Quand j'ai acheté ce jeu le vendeur m'a dit : soit on aime soit on le deteste y a pas vraiment d'entre deux... et au final c'est assez vrai.

Les règles ne sont pas très compliqué et même si elle manque un peu de fluidité, les aides de jeu compensent tout ça rendant le jeu très fluide.

Un matos magnifique, des illustrations superbe, et que dire des plateau des joueur d'une ergonomie jamais retrouvé ailleur, le carton est epais les carte facile a magnipulé une bonheur. On regretterra juste que les pliures du plateau centrales soit peu marqué le rendant fragile en son centre. 

Un thèeme parfaitement respecté, on fait ça propre BD SF, fuire avec style et de l'influence et un fin de bardie on peut raconter ça propre histoire avec ces cartes pour prolonger l'immaginaire...

Un mécanisme completement renouveller, mélange entre de la pose d'ouvrier, de la gestion de ressources et du deckbuilding, au départ on s'y perd puis on fini par comprendre et lancer des combots tout en tentant de ne pa slaisser l'adversaire faire de même et la gestion des deux est souvent cornelienne dans les choix qu'elle entraine...

Vu le nombre de carte et les différente combinaisons possibles la durée de vie est assez consequente pour passer pas mal de partie avant de faire la même chose.

Un jeu original et très aguicheur, maintenant je comprend le vendeur, c'est tout l'un ou tout l'autre, vu le foisonnement de détaille sur les cartes il est très facile de passer completement à côté de ça partie la rendant longue et fastidieuse pour se prendre une déculotté à la fin... ce qui laisse peu de place au nouveau joueur face à un joueur plus aguerrie... Mérite d'être testé avant d'être cheté ...  

Seeders est un jeu magnifique. Le matériel est vraiment d'une excellente qualité et très agréable à manipuler. 

Le draft est sympa.

La mécanique d'influence est très tactique et agréable.

La mécanique combinatoire est très bonne. 

Il est très violent dans son intéraction. Vous pouvez voir votre tour réduit à néant par adversaire belliqueux qui vous aura pris pour cible. 

Cela étant, on le savait avant de jouer et on accepte de fait la frustration que ça peut engendrer. C'est brutal et il faut s'adapter. A ce sujet la position dans le tour est capital ! Jouer dernier, c'est pouvoir détruire ce que font les autres et s'assurer qu'on ne viendra pas vous détruire. La position du dernier joueur a un impact immense. Trop peut-être selon moi. 

Non, le gros MAIS que je pose sur ce jeu, c'est son incroyable effet Kingmaker de fin de partie. Vu qu'il n'y a pas de scoring final, et qu'il n'y a que 4 tours, si vous êtes dernier, vous avez la possibilité de détruire le jeu d'un joueur avant qu'il ne score sur son dernier tour et donc de lui faire perdre la partie, et donc de choisir qui va gagner...

Que le jeu soit dur, on s'y était préparé. Mais dans notre partie, le dernier joueur qui était trop loin pour passer en tête à départager les 2 premiers en choisissant qui il attaquait. C'est donc lui qui choisit qui gagne la partie et non les autres joueurs. Le sentiment pour l'ensemble autour de la table a été de fait assez négatif. Ni pour ceux qui étaient en tête ni pour le dernier qui n'a pas jugé cette option agréable. 

Vous pouvez me dire qu'il n'avait qu'à ne rien faire, mais dans ce cas ça veut dire que les derniers ne jouent même pas leurs derniers tours... C'est pas beaucoup mieux. 

Au final, le jeu est beau et bien, mais ce dernier point vient tout gâcher pour moi. C'est la raison pour laquelle je lui retire des points dans sa mécanique et de fait dans sa durée de vie.

Dommage...

Un grand plateau assez sobre et des dizaines  de cartes vernies, magnifiques vous vont vous transporter dans l’espace, et surtout dans le monde du « combo » de la mort.

Seeders se joue en deux temps : placement de cubes (via des rondelles que l’on place entre les cartes) pour obtenir des personnages, modules…  (on se bataille pour la majorité) puis pouvoirs des cartes.

Le système de placement est bien fait puisque celui qui ne gagne pas la majorité et repart sans cartes voit la puissance de sa rondelle franchir un niveau. Il sera donc plus fort le tour d’après.

Seeders est un jeu tactique de placement mais surtout, come dit au début, un jeu de combos. Le mieux sera d’y jouer avec les mêmes personnes et ainsi de maîtriser peu à peu le jeu.

En plus pour une qualité pareil, il n’est pas cher (env 40^e).

Un must have pourrait on dire.

SEEDERS - Exodus : Un univers riche servi par une mécanique bien foutu. Et ça marche dans les deux sens !

J'ai pu tester le jeu au festival d'Istres, au calme juste avant Cannes (2017) et il est vraiment à la hauteur de mes attentes ludiques exigeantes . Il réussi à allier un univers SF bien présent avec une mécanique de jeu super léchée. Une mécanique ! Je devrais dire plusieurs mécaniques de jeu super léchées et  bien équilibrées : le jeu est découpé en plusieurs phases avec une mécanique propre à chacune mais qui ont toutes un sens et servent à chaque fois ce thème SF.

En Premier, distribution des premières cartes suivi d’un draft  pour casser l’aléatoire du tirage. 

Viens en suite, la  pose de négociateurs sur le plateau pour récupérer des cartes qui viennent compléter les premières : des choix stratégiques pour optimiser sa main et  l'opportunité de pourrir le jeu des autres. Et quand je dis pourrir c'est plutôt bien faire ch***ier les autres : je vous le dis, le jeu n'est pas fait pour les mauvais perdants et ceux qui ont des scrupules. 

Puis, viens la phase de pose de toutes ses cartes durement acquises. Toutes! A un détail prés : il faut défausser des cartes de sa main pour récupérer les unités de ressources nécessaires à la pose, le choix est donc pas facile. Une fois en jeu on peut utiliser les effets des cartes.

Enfin, on compte ses points et on repart pour un nouveaux tour en prenant en compte les possibilités des cartes pendant les phases suivantes. 

On compte ses points… et ses dents aussi : je vous le rappel vous ne jouer pas seul et les effets des cartes sont bien vicieux, avec des combos juste comme je les aime et qui permettent de bien scorer également.

C’est toute cette construction et diversité des phases qui me plait. Phase une, je maitrise ma main de départ. Phase deux je complète ma main en pourrissant subtilement  mes adversaires. Phase trois, je dois sacrifier pour optimiser mon score et pourrir bien franchement les autres. Pas de gestion combat ou d’affrontement ici, l’interaction entre joueurs est bien plus habile. 

Pour ne rien gâcher le matériel est somptueux et  bien lisible, les illustrations sont magnifiques. Le thème du jeu imprègne toutes les cartes jusque dans leurs mécaniques.   A savoir que le proto que j'ai pu testé n'en était plus vraiment un : seul certains jetons et le plateau n'était pas dans leur version définitive, mais presque...

La richesse du jeu laisse entrevoir de multiple façons de gagner et pour en avoir discuter avec d’autres au festival : il n’y a pas de tactique magique, l’équilbre du jeu est bien là !

Un perle ludique comme je les aime.