Dingue ! Je vous en avais causé il y a quelques mois, souvenez-vous :

« Ce jeu de Orin Bishop va être lancé sur Kickstarter d’ici la fin de l’année ! En attendant il commence déjà à se faire une belle réputation internationale puisqu’il a remporté le 7e Board Game Design Competition Ciutat de Granollers (concours espagnol ouvert aux auteurs de jeux qui n’ont pas plus de 4 jeux publiés à leur actif) et parce qu’il est finaliste du Canadian Game Design Award  » (…et c’est Super Motherload qui a gagné, deckbuilding powa).

Et bien, chose promise, chose due, le voici qui débarque en KS ! Comme quoi, « patience passe science ».

Bon, les règles ne sont pas encore définitives, mais on peut déjà en savoir un peu plus ! Le pitch, lui, ne bouge pas : on est toujours des grands esprits à vapeur, et on fait la course pour démontrer qui a la plus grosse… cervelle bien sûr ! What did you expect comme dirait l’autre !

Steampunk Rally : des montagnes de dés et des cartes qui draftent

Le jeu se déroule en une série de tours jusqu’à ce qu’un inventeur passe la sacro-sainte ligne d’arrivée, là, on fait un dernier tour et puis s’en vont.

On commence par la construction du plateau de jeu (la piste) en accollant 3 grandes tuiles, puis, les joueurs reçoivent chacun 4 cartes (depuis les 4 piles). Chacun en choisira une seule qu’il placera face cachée devant lui.

On révèle ensuite les cartes choisies simultanément. Chaque carte peut servir à…

1/ construire sa machine : on ajoute la carte à son invention, de façon à ce qu’elle se connecte de façon logique.

2/ l’action « Fuel » : défausser la carte pour prendre 2 dés de la même couleur (ou si la carte est une carte d’action, prendre un dé de chaque couleur). Les dés bleus représentent la vapeur, les rouges la chaleur, les jaunes l’électricité.

3/ l’action « Rouages » : défausser la carte pour obtenir 2 jetons rouages qui permettent de relancer des dés ou ajouter +1 à un dé.

Une fois qu’on a choisi une carte, on draft le reste, c’est-à-dire qu’on passe les cartes restantes à son voisin, on en rechoisit une, et ainsi va la vie, on continue ce petit manège enchanté jusqu’à ce que toutes les cartes aient été jouées.

« Chance et malchance n’existent pas. Cette dernière n’est autre que la somme d’éléments ou de situations que nous n’avons pas su ou pu prévoir. »  Enzo Ferrari

Et puis on enchaîne avec la phase course, of course ! Tous les joueurs lancent les dés obtenus par les actions précédentes (principalement l’action « fuel » mais pas que) et vont ensuite pouvoir activer les cartes de leurs inventions en plaçant ces dés sur les espaces dédiés des cartes, mais gare, la couleur du dé doit correspondre à l’emplacement…

Certaines cartes ne nécessiteront pas de valeur particulière pour être activées, mais c’est loin d’être la norme. Certaines faces de dés présentent des symboles spéciaux aussi (relancer, enlever un dé d’une carte), certains endroits de la piste risquent de vous faire des dégâts si votre machine est fragile, vous risquez d’en perdre des morceaux en cours de route !… Héhé. C’est chafouin comme jeu.

>> Le lien KS

>> La fiche

Un jeu de Orin Bishop
Illustré par David Forest, Lina Cossette
Edité par Roxley Games
Pays d’origine : Canada
Langue et traductions : Anglais
Date de sortie : été 2015
De 2 à 6 joueurs
A partir de 13 ans
Durée moyenne d’une partie : 45 minutes

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