Star wars Armada passe à l’attaque !
Et bien la voilà la grosse Armada ! On vous en parlait l’été dernier, puisqu’on était à la GenCon, donc forcément, ça fait un moment qu’on la voit s’approcher (voir ici et un peu là). Mais maintenant, ça y est, la grosse boite d’Armada s’est posée dans la boutique d’Edge et sera bientôt dans les autres crémeries. La force sera t-elle avec vous ?
Si X-Wing est de l’escarmouche, Armada est une guerre
L’Armada va se décliner en moult extensions pour des caisses de figurines, à l’image de l’épisode FFG-Star-Wars précédent (à savoir X-Wing), avec une boite de base qui est le point d’entrée pour toutes vos batailles spatiales.
Dans Armada, l’échelle à changé : il s’agit de gros vaisseaux, de multiples escadrons et de flottes composées de milliers d’hommes. Vous allez changer le destin de la galaxie les gars, on n’est pas là pour trainer à la Cantina.
Les stars (pas wars) de cette boite de base sont indéniablement les trois vaisseaux Capitaux pré-peints (un Destroyer Stellaire de classe Victory pour les Impériaux, et deux vaisseaux pour la Rébellion, une corvette Corellienne CR90 et une Frégate Nébulon-B, je dis ça pour les experts mais on n’a pas besoin d’avoir passé un Bac SW pour jouer à Armada et s’y amuser) mais n’oublions pas aussi les 10 escadrons de chasseurs (non peints).
Tout ce beau monde est accompagné de jetons et cartes de référence. Vous aurez en effet six cartes Vaisseau, quatre cartes d’escadron, douze cartes d’objectif et dix-huit cartes Amélioration réparties en 10 types, et plus de quatre-vingt jetons (obstacles, défense, ordre, etc).
Chaque vaisseau est différent, possède ses caractéristiques, ses tactiques, ses dés d’attaque (avec leurs portées selon leur couleur), ses jetons défense… Mais pour chaque figurine vous pouvez choisir votre armement. Vous prenez un coup critique ? Alors tirez une carte qui vous définira quel genre de catastrophe vous tombe dessus.
Ça plane pour moi
Chaque tour, vous allez assigner des ordres secrètement à chacun des vaisseaux dit Capitaux. Prenez un jeton ordre, celui qui vous plait (parmi « navigation » pour changer de vitesse, « escadron » pour déplacer et attaquer avec un vaisseau, « réparation » pour défausser des dégâts, « tir nourri » pour améliorer une attaque) et placez-le dans le cadran du vaisseau correspondant, puis planquez votre cadran face cachée au sommet de votre pile d’ordres. Plus un vaisseau à une valeur de commandement élevée, plus il pourra recevoir d’ordres de la sorte.
On révèlera ensuite, de haut en bas, les ordres de la pile pour en résoudre les effets.
Après avoir révélé l’ordre du vaisseau, ce dernier peut effectuer deux attaques en utilisant les dés à 8 faces. Enfin, vous pourrez terminer votre tour en réalisant une manoeuvre. Cette partie-là met en jeu un gabarit articulé assez novateur. Votre carte Vaisseau offre un tableau de vitesse et c’est là que vous regardez pour savoir combien de crans vous pouvez modifier sur chaque jointure du gabarit.
Grâce à ce gabarit (à quatre jointures), vous avez une simulation assez précise des mouvements de vos navires, et peu importe qu’ils soient gigantesques, l’inertie est bien rendue (mieux qu’avec des gabarits fixes en tout cas).
Prendre en compte les capacités de déplacement, de tir, de portée, de commandement et anticiper vos tactiques de combat en fonction des actions adverses, voilà le coeur du jeu.
Dans le domaine très fréquenté de Star Wars, Armada se pose là comme le nouveau jeu de bataille à grande échelle, affichant les dernières avancées dans le système de combat et de trajectoire, avec une réalisation éditoriale un peu près impeccable, comme souvent chez FFG. La rejouabilité est assurée (les stats et capacités des vaisseaux semblent vraiment variées) si vous avez les fonds. Oui car, par contre, si votre banquier vous boude déjà, abstenez-vous. On table au moins dans les 80€, et c’est juste la boite de base. Chaque extension vaudra moins de 20€ (elles contiendront toutes une figurine avec cartes, jetons et système d’assignation d’ordres assortis) et comptez dans les 35€ pour avoir un gros pack d’extension tel que le Victory Class Star Destroyer (qui proposera un gros navire et sa douzaine de vaisseaux). Bref, Armada est un bon wargame millésimé, mais c’est un investissement.
Pour tout savoir des règles de combat et plus encore, rendez-vous sur le site de Edge où une demi-douzaine d’articles est consacrée au jeu.
Un wargame de Christian T. Petersen, James Kniffen
Illustré par Ben Zweifel
Edité par FFG, traduit par Edge
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue et traductions : Anglais, Français…
Date de sortie : mars 2015
2 joueurs uniquement
A partir de 14 ans
Durée moyenne d’une partie : 120 minutes
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