Participatif, la sélection naturelle du lundi 5 novembre 2018
N° 94
Salutations ludico-participatives !
► La semaine passée a vu les premières « victimes » du rush de fin d’année. Quelques campagnes ont été annulées en vue d’un reboot, d’autres persévèrent mais sans grand espoir. À côté de cela, la plupart continue à bien, voire très bien, se porter. Même des campagnes sur lesquelles on aurait pas parié un kopeck.
► Les plus fins observateurs d’entre vous auront noté que cette chronique est passée brusquement du numéro 81 au numéro 95. Pas de faille spatio-temporelle en cause, c’est juste que je ne sais pas compter. Lorsqu’au printemps dernier j’ai voulu numéroter chaque rubrique, je me suis simplement lamentablement planté de 14 unités. Bref, la bonne numérotation est désormais en place et il s’agit bien du 95ème numéro. Bientôt la centième, on tâche de vous organiser un petit jeu-concours pour fêter ça !
Je vous souhaite une bonne lecture, vous dis « À la semaine prochaine ! ».
Évolution des campagnes en cours la semaine passée
► Je pense qu’on est en droit d’employer le terme de catastrophique pour désigner la semaine qui vient de s’écouler pour Cloudspire par Chip Theory Games, et aussi la précédente d’ailleurs. Si le nombre de soutiens quotidiens arrive encore à faire illusion avec une petite vingtaine en moyenne, c’est loin d’être le cas de ce qui rentre en caisse. La balance est en effet pas loin des – 20 000 $. Pas encore dramatique, mais le signal envoyé est loin d’être le meilleur aux portes du rappel des 48 heures (actuellement 470 300/50 000 $ et 3 560 soutiens. Fin le 9 novembre).
► Spirit Island : Jagged Earth par Greater Than Games se porte quant à lui très bien, voyant rentrer environ 5 000 $ par jour qu’amène une soixantaine de nouveaux soutiens. On vient de passer les 6 000 souscripteurs et le financement à 12 fois (actuellement 620 000/49 000 $ et 6 160 soutiens. Fin le 17 novembre).
► La campagne de Tidal Blades – Heroes Of The Reef par Druid City Games est elle aussi proche des 6 000 soutiens, qui devraient être atteints dans les jours qui viennent grâce à la centaine d’entre eux qui arrivent tous les jours (actuellement 501 700/75 000 $ et 5 730 soutiens. Fin le 10 novembre).
► L’insolent succès de la campagne de Volfyirion par Tabula Games n’a pas cessé la semaine passée, celle-ci voyant une moyenne de 130 soutiens par jour environ. Les 5 000 souscripteurs sont en ligne de mire et la campagne est d’ores et déjà financée à 6 fois, ce qui est un très beau résultat pour un jeu si peu cher par rapport à la somme demandée (actuellement 94 300/15 000 € et 4 640 soutiens. Fin le 15 novembre).
► Même si le rythme de la campagne de Zombie A-Social Club par The Freaky 42 n’est pas franchement décoiffant avec sa grosse dizaine de soutiens par jour, au moins est-il toujours positif. Et le résultat est plutôt bon eu égard à la modestie du projet : bientôt 500 contributeurs et un financement à 2,5 fois (actuellement 20 300/8 000 € et 475 soutiens. Fin le 7 novembre).
► Barrage par Cranio Creations a passé la semaine avec une moyenne journalière d’une cinquantaine de contributeurs, ce qui est bien. Le financement à 10 fois vient d’être atteint, ce qui est très bien. N’hésitez pas à regarder la petite interview que Ludovox a ramené d’Essen sur le jeu. La route vers les 3 000 soutiens est ouverte (actuellement 241 900/24 000 € et 2 320 soutiens. Fin le 14 novembre).
► Semaine assez moyenne pour Valhalla par Go On Board, avec un rythme plutôt instable qui tourne entre 10 et 30 soutiens quotidiens. On est clairement dans le ventre mou. Reste un peu moins de deux semaines pour relancer la machine. (actuellement 94 300/15 000 £ et 1 690 soutiens. Fin le 18 novembre).
► Monumental par Funforge prouve une nouvelle fois (mais en est-il encore besoin ?) qu’un reboot n’est pas une punition s’il est bien préparé. Une grosse centaine de contributeurs par jour en moyenne (même si le rythme tend à baisser) aura amené la campagne à être financée à presque 6 fois les (pourtant conséquents) 50 000€ demandés. Les 3 000 contributeurs sont pour bientôt et il reste deux grosses semaines de campagne (actuellement 290 200/50 000 € et 2 820 soutiens. Fin le 22 novembre).
► La semaine passée a confirmé la grosse baisse de rythme de la campagne de The Edge : Downfall v1.6 par Awaken Realms. Rien de dramatique non plus, la journée en négatif n’a été qu’une fausse alerte et ce sont environ 70 contributeurs par jour qui ont pris le train en marche. La campagne est donc quand même financée à 13 fois et les 5 000 soutiens peuvent être considérés comme acquis (actuellement 661 400/50 000 £ et 4 780 soutiens. Fin le 6 novembre).
Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)
► Robin Red Games est un petit éditeur corrézien dont on peut dire qu’il fait partie de ces artisans du jeu, au sens le plus noble du terme. Robin Red Games, c’est Pascal Boucher à lui tout seul. Véritable passionné, il est à la fois auteur à ses heures, illustrateur particulièrement talentueux et donc éditeur. Passer pas le participatif est pour lui une nécessité financière et non pas un coup marketing comme on le voit de plus en plus. Bref, pledger un de ses jeux, c’est réellement aider à sa naissance.
Après la campagne particulièrement réussie de Trut il y a un an, voici un nouveau jeu présenté sur Kickstarter : Officinalis.
Un peu dans la même veine que son prédécesseur, nous avons là un jeu de cartes au thème particulièrement original. Il va s’agir pour les joueurs de faire des combinaisons de plantes médicinales afin de concocter des infusions qui rapportent des points, ceci en évitant de ramasser les plantes toxiques que ne vont pas manquer de tenter de vous refourguer vos petits camarades. Les combinaisons possibles sont réelles, le tout a été supervisé par l’herboriste d’une petite société, corrézienne également, « Le Comptoir d’Herboristerie », qui cultive et commercialise des plantes médicinales. Tout comme pour Trut, il s’agit là d’un jeu de plis.
L’atout principal d’Officinalis, outre son thème « grand tonton Paul et mamie Lucette friendly », tient incontestablement dans les illustrations des cartes. Réalisées par Pascal Boucher, elles sont, je n’hésite pas à employer l’adjectif, somptueuses. Représentations fidèles des plantes (sauf une, inventée), elles permettent d’avoir un véritable herbier dans les mains, avec les noms scientifiques et populaires des plantes. Bref, c’est beau, intelligent et permet de se cultiver en jouant, ce qui n’est finalement pas si courant malgré le nombre de jeux qui voient le jour chaque année.
Les pledges sont à un tarif plus que correct si on veut bien prendre en compte la modestie de la campagne, d’autant plus que les frais de port sont au plus bas : 3 €. Petit clin d’œil sympathique, avec le jeu sont offerts des sachets d’infusion issue de la société sus-citée et qui contiennent les mélanges réalisables dans le jeu. Vous pourrez donc savourer, en plus de votre victoire, l’infusion qui vous aura permis de l’atteindre.
Je l’ai dit, on est sur un projet modeste et sa réussite l’est également. La campagne a été financée au deuxième jour et se voit actuellement gratifiée d’une vingtaine de soutiens chaque jour, ce qui est plutôt pas mal du tout si l’on veut bien se rappeler que le week-end, généralement peu propice aux pledges, est inclus dans ce résultat. En tout cas, si vous cherchez un jeu au thème original et sans violence et un jeu agréable à l’œil, jetez en un a Officinalis. J’ai d’ailleurs déstocké le logo « coup de cœur » qui commençait à prendre la poussière pour ces deux raisons, en plus de vouloir « récompenser » RRG pour l’ensemble de son œuvre (actuellement 5 900/4 000 € et 237 soutiens. Fin le 23 novembre).
► Il y a pile deux ans, un tout nouvel éditeur sorti de nulle part, Diemensions Games, nous gratifiait d’une campagne menée de main de maître pour un dungeon crawler horrifique, Deep Madness, qui a attiré un peu moins de 10 000 soutiens (dont votre serviteur). Si le jeu a été livré en retard, la gestion de l’après-campagne a été simplement exemplaire, avec un suivi au petits oignons. Clairement, peu de sociétés peuvent se targuer d’une telle profusion d’informations quant à l’avancée du projet. Qui plus est, le jeu s’est révélé être largement à la hauteur des attentes, tant sur le plan du matériel que du gameplay, à savoir, en gros, un Zombicide nettement moins simpliste, plus narratif et au challenge bien plus relevé [Ndlr : pour ne pas dire Dark Soulest].
Et voici donc la campagne du reprint, fort judicieusement intitulée Deep Madness : Second printing. Diemensions Games n’en fait pas mystère, ce reprint est tout autant pour satisfaire les demandes de ceux qui ont raté la première campagne (et incidemment couper l’herbe sous le pied des spéculateurs) que pour remplir les caisses en vue du lancement de leur prochain jeu en mars/avril 2019, Dawn of Madness.
Est proposée l’intégralité de la première campagne, stretch goals inclus, ainsi que les add-ons. Arrivent en sus l’extension The Faces of the Sphere, qui introduit dans le jeu les versions corrompues des héros de la boîte de base. Cette extension est d’ores et déjà compatible avec le futur Dawn of Madness. À noter qu’elle sera livrée avec le matériel et les règles en 5 langues. Pas de pack de traduction à acheter en plus du pledge pour avoir le jeu en français. Est également disponible en add-on un second pack de jetons plastiques (le premier est, au passage, indispensable pour qui a le soucis de la longévité de son jeu).
Un reprint d’un jeu aux retours très positifs est toujours une réussite, Deep Madness ne me fera pas mentir. Près de 2 800 souscripteurs ont financé la campagne à plus de 5 fois dès le premier jour, et ce sont désormais une grosse centaine de nouveaux qui arrivent chaque jour. Les 5 000 soutiens sont en passe d’être atteint mais il fort peu probable, sauf gros gros rush de fin, que le score de la première campagne soit atteint. Mais même sans cela, il sûr que les caisse de Diemension Games vont nettement mieux se porter à court terme (actuellement 460 000/50 000 $ et 4 700 soutiens. Fin le 21 novembre).
► Lucky Duck Games sort de sa ligne éditoriale habituelle (les jeux mobiles en version plateau) pour nous proposer Mutants, un jeu de deck-building à l’évolution asymétrique.
Chaque joueur va, à partir d’une équipe similaire à celle de ses adversaires, se créer un groupe de gladiateurs génétiquement modifiés, et donc totalement dissemblable de celui des autres joueurs, en piochant sur 5 tours dans un ensemble de gênes aux caractéristiques totalement différentes, puis se lancer dans le combat.
Les règles sont assez simples au final, le cœur du jeu est constitué des combos à réaliser en fonction des capacités des cartes à disposition. Le système de « repli » qui oblige a envoyer une carte à la défausse pour profiter de la capacité d’une autre carte semble particulièrement générateur de saine frustration. Ces deux éléments, achat des gladiateurs et leur utilisation optimale en fonction de leurs capacités, font que Mutants est doté d’une belle courbe d’apprentissage et ne s’adresse pas vraiment au joueurs occasionnels. Les adeptes des decks peaufinés dans les moindres détails seront, quant à eux, aux anges. Je vous engage à regarder la page de la campagne, disponible aussi en français, pour vous faire une idée très précise de ce qu’est le jeu. Vous pouvez aussi regarder l’interview de l’éditeur à PEL, le Ludochrono ou la vidéo de Davy sur sa chaîne Déludik.
La direction artistique est très agréable à l’œil, même si les illustrations sont plutôt de qualité variable. Les stretch goals sont essentiellement composés de cartes de nouveaux personnages qui seront exclusives à cette campagne. Deux extensions sont proposées en add-on ou en bundle dans le pledge Deluxe, lequel propose également des tapis de jeu en néoprène.
Mutants fait partie de ces campagnes lesquelles, après avoir bien financé au premier jour, déroulent tranquillement, sans esbroufe mais sans heurt. Un peu moins de 500 contributeurs ont financé le jeu à 3 fois au lancement, et depuis c’est une petite vingtaine de soutiens qui pointent à l’entrée chaque jour (actuellement 49 000/10 000 $ et 680 soutiens. Fin le 20 novembre).
► The Everrain est le troisième jeu de Grimlord Games (si l’on excepte le reprint de Endure The Stars) après Endure The Stars justement, et Village Attacks. Il s’agit d’un jeu coopératif dans lequel les joueurs sont des capitaines de navire qui doivent contrer les maléfiques desseins d’entités divines très fâchées qui tentent de noyer le monde sous un déluge incessant.
Le jeu est narratif et l’histoire est dévoilée par des cartes forcément toutes pleines de texte, ce qui nous amène à remercier Legion Distribution (dont j’avoue n’avoir jamais entendu parler jusque là) qui se charge de la localisation du jeu en français [Ndlr pour info ils localisent aussi Village Attacks].
La direction artistique n’a peut-être rien d’extraordinaire, mais il serait malvenu d’en dire du mal d’autant plus que les figurines (ah oui, j’ai oublié de mentionner ce « détail ») sont particulièrement réussies. Et il y en a 59 avec les stretch goals au moment où j’écris ces lignes.
Malgré un montant de financement demandé assez élevé, la campagne a très bien démarré puisqu’elle a été financée à plus de 2 fois par plus de 2 500 soutiens. La suite est moins glorieuse, le rythme est en effet rapidement tombé sous la vingtaine de contributeurs quotidiens. À voir ce que vont donner les jours à venir (actuellement 276 000/90 000 £ et 3 550 soutiens. Fin le 23 novembre).
► Project : Elite est le résultat de la reprise par CMON du titre d’Artipia, plutôt mal noté en ce qui concerne la qualité de son matériel, mais excellent pour le reste. Il s’agit d’un jeu en temps réel dans lequel les joueurs, membres d’une unité spéciale, se battent contre des envahisseurs aliens en lançant le plus rapidement possible des brouettes de dés spéciaux.
Shan vous en parlait en détail dans cet article. Qu’apporte au jeu le passage chez CMON ? Je serais bien en peine de le dire exactement vu que je ne connais pas la version d’Artipia. A priori, le gameplay global ne paraît pas avoir été modifié (vous pouvez regarder le Ludochrono), CMON a surtout amélioré le matériel. Les figurines, si elles ne semblent pas devoir être ce que CMON aura fait de mieux, sont loin d’être moches et je trouve personnellement que les plateaux de jeu sont très beaux. J’aime beaucoup également le style des cartes.
Bref, on semble bien être proche d’un reprint de luxe qui s’adresse à tous ceux qui désirait le jeu et ne le trouvait pas (ou les déçus de la version Artipia).
On remarque que la clientèle traditionnelle (du moins une partie) de CMON est également visée car un add-on crossover avec Zombicide : Invader est proposé à 15 $. Un unique pledge à 100 $ est proposé et, comme toujours avec CMON, seul l’anglais est disponible.
Est désormais révolue l’époque où CMON faisait figure d’épouvantail et claquait des scores de malade à chacune de ses campagnes. On en est pas encore à voir un CMON être obligé de rebooter, mais force est de constater que leurs campagnes ne font guère mieux que celles d’autres éditeurs nettement moins en vue, quand elles ne font pas moins bien. Alors bien sûr, Project Elite a financé au premier jour, mais à 2 fois « seulement », grâce à 2 600 soutiens « seulement ». Le rythme qui a suivi a été fort correct jusqu’à ce week-end, où il est descendu largement au-dessous de la cinquantaine de contributeurs. Encore un CMON qui ne fera pas « le Million ». Tout se perd ma bonne dame… (actuellement 362 000/100 000 $ et 3 900 soutiens. Fin le 13 novembre).
► Krosmaster Arena et ses déclinaisons connaissent un succès qui ne se dément pas et Ankama nous propose donc Krosmaster Blast , une version un peu plus nerveuse aux parties plus rapides du Krosmaster originel. Le principe ne change pas : un jeu d’escarmouche pour deux joueurs, mais avec seulement deux combattants chacun, faisant s’affronter des personnages asymétriques au look chibi. Le plateau de jeu est plus petit et un système de contrôle de zones fait son apparition.
Comme toujours chez Ankama, le look est soigné et le matériel fait envie, surtout si l’on est amateur de Chibi. Les figurines ne sont certes pas nombreuses (4 étaient proposées de base, une cinquième est arrivée en cours de route par la grâce d’un stretch goal social) mais elles sont grosses, très belles et (très bien) peintes. À ce niveau de qualité, on ne peut presque plus parler de « prépeint » (qu’entends-je hurler au loin ?? Ha, il semble que se soient les cris d’effroi des peintres qui me lisent 😉 ).
Bien sûr, Krosmaster Blast est totalement intégrée à la gamme Krosmaster, même si ses figurines ne sont pas 100 % compatibles. Il manque en effet les cartes de jeu spécifiques à Blast mais Ankama a annoncé la création de certaines d’entre elles pour les figurines les plus emblématiques de Arena. Blast « bénéficie » donc de l’aspect figurines à collectionner de son aîné. La boîte de base est finalement une sorte de « starter pack » et le jeu ne prendra tout son intérêt qu’après l’achat d’autres figurines, ceci permettant de jouer avec des stratégies différentes. Ankama y a d’ailleurs pensé puisqu’un pledge à 130 € est proposé, qui contient en plus de la boîte de base 12 figurines de la nouvelle saison Gloomy Grove de Krosmaster, sélectionnées rigoureusement avec toute l’attention de l’aléatoire.
Tiens, les pledges. Parlons-en. Le pledge de base est à 55 € sans le port, avec 4 figurines. Et même si une cinquième est venue s’ajouter, le fan de la série aura vite fait la comparaison avec une boîte d’Arena de 8 figurines à 50 € en boutique. A l’évidence, Ankama tente le coup fait avec Monster Slaughter, à savoir une boîte vidée d’une bonne partie de son contenu, que l’on va retrouver en stretch goals au fur et à mesure de la campagne pour arriver au final à un deal très intéressant. Stratégie risquée qui a fonctionné une fois, mais pas sûr (du tout du tout) que ça le fasse à chaque fois…
BREAKING NEWS !! Ha ben tiens, comme par hasard la campagne est annulée, le financement n’est visiblement pas arrivé aussi vite que prévu. Rendez-vous au reboot.
D’autres projets qui méritent le coup d’œil
► All Manor Of Evil par Kolossal Games
Petit jeu pour 1-6 joueurs dans l’univers de Lovecraft où chacun agit en fonction de son objectif personnel (survivre, invoquer un ancien, etc)
(actuellement 22 300/8 020 $ et 630 soutiens. Fin le 16 novembre).
► Zoo-ography par Doomsday Robots
Petit jeu de construction de zoo à base de pose de tuile + pose d’animaux selon des objectifs différents à chaque partie.
(actuellement 29 000/8 400 $ et 1 070 soutiens. Fin le 28 novembre).
Ils débarquent cette semaine
► Sword & Sorcery : The Ancient Chronicles par Ares Games – Le 5 novembre
Saison 2 de S&S, qui se déroulera bien avant la précédente.
► Claustrophobia 1643 par Monolith – Le 6 novembre
Pure précommande pour cette seconde édition, remaniée, du jeu d’affrontement pour deux de Croc. Le résultat de cette campagne va être suivi de près par beaucoup de monde.
► Atlantis Rising (Second Edition) par Elf Creek Games – Le 6 novembre
Seconde édition, remaniée, de ce sous-estimé coopératif. Illustré cette fois par Vincent Dutrait.
► City of the Big Shoulders par Parallel Games – Le 6 novembre
Jeu de gestion, reconstruction de Chicago après le grand incendie de 1871.
► Pipeline par Capstone Games – Le 6 novembre
Construction d’un réseau de raffinerie/distribution de pétrole.
► Rallyman GT par Holy Grail Games – Le 8 novembre
Version GT du Rallyman originel, toujours de Jean-Christophe Bouvier, avec Loïc Muzy aux pinceaux. Vous pouvez vous faire une idée du jeu ICI.
► Borderhaime Chronicles (reboot) par Ievgeniia Olkhovyk – Le 10 novembre
Borderhaime Chronicles est un dungeon crawler louchant fortement sur le JdR (bien plus que d’habitude, quoi) dans un univers fantasy sombre, ambiance « portes des enfers ouvertes au cœur d’une petite ville ». Matériel pléthorique mais projet très amateur.
: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette. : Désigne les campagnes conseillées par Gougou69. : Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français. € : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier. : Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.Légende des symboles utilisés
Le lexique du participatif
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TheGoodTheBadAndTheMeeple 05/11/2018
Merci pour la chronique.
Une fois n’est pas coutume je risque de backer Project: Elite, introuvable et qui me tente depuis bien longtemps. Le probleme avec CMON, c’est le kiloplastique… beaucoup (trop) de fig, pour un prix élevé, des addons a gogo, et ça me freine encore.
Par contre, ils ont repris le jeu d’origine j’ai l’impression et l’ont dev plus avant avec les auteurs pour présenter pleins de nouveaux boss, persos et de nouveaux modes de jeu. Ce que je trouve vraiment cool.
Donc, je bave 😀 j’ai pas encore craqué c’est une question de jours. J’attends de voir le prix du all-in. Mais moi, les dés en plus, et les crossover… ca me passe au dessus.
La clientele CMON est on dirait peu encline a aimer le gore et le trash des fig du jeu original, ils preferent le disign Sci-Fi lisse. CF les commentaire sur les SG.
Sinon, on voit que leur rythme de SG s’est rapproché et donc que la campagne ne va pas casser la barraque. Faut dire que, seule une video de guest avec Tom Vasel est dispo, dommage pour eux je pense.
Laurent Denis 05/11/2018
Merci pour cette chronique complète.
En particulier pour mettre en lumière le projet officinalis que j’aurais complètement loupé sans elle. C’est vraiment un plus pour nous que tu mettes en lumière des petits projets comme cela, en revenant à la source de l’intérêt premier du financement participatif.
Et si en plus on a un projet original production française et avec un peu d’éducatoludique, je plonge 🙂
Merci et longue vie à ta chronique 🙂
Gougou69 06/11/2018
Merci pour les remerciements 😉 C’est justement l’ambition première de cette chronique (en tous cas c’est la mienne à travers elle) : informer mais aussi faire découvrir des campagnes modestes qui méritent d’être connues.
LudiKev 05/11/2018
Pour Officinalis, il y a en fait 2 cartes inventées 😉
Gougou69 06/11/2018
On m’aurait enduit d’erreur ?? 😀 En tous cas, merci pour l’info.
Shanouillette 07/11/2018
A noter : la version numérique Steam de Aeons’ End se finance via KS (c’est en cours jusqu’au 5 déc).