Dans la droite lignée de son jeu de base (toujours Dennis Lohausen, toujours un peu vieillot, toujours très lisible), Les Sorcières fait le job. Cependant, question rangement, j'ai viré ma boîte d'extension pour tout faire rentrer dans la boîte du jeu de base, qui accueille la pléthore de contenu avec grâce et dévouement, et qui est replète sans pour autant déborder. Bref, de ce côté, c'est assez parfait. Et avec un peu de rechange pour les composants blancs : très bien. (Le boîtage de l'extension est volumineux pour contenir les planches de jetons, mais fait preuve de la plus grande austérité : signe qu'il ne faut pas le garder, et il vous encombrera certainement.)

Maintenant, la seule chose qui peut améliorer mon jeu, ce sont des petits bols refermables pour contenir les ingrédients au lieu des sachets plastique !

Non content de proposer un regain assez fou de variabilité avec d'autres ensembles de livres / ingrédients, Les Sorcières se fend d'un autre composant modulaire, à savoir les sorcières elles-mêmes. Le nombre de combinaisons de mise en place pour le jeu est plus que décuplé, et leur aide vous permet d'arriver plus souvent à la fin du chaudron, d'où l'écuelle de surplus qui vous donne des points...

Tout cet appareil ludique ne révolutionne pas la façon dont on joue, certes non, mais (mais mais) agit comme un coulis de fruit sur sa panna cotta : ça rend le tout plus parfumé, quoi.