Brass Pittsburgh en l’an de Brass 2026

Brass est une création de Martin Wallace et probablement le meilleur jeu de société de tous les temps (oui cette phrase n’engage que moi ^^). Il est sorti en 2007 et a connu une réédition chez Roxley Games l’éditeur canadien lancé sur kickstarter en 2019.

Édition revampée avec le travail d’illustration de Lina Cossette et David Forest et Damien Mammoliti. Néanmoins ce n’était pas tout puisque l’éditeur avait un autre jeu avec la mécanique de Brass : Brass Birmingham. Les deux jeux sont dans le top 20 BGG, la version Birmingham (alors que tout le monde sait que Lancashire est le meilleur ^^) trustant la première place talonnée de près par Pandemic Legacy et Ark Nova

 

Brass, c’est quoi ?

Un gros jeu économique qui prend place pendant la révolution industrielle. Vous allez  construire vos mines de charbon, fabriques de coton, usines sidérurgiques, ports, etc. Mais aussi un réseau fluvial en première ère et ferré en deuxième ère pour gagner le plus de points, mais surtout pour bloquer ou obliger vos adversaires à utiliser vos bâtiments.

 

 

Toutes ces actions dépendent de votre main de cartes, ce qui vous oblige à vous adapter, car, pour fonder une entreprise, il faudra soit avoir la carte de  ville où l’on souhaite la construire, soit le type d’entreprise, mais pas de panique vous pouvez toujours utiliser vos cartes pour autre chose, vendre ou développer nécessite n’importe quelle carte.

 

 

En effet Brass est un jeu qui fonctionne sur un écosystème : chaque action que vous faites aura un impact sur les autres joueurs. Par exemple, si un joueur utilise le charbon que vous venez de produire en exploitant votre mine, vous ne le possédez plus. Cependant, vous aurez la possibilité de retourner votre tuile, ce qui vous rapportera des points de victoire en fin d’ère et surtout des revenus. Et l’argent est vraiment le nerf de la guerre pour se développer.   

De même, si vous voulez vendre ou acheter des ressources, il faudra que le réseau soit relié aux ports. L’interaction est centrale, une forme de coopération forcée où les deux parties seront gagnant-gagnant, enfin pas toujours, le timing reste un élement important. J’aurais pu aussi vous parler de l’aspect développement, mais on a deux articles pour cela, l’analyse de Palferso ou bien  le Just Played. Vous avez aussi le ludochrono pour une présentation en vidéo.

 

 

Avec Brass Birmingham, on reprend (presque) les mêmes et on recommence, mais cette fois, on change de zone géographique, notre plateau de développement est différent. On a de nouveaux bâtiments, et notamment des usines de céramique et surtout des brasseries. La bière est une ressource importante pour construire certaines tuiles industrie. On n’a plus les ports ni les chantiers navals pour faire du commerce. Il faudra nécessairement être relié à certaines villes. Vous avez aussi le ludochrono pour une présentation en vidéo.

 

Brass : Pittsburgh 

On ne sait pas encore beaucoup de choses sur ce nouvel opus qui va être lancé sur Gamefound par Roxley, mais on remettra la news à jour quand nous aurons de nouvelles informations, et l’éditeur a annoncé révéler de nouvelles informations tous les 15 jours jusqu’au lancement du jeu le 3 février 2026 sur Gamefound.

Pour l’instant nous savons que le jeu va se situer à Pittsburgh, en Pennsylvanie, une ville qui fut un haut lieu de la sidérurgie américaine (oui on change de continent) pendant l’époque de la Steel Belt vers la fin du XIXe siècle.

 

 

Dans Brass Pittsburgh on devra construire des pipelines et des raffineries de pétrole, mais aussi des aciéries, etc. Évidemment, on devra aussi construire de vastes réseaux de chemins de fer. Les deux époques verront la construction de réseau ferré, pendant la deuxième, il s’agira d’ajouter un deuxième ou troisième rail sur les grandes lignes afin d’augmenter le trafic. Historiquement, nous dit Gavan Brown, cela représente le passage aux voies ferrées à écartement standard.

Le jeu est signé par Martin Wallace et Gavan Brown. Même si, de l’aveu de celui-ci Martin Wallace a surtout eu un rôle de conseiller, comme pour la version Birmingham.

J’apprécie cette note d’intention sur le thread qui annonce le jeu : 

“Chez Roxley, nous reconnaissons l’exploitation des travailleurs, des enfants et des groupes marginalisés, notamment les femmes, les peuples autochtones et la communauté noire, qui a alimenté la croissance industrielle pendant l’âge d’or de Pittsburgh. Bien que Brass: Pittsburgh se concentre sur les aspects économiques et industriels de cette époque, nous reconnaissons le coût humain qui se cache derrière. Nous ne romançons pas le capitalisme débridé ni ne glorifions les barons voleurs de l’époque, mais visons plutôt à explorer ce chapitre complexe de l’histoire à travers ses industries et ses innovations.” 

On imagine difficilement comment intégrer cela mécaniquement, mais il en sera sûrement fait part dans le livret de règles.

Il semblerait qu’un autre Brass soit dans les tuyaux (une version Ecosse), mais nous n’avons pas de date pour celui-la. Brass Lancashire et Brass Birmingham ont étés distribués par Funforge, malheureusement comme rapellé dans cette news, l’éditeur francilien a mis la clé sous la porte. Il semblerait que ce soit Asmodee qui ait les droits de distribution pour la France.

 

Les locomotives lourdes

Si l’on retrouve la mécanique de Brass, ce nouvel opus propose des modifications substantielles, à commencer par les bonus de rail, certains emplacements offrent des bonus à la construction.

Nous pouvons toujours placer des tuiles rails classiques ou légères, mais aussi des locomotives de traction plus lourdes et plus puissantes qui offrent là aussi quelques avantages, déjà elles ne sont pas éliminées au début de l’ère II et offrent un bonus à la construction. En contrepartie, ils sont plus coûteux en acier. En développant notre plateau industrie, on va en débloquer d’autres, encore plus puissants. On pourra construire une tuile industrielle locomotive Works qui donnera des PV pour chaque locomotive lourde construite.

 

 

En lieu et place d’un marché central, les matières premières sont disponibles dans des villes réparties sur le plateau, il vaudra mieux se connecter à ses marchés pour réussir sur ce Brass. Contrairement à Brass Birmingham ou Lancashire pour utiliser de l’acier, on doit être connecté par voie ferrée. Toutefois, il reste une possibilité grâce à Cornélius Vanderbilt, un riche homme d’affaires. Dans Pittsburgh on peut lui acheter de l’acier sans avoir besoin d’être connecté, mais le prix est exorbitant.

Selon son auteur (Gavan Brown) le placement est encore plus important dans ce nouveau Brass. En effet, la valeur des voies ferrées va dépendre des constructions d’industrie auxquelles on est connecté. Il est préférable de bâtir des tuiles génératrices de points là où cela nous est favorable, et de construire celles qui ne rapportent pas de points là où un adversaire a pris le contrôle.

 

À suivre.

Mise à jour 22/08  : ajout paragraphe Locomotives Lourdes

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1 Commentaire

  1. Shanouillette 26/08/2025
    Répondre

    c’est du lourd !

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