Participatif, la sélection naturelle du lundi 26 février 2018
Salutations ludico-participatives !
► Pas grand chose de bien neuf cette semaine ! Malgré le nombre de projets proposés, il y a peu de campagnes qui ne trouvent pas leur financement, et c’est tant mieux. Il n’y a pas non plus de campagne qui casse la baraque, ce qui pourrait bien arriver ce mardi avec le Batman de Monolith. Licence on ne peut plus porteuse associée à la mécanique originale de Conan mais revue et adaptée pour 2 joueurs, cela va être intéressant à suivre.
► Baaahhh… C’est tout.
Thierry n’a pas pu faire sa chronique hebdomadaire sur Cwowd cette semaine, donc pas de lien.
Je vous souhaite une bonne lecture, et vous dis « À la semaine prochaine ! ».
Chronique N°67
Ça s’est passé la semaine dernière…
Les lancements de campagnes
? Kami-Sama par Kolossal Games est un jeu qui se déroule dans le Japon féodal de l’ère Edo et dans lequel les joueurs sont des esprits de la terre, des Kamis, chacun ayant une affinité avec un aspect différent de la vie. Ils vont devoir entrer en concurrence pour gagner les faveurs des habitants de quatre villages, qui vont ériger des sanctuaires à leur effigie, tout en restant connectés à la nature. Tout cela pour devenir l’esprit en chef, le Kami-Sama. Disons-le franchement, le jeu se déroulerait au fin fond de la Bretagne et les joueurs seraient des Korrigans que ce serait la même chose. Mais en moins exotique, forcément.
Le gameplay est constitué d’un ensemble de différentes mécaniques : contrôle de zones, collection de sets, pattern building et draft « léger ». Le tout se joue sur un original plateau circulaire que l’on fait tourner au fil de la partie. Pour ce qui est du gameplay, je vous mets juste en-dessous un quasi copié-collé de la traduction (merci DeepL) des explications trouvées sur BGG. D’une part parce qu’elle résument parfaitement bien les règles, et d’autre part parce que ça me fait du remplissage sans beaucoup d’effort. On est fainéant ou on ne l’est pas.
« L’emplacement des sanctuaires dans chaque village est important. Les Kamis gagnent des jetons de village en appariant les motifs avec leur emplacement au sanctuaire. Ces jetons sont utilisés pour aider les Kamis à gagner plus de faveurs. Il est également important que les sanctuaires soient enchaînés les uns aux autres dans chaque village. Le Kami, qui possède la plus longue chaîne de sanctuaires d’un village la contrôle et obtient la faveur de l’un de ses nombreux villageois. Ces villageois octroient des bonus spéciaux aux Kamis qui les réclament et sont également importants pour accorder des bonus d’influence à la fin du jeu.
L’un des aspects importants de Kami-Sama est l’équilibre que vous devez trouver entre gagner la faveur des villageois et rester connecté à la Nature. Ce n’est qu’en équilibrant leur relation avec la Nature et les faveurs du village qu’un Kami peut vraiment réussir. Si un Kami se concentre trop sur le fait de gagner des faveurs avec les villageois, il perdra le lien avec la Nature. D’autre part, un Kami qui est pleinement engagé envers la Nature ne peut pas gagner les faveurs des villages. Le Kami performant est celui qui arrive le mieux à équilibrer ces deux facteurs.
Vous devrez soigneusement noter chaque coup pour chasser vos adversaires des villages. Utilisez votre influence sur les éléments pour renverser le jeu en votre faveur. Cependant, chaque tour amène un nouveau village et vos pouvoirs augmenteront ou diminueront en fonction de vos actions.
Au fur et à mesure que les Kamis se déplacent entre les villages, leurs sanctuaires demeurent. Vous devrez faire attention à chaque village pour voir comment vous et vos adversaires affectez les sanctuaires de l’autre. »
Et hop ! Gameplay, check ! Ça, c’est une affaire qui roule.
Passons à la direction artistique. Je vais faire simple : c’est très beau. Magnifiques illustrations très colorées, l’ensemble est parfaitement dans le thème et donne envie de s’asseoir à la table de jeu (en tout cas, ça me donne envie à moi). Pas facile de juger de la qualité d’un matériel qui n’existe pas encore bien sûr, mais vu qu’il ne s’agit guère que de Meeples, cubes en bois, jetons en carton et de cartes, il n’y a pas matière à s’inquiéter plus que de raison. À peine peut-on se poser la question de la longévité d’un plateau qui se monte comme un puzzle et qui ne cesse de tournicoter tout au long des parties. Peut-être pourrons-nous (surtout moi en fait) également regretter que le jeu soit en anglais, avec quand même pas mal de texte sur le matériel et les cartes.
Deux pledges sont proposés : l’un avec une extension et l’autre avec deux extensions. Il est à noter que ce deuxième pledge pourrait se voir traduit en français (et en allemand aussi, mais ça nous intéresse déjà moins) s’il atteint au moins 250 soutiens francophones. Ce n’est pas gagné, vu qu’ils ne sont que 25 au moment où j’écris ces lignes. Et on en revient toujours aux statistiques, lesquelles, têtues comme elles sont, nous prouvent que ce genre de démarche (traduction si X soutiens atteints) ne fonctionne que très rarement. Mais il est parfaitement compréhensible qu’un éditeur utilise ce genre de garde-fou tant une localisation peut se révéler onéreuse.
Un peu comme pas mal de projets en ce moment, Kami-Sama a financé doucettement, en milieu du deuxième jour de campagne en ce qui le concerne. S’en suit un rythme tranquille mais correct d’une petite quarantaine de soutiens quotidiens. Et c’est déjà bien. (actuellement 44 300 / 30 000 $ et 760 soutiens. Fin le lundi 12 mars à 04h59).
City of Gears par Grey Fox Games annonce la couleur direct, dès la première phrase : c’est un jeu qui a reçu des (un ?) prix. Le(s)quel(s) ? Par qui ? On sait pas. Mais il en a, ils le disent. Alors hein…!
Trêve de sarcasmes, nous avons à faire à un très joli jeu au thème steampunk. Cela faisait longtemps qu’il n’en n’était pas sorti un. Dans celui-ci, il va s’agir pour les joueurs d’aller gratter la planète dans une forêt (qu’on imagine reculée) pour mettre au jour les vestiges d’une métropole steampunk afin d’en utiliser les ressources, ceci aux fins d’obtenir le prestigieux titre de découvreur de la ville. Titre envié s’il en est.
Le gameplay combine le contrôle de zones et la pose d’ouvriers (si le gars qui a inventé la mécanique de pose d’ouvriers avait pu la faire breveter, il se serait fait des roploplos en platine. Incrustés de diamants, les roploplos en platine). Pas très original donc, mais pas pour autant automatiquement mauvais, loin s’en faut. Chaque partie se joue sur 9 tuiles, alors que ce sont 24 (avec les stretch goals déjà débloqués) d’entre elles qui sont disponibles, ce qui augure donc d’une certaine rejouabilité ou, à tout le moins, d’une absence de « redite » dans la configuration du plateau de jeu.
À chaque tour, les joueurs lancent « un certain nombre » de dés de production (yes ! Je ne suis pas certain de l’avoir déjà dit, alors je précise que j’aime bien les dés) puis, en fonction du résultat des dits dés (et pas des 10 dés. Encore que « un certain nombre » laisse la possibilité qu’il y en ait 10, des dés), déplacent leurs ouvriers et effectuent des actions (dessiner et placer des engrenages pour réactiver des zones de la cité, agacer leurs adversaires par de taquins sabotages ou activer des générateurs de vapeur). Ils devront également développer leur usine afin de pouvoir bénéficier de bonus.
Au fur et à mesure de la partie, la ville et les possibilités qu’elle offre sont dévoilées, il faut s’adapter en permanence et donc faire preuve d’opportunisme.
Vous en conviendrez, la recette n’a rien de révolutionnaire mais laisse présupposer du bon. Surtout lorsque l’on regarde le matériel. Pour qui aime le steampunk, l’ensemble est magnifique, surtout avec les figurines qui pourraient être débloquées si la campagne atteint 100 000 $ (ce qui ne devrait pas poser de gros problème) remplaçant ainsi les bêtes Meeples en bois. Figurines toutefois réservées à l’inévitable version de luxe, ici nommée « Founders », dont le prix de 10 $ supérieur à la version « de base » est parfaitement justifié au point même de rendre stupide cette version de base. D’autant qu’il est fort probable que d’autres stretch-goals réservés à cette version « Founders » viennent encore en rehausser l’intérêt.
Et puisqu’il faut bien terminer par une note négative afin d’assurer un certain équilibre cosmique garant de la survie de notre monde, on ne passera pas sous silence le fait que le jeu n’est disponible qu’en anglais. Et c’est mal. Surtout pour les fans francophones de steampunk.
Le jeu devait être attendu puisque la campagne a été financée en une vingtaine de minutes et qu’au moment où j’écris ces lignes elle l’est à plus de 11 fois les 8 000 $ demandés. Certes, 8 000 $ c’est peu, mais bien d’autres projets galèrent à financer avec moins que cela. Ce qu’il faut surtout retenir, c’est que les 1 300 soutiens ont été dépassés et que le rythme, quoi qu’en baisse, promet beaucoup plus. (actuellement 89 500 / 8 000 $ et 1 360 soutiens. Fin le jeudi 15 mars à 23h00).
Robin Hood And the Merry Men par Final Frontier Games
Il est, dans le petit monde du jeu de plateau, des éditeurs qui arrivent à gagner les bonnes grâces du public en restant eux-mêmes, même lorsque le succès est de plus en plus présent et fort. FFG (Final Frontier Games, pas l’autre FFG) est clairement de ceux-ci.
Petit éditeur macédonien établi à Skopje (à l’attention des incultes : c’est la capitale de la Macédoine. Et le premier qui ajoute « de légumes », je le tape), il est sorti de l’anonymat à l’occasion de la campagne de financement sur Kickstarter de son tout premier jeu : Cavern Tavern. Le jeu prend place dans un monde heroic-fantasy, celui des Cinq-Royaumes, et est illustré par un nouvel illustrateur dont le nom commence à circuler depuis la campagne de Valeria : Card Kingdoms l’année précédente : Mihajlo Dimitrievski, AKA « The Mico ». J’entends d’ici les « C’était le bon temps ! » de tous ceux qui font désormais une overdose des œuvres du Monsieur, tant il est désormais omniprésent sur la scène ludique.
Les joueurs sont des tenanciers de taverne et doivent la faire prospérer, le gameplay est basé sur un mélange de placement d’ouvriers et de dés. La campagne a été très bien menée et s’est terminée en mai 2016 par une jolie réussite pour un primo-éditeur inconnu, avec 1 973 soutiens et plus de 107 000 $ récoltés (pour 18 000 demandés). Suite à sa livraison aux soutiens, Cavern Tavern a bénéficié de très bon retours. Campagne sympa pour un bon jeu, les premières pierres d’une fanbase sont posées.
Reste à continuer à la faire croître. Ce sera (entre autres) le rôle de Rise to Nobility, lancé sur Kickstarter en avril 2017. Toujours illustré par « The Mico » et situé dans le même univers des Cinq-Royaumes que celui de Cavern Tavern, le jeu utilise également une mécanique basée sur du placement d’ouvriers-dés et propose cette fois aux joueurs de chercher à quitter leur condition de simples propriétaires terriens pour accéder au rang de Seigneur. Campagne rondement menée, avec une communication au top et l’écoute de certaines critiques des joueurs (les dés custom ont ainsi été complètement remaniés, il faut dire qu’ils étaient beaux mais illisibles à l’origine) et le résultat fut à l’avenant : plus de 4 600 soutiens et 370 000 $ rassemblés pour 19 000 demandés. Et conséquemment, un renforcement singulier de la fanbase.
Grâce à Pixie Games, qui ont flairé le jeu avec du potentiel, celui-ci a été disponible en français au cours de la campagne. Rise to Nobility étant, à l’heure où j’écris ces lignes, en cours de livraison aux soutiens (avec peu de retard, signalons-le), il n’y a pas encore de vrais retours sur ses qualités ludiques intrinsèques mais les premières impressions de ceux qui ont l’heur de l’avoir reçu sont assez bonnes.
Tout ceci pour en arriver, habile transition, à ce qui nous occupe aujourd’hui. À savoir, la campagne pour Robin Hood And the Merry Men. Vous l’aurez compris si vous n’avez pas lu en diagonale les lignes qui précèdent, il s’agit du troisième jeu de FFG (pas Fantasy Flight Games, l’autre FFG). Et également de sa troisième campagne sur Kickstarter.
« The Mico » est toujours là, mais le jeu ne prend plus place dans le monde des Cinq-Royaumes mais dans celui du Moyen-Age grand-breton, pour vivre les trépidantes aventures de son héros aussi légendaire que fictif : Robin des Bois. Robin Hood en VO. D’où le titre du jeu. CQFD.
Les joueurs vont endosser le rôle de Robin des Bois himself, ou de l’un de ses trois autres compagnons disponibles (certainement plus avec les stretch goals, un supplémentaire est même déjà débloqué) et aller harceler les sbires du Duc de Nottingham, parce qu’il est trop méchant. Ils devront harceler ensemble. Mais pas vraiment en fait. C’est du semi-coopératif quoi. Chacun pour sa pomme, et Dieu pour tous !
Pose de barricades ou de pièges sur les routes, pillages de convois, rançonnement des gens du Duc, attaques visant à faire libérer vos compagnons, tournois de tir à l’arc, voici les activités ludiques et / ou bucoliques qui égaieront votre quotidien de rebelle des forêts. Tout cela fera gagner des points de victoire, mais il faudra également remplir des missions individuelles assignée à chaque personnage par le Roi Richard. Le vrai, celui avec un cœur de lion.
Les combats ainsi que les épreuves de tir à l’arc se résolvent à grands coups de jetés de dés (miam ! Je vous ai déjà dis que… Hein ? Ha, je l’ai déjà dis ? OK…), mais le jeu est surtout basé sur de la pose d’ouvriers, en l’occurrence ici des dés. Oui, comme pour les deux précédents jeux de FFG. D’ici à dire qu’ils ne sachent faire que ça… Mais si c’est bien fait, qu’importe ! Bon, il y a aussi un peu de gestion de ressources, pour faire genre sérieux.
Éditeur désormais reconnu + bons jeux (avérés ou potentiels) + teasing savamment distillé + thème porteur = fanbase (dont je vous ai causé plus haut) au garde-à-vous mercredi dernier vers 16h00, le petit doigt sur la couture du pantalon, prête à dégainer la CB au coup de sifflet bref.
16h20, la campagne est financée.
Huit heures plus tard, les 100 000 $ et surtout les 1 500 soutiens sont dépassés. Après 48 heures, c’est la barrière des 2 000 souscripteurs qui est franchie. Alors OK, on n’arrive pas encore à la hauteur de la CMON Army, mais on sent une furieuse envie de bien faire !
Au moment où j’écris ces lignes, ce sont 9 stretch goals qui ont été débloqués, apportant amélioration du matériel (finition linen et blue core des cartes, augmentation de la taille des dés) et gameplay supplémentaire (nouveau héros, nouvelles cartes). Un vrai mode solo créé par Jonathan Gilmour est à venir à l’occasion des 200 000 $ de financement.
La campagne est donc bien partie pour être la meilleure de FFG ce qui, ainsi que je l’ai déjà mentionné ci-dessus, ne leur monte pas à la tête. Notre Davy de-Cwowd-à-nous-qu’on-a avait obtenu de belles conditions pour Cavern Tavern et avait monté un pledge groupé qui avait attiré « seulement » 24 personnes. Mais ce pledge groupé avait fait parler de la campagne sur le forum de Cwowd, et c’est arrivé aux oreilles de l’éditeur. Davy a donc obtenu de nouvelles très bonnes conditions pour Rise to Nobility, avec un succès bien plus important à la clé : 105 joueurs se sont laissé tenter.
La campagne de Robin Hood And The Merry Men s’annonçant sous les meilleurs auspices, il ne s’attendait pas à quelque chose d’extraordinaire de la part de FFG lorsqu’il leur a demandé s’ils pouvaient faire un geste pour un nouveau pledge groupé. Mais il a finalement obtenu d’excellentes conditions. FFG n’y était nullement obligé, au contraire même, le surcroît de travail pour eux n’étant absolument pas justifié par un gain substantiel provenant de ce pledge groupé. Mais il n’ont pas oublié la publicité qui a été faite sur le forum de Cwowd à l’occasion des deux précédentes campagnes. Et peut-être ont-ils également compris qu’une fanbase, au-delà de se gagner, cela s’entretient surtout.
Concernant une version française, la seule certitude que l’on ait à cette heure est que la règle sera disponible en français au moins en PDF. Quant à l’avoir imprimée, cela va dépendre des discussions qui sont en cours, avec entre autres Pixie Games apparemment. Mais comme le matériel est sans texte… (actuellement 181 700 / 20 000 $ et 2 415 soutiens. Fin le mercredi 21 mars à 23h59).
Les nouvelles campagnes, en bref…
The Big Score par Van Ryder Games est un jeu dans lequel chaque joueur est un chef de gang qui doit recruter une équipe de cambrioleurs pour réaliser différents casses, s’enrichir et devenir ainsi le big boss de la ville. Mais d’autres chefs de gangs veulent faire de même.
Une partie se déroule en deux temps. Dans le premier, l’équipe de cambrioleurs se crée via une mécanique de draft. Ceux-ci doivent être choisis en fonction des objectifs disponibles (les casses à réaliser), leurs compétences n’étant pas les mêmes et chaque casse en réclamant des différentes. Les cambrioleurs recrutés sont secrètement assignés à un ou plusieurs casses, et une fois que tous les joueurs ont terminé on résout les casses disponibles l’un après l’autre. Pour chacun d’entre eux, le joueur qui a placé les meilleures cartes remporte le butin.
Dans un deuxième temps, tous les boss et leurs équipes se retrouvent dans les locaux de la Banque Centrale pour le casse du siècle : le Big Score. J’avoue ne pas avoir bien saisi le déroulement de cette phase, mais toujours est-il qu’il y a de la police dedans, avec la possibilité pour chacun des boss de se faire gauler.
Le jeu est essentiellement constitué de cartes dont les illustrations sont plutôt dans l’esprit BD afin, j’imagine, de dédramatiser le thème. L’ensemble est coloré et assez sympa, même si on a déjà vu mieux dans le style. Une sorte de parallélépipède rectangle est aussi fourni qui représente la Banque Centrale et dont l’utilité réelle m’échappe complètement. Mais c’est troidé, et ça c’est la hype du moment.
La campagne fonctionne plutôt bien, même si elle ne restera certainement pas dans les annales. Financée au premier jour à à peine plus que la somme nécessaire, elle roule actuellement tranquillement à une petite trentaine de soutiens quotidiens. (actuellement 25 300 / 15 000 $ et 510 soutiens. Fin le jeudi 08 mars à 06h00).
Aprés Kill the King, financé petitement (317 soutiens) sur Kickstarter en octobre 2016, Donning the Purple par Tompet Games, le nouveau jeu de Petter Schanke Olsen, auteur norvégien de son état (ce qui explique la monnaie exotique de la campagne), pointe le bout de son nez, également sur Kickstarter.
Rome, 103 après Jean-Claude. L’Empereur est mort assassiné. Après quelques micro-secondes de peine profonde, quatre familles voient là l’opportunité de placer l’un des leurs sur le trône. Va s’en suivre une lutte acharnée pour y arriver (sur le trône) et, surtout, pour y rester. Parce que les trois autres prétendants n’ont pas l’intention de regarder les bras ballants celui qui y est.
Le jeu est présenté comme un « king of the hill » asymétrique mâtiné de placement d’ouvriers. Il faut aussi conquérir des territoires, construire des bâtiments, gérer des ressources… Bref, on commence à être dans du jeu costaud.
La direction artistique est des plus sympathique, avec de magnifiques illustrations sur les cartes et le très beau plateau de jeu. Le reste du matériel (jetons en carton et cubes en bois) est un cran en dessous et reste très classique. Comme trop souvent, le tout est uniquement en anglais et le jeu est de plus blindé de texte.
Donning the Purple va obtenir un résultat bien meilleur que celui de son prédécesseur (en même temps, ce n’est pas difficile, c’est le contraire qui eut été gênant) puisqu’il l’a déjà dépassé après à peine une semaine de campagne. Financé à la fin du deuxième jour, le rythme s’est stabilisé sur une vingtaine de soutiens quotidiens, ce qui n’est ma foi pas trop mauvais !(actuellement 136 500 / 100 000 NOK et 360 soutiens. Fin le jeudi 22 mars à 23h50).
Vous aimez les jeux du style « King of the hill » ? J’espère, parce qu’en voici un autre. War of Supremacy par Lost Treasure Games est un jeu de cartes d’affrontement, et donc du genre « King of the hill ». Les joueurs sont des dieux et dans ce monde là ma bonne dame, c’est bien connu, « there can be only one ! « .
En bref, un joueur a le contrôle d’un territoire et doit le défendre face aux assauts des autres joueurs. S’il est toujours maître du territoire à la fin du tour, ce dernier lui revient. Si l’un des attaquants parvient à le chasser, il devient alors le défenseur de ce territoire. Les batailles se règlent avec des cartes de sorts et de créatures, chacune d’elles ayant bien entendu des capacités particulières.
Un gameplay relativement simple donc, et dont l’intérêt sera fonction des cartes elles-mêmes et des effets de combos potentielles. Ces dernières sont d’ailleurs fort joliment illustrées, très lisibles et claires. Je ne vous surprendrai pas en vous disant qu’elles accueillent moult textes en anglais, et que c’est bien dommage si vous voulez mon avis. Le prix est peut-être un chouïa élevé en nos contrées, le jeu revenant environ à 37 € port compris.
Il n’est peut-être pas élevé que pour nous d’ailleurs au vu du (non) rythme de la campagne. Au moment où j’écris ces lignes, celle-ci n’a même pas atteint la moitié de la somme demandée, après près d’une semaine. Autant dire qu’en considérant le nombre de projets attrayants disponibles par ailleurs, il y a fort peu de chances que cela arrive un jour… (actuellement 5 860 / 12 100 AU$ et 106 soutiens. Fin le vendredi 23 mars à 06h00).
Edge of Darkness est le deuxième jeu de Alderac Entertainment Group (AEG pour les intimes) après la nouvelle version de Thunderstone, Thunderstone Quest. Il s’agit d’un jeu de cartes semi-coopératif dans lequel les joueurs sont les leaders de guildes qui cherchent toutes à devenir celle qui va diriger l’Aegis (un truc super bien visiblement), d’où conflit entre elles. Mais elles doivent en même temps lutter contre un grand méchant pas beau tout vilain, d’où coopération forcée.
Le gameplay un mélange de mécaniques diverses : card crafting, placement d’ouvriers, deck building et contrôle de zones. La direction artistique du jeu est remarquable. Les illustrations dues à Alayna Lemmer-Danner sont magnifiques et de surcroît fort bien mises en valeur tant par la taille de certaines cartes que par leur mise en page.
Le reste est à l’avenant, d’autant plus que les 15 stretch-goals ont apporté pas mal de plastique de bonne facture en remplacement du carton (figurines, marqueurs divers…) en plus de nouveaux lieux et d’un mode solo, justifiant un peu le prix un tantinet élevé des deux pledges disponibles. Seul (gros) bémol pour un jeu de ce type : sa disponibilité uniquement en anglais qui le rend impropre à la consommation des non-anglophonants (si, ça existe).
Le jeu était attendu par les fans qui avaient succombé au buzz de pré-campagne, aussi celle-ci a-t-elle sans surprise financé dès le premier jour, à presque 3 fois les 50 000 $ demandés apportés par plus de 1 500 soutiens. La dynamique est très bonne, toujours au-dessus des 120 soutiens quotidiens (actuellement 244 600 / 50 000 $ et 2 580 soutiens. Fin le samedi 24 mars à 02h00).
Suivi des campagnes précédemment lancées
Krom, une préhistoire de fou ! par Borderline Editions continue son petit bonhomme (préhistorique) de chemin. Oh, pas de quoi non plus sauter au plafond avec 25 nouveaux soutiens sur la semaine, mais si KissKissBankBank fonctionne comme Ulule, le doublement des 7 000 € du financement est parfaitement envisageable au final. Jeu intégralement en français (actuellement 12 500 / 7 000 € et 330 soutiens. Fin le mercredi 07 mars à 12h55).
Above Top Secret par Mad Inventor Games est mort de chez mort. La campagne a fait du sur-place toute la semaine et la stopper ne serait que faire preuve de charité. A un moment donné, il faut regarder la vérité en face : les miracles n’existent pas. (actuellement 4 530 / 20 000 $ et 96 soutiens. Fin le jeudi 08 mars à 02h30).
Prehistory par A-Games a passé la semaine à un petit rythme tranquille (une dizaine de soutiens quotidiens) mais constant. Les 1 000 contributeurs seront peut-être difficile à aller chercher, mais ce n’est pas perdu ! (actuellement 46 300 / 25 000 € et 750 soutiens. Fin le jeudi 08 mars à 14h58).
Avec Fields of Agincourt par Logos Games, c’est une autre campagne qui mérite qu’on arrête de la laisser souffrir. Même sur Kickstarter, l’acharnement thérapeutique peu être pénible à supporter. (actuellement 6 000 / 27 650 $ et 114 soutiens. Fin le jeudi 08 mars à 16h08).
Planetopia par Mangrove Games a enfin atteint son financement ! Et le premier stretch-goal vient même d’être débloqué. Ce n’est que justice pour ce petit jeu qui ne mérite pas le désintérêt dont il est victime depuis le lancement de la campagne. Je sais que cette situation fait beaucoup cogiter Julien Charbonnier (l’auteur et éditeur), surtout après le non financement de Feeding Zombies, son précédent jeu. Mais je sais aussi qu’il a une capacité à se remettre en question dont beaucoup pourraient s’inspirer. Et oui, nous on aime bien Julien chez Cwowd. Le jeu est disponible intégralement en français (actuellement 9 000 / 8 000 € et 193 soutiens. Fin le mardi 06 mars à 18h00).
Dice Throne : Season Two par Roxley Games a renforcé sa belle réussite en passant la semaine à pas moins de 150 soutiens par jour, lui permettant ainsi de franchir à l’aise la barre des 4 000 soutiens. Pas sûr que le même jeu ailleurs que chez Roxley aurait fait un aussi bon score, mais tant mieux pour eux (actuellement 542 000 / 75 000 CA$ et 4 330 soutiens. Fin le vendredi 09 mars à 17h51).
Worldwide Football par Worldwide Games n’a guère gagné qu’une quinzaine de soutiens la semaine passée. C’est peu, mais à l’échelle d’un tel petit (sans jugement de valeur) jeu sur et de surcroît sur Ulule, ce n’est pas si mal. Et il reste encore deux semaines. Le jeu est disponible intégralement en français (actuellement 4 650 / 4 000 € et 155 soutiens. Fin le mardi 13 mars à 23h59).
Alphas – A Superhero Miniature Game par Kid Loves Tiger Games a bizarrement passé toute la semaine aux limites du financement. À l’heure où je tape ces mots, il manque à peine 500 $. On pourrait donc se dire que, malgré tout, c’est dans la poche. Mais ce serait passer un peu vite sur une dynamique dont la courbe est fort similaire à l’encéphalogramme d’un bulot cuit (déjà que vivant, c’est pas terrible) et qui, si elle perdure en l’état, pourrait bien entraîner tout le bazar dans les profondeurs du négatif. (actuellement 22 000 / 22 500 $ et 155 soutiens. Fin le jeudi 15 mars à 17h00).
The Reckoners par Nauvoo Games est devenu cette semaine un de mes coups de cœur (vous les avez demandés, il sont reviendus) grâce à l’annonce d’une traduction en français de la règle qui sera disponible ultérieurement, après la fin de la campagne. Le jeu ne comportant pas de texte, ce sera donc suffisant, même pour moi. Donc coup de cœur, et malheureusement (pour mes finances) pledge. Obligé, y’a Dédé !
La campagne se porte très bien, les 1 500 soutiens ont été dépassés et le financement à x 3 est en vue. La dynamique n’est peut-être pas fofolle avec sa grosse vingtaine de soutiens quotidiens, mais au moins est-elle relativement stable. (actuellement 151 500 / 70 000 $ et 1 550 soutiens. Fin le jeudi 15 mars à 17h59).
Bonne semaine, mais sans plus, pour Aeon’s End : Legacy par Indie Boards & Cards. Une cinquantaine de soutiens quotidiens en moyenne, c’est bien mais le début de campagne pouvait laisser supposer un peu mieux. Quoi qu’il en soit, les 3 500 viennent d’être atteints et la campagne est désormais financée à largement plus de 5 fois les 60 000 $ du financement (actuellement 391 000 / 60 000 € et 3 530 soutiens. Fin le vendredi 16 mars à 06h00).
Argonauts : 2nd Edition par Alcyon Creative & Ludibooster a quant à lui passé une petite semaine. Pas catastrophique, mais il ne faudrait pas que cela descende encore, la moyenne étant désormais bien en dessous de la dizaine de soutiens quotidiens. Alcyon a annoncé que les règles sont désormais traduites en français et seront très bientôt disponibles en téléchargement en PDF. Une version entièrement localisée, un moment en discussion, est malheureusement désormais abandonnée. Et c’est bien dommage tant les (magnifiques) cartes contiennent du texte, lequel restera donc en anglais. Alcyon laisse toutefois entrevoir la possibilité d’une traduction des cartes mais qui ne serait, elle aussi, disponible qu’en PDF (actuellement 20 600 / 5 000 $ et 600 soutiens. Fin le mardi 27 mars à 18h00).
Ultimate Conspiracy par Inova Production est clairement la campagne pop corn du moment. On dirait un polar : du mystère, de l’intrigue, du suspens, tout le monde y va de son idée pour ce qui est du qui, quand et pourquoi… À se demander si le jeu d’enquête n’est pas la campagne elle-même !
J’échangeais avec Dr. Jacoby la semaine passée, dans les commentaires de la précédente chronique, sur l’agressivité de certains messages postés sur la campagne. Personnellement, connaissant bien les backers et la promptitude de certains à sortir l’artillerie lourde à la moindre « contrariété », je suis toujours ébahis par la relative bienveillance (si si, bienveillance) des commentaires de la semaine passée.
Parce qu’on parle quand même d’une campagne où il est désormais parfaitement établi qu’elle a été lancée à l’arrache et sans aucune préparation préalable, par (et ceci expliquant cela) des gens incompétents (au vrai sens du terme, à savoir qui n’ont pas les compétences pour « faire ») et surtout avec de nombreux mensonges de la part des porteurs. J’ai connu des campagnes où en fusillait à l’aube pour moins que ça ! Plus que jamais, celle-ci est à éviter.
Le jeu est disponible intégralement en français (actuellement 29 700 / 50 000 € et 270 soutiens. Fin le jeudi 29 mars à 18h05).
Vous trouverez une sélection plus importante de projets en cours sur la page dédiée de Cwowd.
Ils se terminent cette semaine
Planet Apocalypse par Sandy Petersen Games va terminer sa campagne avec plus de 2 000 soutiens et 4 fois le financement demandé. On reste dans les meilleurs scores de la série des Chtulhu Wars alors que ce ce jeu n’en fait pas partie. Un très bon résultat donc. Le jeu est disponible intégralement en français (actuellement 427 500 / 100 000 $ et 2 070 soutiens. Fin le mardi 27 février à 03h00).
Après la semaine précédente à perdre des backers et de l’argent, Agents of Mayhem : Pride of Babylon par Academy Games a passé la semaine dernière à ne plus perdre de backers et gagner un peu d’argent. Mais il semblerait que les dernières 48 heures ne produisent pas l’effet de boost habituel. Elles devraient toutefois permettre de maintenir le financement en l’état à défaut de nettement l’améliorer (actuellement 146 800 / 30 000 $ et 1 370 soutiens. Fin le mardi 27 février à 17h21).
CO2 – Second Chance par Giochix a passé une semaine calme mais toujours en positif avec une grosse vingtaine de soutiens quotidiens sur Kickstarter. Avec ceux de Giochistarter, ce sont un peu moins de 300 nouveaux contributeurs qui ont été gagnés. Le rappel des 48 heures va bientôt sonner et devrait permettre d’améliorer le score, même s’il me paraît difficile de passer la barre des 4 000 soutiens. Le jeu est disponible entièrement en français en passant par Giochistarter (actuellement 225 500 / 30 000 € et 3 370 soutiens. Fin le mercredi 28 février à 17h07).
Page Quest : Season 1 par Board & Dice a marqué le pas la semaine passée en restant quasiment tout le temps en dessous des 10 soutiens quotidiens, hormis un jour à 20. Les 1 000 contributeurs seront néanmoins atteints, ce qui est tout de même un beau résultat pour une telle campagne. (actuellement 19 000 / 9 500 $ et 920 soutiens. Fin le mercredi 28 février à 17h57).
Pulp Detective par AV Studio Games a passé une très belle semaine avec près de 70 soutiens quotidiens en moyenne. Campagne financée à 12 fois, barre des 2 500 contributeurs franchie, et tout cela avant le rappel des 48 heures. Cela devrait nous donner un beau final. À noter que grâce à la version en français, nous sommes (les français) désormais les deuxièmes contributeurs de la campagne derrière les US. J’ai envie de dire : Cocorico ! Le jeu est disponible intégralement en français (actuellement 88 700 / 7 000 $ et 2 700 soutiens. Fin le mercredi 28 février à 23h57).
Endeavor : Age of Sail par Burnt Island Games a quant à lui passé une excellente semaine, à plus de 170 soutiens quotidiens. Avec ce rythme, les 5 000 seront atteints bien avant le gong de fin. (actuellement 439 800 / 75 000 CA$ et 4 840 soutiens. Fin le vendredi 2 mars à 03h00).
Brigantin par Frédéric Lamy a vu passer une semaine fort correcte, avec une grosse vingtaine de nouveaux souscripteurs. On rentre dans la dernière ligne droite, la plus importante pour les campagnes Ulule… sauf que contrairement à Kickstarter il est impossible de prévoir comment elle va se dérouler. Suspens donc, mais quoi qu’il en soit, le jeu est financé. Le jeu est disponible intégralement en français (actuellement 9 700 / 7 000 € et 260 soutiens. Fin le samedi 3 mars à 23h59).
À venir cette semaine
Lundi 26 février
Castels of Caleira par Cutlass Boardgames
Un micro-jeu, utilisant 18 cartes pour que 2-4 joueurs décident de qui a construit le plus beau château. Nous sommes intrigués…
Mardi 27 février
Into The Black : Boarding Party (Reboot) par I Will Never Grow Up
Les joueurs sont des pirates (dans l’espace, pas à la Jack Sparrow) qui abordent un vaisseau pour le piller. Un titre semi-coopératif pour 2-4 joueurs avec une variante solo.
Pour rappel, la première tentative avait échoué à convaincre en septembre dernier malgré un seuil de financement très bas.
Dice Settlers par NSKN
Un petit jeu pool building (pioche tes dés dans un sac au début de ton tour) façon jeu de civilisation. Prometteur et illustré par… « The Mico » ! Hé oui, encore !
Chronicles of Crime par Lucky Duck Games
Lucky Duck Games s’essaie cette fois à un jeu d’enquête exploitant la Réalité Virtuelle à l’aide d’un téléphone + lunettes spéciales. Ludovox vous en déjà pas mal parlé ici.
Batman : Gotham City Chronicles par Monolith
Monolith relooke Conan dans l’univers DC et y ajoute un nouveau mode deux joueurs.
Mercredi 28 février
Secret Unknown Stuff : Escape From Dulce (reboot) par Sentient Cow Games
Escape from Dulce est un jeu coopératif pour 2-6 joueurs où des aliens et autres créatures étranges issues de la recherche militaire (des gens qui ont apparemment beaucoup d’humour et de créativité) sont prisonniers d’une base secrète.
La première tentative de financement, annulée en mai de l’année dernière, avait à peine réuni 10% de la somme demandée et faisait clairement trop amateur. Après neuf mois de (re)gestation, reviendront-ils avec une version plus professionnelle ?
►Krom, une préhistoire de fou ! par Borderline Editions Ce PG est porté par Val2partajeux, que nous remercions une nouvelle fois chaleureusement. Le gain est certes limité car le prix du jeu est déjà au ras des pâquerettes, mais vous aurez la figurine exclusive à la campagne qui était offerte au cours des premières 48 heures. Tarifs du PG : Le tarif est de 24 € FdPIn (au lieu de 26 ou 32 €) et va même descendre à 23 € si le nombre de participants monte à 20 et plus. Rajoutez environ 7 € pour un envoi via Mondial Relay si vous ne pouvez pas aller chercher votre bien chez Val. Grâce à ses bonnes relations avec FFG, Davy nous propose un pledge groupé aux conditions exceptionnelles, comme il sait si bien les faire. Grâce lui soit rendue ! À noter que la version française, même si elle est très probable, n’est pas encore officiellement annoncée. Tarifs du PG : Ce tarif concerne la version Deluxe et à ce prix, à quoi bon celle de base ? Il est donc de 54 $ FdPIn (mais hors frais bancaires) au lieu de 76 $ en solo. Ce sera peut-être encore un chouïa moins dans le futur en fonction du nombre de boîte atteint. Avec le taux de change qui nous est toujours aussi favorable, c’est une affaire. À vous de voir. Des hubs régionaux vont être mis en place, ce qui devrait éviter des frais Mondial Relay à beaucoup de participants. Les détails ne sont pas encore définis et seront donnés ici dès que possible. : Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette. : Désigne les campagnes conseillées par Gougou69. : Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français. € : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier. : Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.Les pledges groupés en cours !
Rappel des pledges groupés en cours sur le forum de Cwowd
►Robin Hood And the Merry Men par Final Frontier Games €
On les attend de pied ferme
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Légende des symboles utilisés
Le lexique du participatif
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Karpot 26/02/2018
Toujours un plaisir de suivre cette chronique
Gougou69 27/02/2018
Merci beaucoup. C’est également un plaisir pour moi, mais surtout une grande motivation à continuer, que de savoir qu’elle est appréciée.
MrHeureux 27/02/2018
Hello et merci pour la chronique ! Petite précision pour Robin Hood, le jeu est surtout basé sur de la pose d’ouvriers, en l’occurrence ici des dés. En fait ce sont des meeples (merry men associés à des cartes) et notre Héro (super meeple). Les dés sont là pour vérifier le succès de certaines actions.. A part ça je rejoins totalement l’engouement pour FFG, j’ai late pledgé RtN et l’univers est super sympa ! The Mico y est pour beaucoup aussi. D’ailleurs curieux de voir ce Dice Settlers, mais pas facile pour NSKN avec une sortie en même temps que Batman !
Gougou69 27/02/2018
Merci pour les précisions concernant Robin Hood. Pour ce qui est de Dice Settlers, je pense que NSKN n’en n’a un peu rien à secouer de Batman. Parce que le public visé n’est absolument pas le même et parce-que, au contraire, le trafic généré par un gros projet comme celui-là pourrait être bénéfique à un petit jeu comme Dice Settlers.
fouilloux 28/02/2018
Tiens j’aimerais bien ton analyse sur la stratégie de Monolith d’afficher le all-in dès le début.
Gougou69 28/02/2018
Comme ça, rapidement, pour moi c’est couillu mais une très mauvaise idée. A voir l’évolution sur les jours à venir, mais je suis dubitatif. J’en parlerai plus dans la prochaine chronique avec le recul de près d’une semaine de campagne. Là, c’est quand même trop tôt pour être catégorique.
MrHeureux 28/02/2018
En tout cas ça a le mérite d’être efficace comme démarrage avec 2 M$ en moins de 24h! Mais bon effectivement à voir sur la durée..