À QUOI TU JOUES ? #10 Majesty, Calimala, Exploding Kittens, Pixie Queen, Honshu, Miniquest

Pour ce 10e volet de notre rubrique, nous en profitons pour souhaiter (un peu tardivement) la bienvenue à Galeelox qui rejoint les rangs de la Testing team. Il vous a régalé avec l’analyse de Agra le dernier jeu de Michael Keller, le test de Jaipur ou encore dernièrement avec Ilos. C’est aussi lui qui est parti au pied levé, bravant tous les dangers, pour vous ramener un super reportage chez Renegade. Merci à lui 🙂

Cette semaine, la Testing team s’est élancée dans des aventures incroyables, Galeelox, pauvre fou est parti dérober un dragon, Zuton a combattu un golem de magma, d’autres plus sages ont sorti les jeux qui dorment dans leurs étagères depuis Essen – voire plus -, Morlock se pose la question de l’intérêt d’un jeu avec des chats qui explosent et Shan a défendu sa ville de l’attaque de monstres. 

 

À quoi tu joues, c'est quoi le principe ?

À quoi tu joues ? permet de faire des retours rapides au plus proche de l’action ! En effet notre Testing Team forme un groupe de joueurs qui joue à beaucoup de jeux chaque semaine. Bien plus que de titres traités en « Just Played », qui, malgré son intitulé empli de modestie, nécessite de longues heures de travail en amont… 
Ici, on évoque donc quelques-uns de ces autres jeux, avec un style court, spontané, sans rappel de règles. On partage ressentis et découvertes, tout en restant dans du qualitatif tout de même, évidemment, puisqu’il s’agit des retours de notre équipe d’élite ! 😉 On espère que ça vous parlera ! 

 

N’hésitez pas à nous dire à quoi vous jouez, vous !

Bonne lecture.

Avatarus_voxiferus_morlock

 

Majesty_cover« On pourra reprocher à Majesty d’être un jeu de collection qui en fait trop pour pas grand-chose, un « tout ça pour ça » et ce ne serait pas faux. Vous achetez à coups de meeples des perso que vous collez sur des bâtiments leur correspondant (le brasseur dans la brasserie, etc). Ainsi débarqué, le perso active un pouvoir qui en active un autre pour tout le monde (si les conditions sont remplies). On pourra acheter des chevaliers pour taper sur les voisins, acheter des défenses, soigner les perso blessés et les faire revenir du dispensaire …

Majesty est un jeu de collection où on joue un peu dans son coin (malgré cet effet secondaire où les autres peuvent bénéficier de votre action) et où la stratégie ne sert finalement pas à grand-chose (j’ai gagné les deux premières parties je ne sais pas comment).

Mais voilà, dans Majesty les cartes sont bifaces et les effets des faces B sont plus intéressants et impliquent des choix plus difficiles. Le jeu reste aussi flou sur les façons de gagner qu’en mode simple, mais est plus tendu.

Si Majesty est un peu fainéant sur son résultat (de bonnes idées qu’on n’aurait pas osé pousser ?), il est un bon entre-deux pour des joueurs débutants qui veulent voir autre chose. Il est fluide, plaisant, donne l’illusion de mettre des choses en place. Je ne dirais pas que c’est un bon jeu, mais je dirais tout de même qu’il me plait quand j’y joue. » – Morlock.

 

explodingKitten« Que dire sur Exploding Kittens, ce jeu qui a engrangé des millions rien que sur son nom ? Pas grand-chose. Je trouve les dessins pas extraordinaires et les blagues pas terribles. Niveau mécanique de jeu, on la cherche un peu mais c’est moins grave que je pensais, on a quand même des cartes pour ennuyer le voisin, voler, passer son tour et essayer de retarder l’inévitable. Je me dis que pour des enfants/jeunes ado ça peut être amusant. On est dans le niveau des 7 familles, voire du Uno. On peut donc jouer dans le sens littéral du terme.

C’est surtout le prix qui est exagéré (aux environ de 17€), à ce tarif il y a quand 100 fois mieux. Mais voilà c’est un phénomène et on ne peut pas lutter contre la tendance. » – Morlock

 

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modele-a-la-gloire-dodin-article« À la gloire d’Odin, un des derniers Rosenberg auxquels je n’avais pas joué. Peur de jouer à un Rosenberg-like en plus costaud. Grosse boîte. Matos à foison. Rajout d’une mécanique à la Patchwork en plus des mécaniques classiques de l’auteur. Finalement, je me suis lancé et, au contraire de Nusfjord qui m’a un peu déçu par le manque de renouvellement, j’ai beaucoup apprécié ce jeu.

On y retrouve évidemment les mécaniques chères à Rosenberg : du placement d’ouvriers, 80 actions possibles, de la transformation de ressources à foison, une interaction indirecte mais présente. Puis la nouvelle mécanique de recouvrement de territoire à la “patchwork” s’inclut très bien et rajoute un jeu dans le jeu sans l’alourdir plus que ça.

Les parties sont longues (30 min/ joueurs) mais on ne voit pas le temps passer. On a envie d’étendre son territoire, on a peur de ne pas réussir à le recouvrir à temps, on veut faire plein de choses sans pouvoir tout faire. Un très bon Rosenberg. » – Meeplecam

 

honshu-final-web« Honshu est un jeu que j’ai découvert à l’occasion d’une rencontre de Voxiens. Sans nier toutes les qualités du Spiel “Kingdomino”, j’avais été peu emballé par son côté un peu simpliste, par rapport au type de joueur que je suis.

Honshu, jeu d’un auteur japonais, est arrivé à point nommé, avec une mécanique de pose de territoires et une profondeur de jeu un peu plus importante que son homologue français, disons plus adapté au profil de gamer que je suis.

Bon, le jeu n’est pas bien beau, en dehors de la cover. Les illustrations fades des cartes ne nous permettent pas de nous projeter dans le pays du soleil levant (au contraire de Kingdomino qui est bien coloré et fort chatoyant). Mais les stratégies possibles sont intéressantes, l’interaction est bien présente sur le choix des cartes et particulièrement sur la détermination de l’ordre des joueurs, la gestion des ressources est simple et bien pensée. Cela donne un jeu avec un peu de réflexion, tout à fait plaisant. Même catégorie que Kingdomino mais pour un public plus exigent. » – Meeplecam

 

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calimala ludovox« Calimala est un jeu qui sur le papier m’avait plu tout de suite. Le principe des actions récurrentes m’a toujours attiré. J’avais hâte de découvrir comment celui-ci était implémenté ici. Et je dois dire que s’il fait le taf, la simplicité des actions et le manque d’imbrication des mécanismes ne le rend pas exceptionnel. En effet, on est ici face à un jeu de pure majorité. C’est simple et efficace. Peut-être un peu trop simple pour être réellement emballant.

Heureusement, le principe des cartes d’actions vient relever un peu l’intérêt mais il n’en demeure pas moins qu’il y a un “je-ne-sais-quoi” de naïf dans ce jeu. Pourtant il est plaisant à jouer et une partie de temps en temps ne se refusera pas. Mais si je veux être honnête, pour la récurrence, je lui ai largement préféré Deus, et pour la majorité, je lui préfère amplement Strasbourg. Mais je salue l’effort et je conseillerais quand même aux amateurs d’eurogame d’en faire une partie, ils auront de quoi prendre plaisir, au moins sur la première. » -Eolean

 

pixie-queen

« J’avais lu plusieurs échos moyens sur Pixie Queen, aussi quand mon pote Seb me l’a sorti, j’étais dubitatif. Mais force est de reconnaître que j’ai bien aimé la partie qu’on a faite sur ce jeu. C’est un peu chaotique et c’est un jeu plutôt tactique et opportuniste, mais on peut néanmoins parvenir à faire son chemin durant la partie. Le principe de scoring est pas mal du tout et rappelle celui de Mea Culpa.

Le thème de contenter la reine et de recevoir des coups de fouet est plutôt sympa également. Le seul éventuel bémol que je mettrai ce serait le fait qu’il y a peut-être un chemin vers la victoire qui passe par des passages obligés. En effet, grimper rapidement sur la piste de l’or et de l’argent me semble primordial pour éviter les 6 coups de fouet par tour ! À voir sur la longueur. Une bonne surprise donc ce jeu qui s’il n’est pas révolutionnaire a une bonne dose de sympathie. » – Eolean

 

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legend of the five rings

« La légende des 5 anneaux a été introduite avec force médiatisation en 2017 à la Gencon et à Essen, et ce genre de chose ne m’attire pas trop en général. Mais j’y ai pris goût grâce à un ami, et nous commençons à découvrir ce qu’il a dans le ventre !

Il y a plusieurs façons de gagner, soit détruire la forteresse adverse, soit épuiser les Points d’honneur adverses, soit atteindre soi-même 25 points d’honneur. La victoire par combat propose de gagner 3 provinces adversaires avant de pouvoir raser la cité ennemie, c’est à dire de réaliser 3 victoires avec un différentiel supérieur ou égal à la valeur de la province. C’est astucieux, car il vaut mieux prévoir une bonne grosse attaque que de petites piques de fond. Cependant, il vaut mieux parfois raison garder et prendre les petites victoires qui rapportent toujours le bonus qui leur est associé même si la province ne cède pas (chaque combat est associé à un bonus si l’attaquant gagne, ce bonus est choisi par l’attaquant parmi 5, et les bonus non choisis d’un tour sur l’autre rapportent de quoi recruter du monde, c’est simple et chaque attaque ajoute ce choix souvent cornélien).

Les combats sont enfin possibles en armes, ou en politique, ce qui donne une grande combinatoire, et propose en jeu une excellente sensation même lors des premières parties préconstruites, car on connait une bonne part des possibilités adverses, les unités de province étant un marché visible chez chaque joueur. Seules les cartes combat sont cachées.

Il y aurait encore beaucoup à dire encore sur ce LCG fort alléchant aux multiples possibilités.

Niveau construction, il y a 3 decks à construire, celui des provinces, celui des cartes de combat et celui des unités qui vivent dans nos provinces. Cela donne encore plus de profondeur à la construction.

À noter, un point noir, le jeu ne contient que le manuel d’initiation, les règles complètes étant en ligne, quelle idée FFG ! On n’achète pas ce genre de LCG comme on achète un Catan !

Au final, un jeu aux illustrations magnifiques et une espèce de course pour capturer les provinces adverses fort stratégique. » – Thegoodthebadandthemeeple

 

avatar Meeple Gaut

fabulosa-fructus-ludovox-jeu-de-societe

« Dans la famille des feveux verts, ve voudrais Friedman Friese.

Une fois de plus ce cher teuton me défrise avec un jeu familial (avec un grand F), de deux à cinq joueurs pour des parties d’une petite demi-heure, mais avec un concept « legacy » très carton-friendly puisqu’aucun élément matériel ne sera maltraité durant la “campagne”.

Vous êtes un animal de la savane-jungle-toundra et vous devez concocter les plus fabuleux cocktails de fruits qu’on n’ait jamais goûtés. Pour mettre en couleur ce superbe thème WTF, vous avez deux decks : les cartes fruits en 10 exemplaires chacune. Et puis surtout l’énorme deck de cartes actions, 59 très exactement, numérotées de 1 à 59 donc, en 4 exemplaires chacune. À votre première partie, seules les 6 premières actions sont disponibles. Ces actions servent essentiellement à récupérer des cartes fruits (piocher, échanger avec les autres joueurs, chaparder…) mais elles ont une deuxième fonction : si vous avez en main la combinaison de fruits qu’une carte action indique, au lieu de réaliser l’action de la carte, vous pouvez la récupérer en défaussant les fruits adéquats pour réaliser un cocktail. Pour gagner ? Être le premier à réaliser 3 ou 4 cocktails. Le truc ingénieux, c’est que chaque carte action ainsi récupérée sort définitivement du jeu : elle ne reviendra donc pas à la prochaine partie et sera remplacée par la carte suivante de l’énorme deck “actions”. Ainsi, au fil des parties, les actions 1 à 6 disparaitront progressivement pour laisser place aux actions 7, 8, 9 etc. jusqu’à épuiser le deck. Libre à vous, si vous voulez pousser le concept legacy à son paroxysme, de déchirer les cocktails réalisés, mais ce n’est franchement pas indispensable…

Après une petite dizaine de parties, nous avons tout juste entamé l’action 19, c’est vous dire si le jeu à de la ressource. Les cartes actions apportent au fil de la campagne des mécaniques originales et changent la physionomie du jeu (un marché aux fruits apparait, un petit singe farceur vous jouera des tours, mais chut ! Je n’en dirai pas plus !). Renouvellement très agréable, puisqu’on a envie de creuser toujours plus loin pour voir ce que les cartes actions suivantes nous réservent.

Tout le monde se retrouve facilement autour du jeu, jeunes, vieux, roublards, princesses, veau, vache, cochon, couvée, soit pour jouer la campagne, soit pour l’attraper au vol le temps de deux ou trois parties. Enfin bon bref, Fabulosa Fructus a reçu un accueil extrêmement positif dans mon entourage, et je le recommande très chaudement. » -Meeplegault

 

zuton

 

Cover_Master_trials_thewraith_of_Magmaroth

« The Master’s trials est un jeu édité chez les grecs d’Artipia Games qui nous servent de nouveau le principe de Dice City, à savoir l’activation à base de dés de cases de son plateau individuel. Sauf que cette fois, il s’agit d’un jeu coopératif pour 1 à 4 joueurs dont le but est d’activer des pouvoirs pour tuer un gros monstre caché dans les profondeurs d’un volcan.

Pour atteindre son antre, les aventuriers doivent au préalable traverser les méandres d’un labyrinthe où quelques minions pointeront leur nez, infligeant des blessures à tous les héros si les monstres ne sont pas tués ou étourdis.

L’intérêt du jeu réside dans l’activation les différents pouvoirs de différents types de son personnage divisé en 3 parties (3 sous plateaux) : sa classe, son ordre et ses armes. À chacune des parties, un deck de cartes est associé pour améliorer ses aptitudes en dépensant la combinaison de mana requise et comme il en existe 4 de chaque, les configurations de plateaux sont nombreuses : un bon point pour la durée de vie du jeu.

À son tour, on lance les 5 dés de couleur que l’on affecte sur les cases correspondantes à leur valeur. On peut alors déclencher le pouvoir associé de la case (infliger un dégât, générer du mana ou de la vision …), ou sacrifier un dé pour déplacer sur une case adjacente horizontale l’un de ses dés ou celui de l’un de ses partenaires, ou se soigner d’une blessure.

On peut aussi dépenser 2 jetons manas pour les convertir en dégâts, ou pour déplacer l’un de ses dés, ou étourdir un minion (il sera alors inactif en fin de manche). La vision est un autre élément important du jeu puisqu’elle permet non seulement d’acquérir des cartes objets au pouvoirs permanents bien utiles, mais aussi de pouvoir débloquer à l’avance les cartes sceaux (aux effets dévastateurs) du boss.

Sinon, les effets des cartes sceaux du vilain se déclenchent durant les 3 derniers tours lorsqu’on le combat, et là, cela fait très très mal pour nos héros. Bien connaitre son paquet de cartes pour améliorer son héros à bon escient et se coordonner est primordial, tout comme le choix de l’ordre du tour pour bien optimiser les pouvoirs des joueurs.

Le jeu est franchement dur, même en mode facile, mais on s’améliore partie après partie, jusqu’à entrevoir la victoire collective… Tout comme bon jeu collaboratif, la grande difficulté du jeu (qui est d’ailleurs ajustable) est de bon augure, car le risque d’une victoire facile serait de le délaisser très vite. Le jeu est simple à comprendre et les 10 manches passent rapidement. » – Zuton

 

Avatarus_voxiferus_Galeelox

 

Clank extension« Je dois l’avouer, je ne pensais pas être dans la cible du jeu Clank! et je ne m’y suis jamais intéressé plus que ça.  Je sais, c’est mal d’avoir des préjugés. Récemment j’ai eu l’occasion de tester le jeu avec son extension Trésors Engloutis et je dois dire que j’ai été plutôt désarçonné dans mes certitudes.

Mais l’innovation de Clank!, son plateau d’exploration, est en même temps sa faiblesse. Après quelques parties on finit par le connaître par cœur et on retrouve rapidement des automatismes. Renegade l’a bien compris et multiplie les nouveaux plateaux pour renouveler le jeu (l’annonce de la prochaine extension qui se déroule dans une pyramide ne me détrompera pas).

Trésors Engloutis fait bien le job avec un nouveau plateau recto verso original. Nouveauté : On y trouve des Clank! obligatoires pour traverser certaines zones. Certaines salles sont immergées et il faudra en sortir avant la fin de son prochain tour au risque de mourir noyé. Seul l’achat d’un scaphandre au marché vous libérera de cette contrainte, mais il n’y en a pas assez pour tout le monde. Une trentaine de nouvelles cartes thématiques viennent pimenter la vie des aventuriers. De nouveaux adversaires et des cartes qui ont des effets lorsqu’on les défausse.

Au final, la difficulté est encore relevée d’un cran et le plaisir de jeu est renouvelé. Personnellement, je me suis fait vitrifier par le dragon à deux salles de la sortie. Le scaphandre m’avait pourtant permis d’amasser un nombre considérable de richesses. À tester lors du FIJ de Cannes 2018. » – Galeelox 

 

shanouillette

MINIquest« Voici un petit jeu dans la gamme Miniville qui est sorti récemment pour une vingtaine d’euros, nommé Miniquest. Il se présente comme un jeu de coopération familial avec un thème épique, style tower defense.
Bref, on entrait bien dans la cible et on était bien hypés puisqu’on avait apprécié Miniville.
Malheureusement, si la réalisation graphique est une réussite (merci Xavier Gueniffey Durin), on ne peut pas en dire autant du déroulé qui manque cruellement de rythme. Les vrais choix impactants sont rares dans la partie et on a un peu cette impression que le jeu se déroule sans nous. La lecture des règles laissait déjà un sentiment d’inaboutissement avec quelques questions en suspens, et l’impression qu’il fallait quand même plutôt y jouer à 4 (3 à la rigueur), plutôt qu’à 2.

Mais une fois dans le jeu, on place les héros assez mécaniquement, là où il y a de l’espace, et on utilise les pouvoirs, dès qu’ils se débloquent évidemment, sans se poser de question. Le reste est à l’avenant puisque ça se joue aux dés. Même si vous adorez quand tout repose sur l’aléatoire, on a vraiment très peu de décisions déterminantes à prendre ici. Quelques interactions entre les personnages (Mana qui peut redonner un pouvoir à un autre joueur, en général Jeju pour qu’il retrouve son bonus +2) et c’est environ tout. Rien à voir avec l’intelligence d’un Miniville dont la filiation s’avère plus que ténue. » – Shan. 

 

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