Escape Plan n’est rien d’autre que le prochain jeu de Vital Lacerda (monsieur « fat games », avec des CO2, des Gallerist, des Kanban, des Lisboa…), illustré par le talentueux Ian O’Toole, avec la Eagle-Gryphon Games team en charge de l’édition : autant dire que nous retrouvons une équipe bien rodée. Cette fois-ci, l’auteur semble être parti sur du plus léger que d’habitude. Cela dit, sa dernière proposition, Dragon Keepers, était un jeu très familial, imaginé avec sa fille Catarina. Ici, le curseur remonte clairement : l’âge minimum annoncé est 12 ans, on est clairement de retour dans un cadre plus “gamer” mais on s’éloigne nettement des sensations allemandes expertes des titres qui ont fait sa réputation. Lacerda non seulement semble faire moins complexe mais surtout, il s’oriente vers un game design plus “fun”, en s’inspirant directement des grands films et jeux vidéo de cambriolages (d’aucuns citent GTA) .

Pitchons-nous un coup. Après un casse réussi, les voleurs (ça c’est vous les loulous) se rendent dans une petite ville pour faire profil bas et profiter de la vie. Ils ont investi le peu d’argent qu’ils n’ont pas caché dans la ville. Tout va bien jusqu’à ce que la police débarque… Des accusations seront faites, et tout le monde est suspect.

Mais les choses n’en restent pas là. La police appelle une équipe du SWAT et ferme les sorties de la ville. La vie n’est plus si facile pour les voleurs : il faut donc qu’ils s’échappent le plus tôt possible.
Bien sûr, ils ont un plan. Il y a une route qui leur permet de s’échapper jusqu’à la ville en récupérant l’argent investi et, si possible, tout l’argent qu’ils ont caché.

Zoom sur un plateau joueur

Ainsi, dans Escape Plan, les joueurs sont donc les bandits, mais peuvent influencer le déplacement des policiers à chaque tour sur un plateau modulable. Les voleurs se déplacent en essayant d’atteindre les meilleurs endroits pour récupérer leur butin et s’échapper de la ville, avec plus d’argent que les autres.
Les policiers essaient de contrecarrer leur plan d’évasion, si nécessaire par la force. Les joueurs jouent des cartes pour s’aider et pour ralentir les autres.
Les joueurs jouent des rôles asymétriques et prennent des actions qui leur permettent de se déplacer (par métro, hélico, etc) et d’engager des gangs, des mules et des mouchards.

sur tabletopia

Un jeu qui ressemble à un excellent concurrent au Parrain d’Eric Lang qui nous avait un peu laissé sur notre faim (test).
Rendez-vous le 19 juillet sur KS pour voir tout ça de plus près…

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