inverse de War. En effet, les joueurs jouent les humains, mais les astronautes fraîchement écrabouillés sur ce qui va s’avérer être [spoiler alert] la Terre du futur, et il va s’agir pour eux de quitter l’épave de l’astronef et de rejoindre sains et saufs un point du plateau de jeu.
 
S’il y a par contre un domaine dans lequel l’éditeur est prolixe d’informations, c’est celui de la direction artistique. Et il faut dire qu’à cet égard, le travail est remarquable. On voit bien pourquoi le jeu est en développement depuis plus de deux ans. Entre les magnifiques figurines de singes et d’humains, parfaitement fidèles aux films, les gros arbres en 3D dont l’éditeur semble (à juste titre) très fier sur lesquels les singes peuvent monter (et qui ne sont pas là pour décorer mais sont une composante essentielle du gameplay) et les plateaux de jeu, il y a de quoi en mettre plein les mirettes une fois la partie en place. Seules les cartes sont, à mon goût, peu agréables à regarder. Trop sombres et avec une mise en page qui laisse la part trop belle à des icônes elles-mêmes pas top. Bref, je ne suis pas fan, mais c’est un élément du jeu qui peut très facilement être amené à évoluer dans le bon sens.
 
Comme dit juste au-dessus, la campagne vient de financer, financement accompagné du franchissement de la barre des 500 soutiens. Il aura fallu trois jours, mais c’est fait. Reste qu’elle n’est pas terminée et que tout peut arriver, le meilleur (décollage soudain du nombre de backers et conséquemment de la cagnotte) comme le pire (stagnation puisqu’il n’y a rien pour relancer la campagne en cas de coup de mou, puis fuite des backers). J’éviterai soigneusement de prendre en compte les chiffres du week-end qui vient de se terminer car on sait que ces deux jours voient très souvent une baisse du nombre de soutiens, mais cette semaine va être intéressante à suivre pour le futur proche de la campagne. Et le plus lointain aussi d’ailleurs (actuellement 102 500/100 000 $ et 510 soutiens. Fin le 09 mai).
 
 
 
 

maquis-box-art► Maquis par Side Room Games est un pur jeu solo (même si des versions coop ont été développées par des fans) disponible depuis 2013 en Print’n Play et qui s’est bâti une petite réputation, il est même possible d’en trouver une version en français. Cette campagne, vous l’aurez compris, en propose la version « en dur ».

Le terrain de jeu est ici la France occupée et le joueur prend le contrôle d’un groupe de maquisards qui va être engagé dans des missions de lutte contre l’occupant et ses sbires (et notamment la Milice) au travers d’une mécanique de placement d’ouvriers.

En début de partie, deux missions sont tirées parmi 10 qui doivent être remplies en un nombre de tours déterminé et variable. Les maquisards sont placés sur des emplacements et s’ils sont découverts par une patrouille de miliciens ou de la Wehrmacht, lesquelles sont gérées par un deck de cartes, ils sont arrêtés.

La direction artistique est sobre et de bon aloi, et le matériel est peu conséquent : un petit plateau de jeu, 15 meeples (de 3 formes différentes grâce aux stretch goals), quelques kubenbois et jetons en carton, 23 cartes et basta ! Le prix s’en ressent (24 $) ainsi que les frais de port (5 $ pour l’Europe).
 
Bref, si vous êtes soloïste (si si, ça se dit maintenant [Ndlr : ha bon ?!]) et que l’anglais ne vous rebute pas, voilà un sympathique petit jeu pas très cher. Mais rappelez-vous que vous pouvez aussi l’avoir pour pas grand chose en le fabricant vous-même avec vos petites mains pleines de doigts, et ce de plus en français (actuellement 44 800/6 000 $ et 1 605 soutiens. Fin le 06 mai).
 
  
 
 

paradise-lost-box-artParadise Lost par Green Feet Games est un jeu à l’univers onirique basé sur les contes et légendes qui ont bercé notre enfance. Les joueurs vont incarner un héros (Aladin, Alice, Hercule, Merlin, Persée, le Petit Chaperon Rouge, Beowulf ou Billy Goat Gruff) pour contrer les plans machiavéliques de domination du monde d’une sorcière persuadée que si les grands Héros des fables et des traditions périssent, cela changera la réalité et le monde succombera au désespoir. Elle va donc leur opposer leur ennemi juré, toujours en provenance des mêmes contes et légendes : le Jabberwocky, le Sorcier, Grendel, le Troll, l’Hydre à 9 têtes, Sir Mordred, Medusa ou le Grand Méchant Loup.

On le voit, on ne pourra pas reprocher à l’éditeur une certaine recherche d’originalité dans le thème. Mais un thème sympa, c’est bien mignon, mais qu’y a-t-il derrière ? Et bien, nous sommes en présence d’un mélange de mécaniques traditionnelles de placement d’ouvriers et de gestion de ressources mâtinées de déduction. Dit comme ça, on ne voit pas trop ce que ça donne et, je vous rassure, après avoir lu la page de campagne non plus.

Pour preuve, je vous pose ici la traduction de l’intégralité de la section « How to play » : « Dans Paradise Lost, vos Héros parcourent le Sentier des Mystiques à travers les cinq royaumes à la recherche de la cachette du méchant pour finalement vaincre Nimue, la Sorcière des eaux. Les joueurs dirigent le récit des déductions, et les différences entre les rôles créent une interaction et une rejouabilité incomparables. » Voilà, vous en savez autant que moi. Pour en savoir vraiment plus, il faut plonger dans la règle en anglais, ou dans les quelques vidéos, en anglais elles aussi. Si vous me lisez depuis quelques temps, vous tirerez vous-même la conclusion qui s’impose.

À part ça, le jeu est plutôt chouette, visuellement parlant. Le plateau de jeu est des plus sympathique, avec sa forme originale de pentagone, qui peut être remplacé par un tapis de jeu pas cher (21 $). Personnellement, j’aime beaucoup les illustrations des cartes qui arrivent à garder l’esprit contes et légendes mais le tout traité de façon beaucoup plus mature que ce à quoi on peut être habitué. Les figurines des héros sont également jolies, même si on voit beaucoup mieux de nos jours en termes de qualité finale.

J’ai bien conscience que cet article ne va pas vraiment vous aider à vous dire si le jeu est pour vous ou pas, alors je vous donne ces derniers éléments qui peuvent être à prendre en compte : le jeu n’est qu’en anglais, le pledge de base à 59 $ (+ 13 de port par chez nous) est peut-être un peu cher, celui de la version Collector à 89 $ (+ 13 de port toujours) l’est quant à lui beaucoup trop par rapport à son intérêt concret (version métal des figurines, pièces métal, quelques cartes supplémentaires essentiellement) (actuellement 11 700/13 999 $ et 153 soutiens. Fin le 10 mai). À vous de voir. 

 
 
roam-boiteCe qui est bien quand on suit l’actualité ludique sur Kickstarter, c’est que l’on voit de temps en temps débouler un projet sorti de nulle part et dont on avait jamais entendu parler. Roam est de ceux-là et a de plus la particularité de se distinguer par son auteur : Ryan Laukat, lequel bénéficie d’un certain crédit chez une frange de la population joueuse. Inutile de dire que le petit monde du participatif ludique a frissonné d’émoi à l’annonce du lancement de la campagne de son nouveau jeu.
 
Roam reste dans l’univers des précédents jeux de Laukat, Arzium. Il va falloir explorer ce monde à la recherche d’aventuriers perdus, monde matérialisé par 6 grosses cartes dont une face représente une zone découpée en 6 carrés et l’autre un aventurier (un de ceux à sauver). Chaque joueur commence la partie avec 3 cartes aventuriers et des cubes. Il doit y avoir une image dans le coin pour vous montrer tout ça !
 
roam-set-upCes cubes doivent être placés sur les cartes de façon à reproduire une forme géométrique du genre de celles de Tetris (les polyominos n’ont jamais été aussi à la mode). Lorsqu’une carte est pleine, celui qui a la majorité dessus la gagne et possède donc un nouvel aventurier. On continue jusqu’à ce qu’un joueur ait 10 aventuriers dans son équipe. Tous ceux qui participent à remplir une carte gagnent de l’argent qui sert à acquérir des cartes objets bonus ou payer pour des actions spéciales (généralement poser plus de cubes).
 
Bref, nous sommes en présence d’un jeu de contrôle aussi abstrait que tous les jeux de ce type. La différence par rapport aux autres provient de la « Laukat’s touch ». Dans Roam on a de plus en plus d’options de jeu au fur et à mesure de la progression de la partie. De 3 au départ, il est possible d’en avoir 9 à la fin, plus des cartes objets.

La direction artistique est celle des autres jeux de Laukat. Personnellement, je n’aime pas trop mais il paraît qu’il vaut mieux ne pas dire du mal du bonhomme alors faites comme si je n’avais rien écrit 😉 De toute façon, on se moque bien de mon opinion et la preuve en est que le jeu a été financé à 6 fois dès le premier jour et ce par plus de 1 700 fans. À ce jour, les 3 000 soutiens sont dépassés et il reste une semaine de campagne (actuellement 147 200/15 000 $ et 3 025 soutiens. Fin le 24 avril).

 

 
ignite-box-artAutre projet viendu de nulle part et particulièrement intéressant, Ignite par Ginger Snap Gaming, un tout nouvel éditeur américain. Je vous fais grâce du background d’une banalité à pleurer et dont du coup on se fiche royalement pour en arriver directement au type de jeu dont il s’agit : de l’affrontement entre races asymétriques sur un plateau, le tout à base de deckbuilding.
 
Chaque joueur (de 1 avec l’extension A New Enemy à 6, voire 8 avec les stretch goals) dirige 3 unités d’une race, chacune d’entre elles (les races) ayant des caractéristiques et pouvoirs propres. Chaque unité et représentée par une figurine et possède 3 points de vie. Lorsqu’elle en perd un on lui enfonce (littéralement) un poignard dans le dos (pas au joueur hein, à la figurine), le joueur qui lui met le troisième remporte la figurine comme trophée. Celui qui a le plus de trophées à la fin de la partie l’emporte. Simple comme principe, mais pas simpliste.
 
Comme je l’ai dit, le jeu est aussi un deckbuilder. Les cartes peuvent être jouées de deux façons : en utilisant leur valeur d’honneur pour acquérir d’autres cartes ou pour leurs effets au combat pour… combattre. D’où choix, donc renoncement, donc saine frustration. Surtout que chaque carte utilisée pour sa valeur d’honneur est définitivement perdue, et on se doute que plus elle en a et plus ses effets de combat seront intéressants. Choix cornéliens, frustration, toussa…
 
Les types de terrain du plateau de jeu (construit à partir de tuiles qui s’imbriquent et qui sera donc renouvelé à chaque partie) sont très importants, chacun d’eux ayant des effets potentiellement positifs ou négatifs en fonction du contexte. Pour exemple, la forêt. Elle protège les unités contre les attaques à distance, mais les incendies provoqués par une attaque de feu se propagent sur toutes les tuiles forêt contiguës.
 
Enfin bref, entre les pouvoirs des races, ceux des cartes et les caractéristiques du terrain, chaque partie va demander de s’adapter d’abord au contexte mais aussi aux actions des autres joueurs. Comme dit plus haut, avec l’extension A New Enemy il est possible de jouer en solo mais aussi en coopératif. Il va falloir résister et surtout vaincre des vagues de vilains-pas-beaux pour finir par envoyer ad patres le vilain-pas-beau-en-chef. Une autre extension est également disponible, The Freeze, qui apporte « simplement » un peu de tout en plus.
 
La direction artistique du jeu est tout simplement superbe. Illustrations des cartes et des tuiles, figurines, tout est vraiment classe et donne envie de jouer. En fait, ce jeu transpire la passion de ses concepteurs et éditeurs. On voit qu’ils ont fait le jeu dont ils rêvaient et qu’ils se sont donnés les moyens d’y arriver. Malheureusement un peu trop, serais-je tenté de dire.
 
Car en effet, ce projet pêche sur un point crucial. Non, il ne s’agit pas du fait que le jeu n’est disponible qu’en anglais ! Enfin, si. Ça joue 😉 . Mais non, le gros point noir est le prix. 89 $ pour la boîte de base, 159 avec l’extension The Freeze et 189 le all-in, c’est cher, trop cher, même si le matériel proposé le justifie. Et je passe pudiquement sur les frais de port pour l’Europe (ils sont quasiment équivalents pour les US, à ma grande surprise). Des jetons en carton, voire peut-être des standees, à la place des figurines et le prix eut été bien plus attirant.
 
Malgré tout, cela a financé, et même pas mal en fait, puisque le jeu a été financé au deuxième jour et que le millier de contributeurs a été dépassé, et ce n’était pas gagné vu la somme demandée. Depuis, ça vivote autour de la quinzaine de soutiens quotidiens, ce qui est déjà pas mal (actuellement 148 800/100 000 $ et 1 070 soutiens. Fin le 02 mai).
 
 
 
 
papillon-box-art► fr Papillon par Kolossal Games nous apporte un peu de douceur dans ce monde de brutes. Ce jeu de draft de tuiles, de construction de tableau et de contrôle de zones vous met dans la peau d’un éleveur de papillon (si si) et il va vous falloir planifier quelles fleurs planter et où, afin que les chenilles y viennent et se transforment en chatoyants papillons. Une fois sur vos fleurs, les papillons vont y déposer du nectar, lequel nectar va se transformer en points de victoire.
 
Bon, on est clairement pas sur le jeu de l’année mais au moins le thème fait-il preuve d’un minimum d’originalité et un jeu sans violence est toujours bon à prendre. De plus, la direction artistique du jeu est juste superbe ! Les tuiles, le plateau de jeu, les massifs de fleurs 3D, les papillons (qui se clipsent sur les massifs), tout est coloré et particulièrement agréable à l’œil. Comme de surcroît les stretch goals ont apporté de l’amélioration de la qualité du matériel, je gage que tout cela doit être particulièrement agréable à manipuler et le jeu devrait permettre d’attirer des gens pas nécessairement joueurs au premier abord.
 
Deux pledges sont proposés, chacun d’eux incluant l’extension Beyond The Meadow débloquée en stretch goal, laquelle ajoute de nouvelles tuiles de fleurs, des abeilles, des prédateurs et de nouveaux objectifs. Le dénommé « Greenhouse » est une version un peu plus luxueuse que l’autre puisqu’elle remplace les jetons Chenille et Nain de jardin en carton par des meeples, imprimés dans le cas des nains.
 
Financée à trois fois au premier jour, la campagne se porte plutôt pas mal avec un rythme d’une grosse quarantaine de soutiens par jour. À noter que le jeu est disponible en français (actuellement 57 500/10 000 $ et 1 000 soutiens. Fin le 18 avril).
 
 
 

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Ils débarquent cette semaine

 

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► fr Vampire : The Masquerade – Heritage par Nice Games – Le 15 avril

Un jeu de cartes « legacy » rapide dans l’univers de Vampire: The Masquerade dans lequel on dirige un clan de vampires à travers 700 ans d’histoire. Une version française sera disponible durant la campagne grâce à Don’t Panic Games.
 
 

 

 

anachrony-fractures-of-times-box-art► Anachrony : Fractures Of Time par Mindclash Games – Le 15 avril

Extension pour Anachrony. Ajoute une nouvelle ressource (Flux) à double-tranchant, un nouveau genre « d’ouvrier », de nouvelles mécaniques, bâtiments, etc.

 

 

 

takenoko-box-art► Takenoko (Giant Version) par Surfin’ Meeple – Le 16 avril

Reprint de cette « petite » beauté signée Antoine Bauza. Aucune information quant au tarif (qui était précédemment à 169€ chez Philibert) mais on sait que la version géante de Takenoko : Chibis sera aussi proposée, ainsi que des kits Deluxe pour ceux qui possèdent le jeu de base.

Note : il est possible que ce KS soit réservé au marché US.

 

 

maximum-apocalypse-boite► Maximum Apocalypse : Legendary Edition par Rock Manor Games – Le 16 avril

The Legendary Edition intègre toutes les extensions éditées à ce jour dans une boîte « épique ». Ajoute en plus des figurines, une solution de rangement GameTrayz et une introduction au JDR basé sur l’univers.

 

 

rusty-industry-box-art► Rusty Industry par Yodeling Ogre Games – Le 17 avril

Gestion/transformation de ressources pour développer son système économique. Avec un fort accent mis sur le besoin/intérêt d’échanger avec les autres.

 

 

 

hunt-the-ravager-box-art► Hunt The Ravager par Kolossal Games – Le 18 avril

Jeu asymétrique pour deux à déplacements cachés. Thème japonisant, les forces de l’Impératrice contre un démon vengeur.

 

 

 

on-mars-box-art► On Mars par Gryphon & Eagle Games – Le 18 avril

La colonisation de Mars par Vital Lacerda. News ici

 

 

 

 

 

 

 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge : Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu : Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr : Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2 : Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

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7 Commentaires

  1. Kyojin 15/04/2019
    Répondre

    une belle sélection cette semaine, merci !

    • Gougou69 16/04/2019
      Répondre

      J’essaie de faire au mieux, en cherchant à prendre en compte les goûts des différents publics. Pas toujours facile, alors merci à toi.

  2. Nicolas 16/04/2019
    Répondre

    Bonjour,

    Merci pour cette rubrique toujours très intéréssante. Un petit jeu français qui mérite à mon sens l’attention : https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/kluster-un-jeu-d-aimants

    • Gougou69 16/04/2019
      Répondre

      Merci pour les remerciements 😉 Effectivement, le jeu est intéressant, surtout par son rapport fun/prix en fait. Mais je n’ai eu connaissance de cette campagne que trop tard pour l’inclure dans la sélection de cette semaine.

  3. Knightbob 16/04/2019
    Répondre

    Vampire the Masquerade : Heritage est sorti hier, et rhaaaaaaa! Quelle déception!!!
    Entre la licence, la direction artistique magnifique, et le système legacy qui s’inscrit sur 700 ans d’histoire humaine (1300-2000), il y avait un potentiel énorme!
    Mais avec la pauvreté du gameplay, le prix trop élevé par rapport au contenu, l’absence de SG, le cadeau ridicule pour les early birds, le peu de contenu KS exclusif, le jeu ne donne plus du tout envie…
    Du coup le relatif succès du début de campagne me surprend, et Gougou69 j’ai hâte de découvrir ton analyse avisée sur le projet la semaine prochaine! ^^
    Par contre la campagne ne durant que 14 jours, si pas de Sélection Naturelle la semaine prochaine, pas de retour de ta part avant la fin 🙁

    • Gougou69 16/04/2019
      Répondre

      Comme tu es aussi sur le fil de discussion du forum de Cwowd, je ne t’en dirai pas plus que ce que tu as pu y lire. JM a encore une fois parfaitement résumé le truc : « Si tu veux pas les extensions et les gemmes deluxe je vois pas l’intérêt de la campagne… ». Donc si le système de jeu et la DA t’attirent, reste juste à savoir si tu es prêt à mettre le prix pour les extensions et les bricoles de la Deluxe.

      Quant au succès du début de campagne, la licence ne doit pas y être pour rien. A voir si ce petit succès va perdurer sur la distance, mais je crois qu’ils ont bien fait d’opter pour une campagne courte.

      Et pour une chronique la semaine prochaine, c’est mal parti mais je vais voir ce que je peux faire.

      • Knightbob 16/04/2019
        Répondre

        Merci pour ta réponse rapide!

        Oui en effet, l’obscur contenu des extensions n’est pas très attirant, donc je pense attendre la sortie en boutique l’an prochain. Sauf si le porteur rajoute des petites surprises pendant la campagne, vu le succès inattendu pour eux a priori…

        En tout cas je découvre depuis peu le forum Cwowd grâce à tes appels du pied ^^, et j’y ai trouvé du contenu et des conseils de personnes avisées, connaisseuses et toujours courtoises! Sans parler des Pledge Groupés toujours super intéressants!

        Donc encore merci à toi pour tout le boulot de compilation/analyse 😉

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