Dead Man’s Draw, c’est beaucoup de choses. D’une part, c’est une app gratuite, mais bien entendu, c’est aussi un jeu de cartes familial, oui, c’est même une demie douzaine d’éditions, via du KS ou pas… Et c’est désormais en France, un jeu édité sous le nom Cap’taine Carcasse par les Quimpérois de Bombyx. Et juste pour vos rétines, c’est illustré par Felideus. 

Cap’taine Carcasse ou Dead Man’s Draw : même combat, du stop ou encore. 

Imaginez. Il y a une pioche devant vous. Et vous piochez. Des cartes. Tout simplement. Vous les posez, comme ça, à côté de la pioche, les unes après les autres, c’est facile, et d’ailleurs, vous vous arrêtez quand vous voulez.

Mais.

Il y a bien sûr un mais !

Dès qu’il y a deux cartes identiques, vous perdez tout. Dans la jargon, on appelle ça un incident.

Alors à vous de vous arrêter au bon moment, et si vous le faites, vous pourrez récupérer toutes les cartes dévoilées. Alors… Dites, stop ou encore ? 

En fin de partie, il sera important d’avoir au moins une carte de chaque famille, et si possible avec une valeur plutôt élevée (elles vont de 4 à 9), car on additionnera uniquement la plus forte de chaque famille pour essayer d’obtenir le plus gros total, afin de l’emporter. Pour votre gouverne, il existe 10 familles. 

Chaque famille (les « butins« ) possède aussi son petit pouvoir à lui. Le « drone » permet de voir la prochaine carte de la pile (utile pour savoir s’il faut s’arrêter ou non), le « couteau » vous autorise à choisir une carte prise par un adversaire pour la défausser, le « filet » vous permet de remettre dans la ligne une carte que vous avez déjà récupérée, ce qui est bien utile quand on sait que certaines cartes fonctionnent ensemble comme le « coffre » et la « clef », qui permettent ensemble de prendre plein de cartes depuis la défausse, en plus de celles de la ligne centrale bien sûr…

Bref, pas si hasardeux que ça finalement, même si bien sûr la chance du tirage reste un élément central.  

Vous aurez en plus de tout ceci, 6 nouvelles cartes variante, modifiant la façon de jouer ou de gagner. Quelques exemples parce que je vous aime bien :

• Des pilleurs d’épaves : si vous tirez deux cartes identiques, les cartes de la ligne centrale ne sont pas défaussées mais vont chez votre voisin à droite. Oupsy.
• Le Palier de décompression : si un joueur atteint 60 points, il perd.
• Mort subite : le premier à avoir 50 points gagne.
• En eaux troubles : l’incident se déclare non pas sur la famille, mais sur la valeur.
• Etc. 

Vous pourrez désormais avoir un personnage qui vous donnera un pouvoir spécial. À vous de voir si vous vous en servez, ça peut être assez bourrin. Par exemple, avec le trésorier, si vous avez une clef et un coffre, vous prenez les cartes en rab directement chez un voisin ! Ouch !

En plus de tout ça, 4 aides de jeu viennent récap les effets des cartes butin. Utile. 

Version KS de Dead man’s draw

Bref, voilou un petit jeu pouf pouf tout simple, mais vite addictif, alors attention, éloignez les enfants, on ne plonge pas sans surveillance. Ou peut-être que si. 

La fiche du jeu

Un jeu de Chris Bray, Derek Paxton, Leo Li
Illustré par Felideus
Edité par Bombyx
Distribué par Asmodee
Langue et traductions : Français
Date de sortie : 04-2016
De 2 à 4 joueurs
A partir de 8 ans
Durée moyenne d’une partie : 15 minutes

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