La revue de la semaine du 25 novembre.
En fin de semaine, on vous donne rendez-vous dans cette rubrique. Petit ajout, désormais dans : Sur le Grill, on parle des jeux découverts dans la semaine, dans un format rapide et condensé, ce qui n’interdit pas d’y revenir plus tard dans un Just Played.
Les brèves concernent les annonces marquantes de ces derniers jours, les rééditions, ce qui est passé dans notre radar. On jette un coup d’œil sur les festivals, les prix ludiques, mais aussi ce qui se passe hors du jeu, parce qu’il n’y a pas que le jeu dans la vie.
On termine sur les articles de la semaine, ce qui est passé sur Ludovox à l’écrit ou en vidéo, et ce que nous vous proposons la semaine prochaine.
Sur le Grill
Clockworker
Tels de petits Wall E (le robot de Pixar), les robots se réveillent sur une planète abandonnée et remettent en marche les usines.
Clockworker est un jeu de construction de moteur, à son tour on récupère tous les robots présents sur nos cartes usines, mais uniquement le plus haut sur la carte (évidemment les récompenses les plus intéressantes sont en bas des cartes 🙂 Plus l’on a d’usines et plus on récupère de ressources. Les engrenages nous servent à acheter des usines que l’on remplit de robots, Les cubes de ressources nous permettent d’acheter des cartes artefacts qui sont des améliorations, par exemple avec mon CPU de rechange, chaque fois que je gagne un nouveau robot, je vais aussi gagner un cube doré. L’interaction est présente surtout sur ces cartes artéfacts qui sont en nombre limité. Certaines donnent des points de victoire en fin de partie selon une condition, 1 pour chaque robot, ou 10 points si vous avez 12 cartes devant vous en fin de partie, etc. Nos ressources peuvent aussi être dépensées pour acheter des tuiles archives (sources de points de victoire).
Un thème et un univers un peu onirique, les illustrations sont vraiment superbes, ces petits robots sont craquants. J’ai juste un bémol sur l’interaction, j’ai eu du mal à m’intéresser au jeu des autres, d’autant que ce n’est pas forcément lisible à distance. Je privilégierai la configuration à deux joueurs si j’ai l’occasion d’y rejouer. Le jeu est très ouvert, plusieurs stratégies sont possibles. La mécanique de pose de robots est originale et demande une forme de rotation intéressante.
Le grand Kiwiz
Qui ne s’est jamais ennuyé un dimanche après-midi, sur le Trivial Pursuit. TTMC a fait évoluer les jeux de quizz pour qu’ils ne soient pas juste une prime à celui qui a la plus grosse (culture générale), mais pour y ajouter un soupçon de fun avec des questions décalées. Cette année on peut remarquer le retour des jeux de Quizz avec Smart 10, Chiche ou pois chiche ou encore dernièrement le Grand Kiwiz.
Il prend tout le monde à revers puisque le but est de ne pas trouver la bonne réponse parmi les 9 propositions. À son tour l’équipe doit enlever un picot, sur le plateau, si c’est marron ou tout va bien vous marquer des points enfin potentiellement. Si c’est rouge, la manche s’arrête, et on marque les points pour la progression de chaque équipe. L’équipe qui a chuté perd 3 points, ouch !
Du stop ou encore puisque l’on peut décider de ne pas prendre de risque et laisser la main à l’équipe adverse. Plus on avance et plus c’est tendu, car normalement les équipes auront enlevé les réponses les plus évidentes, mais plus c’est gratifiant en point de victoire.
Un jeu de quiz qui se pose du côté des jeux un peu crétins, où vous allez apprendre tout un tas de choses qui assurément devaient manquer à votre culture générale. Agréable pour briser la glace autour d’un apéro.
En bref
Ambiance de travail toxique chez Pandasaurus Games.
Pandasaurus Games est un éditeur américain fondé en 2012 par Molly Wardlaw et Nathan Mac Nair. Leur marque de fabrique, des projets originaux, tant dans les thèmes que dans les univers graphiques : Dinosaur Island, Brew, Godspeed , The Wolves etc. L’éditeur américain a aussi acquis une réputation positive concernant ses salaires, ses avantages sociaux, ses congés payés.
Dice Breakers le site américain relate les témoignages d’anciens employés de Pandasaurus Games qui se plaignent du comportement toxique de la direction, dû à la négligence, la mauvaise gestion et de la manipulation. Ce qui a eu des effets sur la santé mentale et physique de plusieurs d’entre eux. Mais aussi sur le développement des jeux, les rapports avec les fournisseurs, etc.
Les anciens employés parlent de retards de paiement des salaires, mais aussi des factures des sous-traitants. Ils relèvent aussi un problème de gestion des responsabilités, toutes les décisions passant par le couple de gestionnaires, ceux-ci ne souhaitant pas déléguer les responsabilités au sein de l’entreprise. Tout cela créant des retards dans les projets, ce qui rajoute de la pression sur les salariés.
Si vous désirez lire tout le dossier étayé, rendez-vous sur le site de Dice Breaker.
Elden ring le succès jeu vidéo est lancé sur kickstarter
Le kickstarter de Elden Ring a été lancé et le moins que l’on puisse dire c’est que le jeu de Steamforged Games est un succès. À l’heure où nous parlons, il a engrangé plus de 2 166 000 € et plus de 7000 contributeurs ont mordu à l’hameçon. Pour rappel, Elden Ring est une création du studio japonais From Software. Plus précisément, le jeu vidéo est né d’une collaboration entre Hidetaka Miyazaki, le créateur de la Saga Dark Souls, connu pour sa difficulté abyssale, et Georges R R Martin, l’écrivain de la saga du Trône de Fer.
Le jeu de société se présente comme un monde ouvert modulaire à base de plaques de terrain amovibles. Une campagne rejouable de plus de 90 heures, un système de combat à base de cartes et une quantité pléthorique de figurines. Est-ce que le jeu de société va réussir à retranscrire le monde ouvert du jeu vidéo ?
Le tout sera livré en 2024, cela vous coûtera entre 88€ et 424€, si vous vous laissez tenter par le All In.Prévoyez le transpalette à la livraison.
Iki prend le bateau
Sorry We Are French annonce l’extension de Iki avec une jolie cover et une sortie pour l’été 2023. Au menu de nouveaux de nouveaux personnages et l’éditeur promet de nouvelles mécaniques.
Quoi de neuf sur Ludovox ?
Au menu cette semaine, du jeu narratif avec Sleepings Gods, un party game original avec un thème un peu perturbant, World Russian Roulette, si vous avez le gout du sang lisez le just Played de La bête, un jeu asymétrique où la bête devra semer le chaos et les gouttes de sang, tandis que les autres joueurs auront la charge de l’arrêter. Enfin on termine la semaine sur la plage, à agencer des serviettes avec Maui, dans une sorte de puzzle game.
Nous présentons la première partie d’une interview-fleuve de Fred Serval, un auteur de Wargames, la suivante arrivera la semaine prochaine. Si comme moi le sujet ne vous intéresse pas plus que ça, lisez le :). À titre personnel, cela m’a permis de réaliser tous les préjugés que j’avais sur ce genre. La longueur de l’interview nous a poussé à la découper en deux parties pour pouvoir mieux la digérer. La partie suivante questionnera les dimensions politiques et éthiques de ces jeux historiques.
La semaine prochaine, vous retrouverez la deuxième partie de cette interview, mais aussi un article sur les Tribus du vent de Joachim Thôme et le retour de la rubrique des petits joueurs 🙂
Avez vous lu ?
Paper Tales le jeu de Masato Uesegi, un excellent jeu de draft avec une mécanique de vieillissement originale, illustré par Christine Alcouffe ressort dans une version intégrale qui comprend le jeu de base et sa première extension : Au-delà des portes, mais aussi une seconde extension : Ce qui forge les légendes. Cette dernière est aussi disponible en boutique, si vous avez déjà le jeu de base. Redécouvrez l’interview de Christine Alcouffe, dont c’était le premier projet sur un jeu de société, et qui depuis a travaillé sur nombre de jeux avec des univers différents et toujours autant de brio :).
Vous pouvez aussi lire le test de Umberling qui avait bien poncé le jeu.
N’oubliez pas le concours Tracks qui va bientôt se terminer. Nous revenons la semaine prochaine avec un nouveau jeu à vous faire gagner, suivez les traces de sang 🙂
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