Via Nebula : le nouveau Space Cow Boys signé Wallace
Prévue pour Cannes, Via Nebula est la petite nouveauté de ce début d’année de l’éditeur de Time Stories et Splendor. On en avait un peu entendu parlé via les réseaux sociaux mais il était encore un peu tôt pour s’adonner au plaisir indicible d’en écrire une news. Aujourd’hui, la sortie est confirmée pour Cannes et nous en savons un petit peu plus sur le jeu en lui-même, joliment illustré par le talentueux Vincent Joubert (Le Petit Poucet…).
Civilisez une vallée fertile aux chemins recouverts de sombres nuages. Dissipez les brumes, exploitez puis convoyez les ressources nécessaires vers des chantiers afin d’être récompensés par les villageois locaux.
Conçu par le grand Wallace (Age of Steam, Brass…) dans un calibre qui ne lui ressemble pas franchement, Via Nebula est un jeu qualifié de familial + (dès 12 ans) avec une complexité que l’éditeur situe entre Splendor et Elysium.
Le faux coopératif est décidément très tendance. J’en parlais il n’y a pas longtemps avec le KS de Dragon Keeper. Et bien on retrouve un peu cet aspect-là dans Via Nebula. Voyez plutôt : « Les joueurs rivalisent pour obtenir un maximum de points de victoire. Si le jeu est compétitif, les joueurs doivent parfois s’associer ponctuellement pour ouvrir des chemins ou des exploitations. Particularité de ces dernières : chacun peut y prendre des ressources et les convoyer sur leurs propres chantiers. À cette rivalité s’ajoute celle des cartes bâtiments à construire : elles sont visibles par tous sur le plateau, mais chacune ne peut être construite que par un seul joueur. »
Nul doute qu’on aura l’occasion d’y revenir très prochainement !
> Via Nebula : La fiche de jeu
Un jeu de Martin Wallace
Illustré par Vincent Joubert
Edité par Space Cowboys
Distribué par Asmodee
Langue et traductions : Français
Date de sortie : 26-02-2016
De 2 à 4 joueurs
A partir de 12 ans
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M3th 06/01/2016
Alléchant pour ma part.
morlockbob 06/01/2016
Avec le lettrage, j avais cru que c’était une exten pour « imperial settlers »‘…
yannibus 07/01/2016
Idem !!
Shanouillette 07/01/2016
c’est vrai que c’est assez proche.
Cycnos 06/01/2016
A suivre pour ma part…
atom 07/01/2016
J’ai pensé exactement la même chose. a suivre faudra voir du in game pour se faire une idée. Par contre la méca de coopération « forcée » j’aime et j’aimerais la voir plus souvent.
atom 08/01/2016
Marrant, mon message était une réponse a Morlockbob, je ne sais pas pourquoi il s’est placé ici. Quand au jeu juste avec une boite et un nom c’est sur c’est appétissant, mais je jugerais sur pièces (de jeu).
Wraith75 07/01/2016
De par la description, ça fait sacrément pensée à encore une déclinaison de Brass, même si plus légère.
J’espère me tromper, mais c’est quand même l’auteur champion du recyclage (Brass –> Age of Industry, Age of Steam –> Steam, Railways of the World, Railroad Tycoon).
Le Zeptien 07/01/2016
Un jeu du Maestro ? chez les Space cowboy ? Ah ben oui, mais là c’est sur, si on me prend par les sentiments comme ça… Bon, plus léger que d’habitude dites-vous ? on verra bien.
De mon point de vue, Wallace n’est pas un champion du recyclage et il a très souvent créé des mécanismes originaux. On peut dire toutefois qu’ il aime bien exploré une idée jusqu’au bout. AOS/Steam, c’est pas du recyclage, c’est surtout une histoire de droits d’auteur perdus… (Wallace vs Bohrer).
Wraith75 08/01/2016
Ok, j’ai un peu caricaturé, j’avoue. Mais Brass/AoI, c’est quand même assez semblable.
Et ici, « chacun peut y prendre des ressources et les convoyer sur leurs propres chantiers. À cette rivalité s’ajoute celle des cartes bâtiments à construire : elles sont visibles par tous sur le plateau, mais chacune ne peut être construite que par un seul joueur », ça fait forcément penser aux mines de Brass où tout le monde peut se servir et aux bâtiments en nombre limité et prédéterminés qui ne peuvent aussi être construits que par un joueur.
Maintenant, je vais un peu vite, n’ayant que peu d’infos sur le jeu.
Le Zeptien 09/01/2016
Pour Brass/AOI, je suis relativement d’accord avec toi. Cela dit, AOI est je pense plus léger sur certains aspects…il y a d’ailleurs une vieille blague par chez moi sur les Hommes qui jouent à Brass et « les autres » qui jouent à AOI. Plaisanteries mise à part, j’aime bien AOI aussi, mais j’ai eu tendance à l’utiliser parfois pour « préparer » à Brass.
En fait, je me souviens avoir lu un entretien avec Wallace dans lequel, à un moment donné, on lui pose une question sur le succès de Brass, et alors là, sa réponse m’avait sidéré : Il commence à dire qu’il ne voulait plus entendre parler de Brass, qu’il y avait trop joué, qu’il n’en était pas content et qu’au final, Age of Industry est ce que Brass aurait dû être dés le début.
Bon. Etant un Brassiste de la première heure, je suis resté un peu perplexe devant ce qui m’avait semblé être le reniement d’une création par son auteur. Ce qui est drôle, c’est que Brass figurerait à mon avis dans le « top 5 » des jeux cités par les « wallaciens » si on leur demandait « Quels sont selon vous les meilleurs jeux du Maestro ? »