GenCon 2024 : qu’est-ce qu’on attend ?

Zoom sur les jeux de la Gen Con 2024 qui aura lieu cette année du 1er au 4e août prochain ! 

Bien sûr, il y aura le très attendu Cech Games avec SETI (news), ou le prochain Luciani (qui n’arrive pas forcément là où on l’attend) avec Sea Dragons (news), mais aussi Endeavor: Deep Sea ou encore le dernier Phil Walker-Harding avec Cities qui sera localisé chez Iello, et puis les tuiles de Knizia avec Rebirth (news) ou encore Pirates of Maracaibo (news), sans oublier Nature (news) aka la nouvelle version de Evolution.

Bien sûr, il y aura aussi le noble Luthier qui arrivera en VF via Lucky Duck (news), mais également Reef Project de Board&Dice (news) ou The Mandalorian Adventures de Unexpected Games (news), et même Ziggurat le nouveau Daviau-Leacock (news), voire les petits chatons japonais de Kyoto no Neko chez Matagot (news).

Mais il y aura aussi des choses plus inattendues, en tout cas dont nous vous avons pas déjà parlé sur Ludovox, avec des auteurs qu’on aime suivre, et parfois même de nouveaux noms…  

Sélection de jeux qui nous intriguent :

  • Greyridge Games est un nouvel éditeur canadien qui arrive avec Weirdwood Manor un coop qui prend place dans un manoir magique et changeant : quand vous jouez vos actions via vos cartes ou que les monstres jouent, les lieux évoluent. Ce premier titre de Mike Cassie semble très exigeant, en tout cas, il nous intrigue avec son mécanisme d’anneaux rotatifs et les pouvoirs asymétriques des joueurs, le tout emmené par une forte ambiance horrifique… 

 

 

  • Innovation Ultimate. Innovation de Carl Chudyk (Test). Bon, le jeu a eu sa vie en France mais là toutes les extensions ? Sign me in.

 

  • Æterna : Martin Wallace ! Forcément, on est curieux. Il sait toujours proposer quelque chose de malin, en tout cas d’interactif. C’est chez Ergo Ludo Editions que ça se trame. On dirait un riche mélange de draft de cartes, placement d’ouvriers, gestion des ressources, développement de zones stratégiques… Votre objectif est d’accroître votre influence sur Rome en soutenant la conquête des provinces, en contribuant à la construction de monuments et d’édifices, ce genre de choses. À vous de gérer les majorités, les cartes et les ressources mieux que vos adversaires pour tirer votre épingle des sept collines et dropper votre nom dans les livres d’histoire. 

 


  • Avalon: The Riven Veil. Les gars derrière Oathsworn (notre article). À ce stade, ils ont déjà attiré toute notre attention – d’autant plus que celui-ci semble localisable (c’est-à-dire pas avec 300 000 mots). Jamie Jolly et Shadowborne Games, nous on paie pour voir. Là, ils proposent un jeu à l’ambiance arthurienne alors qu’on a tout juste fini de nettoyer tout le wyrd d’Avalon. Avec The Riven Veil, on est sur de l’exploration et du contrôle de zone. Vous dirigez de puissantes factions à travers le voile brumeux pour découvrir ce qui vous attend sur l’île mystique des grands bretons. Explorez les brumes, découvrez des objets légendaires, domptez des bêtes mythiques, cherchez le Graal et préparez-vous à la guerre. Direction whislist. 

 


  • Cyberpunk Edgerunners. C’est moins la surprise là. Jeu d’escarmouche cyberpunk par Justin GibbsJohn KovaleskiMack Martin & Erik Yaple. Les Edgerunners combattent la corporation Arasaka dans une série de batailles avec des magnifiques standup en acrylique couleur. 100 % entièrement compatible avec le jeu Cyberpunk RED : Combat Zone. Les aficionados apprécieront !  

 


  • Wild Gardens. Monsieur Isaac Vega aura toujours notre attention. Ses game designs sont parfois un peu trop lourds mais souvent riches de bonnes idées. Wild Gardens est résolument dans l’air du temps et sûrement un peu niche. On part à la découverte du monde de la cueillette ! Vous jouez des cueilleurs rivalisant pour préparer de bons repas pour des invités ultra exigeants, planifiant soigneusement vos déplacements pour collecter des ingrédients, améliorant vos compétences, complétant des recettes et servant vos créations à un grand nombre d’invités affamés … Miam ! 

 

 

  • Kevin Wilson fait un gros coup chez Incredible Dream Studios avec les Kinfire Delve qui ont l’air de cartonner fort fort aux US. Il s’agit d’un jeu solo (ou coop à 2) qui a déjà plusieurs itérations. Parfois qualifié de “vrai tiny epic” le jeu a quelque chose d’un One deck Dungeon avec une thématique forte (l’univers Kinfire Chronicles) ; vous devrez vous frayer un chemin à travers le jeu de cartes pour atteindre le boss final et il va falloir gérer vos ressources intelligemment pour vous sortir d’ici. Sachez que Wilson a aussi proposé Kinfire Council, un jeu compétitif de politique pour 2 à 6 joueurs, parce que jouer à plus c’est bien aussi.

 

 

  • On est curieux de voir Words of a Feather de plus près, parce qu’il est joli. Oui. C’est comme ça. Ça se trouve chez le petit éditeur américain Turn Sideways Games. Ce titre signé Rusty Scioscia est un jeu de mots qui assume de mettre l’accent sur la présentation et la présence à table. On est sur des règles assez classiques sinon. De la déduction de mots avec des indices par associations d’idées.

 

 

  • Altay: Dawn of civilization attire l’attention pour plusieurs raisons. Bon, déjà, grâce au travail stylé de Pauliina Hannuniemi qui fait une proposition marquée côté illus. Et puis, un certain Paolo Mori aux crédits (ici, avec Ole Steiness), tout de suite, ça donne envie de s’intéresser. La promesse d’Altay: Dawn of Civilization est de proposer un mélange original de deck-building, de développement de civilisations et d’expansion de zones. Vous contrôlez l’une des quatre factions proposées, chacune représentée par un deck de départ avec des cartes uniques et des différences subtiles dans le nombre de cartes « de base ». À chaque tour, les joueurs utilisent leurs cartes pour produire des ressources, construire de nouvelles colonies, s’étendre sur le plateau, attaquer ou se défendre contre leurs ennemis, ou encore manipuler leur deck ou leur main. Et bien why not !

 

 

  • Spectral, de Ryan Courtney, chez Bitewing Games. Les manoirs hantés, c’est la nouvelle tendance immobilière cette année on dirait. Dans ce jeu de chasse aux trésors, vous devez vous méfier des spectres du titre. Il s’agit en vérité d’un jeu de déduction léger et rapide plutôt abstrait mais qui semble proposer une façon de réfléchir assez rafraichissante. Vous essayez de déterminer où les pierres précieuses et les démons vont être placés dans une grille de 4 x 4 cartes. On aimerait bien s’y frotter pour voir !

 

 

  • Arcs est un jeu de stratégie de science-fiction sauce 4X pour 3-4 joueurs imaginé par Cole Wehrle, mister Root, mister Oath, mister Pax Pamir. Vous voici dans un empire galactique en déroute dans lequel vous allez, en tant que régents, bâtir des vaisseaux, des villes, réparer ce qui peut être endommagé, récupérer des ressources sur les cités contrôlées, déplacer vos vaisseaux vers les systèmes voisins, placer des agents d’influence, récupérer des cartes de Guilde si vous êtes majoritaire, détruire les unités ennemies à coup de dés pour mieux prendre le contrôle des systèmes ou piller les ressources de la ville et/ou les cartes de guilde de l’ennemi.
    Et t
    out cela va se jouer via un jeu de cartes surprenant : on retrouve une mécanique de jeu de plis pour la sélection des actions. Sachant que dans chaque partie, vous définissez les objectifs que tout le monde doit atteindre pour gagner. Dans le jeu de base, chaque joueur jouera un total de 30 cartes sur l’ensemble de la partie – chaque carte donne en principe jusqu’à deux actions, mais parfois le double. À vous de bien calculer votre coup, d’anticiper, mais au début de tour un élément aléatoire viendra sans doute contrecarrer vos plans diaboliques – sinon ça serait trop facile. “Arcs est un mélange parfait d’Euro (où vous pouvez être sûr de la façon dont chaque action de carte va se dérouler), d’Ameritrash (avec un combat de cube « injuste » et un jeu de cartes aléatoire) et de jeux sociaux (contrats, discussion de la situation sur le terrain, faiseur de rois et tout le reste).” raconte TheLittleTeu dans cet article.
    Mais Arcs a aussi la particularité de proposer une campagne et de donner toute sa saveur, son asymétrie et son thème, dans ce mode là uniquement – cette campagne, qui se veut la modélisation d’un drame en trois actes, permettra à chaque joueur d’évoluer ainsi que la galaxie autour également. Les choix majeurs pour la campagne sont résolus durant un moment intermède où de nouvelles règles seront établies. C’est le moment aussi où les joueurs pourront investir dans des améliorations particulières. 
    Après un passage sur KS, le jeu sera à la Gen Con et on peut dire qu’on a vraiment hâte de le voir de plus près celui-ci…  

 

 

  • Premier jeu pour Ken Jenkins, chez Rose Gauntlet Entertainment derechef, c’est Turnip et on espère que c’est pas un navet !
    Et oui, dans
    Turnip, vous jouez avec des gros navets, des fermiers menteurs et des taxes sur les tortues mais surtout du bluff à plein régime. Cachez des cartes, attrapez les joueurs qui mentent, rassemblez des jetons de navet et jouez le plus grand nombre de cartes pour remporter la victoire à chaque tour. La partie dure 15 minutes, et nous on se dit qu’on aimerait bien essayer d’aimer les navets.

 

Et c’est là dessus qu’on termine cette petite sélection de curiosités !
Vous avez repéré des jolies pépites vous ? Dites-nous tout en commentaires 😉 

 

 

 

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