Gods Love Dinosaurs arrive en français chez Catch Up Games le 10 décembre. Pour situer un peu, c’est une création de Kasper Lapp, l’auteur de l’excellent Magic Maze. Le jeu est initialement édité en anglais par Pandasaurus Games, maison qui propose des jeux avec des thèmes qui sortent du lot et des mécaniques originales. On pourrait citer Sonora un Flick And Write dans le désert, Godspeed où les nations partent à la course à l’espace, ou encore Umbra Via, un jeu un peu abstrait où l’on place des tuiles à l’aide d’enchère avec des fleurs pour réaliser des chemins sur un plateau (j’ai dit que c’était original ^^).

Mais ce n’est pas la seule localisation de l’éditeur américain par Catch Up Games, devrait suivre Brew de Stevo Torres qui sortira en français sous le nom de Sylve. Plus tard dans l’année 2022, arrivera aussi Dinosaur Island: Rawr ‘n Write de Brian Lewis, David McGregor et Marissa Misura : un roll and Write comme son nom l’indique 🙂

Sachez que, de l’autre côté de l’Atlantique, l’éditeur américain distribue aussi les jeux de l’éditeur lyonnais en commençant par The Loop, Wild Space, mais aussi bientôt Sobek 2 joueurs. Un partenariat intéressant pour les deux acteurs du marché.

Dieu aime les dinosaures, c’est vrai, mais aussi tout un tas d’animaux qui vont être dévorés par des prédateurs qui seront à leur tour engloutis par des dinosaures.

Manger et être mangé

Dans Gods Love Dinosaurs les joueurs incarnent des dieux qui construisent le monde en sélectionnant des tuiles sur un plateau, chacune vient avec un animal, que ça soit des rats, des batraciens, des lapins, à moins que ce ne soit des prédateurs, tigres ou aigles. Mais il va falloir composer tout un écosystème car ce petit monde va se reproduire et s’il ne trouve pas sa pitance va tout simplement disparaitre.

Le plateau où sont placés les animaux va se vider au fur et à mesure que les joueurs prennent les tuiles ; quand une rangée se vide, tous les joueurs activent l’animal correspondant : quand ce sont les animaux “Proie” ils se reproduisent sur les tuiles adjacentes correspondants à leur territoire de prédilection, par exemple les grenouilles dans les zones humides. Quand une rangée avec un prédateur s’active, on doit le déplacer de sorte qu’il puisse se nourrir, sinon il disparaît tout simplement.

Le prédateur doit au moins manger une proie pour survivre. S’il réussit à manger plus d’une proie, c’est Byzance, et il se reproduit.

Quand c’est au tour des dinosaures, ils vont devoir se déplacer aussi pour faire bombance, mais ils ne nourrissent pas de petits animaux, ce sont des amuses-bouches qui toutefois disparaissent sur leur passage. Pour survivre et même se reproduire, ils doivent avaler des prédateurs. L’histoire de la vie en somme. Plus ils mangent, plus ils pondent d’œufs et ça tombe bien : ce sont les points de victoire. 

Nous avions pu l’essayer pendant notre évènement, nous en avons d’ailleurs rendu compte dans la vidéo : “Dans le viseur” qui sera bientôt en ligne !

Le jeu mélange de la pose de tuiles (ce n’est pas un jeu de maçon couvreur ^^)  qu’il faudra agencer finement pour permettre la reproduction des petites bestioles (les apéros), mais aussi les prédateurs qu’il faudra placer pas trop loin des proies. Mais le timing est important, car quand une colonne se vide, tout le monde sur sa zone de jeu active l’animal, par conséquent on se surveille un peu pour voir si on peut couper l’herbe sous les pieds d’un joueur et activer un prédateur au moment opportun pour soi, mais moins pour les autres. Au final un jeu très interactif. Nous en reparlerons dans un Just Played bientôt. 

Gods Love Dinosaurs sort le 10 décembre en boutique et il vous en coûtera 40€ prix public.

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