Avis après une première partie même pas finie.

Difficile de résister à l'appel d'un Vital Lacerda. Même si j'avais été plutôt déçu par la partie de Kanban, son précédent jeu : j'avais trouvé le jeu long, froid, sans âme et très difficile à appréhender, pour un rendement temps passé-plaisir ludique quasi nul. Les premiers tours de The Gallerist m'ont fait le même effet : le jeu est d'une froideur ! On a l'impression de faire des actions auxquelles on ne comprend rien, et ça ne s'éclaircit pas quand on avance dans le jeu. Et puis... On s'est trouvé dans l'obligation de jouer plus vite pour essayer de finir la partie (ce qu'on n'a pas réussi à faire), et là, une éclaircie : je vois ce que je veux jouer, où je dois aller pour scorer et rentabiliser le chemin que j'ai commencé à tracer jusque là. Du coup, le plaisir ludique revient. Et je me mets à apprécier le mécanisme de "je me fais pousser et j'en profite pour faire une action supplémentaire". C'est alors finalement plus fluide qu'il n'y paraît. Si on devait me proposer d'en refaire une partie, je ne déclinerais pas l'invitation. Mais j'ai bien fait de ne pas céder à la tentation de pledger le jeu sur Kickstarter.