Star Realms : Ascension vers les étoiles !

Star Realms, Kesako ?

Star Realms est un jeu qui a bénéficié d’un buzz extrêmement positif à la convention Origins, qui est une convention de jeux de plateau américaine, qui sert un peu de répétition générale à la GenCon pour les exposants.

Star Realms a beaucoup surpris de par les choix très courageux de l’éditeur :

  • Le concept général : le jeu défie directement ce qui est devenu un monument du deckbuilding : Ascension. Je pense que tout le monde connaît Ascension, je ne vais pas le décrire ici, mais il est absolument évident qu’il a servi d’inspiration au concepteur de Star Realms. Pour autant, je ne pense pas qu’il soit justifié de crier au plagiat, parce que Star Realms sait innover et proposer une expérience ludique intéressante. [NDLR : et parce qu’un des auteurs est de fait, le même : R. Dougherty]. Bien sur, j’y reviens plus bas.

  • Le format : incroyablement, l’éditeur propose le jeu dans une boite qui ressemble à une simple boite de cartes. Vous lisez bien : ils ont mis des cartes, dans une boite de cartes, pas une boîte de jeu. Ces gens sont des psychopathes. Tout le monde sait bien qu’un jeu de cartes, ça se met dans une boite IMMENSE, avec à l’intérieur 3 pauvres cartes qui se battent en duel, et du thermoformage, des boules de mousses, du carton, du papier, tout ce que tu veux mais PAS DES CARTES pour remplir cette boite.

Seul rationnel derrière ça, une grosse boite, ça prend de la place dans les étagères des boutiques, on ne passe pas à côté, on la voit bien, on l’achète cher, le commerce fonctionne, tout le monde est content. L’éditeur de Star Realms a fait le pari inverse : le jeu se vend dans une toute petite boite, qu’on peut mettre à coté de la caisse, pour achat impulsif.

  • Le prix : 15$ pour le jeu de cartes physiques. Vous avez bien lu. Moi je dis : BRAVO ! Je ne parle pas de l’app’ ici, mais bien du jeu de cartes lui-même. Je reviendrai plus bas sur le prix de l’app’.

Principe général du jeu

Je ne vais évidemment pas revenir sur les principes généraux de deckbuilding que les lecteurs de Ludovox, amateurs éclairés et specialistes illuminés, connaissent sur le bout des doigts. Les principes généraux risquent de vous rappeler un certain jeu…

Et oui, ça ressemble bien un peu quand même…

On commence le jeu avec 10 cartes dans son deck, sous forme de 8 cartes de monnaie (non, c’est pas des apprentis !) et 2 cartes de combat (non c’est pas des milices !). Avec les cartes de monnaie, on peut acheter des cartes, avec les cartes de combat, on se bat.

Les cartes qu’on peut acheter sont essentiellement de deux types :

  • Les vaisseaux qui vont générer plein d’effets de jeu (mais essentiellement, de la monnaie, ou du combat)
  • Les bases (non, c’est pas des artefacts !) qui lorsqu’elles arrivent en jeu restent en jeu et fournissent leur bonus jusqu’à ce qu’elles soient détruites. A noter que ces bases peuvent être de deux types : avant postes ou fortifications. Je reviendrai plus tard à la différence entre les deux.

Les cartes appartiennent toutes à l’une de 5 factions (oui, oui… 5).

  • Les Blob, que ceux qui connaissent le monde de WH40K (ok, tout le monde) aura rapidement rapproché des Tyranides en termes de design. Alors eux, leur spécialité, c’est « Pan dans ta mouille ». Pas très subtil, mais très efficace.
  • Trade Federation (gros générateurs d’argent influence et de soin d’autorité)
  • Machine Cult qui permet de « trimmer » son deck (le débarasser des cartes faibles qui l’encombrent) et qui génére pas mal de dégâts. Donc utile, mais pénible en fin de partie
  • Star Empire : eux font plutot jeter des cartes à l’adversaire et génèrent de gros dégâts
  • Les non alignés qui ne sont pas vraiment une faction et qui ne possèdent qu’une carte, mais qui ne coute que deux et qui génère monnaie et/ou tatane (voire plus bas pour mon et/ou).

.. Mais c’est pas pareil

Le but même du jeu : dans Ascension, le jeu s’arrête quand tous les points d’honneur du centre ont été consommés, et celui qui en a pris le plus a gagné (ça, plus les points associés aux cartes achetées, qui est un principe que je n’aime pas des masses, mais qui est le seul qui lutte contre le fameux algo « je prends la carte la plus chère disponible » donc je m’en contente).

Dans Star Realms, votre objectif est simple : DEMOLIR L’ADVERSAIRE. On commence une partie avec 50 points d’Autorité (non, c’est pas des points de vie, AU-TO-RI-TE qu’on vous dit). Quand on arrive à zéro, l’autre a gagné. Clair, net, sans bavure. Alors ça a l’air d’un détail mais ça change tout.

Dans Star Realms, il va vraiment falloir gérer cette réserve de points de vie (pardon d’autorité), dans la mesure où certaines factions permettent de regénérer de l’autorité, au prix d’une aggression diminuée. Faut-il se soigner ou bien infliger des dégâts ? La toute fin de partie est très tactique de ce point de vue, puisqu’elle conduit à faire des paris sur le fait que l’adversaire va réussir ou pas à générer suffisamment de dégâts pour vous finir (auquel cas il vaut mieux se soigner) ou pas (auquel cas il vaut mieux le cogner)

Les mécanismes de niveau 2 : comme je le disais, le mécanisme de niveau 1 est exactement celui d’Ascension. A chaque fois que c’est à moi de jouer, je joue mes cartes, je fais des dégâts, j’achète des cartes, je mets le tout dans ma défausse, je retire 5 cartes. Par contre, un certain nombre de petits détails rendent ce jeu fondamentalement meilleur qu’Ascension à mon sens (je parle de la version de base d’Ascension, il faut comparer ce qui est comparable) :

Tous les vaisseaux ont 2 voire 3 pouvoirs :

  • Ils ont leur pouvoir de base qui se déclenche dès que vous la jouez,
  • Un deuxième qui se déclenche si vous avez réussi à jouer d’autres vaisseaux de la faction dans le même tour (ou que vous disposez de base de la faction devant vous).
  • Un troisième que vous pouvez déclencher en sacrifiant définitivement la carte (elle ne retourne pas dans votre défausse, mais quitte votre deck pour de bon). Cette règle ajoute un piment indéniables aux fins de parties où on peut, en jaugeant de la durée qu’il reste à jouer, commencer à sacrifier des cartes dont on pense qu’on ne les reverra de toutes façons pas, ou dont le pouvoir ne nous intéresse plus (typiquement les cartes servant à trimer le deck).

Les artefacts bases ont 3 effets :

  • Elles appartiennent à une faction, et permettent de déclencher les pouvoirs de faction correspondant de toutes les cartes que vous posez devant vous
  • le pouvoir qu’elles génèrent à chaque tour (complètement dépendant de la carte)
  • les fortifications vous protègent : l’adversaire doit détruire la base avant de vous attaquer vous. Les avant-postes ne vous protègent pas. L’adversaire aura néanmoins intérêt à détruire les bases qui vous donnent des bonus qui le gênent (a priori, quasiment toutes : laisser un avant poste trainer chez votre adversaire c’est littéralement tendre le sabre-laser pour se faire trancher)
  • De manière générale, il y a beaucoup moins de texte à lire sur les cartes, pour une raison simple : les règles de Star Realms sont un poil plus complexes que celles d’Ascension. Du coup, tous les effets de jeu déjà couverts par les règles n’ont pas besoin d’être rappelés sur les cartes. résultats des courses, le jeu se joue plus vite car on passe moins de temps à lire le pouvoir de toutes les cartes

Oui, mais bon, et l’App’ dans tout ça ?

Comme vous vous en doutez, je pense que Star Realms est un jeu très solide, qui je conseille à tous les fans de deckbuilding plutot « light » et à tous ceux qui ont envie de s’y mettre (au deckbuilding… pour le reste, chacun se gère, hein !). Pour autant, est-ce que le portage sur Tablette / Smartphone est à la hauteur ? Playdek a mis la barre très haut avec des implémentations quasi parfaites d’Ascension sur iOS (pas de polémique sur Android, ou alors plus tard dans un autre article wink), reste à voir si l’éditeur de Star Realms a réussi à se hisser à ce niveau voire à le passer !

L'accueil

Read on ! Comme vous le voyez, l’écran d’accueil est classique, mais complet. On se rassure en voyant le bouton « How To Play », le mode « online », et on salive en regardant les deux modes solo : « Campagne » et  » vs AI ».

Le mode « campagne » correspond à une série de défis de plus en plus corsés, et tous plus intéressants les uns que les autres.

Le mode « vs AI » est exactement ça : une partie rapide où on choisit un niveau de difficulté parmi 3, et on fonce pour 15 minutes de jeu contre l’IA.

Le mode « Pass’n Play » est quand même super limité à mon sens, globalement je n’aime pas trop ces modes, on se sent bête à tendre la tablette à son adversaire, regarder le plafond pendant qu’il joue, puis reprendre la tablette pour essayer de comprendre ce qu’il a fait 27 secondes après qu’il l’ai fait. A part dans un train/avion, quand on n’a pas le jeu de cartes, sinon je ne vois pas l’intérêt de ce mode. Mais il a le mérite d’exister.

Les options sont classiques, on peut régler la finesse des détails, les niveaux de musique et d’effets sonores. Pas de « réglage de la vitesse des animations ». Je sais, je suis pénible avec ça, mais je trouve ça exaspérant de regarder 45 fois par partie la même animation qui a pour seul but de vous rappeler que le jeu est à l’origine un jeu physique. Mais bon, passons.

Concernant le mode en ligne, c’est du tout bon, il y a la totale : support Game Center, lobby, possibilité de limiter la durée des parties… L’état de l’art en matière de jeu de plateau version électronique. Aucun problème, tout est très sérieux.

A mon sens, le mode campagne est la meilleure façon de passer au niveau « je comprends ce que je fais et je le fais en fonction d’une certaine stratégie », dans la mesure où le tutoriel, très bien fait, vous a déjà en substance appris les règles et la base de la stratégie. Dans le mode campagne, on va avoir affaire à un adversaire qui va varier sa stratégie en fonction du scénario, ce qui vous permet d’avoir un excellent aperçu des différentes factions et de ce qu’on peut en faire lorsqu’on se concentre sur l’une d’entre elle en particulier.

Le son

Comme souvent, pas grand chose à dire dans cette section. Efficace, sans chichis. Mention spéciale tout de même à des effets sonores et visuels qui changent en fonction de la quantité de dégâts qu’on met à l’adversaire : quand on lui met une petite pichenette de 3 points de dégâts, on a droit à une toute petite explosion, quand on lui colle 45 dans sa mouille (si si, c’est possible), alors on a une énorme explosion qui secoue tout l’écran et une fumée qui met quelques secondes à se dissiper. Classieux.

Par ailleurs, quand vous gagnez la partie, vous avez droit à un joli message et des feux d’artifices animés. C’est plutot cool sans être extrêmement divertissant.

L'ergonomie

Globalement, on a un peu envie de penser que ce genre de jeu, c’est assez inratable d’un point de vue ergonomie, surtout depuis que Playdek a énoncé la norme.Les jeux de cartes ont l’air d’être faits quasiment nativement pour le multitouch, on ne peut pas se rater !

Bah si, un peu, quand même. Rassurez vous rien de grave.

On va commencer par les bonnes nouvelles : toutes les infos sont là, au bon endroit, et globalement, les controles sont assez intuitifs. On voit très vite où en sont points d’Autorité, notre capacité d’attaque, nos finances, aucun souci. On monte un peu une carte, ça la joue. Très intuitif. L’app va même plus loin, en vous rappelant des points lorsque vous vous ratez : vous quittez trop tôt avec des points d’attaque en rabe, vous avez oublié de marraver l’adversaire et avez cliqué sur « end » trop vite ? Pas de souci, l’appli vous demande confirmation. Pareil si vous quittez alors que vous pouvez encore acheter des cartes, etc…En général, il a raison de vous poser la question, ça n’est jamais saoulant.

Autre chose : là on touche au problème central des adaptations : l’ordre dans lequel vous jouez les cartes est important, parce que l’ordre dans lequel leurs pouvoirs principaux sont activés est important. Ca, ok. Par contre, comme je le disais, les cartes ont deux, voire trois pouvoirs. Les 2eme et 3eme pouvoirs sont en général activés quand on veut. Du coup, il faut pouvoir activer des cartes après les avoir jouées. C’est le sens du petit halo vert que vous voyez autour de la cartes dans le rang du bas : les 4 cartes ont été jouées, mais vous pouvez encore activer le pouvoir de l’une d’entre elles. Vous voyez aussi un halo jaune autour des deux bases à gauche. Ca veut dire qu’elles aussi vous pouvez les activer. Mais le halo est jaune, ce qui signifie que le pouvoir que vous pouvez activer est celui d’auto-destruction. Careful !

Globalement, les codes de couleur marchent pas mal.

Pour autant, il y a deux ou trois trucs un peu ratés :

Déjà d’un point de vue lisibilité, il aurait probablement été mieux de faire les cartes plus grosses… C’est dingue la place qui est perdue sur cet écran. Vous avez du mal à lire les cartes ? C’est normal. Pour les lire, vous devez poser le doigt dessus et attendre une seconde ou deux pour l’agrandir, ce qui va donner à peu près ça :

Cool. Là on lit mieux. Le problème : pour faire disparaître la carte et revenir à la vue précédente, il faut cliquer sur la carte. MAIS PAS TROP BAS. Vous cliquez trop bas, vous activez l’auto-destruction de la carte qui certes, vous donne un bonus, mais si vous le faites sans faire exprès, vous venez surtout de perdre une carte. C’est pénible. Le pire, c’est que ce n’est pas possible de l’annuler. Donc vous vous ratez sur l’endroit de la carte où vous cliquez, boum, la carte dégage. Oups.

L'intelligence artificielle

Pour ce genre de jeu, l’IA est moins critique que pour un jeu « classique ». Pour commencer, il n’est pas très difficile de « tricher » et de faire tirer à l’IA des mains plutôt intéressantes (contenant les mêmes factions par exemple, réalisant les combos qui tuent) sans que l’adversaire s’en rende compte. Cela permet à peu de frais de rendre l’IA coriace, tout en dosant de manière assez subtile. Du coup, on hérite de 3 niveaux de difficultés assez bien échelonnés. Mention spéciale pour le mode « campagne » ou l’IA va commencer avec un deck différent du votre, et particulièrement « focalisé », sur une ou deux factions. Si vous jouez de manière classique, vous vous ferez étriller. A vous de trouver les bonnes parades contre ces adversaire bien préparé mais monomaniaque. Au delà du challenge lui même assez intéressant, cela permet surtout d’acquérir un certain nombre de réflexes salutaires qui pourront vous sauver face à un joueur humain qui a une stratégie puissante mais lisible.

Bref, plutôt que du bon de ce côté, même si l’effort n’a pas probablement pas été phénoménal pour en arriver là.

Le prix

Sur ce point, je sais que les joueurs divergent. Personnellement, je l’ai déjà dit, je trouve que les apps ne sont pas ASSEZ chères. Ca fait peser trop de risque sur l’éditeur qui du coup risque de limiter ses dépenses et donc de demander à son développeur de faire le strict minimum. Ici, vous l’aurez compris, cela n’a pas été le cas malgré un prix tout à fait honorable.

L’app de base est gratuite. Avec cette app gratuite, vous avez le droit de jouer en solo, contre l’IA, de faire le tutoriel, etc.. Vous avez accès à toutes les cartes, vous avez même accès à une campagne complète sur les deux. Bref, vous pouvez vous faire une très très sérieuse idée d’à quel point vous aimer ce jeu. Et si vous décider de sauter le pas, sachez qu’il vous en coutera moins de 5€ pour débloquer l’intégralité du contenu de l’app, à savoir une deuxième campagne, et bien sur le jeu en ligne.

Conclusion : du tout bon !

Je n’ai quasiment rien de mal à dire à la fois sur le jeu et sur son portage. Le jeu de base me parait meilleur que la première boîte d’Ascension pour les raisons évoquées plus haut. Plus rapide, plus agressif, on reste moins sur sa faim en fin de partie, on peut vraiment essayer plusieurs stratégies et on est à mon sens moins dépendant de la rivière de cartes qu’à Ascension. Tous ceux qui se sont un jour monter un deck de combat pour passer toute la partie à ne pas avoir un seul monstre autres que les cultistes à fumer comprend ce à quoi je fais allusion. Je n’ai pas essayé le jeu à plus de deux (a priori, 2 vs 2) mais cela doit ouvrir des possibilités tactiques et stratégiques intéressantes.

L’app est tout à fait bien conçue. Elle possède encore quelques défauts de jeunesse, mais on peut dire que le développeur a bien fait le job, et elle ne présente aucun défaut rédhibitoire à mon sens. C’est beau, c’est ergonomique, c’est intuitif, aucun souci.

Je ne peux que recommander chaudement à ceux qui aiment Ascension d’essayer Star Realms. Peut-être préférerez vous Ascension, à un certain niveau c’est plus une question de gout, mais en tous cas, je dois avouer que Star Realms a été pour moi une excellente surprise !

>> Fiche du jeu

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17 Commentaires

  1. eolean 05/09/2014
    Répondre

    Article très complet bravo !

    Pour ma part je ne connaissais pas le jeu, j’ai pris l’appli sur iMachin et j’ai beaucoup aimé. Je l’ai donc acheté et là petite déception quand même, ll n’y a que 2 campagnes et les parties en ligne ne sont pas en direct… Du coup, après avoir fini les campagnes en normal et en hard, je ne vais plus dessus… Dommage, parcer qu’il est très bien ! 

    • TSR 05/09/2014
      Répondre

      Il ne te reste don qu’à lâcher 15 bouboules pour y jouer avec tes amis. J’adore le caractère « pan dans tes dents » de ce jeu.

  2. tartopom 05/09/2014
    Répondre

    Je ne connaissais pas du tout ce jeu. Mais là, tu m’as vendu du rêve. 

    Je pars en quête de Star Realms.

    • tartopom 05/09/2014
      Répondre

      Ah une question… On est d’accord que le jeu COMPLET tiens dans la boiboite à 15 crédits galactiques ? 

      • TSR 05/09/2014
        Répondre

        Oui, c’est ça. Pas d’extensions parues à ce jour, mais je parie ma bandoulière de cartouches que ça va venir.

        • tartopom 05/09/2014
          Répondre

          Parfait. Pas de VF prévue je suppose ?

          • TSR 05/09/2014

            A ma connaissance aucun éditeur français ne s’est positionné. Mais je pense que si le succès du jeu se confirme, ça ne devrait pas tarder !

  3. Dru 05/09/2014
    Répondre

    Bon ben chargement en cours sur Android et je reviens pour la polémique alors  

    • TSR 05/09/2014
      Répondre

      Alors j’ai rien contre Android, hein. Là, je parlais du portage d’Ascension sur Android qui a merdé dans tous les sens imaginables.

  4. Dru 06/09/2014
    Répondre

    Ben fini la campagne. Elle permet de se faire une bonne idée des diverses cartes et des possibilités de build. Dommage que vs l’IA on a que la difficulté facile mais si jamais je le croise un jour dans un magasin il finira dans mon escarcelle.  Parfait pour passer le temps avec un autre joueur en atendant les éventuels retardataires ou même pour se finir un mini tournoi avec plusieures boîtes du jeu. Merci pour la découverte 

    • TSR 06/09/2014
      Répondre

      winkTu n’as pas la version hard de la campagne parce que tu n’as que la version gratuite, sacripant !

      ou alors c’est une spécificité Android ( pas de polémique !).

  5. tartopom 08/09/2014
    Répondre

    Je viens de me faire une partie de Ascension – Des âmes déchainées. Bah j’ai pas trouvé ça bon. J’aime pourtant le deck building, mais là, je me suis vraiment fait suer. 

    Du coup, si Star Realms propose de la vraie interaction, je prends. 

  6. Olfenw 14/09/2014
    Répondre

    Excellent article. J’aime beaucoup l’intro sur les grosses boîtes pleines de vide ! Le contre-pied pris ici montre (j’espère) la voie à suivre pour les éditeurs. Un bon jeu est un bon jeu quelque soit la taille de sa boîte.

    • TSR 14/09/2014
      Répondre

      Tout à fait. Malheureusement, je pense que les techniques de marketing que j’évoquais plus haut fonctionnent réellement et que le succès que rencontre Star Realms est lié à la qualité exemplaire du jeu et à un très bon buzz sur Origins.

      Je pense qu’on va continuer à voir des jeux de cartes avec des boites composées à 99.9% d’air…

  7. Sha-Man 20/09/2014
    Répondre

    A cause de toi j’ai regardé si par curiosité il était sur Iphone, et il existe et en plus il est bien…

    Et en plus on peut y jouer HORS LIGNE DANS L’AVION, c’est dégueulasse…

    J’essaie de gagner de l’espace sur mon téléphone, gagner du temps dans ma vie et tu me fais perdre sur tous les tableaux…

  8. tartopom 21/01/2015
    Répondre

    L’extension Crisis est dispo. 4 Boosters apportant chacun un élément : Héros (Heroes) / Flottes et Forteresses (Fleets and Fortresses) / Evénements (Events) / Bases et Vaisseaux de Bataille (Bases and Battleships).

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