Les cartes ne demandent pas tant de manipulations que cela, mais comme elles sont à bords noirs elle s'abîment vite (mieux vaut les protéger).

Les figurines des Taoistes sont classiques, mais classieuses (si vous en êtes capable cela peut être sympa de les peindre). Les autres figurines (les tourmenteurs) sont très bien réalisées.

Par contre gros point noir, les dés sont de mauvaise qualité (en tout cas dans mon édition, depuis cela a peut-être été rattrapé), certains s'effacent avec le temps (cependant un coup de fil au SAV et le problème est réglé). Moi j'ai craqué je me suis offert les dés de luxes (dés gravés).

Ghost Stories possède une très grosse courbe de progression : au début on le trouve (trop) difficile et puis ensuite on va élever le niveau et au lieu d'avoir un seul Wu Feng on va en avoir 3 puis 5. On perd souvent à Ghost Stories, mais on peut analyser pourquoi, et en général on repart pour une nouvelle partie.

On peut aussi jouer seul, j'ai essayé mais je n'aime pas, comme on dit souvent "dans jeux de société il y a société". Le jeu tourne très bien à deux joueurs, mais aussi à 3 ou 4.

Quand on joue à moins de 4 joueurs, on place un jeton neutre par joueur inactif sur la tuile centrale (si on joue à 2 on aura donc deux jetons neutres) si on s'arrête sur cette tuile on peut récupérer le ou les jetons neutres, et on pourra les utiliser à un tour prochain (dans ce cas-là ils reviendront sur la tuile centrale). Quand on utilise un jeton neutre on peut jouer un des joueurs inactifs. Bref, ça tourne au poil. 

Que l'on soit le Taoïste vert, rouge, jaune ou bleu, on prend la plaquette correspondante et on choisit un côté (sur chaque face il y a un pouvoir spécial). Bref, chaque taoïste a un pouvoir au choix parmi deux, ce qui apporte une jolie rejouabilité avec l'idée du plateau modulable, l'aléatoire des cartes, le choix du niveau du jeu... Et le boss final (le Wu feng) qui est choisi au hasard parmi plusieurs. On ne sait pas lequel on va avoir, ce qui ajoute une touche de suspens bienvenu.