2015, et si on chipotait ?
De mes déceptions 2015
2015 a été une année exceptionnelle, à n’en pas douter ! Les sorties étaient spectaculaires, avec de nouveaux jeux qui auront sûrement une place de choix à l’Elysium du ludique.
Tellement exceptionnelle qu’on en a déjà oublié le premier semestre. Quels jeux sortis au premier semestre 2015 ont suffisamment marqué les mémoires pour ne pas être effacés par les sorties folles de la Gencon et d’Essen ? En regardant les vidéos de Tom Vasel, notamment les habituels Tops de début d’année, j’ai à peine été étonné de voir que la plupart des jeux cités étaient post-Gencon/Essen. Où étaient les jeux de janvier ? Février ? X-Com, Welcome to the Dungeon, à l’époque les mots semblaient pourtant lui manquer pour les complimenter suffisamment.
En ce début d’année, posons-nous la question : Quels sont les noms qui restent et résonnent lorsque l’on évoque 2015 ? Blood Rage, Codenames, Pandemic Legacy, TIME Stories, The Grizzled (soit les Poilus, certes sorti plus tôt en francophonie)… Des jeux du second semestre.
Ma première déception, c’est moi !
Quels sont les noms qui restent de l’an dernier, c’est la question que je me suis posée ce matin en me levant du mauvais pied (Ou du pied gauche, cet appendice indispensable qui semble appeler la misère sur le monde). Aucun jeu de ce fichu premier semestre ne me vient à l’esprit.
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir acheté un nombre de jeux dépassant clairement mes besoins d’humain accablé d’entertainment et de surconsommation. Et c’est peut-être le fond du problème. Je me doute bien que ça ne doit toucher que les plus passionnés d’entre nous, ou bien les plus riches (oui, les jeux de société coûtent cher et non, ils ne sont pas indispensables) et que se plaindre du bonheur, c’est un paradoxe digne d’un brain fart.
L’expression cult of the new, que je ne traduirai pas au risque de blesser l’intégrité sémantique française de certains, est inévitable. On a les pieds, le torse et tout le reste en plein dedans. Du coup, tous les jeux me paraissent maintenant dispensables, à quelques exceptions près. Cela fait des mois que mes habitudes ont changé et que les jeux se mettent à traverser version shinkansen mes étagères plutôt qu’à y rester un long moment, à la transsibérienne.
Basse consommation
Tant que l’argent coule à flots, quel est le problème, me rétorquera-t-on avec justesse ? Le cult of the new entraîne dans son sillage des habitudes nouvelles de découverte ludique qui ne rendent pas justice au travail des auteurs et aux développeurs de jeux (à savoir les éditeurs, sauf quand ces derniers externalisent). Ce point de vue n’engage évidemment que moi mais j’ai l’impression que les jeux sont devenus des produits de basse consommation. Quand je parle de « basse consommation », j’entends surtout ce phénomène détestable qui veut que les jeux ne soient joués qu’une ou deux parties. Comment peut-on vraiment aimer des jeux comme l’Auberge Sanglante en une ou deux parties ? Ou encore Elysium, Mombasa, Forbidden Stars, X-Com ? Des jeux qui demandent qu’on les joue plusieurs dizaines de fois, sur plusieurs mois…
En regardant mes étagères, ce matin maladroit, je me rends compte à quel point certains de mes jeux ne m’évoquent plus grand-chose. Leurs noms retentissent de mille feux et laissent courir des images sublimes dans mon imagination, et pourtant, je parviens à peine à me souvenir de leurs règles et du sentiment que m’ont laissées les parties. Trop rares, trop éloignées dans le temps. Finca, El Gaucho, les Palais de Carrara… Mort-nés. Et pourtant, ils ont encore leur place de choix dans mes étagères. Ces jeux sont un peu comme une grand-mère ou une tante rarement vue dont l’évocation fait naître un sourire aimant mais qui en réalité s’avère être sans contours palpables, une humanité transparente sur laquelle on colle plus ou moins artificiellement des pensées émues.
NoList
D’ailleurs, comme une idée s’accompagne parfois de celles des autres, je viens de remarquer que sur Twitter, certains joueurs ajoutent le hashtag #nolist devant une liste de jeux auxquels ils n’ont jamais joué. Je pourrais faire de même. Tout comme nombre d’entre nous, je pense. Parfois, je me demande si, un peu comme au Japon d’ailleurs, pouvoir dire « je l’ai » à propos d’un jeu n’est pas le seul et véritable plaisir que l’on ressent à les posséder.
Ce week-end, j’ai participé au Flea Market organisé à Nagoya. Au cours de cet événement ludique riquiqui dans ma ville d’adoption (à son insu, l’adoption, hein), notre but était de nous débarrasser des jeux auxquels nous ne jouions pas. L’un d’entre nous, assez représentatif des joueurs collectionneurs que je fréquente, s’est retrouvé à dépenser plus qu’il n’avait réussi à récupérer en vendant les jeux qu’il avait apportés. Et ce, après m’avoir annoncé avec une grande assurance : you know, I get more picky nowadays…
Il faut dire qu’il est victime du everything is awesome que l’on entend souvent dans les critiques de Tom Vasel à l’égard de Jason, l’un de leurs amis joueurs. Plus de 500 jeux en 3 ans. En considérant le temps consacré au travail, assez important au Japon, le paradis des heures supplémentaires non-payées, j’ai calculé qu’il pouvait généralement jouer à un ou deux jeux par jour. Plus le week-end, sans doute. Même en consacrant l’intégralité de son temps libre au jeu de société, je crains que la plupart de ses jeux ne voient jamais la lumière cette année.
Rejouer, autrement
Admettons qu’il s’agisse d’une erreur de débutant. Si je me regarde dans un miroir ludique, je remarque vite que parmi les 250 jeux de ma collection (le mot est lâché !), à peine la moitié me semblent vraiment indispensables aujourd’hui. Ça me brise le cœur de me rendre compte que les jeux de société sont à ce point sujets au passage du temps, au même titre que les films hollywoodiens. Remplaçables à l’envi par un jeu qui propose le même thème, des mécaniques semblables, ou encore une impression générale proche. Les jeux d’un même auteur, aussi bons soient-ils, se remplacent les uns les autres. Les joueurs-collectionneurs achètent les jeux de leurs auteurs préférés en les remplaçant chaque année comme un logiciel est remplacé par une version mise à jour.
On se plaint de la rejouabilité d’un jeu (TIME Stories, anyone ?) mais, à vrai dire, juste entre nous, c’est juste un argument facile pour écrire une critique mi-figue mi-raisin sur un jeu, non ? Un argument que j’ai moi-même déjà employé, je ne m’en cacherais pas ! Mais, quand je vois le succès que rencontrent Pandemic Legacy et TIME Stories, je me dis que Filo/ZMan et les Space Cowboys ont tout compris. Pandemic Legacy est un jeu qui s’autodétruit au fur et à mesure des parties mais, d’expérience, je n’ai jamais joué à un jeu 4 parties d’affilée, comme je l’ai fait avec ce dernier.
Mode de vie ludique
De même, TIME Stories, à en lire les habituelles bêtises des plus bruyants des membres de BGG, c’est une arnaque ! Mais non, c’est un concept génial et qui convient tout à fait à notre mode de consommation du jeu de société aujourd’hui. Le jeu vous oblige à faire au moins deux runs, voire trois pour chacun des scénarios qu’il propose. Je trouve que c’est probablement l’un des meilleurs investissements proposés cette année. Jouer plus de 3 ou 4 fois à un jeu, même ceux que j’aime, est devenu très rare.
Lors des GAME DAYS, organisés une fois par mois par notre communauté internationale, nous jouons rarement aux jeux du mois précédent. Bien sûr, certains « classiques » reviennent régulièrement. Je pense par exemple à Cosmic Encounter, à Coup, à Love Letter, mais combien de jeux peuvent prétendre accéder à ce statut ? Très peu.
Alors, je sais que nous avons plein de bonnes excuses et raisons à donner pour défendre notre mode de vie ludique, mais je ne les aborderai pas. Cette année, j’ai décidé de ne plus jouer les Don Quichotte. Je laisserai les moulins à vent s’agiter comme des géants agressifs tourbillonnant leurs bras.
Et les autres, dans tout ça ?
Bon… Laissez-moi m’échapper de ma pensée-camisole et revenir à mon propos initial. J’ai décidé de parler de mes déceptions 2015. Elles sont nombreuses. Quand je parle de déceptions, je ne parle pas de la qualité intrinsèque des jeux que je vais aborder mais du décalage entre mes attentes et ce que j’y ai trouvé. En gros, parler de déceptions n’implique pas de parler de mauvais jeux. Dans cet article, il s’agira de jeux qui ne me convenaient pas. Pour la plupart d’entre eux, en tout cas.
En matière de jeux, nous avons vraiment été gâtés cette année. Il était d’ailleurs vraiment difficile de faire des choix parmi toutes les invitations langoureuses que les sites de jeux de société nous envoyaient au visage. Certains jeux n’ont pourtant pas répondu à ce que j’attendais d’eux. Ce n’est pas de leur faute, en réalité, mais de la mienne, de la perception toute subjective que j’avais de leurs qualités.
Antarctica
J’aime beaucoup certains jeux de Charles Chevallier, avec deux « l » comme un super gentilhomme. Abyss, coréalisé avec Bruno Cathala, restera encore longtemps dans ma ludothèque, tout comme Sultaniya que je trouve plein de poésie. Maintenant que je me suis suffisamment excusé, laissez-moi vous dire pourquoi j’ai été déçu par Antarctica.
Le jeu est bon. Enfin, je le trouve bon. (J’oublie parfois qu’il faut que je prenne de la distance. Après tout, je ne suis pas créateur de jeux, que sais-je de ce qui est bon ou non ? Cette remarque revient souvent ces derniers temps… Comme une volute passéiste sortie de la bouche de Patrice Leconte, lorsqu’il reprochait aux critiques de cinéma d’être des réalisateurs ratés…).
Le seul véritable reproche que je pourrais lui faire, c’est que son aspect matériel induit en erreur. La première fois que j’ai vu le jeu, c’était à Essen. Il était installé, tous composants dehors et c’était un ravissement. Les graphismes du jeu sont superbes, pour qui aime l’Allemagne, la mécanique de mouvement du soleil excellente, le calcul des scores intéressant (et évocateur de quelques autres jeux classiques ! Michael Schacht, vous m’entendez ?)… Mais le thème m’a paru finalement complètement absent.
Lors des parties que nous avons faites, je ne pouvais m’empêcher de penser : quelle différence y a-t-il entre tous ces bâtiments ? Et pourquoi diable ai-je envie de construire ce bâtiment plutôt qu’un autre ? Pourquoi donc aurais-je envie de me battre à ce point avec des confrères scientifiques alors que nous serions si efficaces en travaillant ensemble ?
Des questionnements absurdes.
Ceux-ci ne sont d’ailleurs pas dus au fait seul du jeu mais à mon incapacité à prendre de la distance par rapport à l’aspect graphique du jeu et à ses composants qui fleurissent le plateau au fur et à mesure de la partie. J’ai beau être habitué aux jeux aux thèmes artificiels, cette fois-ci, j’ai eu l’impression d’être trompé par le décor.
J’ai essayé d’y rejouer plusieurs fois dans une configuration à deux joueurs. Charles Chevallier a assuré sur BGG qu’il avait fait de très nombreux tests pour s’assurer que le jeu fonctionnait bien à deux joueurs. Et bien sûr, je le crois ! Pourtant, là encore, nous n’avons pas été convaincus.
Bref, je suis passé à côté et ça m’ennuie. C’est une déception dont la responsabilité est partagée : je suis autant en faute que le jeu.
X-Com
Déception que je peux expliquer en quelques phrases. Eric Lang nous propose une expérience unique, basée sur un jeu vidéo qui a marqué une partie de mon enfance/adolescence, et construite autour d’une application indispensable au plaisir procuré par le jeu.
Les deux ou trois premières parties, tout le monde est en mode panique et les échecs et ratés se saluent les uns les autres, comme les anciens au bal du village. Les joueurs, lorsqu’ils jouent plusieurs fois ensemble, s’améliorent clairement dans leur gestion du temps et des tâches qui leur sont demandées… Mais toute cette progression est réduite à néant par le hasard impliqué par les lancers de dés lors de la résolution.
Merci FFG.
X-Com reste malgré tout un jeu auquel je joue avec un certain plaisir, tout en sachant qu’au final, peu importe que nous soyons devenus vraiment bons. Je force un peu le trait mais les déçus de X-Com comprendront mon propos.
Agent Trouble
Dès sa sortie, dans sa version russe, j’ai essayé de me procurer Spyfall. Il m’a fallu au final près d’un an pour parvenir à me le procurer, dans sa version américaine.
Je trouve le concept du jeu absolument génial. Il m’arrive d’ailleurs de l’utiliser à des fins pédagogiques, avec mes étudiants à leur retour d’une année passée en France, en Belgique ou au Canada francophone.
Le jeu propose des règles d’une simplicité exemplaire mais demande malgré tout un certain talent pour poser des questions évocatrices sans être évidentes. Je ne vais pas revenir sur le principe du jeu, je pense que vous le connaissez déjà. Sinon rendez-vous par ici.
Pourquoi parler de déception ? Je ne reproche rien à la version française du jeu, réalisée par Gigamic. J’aime beaucoup la nouvelle boîte et le jeu est fidèle à l’original. Ma déception vient du fait, mais c’est peut-être juste une impression, que le jeu semble ne pas marcher en France. Quand je repense à la profusion de reviews américaines ou britanniques réalisées sur le jeu, et le buzz qui en a suivi (le jeu a longtemps était en rupture partout), je me demande pourquoi Agent Trouble n’a pas rencontré le même succès en francophonie ?
Je n’en pas entendu beaucoup parler. À peine vu un article ou deux. J’ai l’impression qu’il est passé sous les radars des faiseurs d’information ludique. À tort ? Ça fait réfléchir sur la valeur de l’information quant à la réussite d’un jeu. Un bon jeu peut donc passer inaperçu, noyé très rapidement dans le flot continu des sorties. Ou bien, est-ce tout simplement que le jeu russe était mieux adapté au public nord-américain ?
Mysterium, version japonaise
S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas reprocher à Libellud, c’est de ne pas améliorer l’aspect graphique et matériel d’un jeu. Mysterium ne fait aucune exception à cette règle. Je trouve le travail éditorial réalisé sur la version française exceptionnel. On pourra chipoter sur les ajustements de règles qui ont été faits mais en aucun cas sur le produit final dans sa matérialité. Les illustrations sont sublimes, les composants renvoient les versions précédentes à leur placard poussiéreux…
Quand je parle de version japonaise, ici, il s’agit en réalité d’une fausse localisation du jeu. Cette localisation (c’est vraiment un bien grand mot), que l’on doit à Hobby Japan, vient charcuter le travail de Libellud.
Comment ? Et bien… Les responsables de chez Hobby Japan ont eu la grande idée de traduire le dos de la boîte, de l’imprimer et… de la coller sur le dos de la boîte américaine. Je pense qu’on peut difficilement faire plus cheap comme procédé. Le pire étant que la partie collée l’était seulement sur trois angles. Résultat : essayer d’enlever cette traduction avait pour conséquence d’arracher la boîte originale. Il n’y a qu’à la laisser, alors ? Eh bien, non, parce que cette feuille mal imprimée n’était pas complètement collée, et voletait donc dès qu’un souffle humain ou conditionné s’en approchait. La coller un peu plus ? Oui, mais quelle colle employer pour ne pas laisser de tâche, en plus de l’impression assez pauvre que l’encre donnait déjà à la boîte ?
J’en avais touché un mot sur Twitter en contactant directement Hobby Japan. Ces derniers m’ont répondu. Oui. Avec un mépris assez rare au Japon :
Et pour finir, en vrac…
Le thermoformage de Shakespeare. Sérieusement ?! Du générique, pourquoi pas, mais un petit effort que diable. Le jeu est l’un de nos coups de cœur de 2015 mais ce rangement aussi cheap qu’inutile est insultant.
J’attends quand même l’extension avec une folle excitation !
Xenoshyft… Après deux parties, je n’osais plus mélanger les cartes. Pas loin d’être les pires cartes que j’ai vues dans un jeu. Et sa boîte de rangement… N’en parlons plus, je sens les larmes me monter aux yeux. Et les pions en plastique ! ! Non, n’en parlons plus !
Je n’ai pas cherché à savoir s’il y avait beaucoup de différences avec la version Kickstarter du jeu. Pour ceux d’entre vous qui la possèdent, comment sont les cartes ? Et que pensez-vous de l’utilisation du thermoformage dans la boîte ?
Et j’avais aussi envie de parler de Hengist, mais je vais plutôt retourner jouer à Patchwork. J’aurai finalement perdu assez peu de temps à essayer d’excuser les mauvaises impressions que ce jeu a laissées après trois parties. Du hasard, qui rendrait jaloux des tickets d’Euromillions, des mains de cartes encombrées, des cartes sens dessus-dessous, et même s’il y a moyen de contrôler en partie ce hasard, ce point restera un argument du pauvre pour les quelques défenseurs du jeu. Encore l’esprit l’embrouillé par la qualité de son précédent jeu à deux au thème improbable (Patchwork, donc), j’ai un court moment crû que le jeu était bon. Je regrette d’ailleurs de l’avoir écrit, trop fier de pouvoir donner un avis sur un jeu d’Essen.
(Il ne lit même pas Shakespeare dans le texte, le loser ! )
Conclure
Que dire, sinon que 2015 a été une année impressionnante pour les amateurs de jeux de société ? Du coup, plutôt que de me plaindre, j’ai juste trouvé deux ou trois sujets sur lesquels chipoter un peu.
2015, c’est aussi l’année qui m’a fait réaliser qu’avoir une collection toujours grandissante de jeux ne rendait pas honneur à mon amour pour eux. Faire des choix est difficile quand on voit la qualité générale des jeux qui sortent chaque année mais comment ne pas en passer par là ? Ne faut-il pas, à un moment donné, se dire que les jeux de société sont désormais devenus des plaisirs de passage, aux formes multiples et toujours renouvelables, et surtout remplaçables ?
Je vis dans un pays où la place est comptée [NDLR : Izobretenik écrit depuis Tokyo]. Seuls les jeux que je trouve exceptionnels conservent désormais une place garantie dans ma ludothèque, les autres, les bons jeux, voire les très bons jeux, finiront par en sortir, remplacés par d’autres, qui leur ressembleront mais en plus jolis, ou plus dans l’air du temps.
Les jeux, tout comme la plupart d’entre nous, n’auront plus droit bientôt qu’à 15 minutes de gloire. Et c’est déjà pas mal.
#brainfart #onestchanceux #2015hiphiphiphourra!
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atom 28/01/2016
Superbe chronique superbement écrite. Je me retrouve tout a fait la dedans, même si justement conscient de ce problème je fais tout pour ne pas avoir de jeux auquel je n’ai jamais joué. J’essaie de profiter de l’asso pour jouer aux vieux jeux, mais aussi au nouveaux qui trouverait place dans mes étagères, mais que je ne sortirais jamais faute de public.
Je suis partagé tout de même entre les gens qui trouvent tout génial et les blasés, car on pourrait faire une chronique inverse sur tout ces gens qui squattent les assos, et qui a peine le matériel déballé le livret de règle ouvert y vont de leur petite pique assassine, et en profitent pour étaler leur culture ludique comme de la confiture. Ces mêmes gens qui après une partie ont décidés que le jeu était nul, oui nul pas moyen, bof, non c’est mauvais. Sans appel. ça manque d’humilité et de distance. Je n’ai pas aimé Elysium qui pour moi est un pétard mouillé, mais on en a fait une bonne dizaine de parties dans des config différentes, on a essayé, puis jeter l’éponge (quand ça devient du sacerdoce faut se rendre a l’évidence). En tout cas on lui a donné sa chance.
Je ne suis pas assez bon en anglais pour écouter des américains parler avec leur accent et tout comprendre, mais finalement ça ne me manque pas, parce que comme tu dis, ils trouvent tout bon, et ça fonctionne bien. comme ça les éditeurs continuent a leur envoyer des boites. Vive la critique, posé, constructive peut être assassine quand le jeu le mérite, car ça pousse l’éditeur a se remettre en question.
Et je te rejoins, sur Shakespeare, comment l’éditeur peut valider ça ? De ce coté la j’ai l’impression que les américains, font plus attention, peut être que c’est lié a leur notion de respect du client (the customers always right comme disait une amie américaine).
Moshimon 28/01/2016
Tu passes au JIGG parfois ? Ce serait cool de s’y croiser. J’aimerais bien d’ailleurs y organiser un mathtrade informel. Histoire de faire rendre leur liberté aux jeux auquels je ne joue plus trop…
TheGoodTheBadAndTheMeeple 28/01/2016
Bah faut pas jouer avec les blases de la vie 😀
Quant a Jason, il n’est pas chroniqueur Dice Tower, et il est moque car il aime tout, donc toutes leurs videos sont souvent avec Jason et Tom qui mitige le propos.
En jeu j’avoue ne pas avoir de soucis avec ceux qui aiment tout naivement, qui ont juste envie de jouer. Par contre, je ne joue jamais avec les grincheux qui ne veulent jouer qu’a Funk ou Age of Steam (certainement pas Steam malheureux !) C’est un stereotype, mais il est bien reel.
fouilloux 28/01/2016
Yep bonne critique. 205 a été une année très riche pour moi, ma collection passant de 50 à 60 boîtes environ. Et je trouve déjà que c’est beaucoup, car rien ne me désole plus que de voir des jeux rester sur l’étagère. Mais en restant dans ces valeurs là, j’arrive quand même à les sortir de temps en temps. Après, j’ai une chance incroyable, mon asso à proximité qui me permet de jouer à presque ce que je veux, sans avoir à l’acheter. Ca limite l’effet boulimie. Et d’un autre côté, est ce que les amateurs de BD n’auraient pas les mêmes problèmes que nous, sans les bibliothèques?
Bref, créons plein de ludothèques!
fouilloux 28/01/2016
PS: tu nous traduirais le tweet en Japonais?
Grovast 28/01/2016
Excellent. Tout est vrai 🙂
L’année ludique qui penche vers octobre,
Le everything is awesome dont il vaut mieux plus que jamais se méfier (mais d’un autre côté la qualité augmente globalement, il faut le reconnaitre),
La difficulté, face au raz de marée de l’offre, à faire plus de 2-3 parties d’un jeu même très bon,
La ludo où on croit que plus c’est mieux, mais avec trois ans de recul, une bonne moitié ne parait plus si incontournable,
Le thermo de Shakespeare (et pourtant Ystari a voulu bien faire avec la hauteur de manière à ce que le matos reste en place quand on retourne la boite).
Excellent donc.
(et no offense mais si on chipotait, je dirais : excellent hormis le titre du premier paragraphe qui me fait par trop penser à un certain site cultivant ce style débilitant)
Mister G 28/01/2016
Un petit clin d’oeil à Izobretenik pour ce texte amenant à plusieurs réflexions et que j’ai entièrement lu
Il y aurait matière à discuter et beaucoup à en dire… qui sait, au plaisir de se retrouver ici ou là pour échanger tout en jouant ? Bon jeu !
Bien ludiquement
P.S : Je m’excuse d’avance auprès de Grovast en espérant que mes propos n’ont pas été trop « débilitant »
Grovast 28/01/2016
Apparemment mon P.S. (qui ne t’est d’ailleurs pas adressé et ne se veut une attaque contre personne) n’est pas de ton gout, mais restons en là car je ne voudrais surtout pas parasiter les commentaires de cette chronique avec un détail complètement annexe.
El Gringo 28/01/2016
Bel article que j’ai pris du plaisir à lire.
Je ne me retrouve pas totalement dans tes propos, et c’est ça qui est intéressant.
Concernant l’année 2015, j’ai préféré les sorties du début d’année que celles de fin d’année étrangement, mais je me suis quand même étonné du peu de sorties sur le 1er semestre.
Je suis un acheteur trop raisonnable/exigeant : Je n’achète pas plus de 10 jeux dans l’année. Uniquement des pépites que je trouve vraiment géniales, et que je sortirai facilement avec mon public familial. Du coup cette année, loony quest, flick em up, colt express, timeline challenge, mysterium et targets. Et c’est à peu près tout. Les jeux experts pour lesquelles je prendrai plaisir à jouer à un jeu 1, voir 2 fois, je laisse les bar a jeux les acheter pour moi. Genre hansa teutonica, que j’ai pas mal apprécié (mécaniquement parlant, car coté thème c’est Allemand-pourri) j’ai joué 3 parties, je ne pense pas y revenir une 4eme fois.
Concernant Agent trouble, je n’ai pas du tout accroché. Je trouve l’édition vraiment moyenne. Il manque un sablier déjà, mais surtout cette fiche commune pour repérer les lieux est pour moi mal fichue. Une seule pour tout le monde, comment faire quand on est débutant pour ne pas se faire repérer et regarder les lieux ? Un jeu qui a vraiment fait un flop les 2 parties ou j’ai testé.
Et concernant les rangements, je n’ai pas vu shakespeare, mais Between 2 cities, sans AUCUN rangement (ni termo, ni cartons, ni sacs), ça c’est du foutage de gueule.
morlockbob 28/01/2016
ouhlala ça part dans tous les sens cet article…. mais il semble que le « slow gaming » (« basse consommation » pourrait être une excellente vf du terme) vient de gagner un membre ?!… Je suis exactement dans cette situation, de rouleau compresseur du jeu (hier : tanaka island, manchots barjots, legie, skyliner, 10 to kill) avec les conséquences fâcheuses que cela entraîne: plus d exigence, mais aussi moins d’innocence….
A y réfléchir, je trouve qu’il y a un côté téléchargement dans la pratique depuis quelques temps. Le jeu de société comme mp3 ludique, ça sonne assez juste à mes oreilles.
Mais vous n’êtes pas obligé de faire pareil. Je vais encore à la médiathèque chercher mes cds, que j’écoute 20/30 fois et qui se révèlent au bout de quelques écoutes.
Il y a des jeux que j’ai loupé: « code name » qui semble mettre tout le monde d’accord. Mais ça veut dire quoi« louper un jeu » ? si jamais je n’y joue pas, cela veut dire que j’aurais joué a autre chose, et dans le tas, il y en aura un qui m’aura satisfait tout autant.
Nous sommes également des privilégiés qui avons accès a beaucoup, il ne faut pas l’oublier. Ensuite, avec l’habitude, je pense qu’il y a des jeux qu’on peut évacuer rapidement, d’autres qui poussent à des parties supplémentaires.
Personnellement, et quitte parfois à me raisonner, je n’achète pas les jeux en impulsif ( et au final pourquoi je le ferais, je ne le fais pas avec les livres ou les disques). Il faut que ça (re)vienne me titiller. Dernier en date: Endeavor… une nouveauté de… 2009.
mais effectivement, là à froid que reste t il de 015 ?? Abracadaquoi, Zahghuo, Mysterium, Hack trick…
(sinon question ratage de dos de boîte: world of yo ho est en bonne position en ce début d ‘année)
Djinn42 28/01/2016
En partie d’accord avec le constat concernant le flux de jeu. Ça concerne essentiellement les gens d’un certain âge et qui ont les moyens, comme tu le rappelles dans l’article. Ça relativise largement l’effet déprimant que tu distilles.
Concernant Shakespeare, les grandes qualités du jeu m’ont permit d’aller au-delà du thermoformage. Ystari n’est pas le plus à la pointe concernant le rangement et le matériel en général. J’ai trouvé que pour ce jeu ils avaient fait un beau boulot d’édition malgré tout. Ça reste mon éditeur préféré en terme de ligne éditoriale.
A l’autre bout du spectre on trouve Space Cowboys avec du matériel de très grande qualité mais dans laquelle je ne me retrouve pas complètement. J’aurai apprécié un rendu semblable à Elysium (boîte et rangement impeccable), mais le budget n’est pas le même j’imagine. On retrouve le grand Cyril Demaegd dans les deux boîtes pourtant. Il aurait des choses intéressantes à dire sur le sujet, je pense.
Shanouillette 28/01/2016
Beaucoup de choses à dire en effet autour de ce sujet.
Comme le dit Atom, il faut trouver le juste milieu entre le everything is awesome (trop de bisounourserie tue l’esprit critique) et les assassinats en règle (trop d’exigence tue le plaisir).
Ludovox est jeune, mais nous visons tant bien que mal ce juste milieu, notamment grâce aux différentes voix qui s’y font entendre, dont, notamment, celle d’Izo, que je remercie pour sa vaillance. Vaillance, car oui, dire haut et fort qu’on a été déçu par un jeu, c’est aussi s’offrir en pâture aux réactions viscérales de ceux qui l’ont adoré – et tantôt même, de ceux qui l’ont créé – qui prennent parfois les critiques personnellement. C’est d’autant plus vrai sur les jeux français (on ne nommera pas ses courageux critiques français qui lynchent gaiement les jeux étrangers et disent toujours du bien des jeux français…). Et oui, le milieu ludique français est tout petit, et ça crée vite des histoires qui montent dans les tours quand on critique, c’est malgré tout ce que nous tâchons de faire ! Car nous gardons à l’esprit que nous n’écrivons pas pour brosser les pro dans le sens du poil, mais bien pour partager avant tout avec les joueurs. Et puis, que diable, l’avis d’une personne reste l’avis d’une personne. À chacun d’apprendre à relativiser donc.
TheGoodTheBadAndTheMeeple 28/01/2016
Bien dit 😀 Chacun ses gouts et tant mieux.
Tchouchen 28/01/2016
Assez d’accord.
Le problème est pour moi la quantité de sorties énorme de jeux depuis quelques années, qui fait que l’on vient à rejouer peu aux mêmes jeux.
C’est pour ça que je trouve plus pertinent de comptabiliser non pas le nombre de parties joués, mais plutôt le nombre de soirées ou nos jeux sortent du placard.
Patybulle 28/01/2016
Je me permets d’extraire quelques phrases de l’article pour les interroger ensuite :
« De mes déceptions 2015
1 – ….mais, à vrai dire, juste entre nous, c’est juste un argument facile pour écrire une critique mi-figue mi-raisin sur un jeu, non ?…
2 – …que sais-je de ce qui est bon ou non ?
3 – …Certains jeux n’ont pourtant pas répondu à ce que j’attendais d’eux.
4 – …Ma déception vient du fait, mais c’est peut-être juste une impression, que le jeu semble ne pas marcher en France.
5 – …J’ai l’impression qu’il est passé sous les radars des faiseurs d’information ludique. À tort ? Ça fait réfléchir sur la valeur de l’information quant à la réussite d’un jeu…
6 – …j’ai un court moment crû que le jeu était bon. Je regrette d’ailleurs de l’avoir écrit, trop fier de pouvoir donner un avis sur un jeu d’Essen.
7 – …J’ai juste trouvé deux ou trois sujets sur lesquels chipoter un peu… »
J’en pense :
Patybulle 28/01/2016
J’en pense :
1 – tailler du créateur de jeu juste pour le plaisir ? Quelle éthique de ta part et chez Ludovox ?
2 – Tu peux avoir un avis du plaisir que tu prends à y jouer, mais de là à dézinguer dans un même article les jeux que tu n’as pas aimés, ceux dont le thermoformage est mal foutu, les règles mal collées,… Tu mélanges, tu amalgames, tu tournes en rond, tu n’étaies pas tes conclusions… Donnes-nous au moins des critères d’appréciation de ton ressenti personnel qui est affirmé de manière si péremptoire : bon / pas bon. Tu dis avoir une démarche pédagogique avec tes élèves, quelle est-elle ?
3 – mais quelles étaient tes attentes ? Vivement un article sur les attentes 2016 pour pouvoir justifier du même article dans un an…
4 – Là, dans l’article, tu ne parles pas d’Antarctica, pourtant c’est un peu le cas en particulier du fait des illustrations que tu dis apprécier (mais les goûts et les couleurs…) alors qu’il cartonne aux USA… Peut-on penser que c’est cela qui te déçoit aussi chez Antarctica ? Ha non, sinon ça remet en cause ton propos sur les illustrations…
5 – Se passe de commentaire, si ce n’est que ton article pourrait interroger la responsabilité des « faiseurs d’information ludique » sur cette course en avant vers la nouveauté dans les jeux de société et cette espèce « d’obsolescence programmée » que l’on voit apparaître. Suiveurs ou responsables ? Ceci étant j’adore Time Stories et Pandemie Legacy, mais ils sont effectivement révélateurs d’une société qui évolue.
A quand des articles sur les jeux qui passent l’épreuve du temps et que l’on prend plaisir à ressortir du placard ? Ce n’est peut-être pas vendeur ?
6 – Ca interroge sur ce qui motive l’écriture d’un article au préjudice de la pertinence de celui-ci sans aucune prise en compte des dégâts qu’il occasionnera ?
7 – et du coup tu tapes sur des jeux, leurs auteurs et éditeurs juste pour le plaisir et au passage rester chroniqueur et recevoir quelques boites de jeux gracieusement… A quel prix ?
Bref, d’un article qui propose au moins trois pistes qui pouvaient être intéressantes (à mon goût) :
– tes déceptions si tu pouvais les argumenter précisément et auparavant avoir eu des attentes
– l’évolution de notre société quant à ce que j’ai appelé « l’obsolescence programmée » des jeux de société et/ou l’évolution des pratiques des joueurs qui privilégient la découverte d’un nouveau jeu à une nouvelle partie d’un jeu qui a pourtant plu (mais combien de fois regarde-t-on un film que l’on a adoré ?)
– le rôle des faiseurs d’information ludique…
Tu nous fais un « gloubiboulga » de phrases qui s’enchaînent sans vraiment de lien ou de cohérence qui sera ma première déception de 2016 (et je peux argumenter sur ce que sont mes attentes d’un article sur le jeux de société sur le site de Ludovox. Mes attentes sont variables suivant les sites que je fais le choix de fréquenter évidemment). Pour me permettre de comprendre j’aimerai comprendre ce qui en est la cause : pertinence ou compétence de l’auteur ? Contrainte, urgence d’écriture ? Règlement de comptes gratuit ? Plaisir sadique ?
Je suis déçu.
Shanouillette 28/01/2016
1- je crois qu’il ne faut vraiment pas connaitre notre site pour écrire une chose pareille.
2- « de là à dézinguer dans un même article les jeux que tu n’as pas aimés, ceux dont le thermoformage est mal foutu, les règles mal collées,… » dézinguer ? Je ne vois pas de dézinguage, juste quelqu’un qui exprime une opinion, en posant un contexte clef (et qui est le vrai sujet de l’article) : la surproduction qui entraine la surconsommation (et ses effets secondaires).
« Tu mélanges, tu amalgames, tu tournes en rond, tu n’étaies pas tes conclusions… »
pour le coup, c’est en vous lisant que je ressens exactement ça.
3 – Les attentes sont celles de n’importe quel joueur. Trouver chaussure à son pied.
4 – Pas compris le propos.
5 – Les « faiseurs d’info » se remettent sans cesse en question ( pour ce qui est de chez nous en tout cas ). C’est un sujet qui pourrait donner lieu à un article à part entière.
Des articles sur des jeux qui passent l’épreuve du temps, nous en publions également (ce qui revient à mon premier point, vous ne connaissez pas le vox) même s’il est vrai que les lecteurs et les contributeurs ont une petite préférence pour la nouveauté. « c’est peut-être pas vendeur ? » oui là encore ça revient au premier point… Nous ne vendons rien.
6 – Oui et les dégâts qu’occasionneront un commentaire tel que le votre, on en parle ? Car nos critiques qui se retroussent les manches pour écrire ce qu’ils pensent, et qui constatent ensuite que certaines personnes réagissent avec une telle violence, ils feront quoi ? >> Ne plus rien dire / ne dire plus que du bien des jeux… Est-ce cela que vous voulez ?
7- Izo ne « tape » pas là. Il a tapé un jour sur un jeu, ça fait autrement plus mal que là, croyez moi.
Deuxième point, et peut-être le plus important, Izo ne fait pas ça pour recevoir des boites. Un peu de respect s’il vous plait. Il est chroniqueur depuis des années. Traducteur aussi. Enormément de jeux japonais ne seraient jamais arriver chez nous sans lui. Tout ça, sans jamais être payé ni même recevoir de boîtes. Franchement une telle insolence me met hors de moi et je pourrais bien juste effacer votre commentaire tant je le trouve empli de haine déplacée.
Si nous parlions des jeux avec la violence avec laquelle vous vous attaquez aux personnes ici, je me demande comment vous réagiriez.
Cycnos 28/01/2016
« La classe mondiale… peut être même le champion du Monde ! »
« Qu’est ce que vous faites Mercredi prochain ? »
…
Patybulle 28/01/2016
Vous parlez du « vrai sujet de l’article » : la surproduction qui entraine la surconsommation
Je cite l’auteur : « Laissez-moi m’échapper de ma pensée-camisole et revenir à mon propos initial. J’ai décidé de parler de mes déceptions 2015. »
Le passage sur Antarctica est à la suite de cette phrase qui elle-même clôt l’évocation de la surproduction… Je ne sais pas qui de nous n’a pas compris le sens de l’article.
Vous gardez effectivement le droit et le pouvoir d’effacer mon post sur lequel je ne porte pas le même regard que vous, car, pour reprendre votre propos, si je rédigeais un message violent ou rempli de haine, « ça fait autrement plus mal que là, croyez moi. » Ce n’est absolument pas mon intention dans ce post. Maintenant je ne partage pas le propos de l’auteur et les arguments qu’il présente (ou pas). Je ne mets pas en cause ce qu’a pu apporter l’auteur de l’article au monde du jeu de société. Je pense simplement qu’il s’est égaré dans cet article. C’est peut-être parce que je reconnais la compétence d’Izobretenik que je suis déçu par cet article, en aucun cas je ne parle ni ne porte de jugement sur la personne.
Shanouillette 28/01/2016
En disant qu’il « tape » par « plaisir sadique » et qu’il écrit uniquement « pour recevoir des boites », vous ne jugez pas la personne ? ! Je crois que vous et moi ne vivons pas dans le même monde…
Bien sûr que l’article parle de la surproduction, qui engendre la surconsommation, qui engendre elle-même cette posture de joueur plus difficile à satisfaire, à émouvoir, dans laquelle beaucoup de nos lecteurs avouent ici se reconnaître. On veut du coup baisser sa conso, plus approfondir les choses, faire du « slow gaming ». L‘hashtag « nolist » qui fleurit sur tweeter démontre bien qu’il y a une grosse vague qui va en ce sens…
Dites vous bien une chose, si après son explication, Izo n’avait donné aucun exemple, beaucoup le lui aurait reproché également. Donner des exemples sert à argumenter son propos. Que ça plaise ou non, le fond du sujet est bien là : les jeux cités sont décevants uniquement à l’aulne de la surproduction actuelle, et non en soit, ce qu’Izo explique très bien – parfois parce qu’ils ne parviennent pas à sortir du lot pour nous toucher (Antarctica de votre ami Charles Chevallier), parfois parce qu’ils ne parviennent même pas jusqu’à nous (Agent troubles)… à chaque fois, si on prend la peine d’y réfléchir, c’est la surproduction qui est à l’origine du problème. C’est un point de vue, intéressant, encore une fois, dans lequel beaucoup de gens se retrouvent mais chacun a le droit de le partager ou non.
Vous êtes déçu parce que vous reconnaissez ses compétences, et bien soit, très bien. Alors acceptez que ce soit exactement ce qu’il raconte là. On a tous connu ça d’ailleurs, je ne vois pas pourquoi on doit monter sur nos grands chevaux ici et être aussi agressif…!
Sha-Man 28/01/2016
Je crois que chacun est libre d’être en phase ou non avec le ton et le choix rédactionnel de l’article.
Sur Ludovox, il y a plus d’une forme de productions et il n’est pas dans l’intention que tout plaise à tous.
Ok pour entendre de la critique sur ce qui n’a pas été aimé.
Mais je vois assez peu l’intérêt de reprendre point par point l’approche.
C’est noté que tu n’as pas aimé, c’est également noté que certains ont mal vécu ce qui leur a semblé une attaque dirigée alors qu’elle ne l’était pas.
Personnellement j’apprécie cette approche personnelle et honnête, tout comme la rédaction qui a choisi de publier cet article.
On ne fait pas tous les jours de grands articles profonds sur le sens de l’univers et de notre société, mais celui-ci m’a paru intéressant et semble soulever l’intérêt des gens tout comme les critiques.
Demander à aller plus loin en interrogeant sur la portée ou demander plus d’argumentaire est une bonne chose, on réagit par contre plutôt vivement quand on nous prête des intentions.
Tu n’as pas aimé cette approche, mais de là à passer au raccourci concernant l’auteur a tendance à me crisper un peu : « pertinence ou compétence de l’auteur ? Contrainte, urgence d’écriture ? Règlement de comptes gratuit ? Plaisir sadique ? ».
Cela est-il à dire que tu remettrais en cause également les lecteurs qui ont aimé l’article ? « problèmes de vue ? lecture en diagonale ? Besoin compulsif de s’exprimer en public ? Dysfonctionnement grave du cerveau ? Dyslexie ? ».
Bref je me permets une pique avec humour, ne t’en formalise pas, mais ne pars pas du principe que si tu n’as pas aimé quelque chose, cela signifie dans absolu que c’est de la daube et que les gens qui l’ont produit l’ont fait sous une contrainte qui impose cette daube.
Djinn42 28/01/2016
Saine réponse de Patybulle.
Je dois avouer que lancer un débat sur des points numérotés a quelque chose d’agressif qu’on retrouve de la même manière dans la réponse de Shanouillette.
« … c’est quand même un peu chiant. Point numéro 2, tu vas apprendre à baisser la lunette des chiottes. Tu vas voir, c’est facile. Point numéro 3, excuse-moi mais ta mère… »
J’ai aussi éprouvé une gène avec le fond de cet article dans la mesure où, si je m’intéressais à Antarctica, je ne saurais toujours pas ce qui lui est reproché. J’ai d’ailleurs passé le passage sur Agent Trouble à cause de ça et repris le fil avec l’évocation de Mysterium version Japon.
Les effets de la surconsommation sont intéressants mais les causes de la surproduction sont pas mal aussi. Par exemple le fait que la localisation d’un jeu étranger soit conditionnée par le fourbissement d’une palette d’autres titres moyens. Combien de jeux moyens et assumés comme tel par les éditeurs ? De moins en moins, j’ai l’impression, mais en fouillant un peu on en trouve encore. J’appelle ça des WTF-games.
Il suffit de regarder la communication faite autour de certains et pas d’autres. Ou plus simplement du tirage selon les titres.
« Si on veut pouvoir sortir ce super jeu va falloir sortir aussi ces WTF-games. On fait ça discret, pas de com et en petit tirage. »
Shanouillette 28/01/2016
Oui Djinn, lol je suis d’accord le format listing est très moche,et je m’excuse de l’avoir repris dans le feu de l’action. Pour Antarctica : oui mais ceci n’est pas un test, ni un just played. Ce ne sont que des exemples sur un autre propos, comme je le disais ci-dessus, s’il n’en donnait pas, on lui aurait reproché aussi… Il est passé à côté du jeu, qu’il juge très bon au demeurant, car il s’attendait à autre chose, je suis sure qu’on a tous connu ça. C’est pas ici le sujet de l’analyser plus avant (même s’il s’explique quand même en parlant de la distance thème/mécanique, le côté abstrait qui ressort).
6gale 28/01/2016
Très bon tout ceci… Poignant.
Patybulle 28/01/2016
Bon, on a eu des formes d’interventions qui ont fait monter la température concernant des commentaires sur un jeu. Nous ne sommes pas d’accord, tant sur l’avis porté que sur les arguments avancés, soit !
L’auteur peut-il juste répondre à une question qui me reste : le sujet principal de l’article est-il sur ses déceptions de 2015 OU sur la surproduction ?
Sur FB, l’auteur défend sa position sur le jeu mais ne remet pas en cause l’objet de l’article tel que je l’ai compris, comme d’autres apparemment.
S’il s’agit du second point, effectivement je serais passé à côté du sens de l’argumentaire de cet article et je ne comprendrais pas la pertinence de son titre « Et si on chipotait ? De mes déceptions 2015 ».
Izobretenik 29/01/2016
D’abord merci pour tes commentaires. Je les ai lus attentivement, et je vais essayer d’y répondre. Commençons par quelques précisions : je ne reçois jamais de jeux de la part d’éditeur. Même au Japon. Il en va de même pour les jeux japonais, qui ont été ensuite édités ou non ailleurs qu’au Japon. Mes jeux, je les achète ! Et chers, pour tout te dire, puisque j’essaie de jouer en français pour que ma fille s’approprie plus sa deuxième langue.
Tu fais une analyse linéaire de mon texte… je pense que si on procédait ainsi pour n’importe quel texte écrit par qui que ce soit, il y aurait moyen de faire dire le pire, sans même qu’il y ait eu aucunement cette intention au départ.
Si je parle de déception, au sujet d’Antarctica, c’est parce que Charles Chevallier est un auteur qui compte pour moi. Il fait partie des auteurs francophones que je suis de près. J’avais une très grande attente concernant ce jeu, d’une part parce que des blogueurs/membres de Twitter que j’aime l’ont adoré (Geeklette, Micha pour n’en reprendre que 2) et d’autre part parce qu’il a tout pour me plaire ! Il est beau (graphiquement, et en termes de composants), le thème est unique, les mécaniques fluides. Si je devais écrire un Just Played sur le jeu, ce serait probablement une suite de compliments.
Pourtant, je n’ai pas réussi à l’aimer. Point. Il n’y a rien de plus à lire dans ce paragraphe. Je parle de déception parce que j’étais persuadé d’aimer le jeu avant même d’y jouer. Et j’ai beaucoup de mal à m’expliquer les raisons qui font que je ne l’ai pas aimé comme je l’espérais. Ce dernier point donne sûrement l’impression que je n’ai pas d’argument contre le jeu. Et c’est là ce que j’ai essayé de faire comprendre. La seule raison que je peux évoquer pour expliquer que je ne l’ai pas apprécié comme j’aurais dû le faire, c’est la distanciation que j’ai ressentie entre le thème et les mécaniques de jeu.
Je pense que le jeu est très bon. Je l’ai précisé, il me semble.
En ce qui concerne la surconsommation ludique, c’est là encore ma prise de conscience. Tout ce qui est écrit dans cet article ne relève que de moi et de mes impressions. Ce n’est pas pour rien si ma plus grande déception, c’est moi… Ca paraîtra sans doute égocentrique d’écrire ainsi sur soi et ses propres impressions. Mais peu importe, c’était un peu l’idée.
Au final, j’avoue ne pas trop comprendre le procès d’intention qui m’est fait. Je salue la qualité du jeu de Charles Chevallier. En réponse, bien que je puisse comprendre la frustration qu’a pu ressentir l’auteur compte-tenu du travail fourni sur ce jeu, on me qualifie de dépressif sur le point de se suicider. Je trouve admirable que plus de 15 personnes « like » ce genre de commentaire (bien que j’imagine que ces « like » sont plutôt un soutien à l’auteur face à ce qui a été interprété comme des propos injustes »). J’ai presque envie de dire que je suis bien heureux de ne pas être dépressif. Je ne suis jamais permis d’attaquer un auteur dans sa qualité d’individu, et je ne le ferai jamais. Je souhaiterais jamais non plus qu’un être humain s’empresse de se suicider.
Au final, je me doute bien que de toutes façons, quoique je dise, les réponses à mes commentaires seront les mêmes. Si ça peut rassurer tout le monde, je me sens déjà suffisamment décrédibilisé pour ne plus avoir envie d’écrire que sur des jeux que je serai le seul à avoir entre les mains.
Le plus drôle dans cette histoire, c’est que je pensais avoir été clair quant à mon propos : Charles Chevallier est l’auteur d’un très bon jeu que je n’ai pas compris. La critique portait plus sur ma tristesse de ne pas avoir compris pourquoi je n’aimais pas ce jeu. Les mots que j’ai employés auront fait comprendre un autre message, et je suis le premier à m’en mordre les doigts.
Une fois de plus, en tout cas, merci pour tes commentaires.
Patybulle 29/01/2016
Merci pour ce retour.
Je comprends mieux ici ton appréciation sur Antarctica. Quoi que je pense du jeu, tu argumentes ta position et c’est respectable. Je n’avais pas perçu ces arguments dans ton article, mais j’admets avoir parfois une lecture trop linéaire difficilement compatible avec un texte de forme trop « poétique » :-).
Pour ce qui de la partie surconsommation, elle aurait certainement méritée un sujet à elle seule pour qu’il n’y ai pas d’amalgame bien que tu le précises : tu parles de toi, « ta déception ».
La forme de mon premier post peut sembler « agressive » comme le dit Djinn42, avec les points et des questions qui piquent un peu par provocation. Je m’en excuse encore. Mais j’ai été surpris des réactions pour démentir avec force le fait que vous pourriez recevoir des boites de jeux. Je vous crois, Shanouillette et toi sur ce point. Mais la charte de Ludovox prévoie que des jeux puissent lui être adressés. Je ne serais pas choqué si on me dit qu’un jeux a de temps en temps été donné à un chroniqueur qui rédige des articles, sans que cela soit une contrepartie systématique ou une demande du chroniqueur. Le jeux reçu n’est certainement pas retourné à l’expéditeur et il n’a pas vocation à rester dans la cave. Autant qu’il profite à quelqu’un. Mais que ce point ne soulève pas un nouveau débat, ce n’est en aucun cas une mise en cause de quoi que ce soit.
Bonne continuation
Sha-Man 29/01/2016
Que ce soit clair, oui Ludovox reçoit des jeux de société des éditeurs, oui aussi Ludovox achète des jeux et bien plus qu’il n’en reçoit.
Cela étant dit, la boîte d’Antarctica que nous avons reçue est chez moi, car il en est à la phase de traitement chez nous « Ludochrono », il partira ensuite chez un testeur pour un just played « retour à chaud argumenté après quelques parties » puis test « retour après plusieurs parties dans plusieurs configurations ».
Cela étant dit, ça n’a aucun rapport.
On envoie autant de jeux à nos testeurs que l’on a reçus gratuitement que de jeux que nous achetons avec le site.
La critique négative des jeux n’a aucun impact au final sur la disponibilité des jeux pour nos testeurs.
Si un éditeur décide de ne plus/pas nous envoyer des jeux (et ça arrive bien sur) et bien ça ne change rien.
C’est plus compliqué pour notre travail parce que le budget n’est pas illimité et que l’on s’efforce de ne pas dépasser 500 euros / mois pour cela et que du coup des jeux doivent descendre en priorité.
Pour tous les gens qui imaginent que l’on crée un site comme Ludovox pour recevoir des boîtes de jeux, n’hésitez pas c’est un super plan, il suffit de payer une équipe de 5 personnes et financer un moyen de rétribution pour 80+ contributeurs et 25 testeurs mensuellement et vous recevrez des boîtes gratuites des éditeurs.
Si Izo n’avait pas pris ceci autant à coeur, j’aurais juste ignoré toute cette polémique souvent insultante pour notre travail au vu des termes employés par certains, des gens qui n’avaient pas de compte sur Ludovox il y a moins de 24h et d’autres qui n’ont jamais regardé les autres contenus que nous proposons. (qui qui veut des logs ?)
Cet article a déplu à un certain nombre de personnes parce qu’ils n’en comprennent pas la forme et se permettent donc de dire que c’est mauvais.
Comme souvent sur internet les mécontents sont ceux qui s’expriment le plus fort et c’est bien dommage car je vois bien plus de gens ici qui ont apprécié cet article que l’inverse.
Cet article est une P… de chronique et ne t’en déplaise ce n’est pas une analyse argumentée de manière détaillée, ni un article de fond avec thèse antithèse.
On y parle du ressenti de joueur par rapport à ses attentes en lançant des pistes au passage dans la pure forme de partage.
Tu ne participes pas au partage et à l’échange, tu pointes ce qui fait selon toi que c’est un mauvais article. Tu vois tu aurais pu dire pourquoi tu ne te retrouvais pas dans ce qu’exprimait Izo, mais tu as préféré analyser la forme et les intentions plutôt que son contenu.
En fait tu voulais un autre type d’article, soit il faudrait que ce soit une analyse argumentée et détaillée d’Antarctica (ça va arriver ne t’inquiète pas), soit un article de remise en question de notre testeur au regard des questions de surconsommation.
Je crois que l’on a bien noté que, selon tes attentes, tu ne nous autorises pas à faire des articles de ressenti personnel pur et que le manque d’argumentaire t’offense.
Au passage, mais c’est normal vu que tu as créé ton compte il y a 16h seulement, je ne t’ai jamais vu mettre un commentaire positif lorsqu’il y avait des articles étayés dans les formats just played ou test, ne t’exprimes-tu donc que lorsque les choses te déplaisent ?
Au final, ce qui m’énerve le plus, c’est que tu dégoutes quelqu’un d’écrire alors qu’il n’a pas a rougir des choix qu’il a fait en nous soumettant cet article et qu’on assume sa publication en tant que rédaction.
fouilloux 29/01/2016
« Si ça peut rassurer tout le monde, je me sens déjà suffisamment décrédibilisé pour ne plus avoir envie d’écrire que sur des jeux que je serai le seul à avoir entre les mains. »
Ce n’est pas rassurant du tout! Bien au contraire, je craignais que ce soit la conséquence aux commentaires sur tes articles, et je trouve ça vraiment triste.
A titre personnel, c’est grâce à toi que j’ai commencé à m’intéresser au marché Nippon, et je t’en suis très reconnaissant. Je suis certain qu’on est plusieurs dans ce cas là, mais forcément on est moins audible. Surtout que dire ce qui est bien et ce qui est pas bien est très important, on est sur le Vox pour ça. Bref, te laisse pas démoraliser, on est plein à aimer tes articles.
Greg Greg 28/01/2016
Tout est interprétation, Une piquette est bonne pour celui qui la partage avec des amis au bon moment au bon endroit,
le livre, ( et un Musso rentre dans cette catégorie…) papier et encre inerte, vit dans les yeux du lecteur
et le jeu, carton, bois plastique matière qui s’anime par le désir de jouer
Alors oui, on court tous un peu derrière la relation sacrée qu’on avait enfant pour notre dernier jouet, et qui adulte prend des manières de fétichiste accroc à la nouveauté…
Alors oui, il a ceux qui ont joué aux protos deux ans avant avec l’auteur qui est un abruti égocentrique et n’a pas eu l’heur d’écouté leurs conseils avisés…
Alors oui, le ludique s’organise comme champ social, ses rites, ses codes, son jargon et son élite excluante…
Alors oui, ceux qui étaient là au début, quand 20 jeux c’était une grosse ludothèque et que les modems faisaient du bruit pour se connecter, aujourd’hui ils orientent l’offre et déterminent la demande…et charrient leurs contempteurs comme la m… ses mouches…
Alors oui, ces mouches rageuses sur le net, les pourfendeuses de pensées différentes, les enfants de l’inspecteur Harry et de Charles Bronson qui font la police : , « t’es pas d’accord, t’as une idée différente? Dégage minable anonyme illégitime sans site internet « … Laissons-les appartenir à quelque qu’ils estiment plus grand qu’eux…
Mais alors non, le gars est loin au Japon, il lit de bons et de moins bons livres, il boit du bon et du moins bon saké, et il joue à des jeux qu’ils trouvent plus ou moins bons…
Il prend sa place comme sujet, à ce titre de manière subjective il donne ses humeurs. Certains n’aiment pas, ils veulent du structuré, du précis, de la décimale, du clair comme une règle de jeu bien faite.
Désolé, le monde est un vaste foutoir organisé selon des règles qui nous échappent, et finalement on est légitime que de soi-même et de son désir.
Bienvenue dans la modernité liquide ,le « gloubiboulga » mondialisé et la déception chronique. M’en fout demain je joue avec des gens à Antike 2…
PS : c’est la première fois que je m’exprime sur un site de jeu et je sens que cela sera la dernière… (ouf!)
Shanouillette 29/01/2016
Greg Greg ton poste me plaît beaucoup ! Sauf ton ps ! 🙂
Greg Greg 30/01/2016
Tout d’abord c’est un plaisir de n’avoir froissé personne, à moins que je ne fus pas assez clair, ou que pas assez de personnes n’aient lu mon post lumineux…
Je crois même qu’on me pousse à ce vice qui me fit remplacer mon analyse par l’achat compulsif de jeux et un dialogue constructif avec ma femme par l’organisation de soirée jeux…
Et pourtant, pas de soirée pour moi… Une solitude à la fois désirée et honnie comme un malus de début de partie qu’on imagine rentable plus tard…
Ah Shanouillette! Quels feux attisaient vous malheureuse en moi et à regretter mon postscriptum je vole au dessus mes doutes tel un pingouin la banquise qui s’échappe…
J’étais sobre hier, moins ce soir et pourtant…l’idée du désir, du mot qui court à saisir , du jeu…
Il y a une résistance à jouer ! Quand je joue, je ne cherche pas à dominer, gagner vaincre, soumettre…Je ne cherche pas à me situer sociologiquement ni à envisager mes compromissions à la matrice…
De grâce faites-moi taire sinon je dirai que j’ai plus de 200 jeux, J’ai joué à plus de 400 et que je pisse plus loin que mon voisin…
j’aime les jeux de gestion car je peux être dans le logos, j’aime les jeux de baston car quand je perds j ‘honore l a mémoire des vaincus, J’aime expliquer les règles de jeux en me trompant et que finalement mon interprétation n’était pas si mal, j’aime cette suspension de temps perdu que d’aucuns recherchent et ce voyage qui
Sha-Man 30/01/2016
La suite là ! C’est pas possible de terminer ce genre de prose sur le mot « qui »…
Sha-Man 29/01/2016
Y a plein de choses intéressantes dans ce que tu dis.
Faut continuer à poster 😉
morlockbob 29/01/2016
on est toujours le con de quelqu’un et il est bon de se le rappeler. Publier, donner un avis c’est déjà se mettre en « danger ».Heureusement, le vox ne vit pas dans le monde des bisounours ludiques et permet des avis à contre courant, sans envoyer les barbus de l’Inquisition par représailles. Profitons en.
quant aux auteurs des commentaires en général, il serait bon de tourner son clavier 7 dans sa main avant de se lâcher.
« Je suis izo »
Nan, je déconne (je mets un lol au cas où )
atom 29/01/2016
Je ne suis pas sur que les auteurs ait a y gagner. Au mieux si on doit être sur la défensive pour écrire un article sur un jeu, vu le temps que ça prends si l’on ne se sent pas libre de donner son avis on ne va pas le faire. Mieux vaut une critique constructive même négative ou pas de critique du tout ? Tout le monde ne peut pas aimer tout les jeux, mais le lecteur il sait faire la part des choses et voir si ça lui plait ou non.
J’espère que cela ne va pas trop affecter Izo, c’est quand même assez désagréable de se faire passer sur le grill. Et ça serait dommage de se passer de sa prose.
Izobretenik 29/01/2016
Non, mais, arrêtez là 🙂 Tout le monde va croire que je suis effectivement dépressif et sur le point de me pendre, à force. Il me semble que Patybulle et moi nous sommes déjà expliqués.
Sha-Man 29/01/2016
Résiste ! Prouve que tu existes ! bats-toi ! (je sais plus la suite)
jim 29/01/2016
Il faudrait rajouter un commentaire ca serait quand même dommage de finir ce fil de discussion sur du France Gall, en plus c’est pas les bonnes paroles, le Bats-toi ne vient pas tout de suite… :p
Shanouillette 29/01/2016
Mdr merci Jim c’est parfait désormais 8)
fouilloux 29/01/2016
Non mais t’es qui pour dire du mal de France Gall? 😉
jim 29/01/2016
Non mais ! La vrai question n’est pas vraiment de savoir si j’aime France Gall ou non mais plutôt de savoir si France Gall a vraiment sa place sur un site ludique ! Est-elle a la hauteur de la conclusion d’un fil de discussion sur le Vox ??!!
Hmm j’ai l’impression d’avoir trouvé le sujet de mon premier article sur le Vox. Dans une nouvelle rubrique que je vais créer, le « WTF! » Je gagne quoi en échange ? Un album de France Gall ? Je te le donnerai fouilloux 😉
jim 29/01/2016
Du coup à cause de vous je cherche une chanson plus adapté, et du coup je me mate des extraits de rocky quoi…
fouilloux 29/01/2016
Le lien entre Rocky et France Gall?
jim 29/01/2016
L’oeil du tigre !
fouilloux 29/01/2016
lapin compris
Djinn42 29/01/2016
Et Jim qui me grille mon WTF.
jim 29/01/2016
Ouep mais je te l’aurais bien laissé, je sais pas où j’ai mis les pieds, y’a un mec chelou, pardon fouilloux, qui me cherche des noises avec France Gall !! T’entends !!! 😀
fouilloux 29/01/2016
Ouais et je lâcherais pas en plus.
Djinn42 29/01/2016
Résiste !
Markid 01/02/2016
C’est parti en sucettes 😉
Umberling 01/02/2016
A peine ! 😀
morlockbob 01/02/2016
En sucette a l anis , Annie
Dorianys 03/02/2016
Niveau thermo times stories se pose la aussi , ultra fragile et surtout comment space cowboys a pu laisser passer le fait que son système de sauvegarde est inutilisable car le pion est trop grand pour son emplacement .
TheGoodTheBadAndTheMeeple 03/02/2016
Je vais esquisser une hypothèse, soucis rencontré sur un tout petit KS Stockpile :
– Le thermo a été raccourci de 1 mm pour placer le plateau de jeu par le fabricant et ils n’avaient pas de clauses de contrat associée, mais bien au delà, ils ne voulaient pas perdre 3 à 6 mois pour la réparation de la bourde…
Je pense que pour TIME stories, le temps a aussi énormément joué. Il devait sortir pour Essen cette année, les sommes colossales investies devaient servir le jeu, malgré le bug.
Qui a pris la peine de demander à l’éditeur un changement ? comment y a-t-il répondu ? J’imagine que ce cout a été calculé lorsque l’erreur a été détectée…
Tout n’est qu’histoire de cout bien souvent.