Dice city : Dice settlers ?
Dice city : Settlers avec des dés ?
Dice city, Shanouillette nous en avait déjà parlé ici. C’est un jeu de Vangelis Bagiartakis un auteur grec qui a tout plaqué pour vivre de ses jeux. Among the stars (jp de Zuton), c’est lui, mais aussi Oath of the Brotherhoods, un jeu qui faisait partie de la moisson Essen 2015 du camarade Eolean, il nous en avait parlé ici. Et si cela ne suffisait pas l’équipe de Ludovox l’a l’interviewé ici. Pardon, mais le bonhomme a déjà un sacré tableau de chasse. C’est dire ma motivation pour tester son dernier jeu.
Après ce petit aparté revenons à Dice City. Pour les illustrations ils ont fait appel à un studio coréen, le studio Gong, et le résultat est plutôt mignon. Le jeu se joue sur une durée d’une heure de 1 à 4 joueurs (oui il y a un mode solo) et il est édité chez Artipia Games (connu pour Among the stars justement). Nous sommes sur un jeu de dés avec de la gestion de ressources et un peu d’interaction et de combo de cartes, quelque part entre Minivilles et Imperial Settlers.
Voici notre plateau perso, il présente 5×6 cases présentant chacune une action (gain de ressources, de PV, d’armée), à notre tour on lancera les dés qui nous indiqueront quelles actions on pourra réaliser. Mais vous allez voir que c’est un peu plus riche que ça puisqu’on va pouvoir construire par dessus chacune de ces actions pour avoir accès à des effets plus intéressants, et il sera aussi possible de déjouer le couperet fatidique du lancement de dés !
Il était une fois dans le monde de Rolldovia…
… l’ancienne Capitale de la ville a été pillée et saccagée par des bandits. Sa majesté la reine a décidé par décret que nous devions nous mettre sur la gueule pour décider quelle ville allait devenir la capitale de ce petit pays. Pour cela elle nous met à l’épreuve et sera déclaré gagnant celui qui aura la meilleure cité (celui qui a le plus de points de victoire). Mais comme c’est une reine et que les reines sont des emmerdeuses ont des privilèges royaux… Elle a des exigences précises.
Nous pouvons déclencher la fin de partie soit :
En faisant du commerce, vous aurez assez de marchandises pour affréter les cartes bateaux sur le port de Rolldovia. Quand il ne reste plus qu’un seul tas de cartes, c’est fini. Le nombre de cartes bateau dépendra du nombre de joueurs. Il y a des bateaux de différentes tailles, demandant plus ou moins de ressources et rapportant plus ou moins de PV.
- En étant belliqueux : la partie se termine si vous écrasez valeureusement tous les bandits qui se présentent aux portes du royaume (il y a un certain nombre de cartes bandits en fonction du nombre de joueurs). Là aussi, il y a des bandits de différentes forces, rapportant plus ou moins de PV.
- En construisant beaucoup : Quand il ne reste plus aucune carte lieu dans la pioche.
Ou bien encore quand on a complété totalement deux rangées de son plateau, mais, on peut si on le souhaite continuer la partie jusqu’à ce que l’on obtienne une autre condition de fin.
Pour cela nous allons construire de nouvelles carte lieux (« locations » en anglais) dans nos cités qui vont nous permettre de faire du commerce, la guerre et bien d’autres choses encore.
Setup d’installation en une image
Chaque joueur prend son plateau de jeu personnel, ses dés, puis on place au centre accessibles à tous les cartes bandits, les cartes bateaux, les cartes harvest qui sont des cartes qui donnent deux ressources au lieu d’une, et l’armée régulière qui donne deux épées au lieu d’une sur le plateau.
Enfin on place 8 cartes lieux, que l’on peut acheter pour transformer notre ville à notre guise.
Bon mais comment ça marche Dice city ?
En premier lieu chaque joueur lance ses 5 dés de couleur et les place aux endroits correspondants sur son plateau de jeu qui représente sa ville en fonction de la valeur (colonne) et de la couleur (rangée). Chaque case proposera un effet (gain de ressource, de point de victoire, d’armée). Au départ, on a tous les mêmes effets de base (gagne 1 bois, gagne 1 PV, etc). Pas très fortiche, il va falloir booster ça !
Dans un tour il y a 4 phases qui se déroulent dans cet ordre :
On utilise les dés
Phase d’attaque
Phase échange de ressources et constructions
C’est la fin du tour, on relance les dés et on les appose sur son plateau.
On ne peut garder qu’une ressource de chaque à la fin de son tour, les autres sont défaussées. Cela nécessite de bien combiner son coup pour tout dépenser au mieux à chaque tour, car on ne peut pas thésauriser !
Ensuite on peut pour chaque dé :
Appliquer les effets d’un dé selon la case où il se trouve,
Défausser un dé et déplacer d’une case adjacente un autre dé,
Défausser une ligne de 4 cartes lieux du centre. (Cette action ne peut être faite qu’une fois par tour) ;
Défausser un dé et prendre un jeton sablier (2 nous donnent un bonus). Cette action ne peut être faite qu’une fois par tour.
Défausser un dé et enlever un jeton inactif sur un lieu de notre cité (ces jetons enquiquineurs sont mis par vos adversaires quand ils vous attaquent) .
Deux jetons sabliers peuvent être utilisés en joker pour remplacer une ressource, ou une épée. Enfin on peut les dépenser pour faire relancer le dé d’un joueur.
Les cartes lieux peuvent être placées où on le souhaite sur notre plateau, elle recouvre l’effet de base du plateau ou même une carte précédemment achetée. Aucune contrainte, mais une fois que vous comprendrez comment certaines cartes interagissent (notamment avec les autres sur la même ligne) vous ne ferrez pas n’importe quoi !
Une fois cela fait, on relance les dés, on les appose sur son plateau et c’est au tour de l’autre joueur.
Voila vous savez jouer à Dice city. 😉 C’est très simple m’voyez !
En résumé, dans un tour on résout les dés, on comptabilise le nombre d’épées, on attaque un bandit ou un joueur, on comptabilise le nombre de ressources, on construit une ou plusieurs cartes lieux pour améliorer son plateau. On défausse les ressources excédentaires et on relance les dés. |
Les différentes constructions
Les cartes lieux définissent les stratégies :
En jaune nous avons les cartes de commerce, elles permettent par exemple d’échanger une marchandise de façon très avantageuse (tu en donnes une d’un type, la banque t’en rend trois… si ça pouvait être comme ça dans la vraie vie…), d’en transformer une, d’en prendre une de chaque…
Les bleues sont des cartes facilitatrices : admettons, je construis la mairie, si mon dé tombe dessus, je peux déclencher l’effet de n’importe quelle carte sur mon plateau, n’importe où. D’autres sont moins puissantes (mais moins coûteuses) et permettent juste d’activer un dé dans une ligne, ou de relancer un dé.
Les violettes sont des moteurs de points de victoire : elles donnent des PV en fonction des ressources en stock, ou juste quand un dé tombe dessus. Le « grand mur » protège des cartes sur la rangée où il est placé et donne deux boucliers de plus. D’autres comme la « cathédrale » octroie des PV dans le décompte final selon le nombre de cartes violettes dans la rangée.
Les cartes rouges sont les cartes militaires : certaines donnent des bonus, d’autres permettent de construire des armées régulières plus facilement. On peut cumuler le nombre d’épées et attaquer un bandit ou un autre joueur.
► Fight !
Quand on attaque un bandit il faut que l’on ait autant d’épées que le bouclier du bandit visé. On prend la carte bandit depuis la pioche centrale. Il rapportera des PV. Pour attaquer la carte lieu d’un adversaire c’est le même topo sauf qu’ici, on ne lui prend pas sa carte, on lui désactive, et on chipe le nombre de PV correspondants à la carte ciblée. Pour réactiver un de ses lieux, un joueur devra défausser un dé.
Pour deux épées on peut aussi aller faire une razzia chez le voisin et lui voler une ressource.
Ma ville est la plus belle des villes (sur l’air des Malpolis)
Nous avons déjà fait plusieurs parties, en tâtant plusieurs stratégies. La première fois, en bon pacifiste, je me suis créé un moteur de ressources avec des mines, des carrières, des scieries, j’ai aussi pris quelques cartes bleues comme la « mairie » pour pouvoir avoir accès à des cartes lieux plus facilement. J’ai fait partir beaucoup de bateaux, ce qui m’a rapporté pas mal de points. J’ai jamais réussi à faire partir le plus gros bateau (20 PV), pourtant c’était dans mes objectifs. Les cartes commerces m’ont aussi beaucoup aidé.
Quant à Joëlle, elle a appliqué une stratégie militaire et m’a désactivé des lieux et pris les points de victoire, j’ai du batailler pour réactiver mes lieux, perdre des dés, mais au final c’est une stratégie pas forcément gagnante seule, ou alors il faut la cumuler avec d’autres choses comme les cartes violettes (telle que la « cathédrale » qui donnent 1PV par bâtiment violet dans la ligne où elle est située).
À 3 joueurs nous avons fait une partie où j’ai enchainé avec les cartes commerces, me créant très rapidement un moteur de ressources qui tournait très bien, si bien que mes deux adversaires se sont ligués contre moi : j’ai donc accéléré la fin de partie et comblé deux rangées, déclenchant la fin ! Ouf je me faisais rattraper tout doucement…
Dans les nombreuses parties que l’on a faites, le maximum de points a toujours été gagné avec les PV rapportés directement par les cartes et les bateaux. On n’a jamais déclenché la fin en finissant les piles de bandits. Une chose est sûre : partir dans une voie unique n’est pas efficace. Il faudra au moins deux lignées stratégiques à votre partie pour que ça tourne, ce qui est intéressant.
Et le mode solo ?
Le mode solo se joue en 15 tours en mode facile, 12 en mode difficile. L’objectif : faire au moins 50 PV. On place deux rangées de lieux comme d’habitude, mais à chaque tour on défausse la rangée d’en bas.
Chaque bateau et bandit est présent en un exemplaire et quand on combat un bandit, ou qu’on envoie un bateau, on prend les points immédiatement et on laisse la carte.
Je l’ai testé pour vous : j’ai choisi de faire une stratégie militaire forte pour attaquer les bandits et j’ai gagné largement les 50 PV. Ce mode a le mérite d’exister, mais est-ce amusant…? Pas vraiment, à moins d’aimer le challenge en soit et de vouloir aller toujours plus loin, mais perso je préfère de loin combattre de vrais joueurs.
Bilan
Nous avons joué à deux, trois, quatre joueurs, autant vous dire qu’on l’a déjà pas mal sorti (bon signe ça !). À quatre, ce fut plutôt long, pour être honnête ce fut aussi la première partie et nous avons mis un peu de temps pour comprendre le principe du jeu et lire les cartes. Nous avons joué en ligne (sur la table hein pas sur internet je précise), donc là aussi pas facile de voir ce que faisaient les autres joueurs, surtout quand on découvre le jeu. Bref, ce n’était pas l’idéal. Mais à deux ou à trois et sur une grande table, cela a plutôt bien tourné, chaque joueur a fait sa petite stratégie. On se crée un moteur de ressources, on peut enlever des cartes du pool qui vont profiter aux autres en dépensant un dé, attaquer plus frontalement, on peut faire de jolies combinaisons…. Il y a pas mal d’options viables.
Ce n’est pas un jeu aléatoire. On peut s’adapter à l’aléatoire en déplaçant un dé. Et si on a envie d’avoir plus de contrôle rien n’empêche de prendre les cartes qu’il faut. On peut aussi avec deux jetons sablier faire relancer un dé à un adversaire, mais rien n’assure qu’il ne va pas retomber sur la même carte lieu. Du coup on a trouvé cette action peu pertinente. Après, au niveau sensation, on n’est pas tant dans le jeu de dés qu’on est proche du deckbuilding. Finalement, on achète ses cartes d’effets, qu’on va placer de façon orthogonale, nos possibilités sont donc visibles, plutôt que sous la forme d’une pioche que l’on va tirer. Le tirage aléatoire sera ici simulé par le lancement de dés. C’est ainsi que de nouvelles options ludiques se dégagent et c’est en cela que Dice City offre quelque chose de véritablement frais.
La gestion se joue à deux niveaux : on ne peut pas thésauriser, donc on essaie de gérer au tour le tour, de la façon qui soit le plus efficace possible, tout en ayant une vision plus large sur les combo de cartes qui eux se construisent sur le long terme.
C’est un jeu où on a enchaîné les parties, et qui à mon avis, se prête à de nombreuses extensions – le plus gros problème étant la place que prend physiquement le tout quand on est quatre. Sinon une fois passée la phase de découverte et de lecture des cartes, le jeu est plutôt fluide. Niveau interaction, au début on joue un peu dans son coin, mais après on va lever la tête et voir ce que peuvent faire les autres et tenter de les contrer. Les combats rapportent des PV et pourrissent le terrain de jeu adverse, c’est donc dommage de s’en priver.
Le jeu est agréable visuellement mais vu la taille des cartes on n’en profite pas vraiment, et en même temps avec un plateau plus grand, ce n’était juste pas possible !
La variété des conditions de fin et des stratégies permet un étonnant renouvellement du jeu. Perso, je tenterais bien un jour une partie avec beaucoup de cartes violettes (celles qui donnent des PV) pour voir.
Je ne sais pas si/quand il sortira en France, mais si vous aimez les jeux de dés et de combo de cartes familiaux, avec un peu d’interaction, c’est un très bon jeu. Chez nous il va continuer à ressortir régulièrement de la ludo car à deux joueurs cela fonctionne vraiment très bien.
Un jeu de Vangelis Bagiartakis
Illustré par Gong Studios
Edité par Alderac Entertainment Group, Artipia Games
Pays d’origine : Grèce
Langue et traductions : Anglais
Date de sortie : 01-10-2015
De 1 à 4 joueurs
A partir de 14 ans
Durée d’une partie entre 45 et 60 minutes
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Fred la loutre 25/11/2015
Le design me plait drôlement, mais en effet la place qu’il prend sur la table est effrayant !
On vera sur il est francisé
morlockbob 25/11/2015
Aaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh, je vais vraiment arrêter de lire les articles de ce site… Ce jeu m intéressait pas mal, puis j avais réussi à me dire que, sans l essayer, c était idiot de lâcher 40 euros…et voilà que là , je me dis que, bah, il a l’air pas mal… Peut être attendre la Vf..il est tellement dans l ‘air du temps que ce sera surprenant que ça ne sorte pas en france
atom 25/11/2015
J’ai envoyé un mail (avec mon anglais approximatif) a la boite qui édite le jeu pour avoir des news sur une sortie éventuelle en français, si j’ai une réponse je la posterais ici. Quoiqu’il en soit la langue n’est pas vraiment un problème, on peut se poser quelques questions pour la règle du jeu. En revanche en ce qui concerne les cartes les textes sont simples. Si tu aimes minivilles on va dire que tu as un minivilles survitaminé, tu as bien plus de possibilités. vu le carton de celui ci, je pense que ça serait une bonne idée de l’éditer celui la. Nous on enchaine les parties, je l’ai fait découvrir a plusieurs personnes qui sont vraiment intéressés, s’il n’y avait pas la barrière de la langue.
atom 25/11/2015
http://www.ludism.fr/regles_files/fr/Dice_City_FR.pdf
un copain vient de m’envoyer ça, la règle francisée par le site ludism.
Shanouillette 25/11/2015
Jeu sympa je confirme !
morlockbob 25/11/2015
tx atom..j ai un peu le même souci avec certains joueurs : l anglais même simple est une barrière. je peux comprendre: assimiler des règles et en plus se référer à la trad en permanence n est pas fluide. il fut un temps où je scannais les cartes et refaisais la trad, mais ça va bien sur des petits jeux… on va bien voir a quel point je suis faible 🙂
atom 25/11/2015
Ben sur celui la, j’explique les cartes au fur et a mesure qu’elles arrivent. Comme il n’y a pas des milliers de cartes différentes cela s’intègre vite. (on y a même joué avec mon fils de 6 ans et il a mémorisé les différentes cartes). Après j’ai pas d’actions chez Artipia Games, mais c’est vrai que c’est un jeu ou une fois que l’on a bien intégré la règle. On n’en a plus besoin, et si un joueur (toi par ex) la connait, il peut l’expliquer en jouant, en faisant un tour de jeu simulé ou pas. (Sur l’anglais petit bémol tout de même, Avec le vox je me rends compte que je ne suis pas si catastrophique en anglais que je pensais, mais si j’osais je dirais que c’est du niveau 6éme (pour les cartes)).
BabyAzerty 25/11/2015
Bon, hop sur ma wishlist en top 7 🙂 Bel article !
Contrairement à ce que tu dis, ce jeu est quand même plus proche de l’aléatoire qu’un jeu sans dés (vu que tu peux ne jamais activer tes belles cartes puissantes tandis que les autres le font à chaque fois).
« Ce n’est pas un jeu aléatoire. » Un jeu de dés sans aléatoire, ce n’est plus un jeu de dés ^_^
atom 25/11/2015
Merci a toi. Sur la phrase sur l’aléatoire je suis conscient que c’est un jeu de dé, mais c’était surtout pour faire une distinction entre Minivilles par exemple ou tu lances les dés et tu appliques les effets. Et la si les lancers sont pas avec toi ben tu subis (même s’il y a aussi une façon de jouer et qu’il faut pas oublier les stats). La comme tu a des dés mais que tu peux toujours en déplacer un, tu subis jamais vraiment les dés. Tu peux même aussi si tu le souhaites mettre 3 fois dans une même ligne la même carte pour être sur d’y tomber dessus. Du coup l’aléatoire des dés se réduit d’autant plus.
atom 30/11/2015
Après avoir maillé Artipia puis AEG (qui est le distributeur) .Il en ressort que Dice city n’est pour le moment pas en projet de traduction chez un éditeur français. Voila pour les news.
Zuton 02/01/2016
Partie découverte ce jour et effectivement le titre de ton article colle bien puisque le jeu présente certaines similitudes avec Imperial Settlers ! Content d’y avoir enfin joué et aimé ! (Merci ChrisE38 !)
J’ai pas eu l’impression de subir le jeu avec les dés grâce au contrôle possible par les bâtiments bleus et la règle de pouvoir déplacer un dé d’une case horizontalement en sacrifiant un autre dé.
Un bon jeu mais je me pose la question du renouvellement car j’ai trouvé qu’il manquait de la diversité au niveaux des bâtiments. J’y rejouerai en tout cas avec plaisir.
Compte-rendu complet de la partie : c’est ici.
atom 03/01/2016
Alors ça serait a refaire et bien mon titre serait : Dice city : Dice building ?
Car oui on est vraiment dans une logique de deck building, on part tous du même jeu de base faiblard et on va se construire un moteur plus puissant, tout en ayant plusieurs axes (bandits, commerces ou constructions). Quand a Settlers hormis le graphisme, je toruve qu’il n’y a finalement pas tant de parenté. Ce que je reproche a Settlers c’est que c’est un kubenbois déguisé finalement, je comprends qu’ensuite il peut plaire, mais j’avais trouvé ça plat (j’en ai fait une 10zaine de parties) Dans Dice city il y a tout de même plus de tension, même si ça manque vraiment de carte d’affrontement puissantes, genre des cartes qui détruisent vraiment d’autres cartes, mais est ce que les gens apprécieraient ? Du coup settlers je le trouve plus mécanique et le théme m’échappe. Ah par contre dans ton compte rendu je suis étonné du temps de jeu, nous les parties sont de l’ordre de 1h explication comprise et cela a 3 joueurs. La mécanique est tellement simple que je l’explique en jouant, soit en faisant un tour pour rien, soit en intégrant ce tour de chauffe dans la partie (ça dépends des volontés des joueurs). par contre comme je joue avec des nons anglophones, a chaque nouvelle carte je prends le temps de bien expliciter ce qu’elle fait, d’ailleurs j’y fais jouer mon fils de 6 ans qui nous tient bien tête, même si enfant oblige il fait encore des stratégies basiques (tout dans le : militaire par exemple). Pour le renouvellement faudra voir cette question dans le test (a venir), mais pour l’instant on prends plaisir a le ressortir, mais c’est vrai que je serais pas contre des extensions.
atom 15/01/2016
@Morlockbob Si ça t’intéresse j’ai traduit les cartes pour un copain. comme il y en a que 4 ou 5 différentes de chaque couleur, avec une aide de jeux c’est vite compris.
Timi 06/02/2017
Bonjour. Je viens d’acheter Dice City! …mais Ludism ne repond plus…
Quelqu’un aurait encore la regle VF sous le coude???? (envoi à jeuxatheme@free.fr)
Un grand merci d’avance.
Cordialement.
morlockbob 22/11/2018
marrant de retomber sur ce jp 3 ans après pour la vF…bah entre temps, acheté et revendu car poussif au final