When I dream se situe quelque part entre le jeu familial et le party game, une position intéressante qui permet de le sortir assez souvent avec des groupes différents. Le but est de deviner un maximum de mots en écoutant (yeux bandés) les indices donnés par les autres joueurs, et ce dans un temps limité (2 minutes). Chez nous il fait l'unanimité, parce que l'expérience qu'il propose est très déroutante. En effet, il va vous falloir, avec donc un masque sur les yeux, déterminer parmi les participants qui vous aide (les fées, parfois les marchands de sable) et qui tente de vous perdre (les croque-mitaines, parfois les marchands de sable). Pas évident, et ce d'autant plus que les rôles changent à chaque tour et que vous n'avez pas toujours le même nombre d'aidants. Bref, chaotique et aléatoire, et il ne faut donc pas espérer pouvoir contrôler parfaitement le jeu. Amis du calcul et de la stratégie, oubliez When I Dream. Ceci étant je pense qu'il est possible pour des joueurs réguliers de mettre en place une stratégie pour optimiser certains points, comme par exemple pour les croque-mitaines de proposer des mots proches mais légèrement confondants, ou de s'appuyer sur les propositions des fées en les déviant juste un peu.

Le rêveur doit également rendre compte des mots qu'il a prononcés en racontant un rêve pour obtenir des points supplémentaires. Très honnêtement, c'est très difficile pour un joueur non expert du jeu d'y parvenir. De plus, puisque vous pouvez vous tromper, il faut que les autres joueurs se souviennent même des propositions erronées, en sachant qu'on peut souvent approcher les dix propositions en deux minutes. La plupart du temps, nous ne jouons pas cette règle avec des joueurs qui découvrent le jeu, il est suffisamment déroutant pour s'éviter cette pression supplémentaire. Je la vois plus comme une variante "expert" du jeu.

La matériel est joli, avec des cartes illustrées qui proposent 4 mots à faire deviner par carte. De manière très fine, les illustrations vont aider les croque-mitaines à trouver des mots confondants, parce que ce n'est pas si facile de trouver en moins de 5 secondes un indice différent-mais-pas-trop pour perdre le rêveur.

Le système des points est simple une fois intégré et marche plutôt bien. Je pense qu'il aurait été largement préférable d'avoir un petit tableau avec des colonnes (ou un carton par joueur) et des marqueurs pour comtabiliser les points, parce que les pions avec valeurs obligent parfois l'organisateur de jeu à jouer au Monopoly en échangeant la petite monnaie des joueurs. Inutile au possible dans ce type de jeu.

Au final, voici un système simple qui déroute et amuse même les joueurs occasionnels. Se jouant potentiellement à beaucoup, c'est une proposition intéressante pour une soirée avec nombreux convives. Rêver c'est aussi jouer.

De jolies cartes aux illustrations « ésotériques » (fauteuil avec chaussettes etc..) avec un mot à deviner, un lit en plastique pour placer les cartes, vous voilà prêt à rêver. D’ailleurs si vous êtes le rêveur vous mettez ce masque de nuit sur les yeux. Le but, réussir à trouver les mots que les autres vous feront deviner en sachant que dans le lot, il y a une personne de votre côté, une contre vous et une qui varie afin d’équilibrer…

Ensuite vous pouvez avec les mots des cartes raconter une histoire.

Un peu de Code Name et de Linq, une présentation façon Dixit…. Perso, ce jeu ne m’a pas fait rêver, endormi oui. Bel enrobage pour un principe réchauffé (étriqué ?). Peut être qu’ayant déjà mon compte de satisfaction avec les trois jeux cités, je n’ai pas eu envie de faire d’effort… ?

When i dream arrive un peu tard pour révolutionner la baraque, pour ma part