De 1 à 4 joueurs A partir de 14 ans Durée d'une partie entre 45 et 90 minutes
Thèmes : Animaux Mécanismes : Gestion de ressources, Programmation Types de jeu : Jeu de plateau Complexité du jeu : Amateur, Expert Présent sur le(s) salon(s) : Cannes 2025
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Dans un pays lointain, au milieu d'une forêt verdoyante traversée par la rivière de Cristal, se trouve le petit Royaume de Brightspring, gouverné par la sage Reine Beavery. Mais la Reine est confrontée à un problème : ses 4 régions sont séparées par 7 ponts, et pour partager son temps équitablement entre les sujets de ces régions, le Royaume aurait besoin d'un 8ème pont...
Aidez la Reine à construire un nouveau pont ! Parcourez le Royaume, recrutez les meilleurs artisans, rassemblez les ressources de construction et créez de magnifiques décorations. Mais attention : vous ne pourrez jamais utiliser le même pont plus d'une fois dans la même journée...
Kingdom Crossing s'inspire du problème des sept ponts de Königsberg. Il offre le meilleur de l'expérience Eurogames dans un temps de jeu court (1h30). Le jeu combine des mécanismes de construction de moteurs et de programmation, et comprend un mode solo avec un Automa et 4 niveaux de difficulté.
La première impression qui me vient est celle que j'ai eu avec les Rats de Wistar, c'est mignon mais attention, tout comme les souris et leur maison dissimulent un redoutable jeu de gestion, ce paysage champêtre n'est pas aussi serein qu'il en a l'air. Sans accoler le tampon "expert" à ce jeu, il faut quand même avoir un peu l'habitude au niveau optimistation/moteur/adaptation pour s'y frotter. Pour info Stefania Nicolini et Marco Canetta, les auteurs, sont ceux qui se cachent derrière Zhanguo, si cela vous parle. Le jeu est basé sur le concept des 7ponts de Königsberg, un exercice d'optimisation pour franchir 7 ponts sans repasser 2 fois par le même chemin. Tout est là, et ce simple problème d'aller sans retour va conditionner votre façon d'agir. Le jeu a une interaction indirecte, quelqu'un vole la carte ou l'objectif, que vous convoitiez, ça n'ira pas plus loin. Optimisation, gestion de son plateau, création de moteur, on est seul et dans son coin. le plateau central est un terrain avec zones reliées par des ponts. On va donc aller chercher des cartes en payant leur coût. Selon les clans ou le symbole bâtiment, elles ne serviront pas à la même chose. Les bâtiments activent des bonus, les différents clans en activent d'autres. Que cela concerne des points de victoires ou effets, il faut en passer par là. On peut également avancer sur les pistes ressources de son plateau personnel, collectionner les cartes du même clan pour obtenir des bonus, améliorer ses tuiles déplacements etc... En lui même, le jeu ne sort pas réèllement des sentiers battus du jeu d'optimisation avec sa gestion de monnaie, sa création de moteur etc... Ce qui le rend attirant est donc ce principe gestion de déplacement via les ponts. L'ambiance du jeu, servi par des illustrations chaleureuses, est agréable et contrebalance le cerveau qui se tortille. La fin est en mode salade de points dû à un système de multiplicateurs et, les parchemins (bonus de fin) peuvent être assassins sur les points (certains payant mieux que d'autres je trouve). A part la chasse aux sculptures et aux fleurs qui ajoutent une couche, pour ma part, dispensable, voilà un jeu dont on peut parcourir les chemins avec plaisir.
Nous arrivons au bout de l’année 2025, et à Ludovox, la tradition veut que nous dressions le bilan ludique de l’année écoulée. Avec cette question oh combien
Kingdom Crossing est la toute dernière création de Stefania Nicolini et Marco Canetta (chez Sorry We Are French). On connaît ces deux auteurs pour leur travail sur Zhanguo, un titre
Octogones c’est toujours en octobre, d’où le nom de cette convention dont la 15e édition avait lieu du 10 au 12 octobre. Encore une belle fréquentation cette