Destinies

Chose étonnante, Destinies est sorti un peu en même temps que Cartaventura, ils partagent le même goût de la pose de cartes pour créer le décor et une narration développée. Là où l'un se limite à 70 cartes, l'autre sort apply et figurines, cartes objets et QR code... Pour une aventure hors du commun ? Destinies sort donc le grand jeu pour nous plonger dans l'exploration, le combat, la quête, le gain d'objet, les rencontres et l'accomplissement de son destin. Votre personnage aura des dés à lancer, des modificateurs à utiliser et des niveaux de compétences à améliorer. Le jeu est soutenu, dirigé par l'apply et c'est de ce côté, technologiquement très réussi. Elle vous indique quelle carte lieu poser, quel détail (une ferme, un habitant...) s'y trouve et vous donne les réponses au test que vous avez tenter. Beaucoup de narration aide à créer l'ambiance. Mais au bout d'un moment, on tique un peu plus sur des phrases bancales, les choix proposés sont souvent des faux choix, on finira par aller voir X ou se rendre chez Y et surtout on se dit que cliquer continuellement pour retourner des cartes ou avancer sa figurine, ce n'est pas palpitant. Pourquoi ne pas rebrancher sa console et son Witcher ou simplement ouvrir un livre ? Car tout ce déroulement est trop plan plan, il nous faudrait un bon vieux MJ pour faire vivre tout cela. Alléché, je fus, peu intéressé je finis, le jeu est pourtant bien fait, bien écrit (même si ça structure narrative ne flamboie pas), technologiquement soigné mais le côté trop mécanique des tours, une certaine répétition et l'omniprésence de l'ordi (un peu lourdingue comparé aux Demeures de l'épouvante par ex) auront eu raison de ma motivation.