Dreams, sweet dreams
Dreams faisait partie des finalistes au Concours du CNJ (voir la news sur les gagnants) et même s’il est reparti bredouille, le jeu avait été signé chez un gros éditeur allemand (Zoch) entre le moment de l’inscription au concours et le résultat du palmarès. Autant dire que son auteur, Olivier Grégoire (HOPE, Piratoons), avait déjà une bonne raison de se réjouir.
« Nous sommes des dieux. parmi nous s’est glissé un simple Mortel. Mais lui seul sait qu’il n’est pas un dieu. »
Un peu comme dans Agent Trouble, on a un joueur qui n’est secrètement pas comme le reste de ses camarades : ici tout le monde est un Dieu, sauf un, mais personne ne sait qui est qui.
On va ensuite devoir représenter une « vision » : il y a 4 images oniriques, visibles de tous, mais une seule est la bonne, et si vous êtes un Dieu vous savez laquelle. Le Mortel lui doit essayer de deviner, en regardant ce que font les autres, cette bonne carte parmi les 4, tout en faisant croire qu’il le sait pertinemment. Les joueurs doivent en effet la représenter en posant chacun leur tour une pierre (une étoile) sur la zone de jeu (le firmament).
Oui, on a des petits cailloux pour figurer une illustration, autant dire qu’il faudra pas être trop regardant sur l’aspect figuratif des choses. On est en train de faire une constellation pas la Joconde ! L’intérêt ici n’est pas de faire un dessiné c’est gagné. Il s’agit de poser ses pierres (on en a trois différentes) de façon à passer inaperçu si on est le Mortel (et faire croire qu’on sait très bien ce qu’il faut représenter) ou à symboliser l’image le mieux possible en s’attachant aux traits marquants de l’image, si l’on est un Dieu.
On va ensuite passer par une phase de vote où l’on doit, si vous êtes un Dieu, tenter de démasquer le simple Mortel, et si vous êtes le Mortel, tenter de voter pour la bonne vision. Après le vote, on révèle tout, on découvre l’incroyable vérité, et on marque les points.
Le Mortel marque 3 points s’il n’a pas été démasqué (personne n’a voté pour lui) et 2 points s’il a parié sur le numéro de la vraie vision.
Chaque Dieu marque 2 points s’il a parié sur la couleur du Mortel et 1 point si personne n’a parié sur sa couleur.
Et voilà ! On recommence jusqu’à ce qu’un joueur atteint les 16 points.
Au menu ? « De beaux moments de silences et de doute, des regards en coin, des quiproquos et des fous rires après la révélation » nous dit l’auteur qui s’impatiente de la sortie de son jeu, pour Essen.
Un jeu de olivier grégoire
Illustré par Alexander Jung, Giulia Ghigini, Miguel Coimbra, Tobias Schweiger, Victor Boden
Edité par Zoch
Langue et traductions : Allemand, Français
Date de sortie : 10-2016
De 3 à 6 joueurs
A partir de 10 ans
Durée moyenne d’une partie : 30 minutes
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atom 21/09/2016
Pour des dieux ils sont pas malins, si c’était des dieux ils devinerait tout seul qui est le menteur. Blague a part ça a l’air sympa, a suivre …
Grumf 22/09/2016
Ôtez-moi d’un doute, ça n’a rien à voir avec « Fake Artist goes to New York » ?
Ah ben non, y’a pas de feutres mais des cailloux, et des cartes à la place de l’imagination, suis-je bête….
LTH 22/09/2016
c’est plus un mashup de spyfall et dixit, comme c’est la grande mode depuis un an. il y a meme des chances que « Fake Artist goes to New York » n’ai absolument pas influencé l’auteur vu que le nombre de personne le connaissant est extrêmement réduit et qu’il est pas terrible…