Participatif, la sélection naturelle N° 102 du lundi 21 janvier 2019

 

 

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N° 102

 

 Salutations ludico-participatives !

► Là, c’est vraiment parti. Les projets déboulent en nombre et il me faut à nouveau faire le tri. Mais cette semaine je ne pense pas avoir mis de côté de campagne intéressante, ou alors à l’insu de mon plein gré.

Ta-taaaaaa !!!! C’est cette semaine que vous allez découvrir qui sont les heureux gagnants du concours lancé pour fêter la centième chronique participative. Rendez-vous vite tout en bas de la page ! Suspens !!

 

Bonne lecture, et à la semaine prochaine !

 

 

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Évolution des campagnes en cours la semaine passée

 

 

onimaru-box-artrune-box-art►La campagne d’Onimaru par Penguin & Panda s’est stabilisée autour de la trentaine de soutiens quotidiens. Les 1 800 sont atteints permettant ainsi un financement à 5 fois et le rythme actuel assure largement les 2 000 contributeurs sur la semaine qui reste avant la fin (actuellement 153 000/30 000 $ et 1 850 soutiens. Fin le 28 janvier).

► fr Rune par Zemilio est à près de 1 200 % de son financement ! Comme ça, c’est impressionnant mais c’est à mettre en adéquation avec la grande modestie de la somme demandée. Il n’en reste pas moins que c’est un très joli succès pour ce jeu simple et malin à très petit prix qui pourrait bien arriver au millier de soutiens à terme (actuellement 6 400/750 € et 600 soutiens. Fin le 28 janvier).

 

 

AVGhost_LV_jeu_de_societe_couv► Malheureusement, pas de miracle pour la campagne de AVGhost : Paranormal Investigation par Mystical Games. Celle-ci est au point mort avec une moyenne inférieure à 5 soutiens par jour. Le pire est qu’on peut même s’estimer heureux car dicetopia-roll-with-the-punches-box-artelle n’a été que très peu de jours en négatif. Mais j’ai bien peur que le résultat actuel soit, au mieux, le final et ce uniquement si la semaine qui reste à tenir ne voit pas une grosse fuite des contributeurs (actuellement 154 600/45 000 € et 1 410 soutiens. Fin le 28 janvier).

► fr Dicetopia : Roll to the Punches par All Or None Games a passé toute la semaine sous la barre des 10 soutiens quotidiens. Autant dire qu’on est en plein ventre mou et que ça dure. Du coup le résultat global n’a guère évolué mais si l’on veut bien tenir compte que la campagne de la boîte de base avait attiré 1 100 contributeurs, c’est tout de même un joli score pour une extension (actuellement 150 300/60 000 SEK et 540 soutiens. Fin le 30 janvier).

 

 

circadians-first-light-box-art► Dynamique en dents de scie pour Circadians: First Light par Garphill Games qui a navigué la semaine passée entre une quarantaine et une dizaine de soutiens par jour. Le jeu est tout de même financé à près de 8 fois par 1 200 contributeurs ce new-salem-2nd-edition-box-artque je trouve plus que correct alors que sa direction artistique ne fait pas vraiment l’unanimité (actuellement 82 500/12 000 NZ$ et 1 085 soutiens. Fin le 30 janvier).

► Semaine correcte mais sans plus pour New Salem 2nd Edition par Overworld Games avec une grosse quinzaine de soutiens par jour. Les 700 contributeurs sont là avec un financement à 2,5 fois, il reste une dizaine de jours de campagne et il est encore jouable d’atteindre le millier de soutiens (actuellement 37 000/18 000 $ et 610 soutiens. Fin le 31 janvier).

 

 

the_war_of_the_worlds_the_new_wave_LV_jeu_de_societe_couvWar Of The Worlds : The New Wave Game par Grey Fox Games commence à bien buzzer et les commentaires sont plutôt très positifs, le jeu ayant pu être essayé sur divers salons aux USA. Et ça se ressent dans le rythme de la campagne qui tourne gentiment autour de la soixantaine de soutiens, avec un pic à 147 jeudi dernier suite à la parution d’une news sur le stretch goal des 100 000 $. Les 1 500 soutiens viennent d’être atteints et le financement est en passe d’être réalisé à 10 fois. Il invasions-volume-1-box-artreste une dizaine de jours de campagne et m’est avis que ces chiffres n’ont pas fini de s’améliorer, ce qui ne me fait regretter que plus amèrement qu’une version en français ne soit pas disponible (actuellement 95 700/10 000 $ et 1 510 soutiens. Fin le 1er février).

► fr Invasions par Wisdom Owl est lui aussi désormais financé à 10 fois (bon, OK, on est pas sur le même niveau de financement) et par plus de 700 contributeurs, ce qui est ma foi un joli résultat. Le rythme n’est pas décoiffant, il tourne autour de la dizaine de soutiens quotidiens (plutôt en-dessous en fait), mais des backers arrivent en permanence et c’est le principal. Reste deux semaines pour faire encore mieux (actuellement 50 500/5 000 € et 730 soutiens. Fin le 3 février).

 

 

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Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)

 

 

suburbia-collector's-edition-box-artSuburbia est un jeu de construction de ville, œuvre de Ted Alspach, éditée en 2012 par Bézier Games et localisé par chez nous 2 ans plus tard grâce à Ystari. Considéré par certains comme le meilleur jeu du genre jamais édité, il bénéficie d’une belle côte dans le coeur des joueurs (7.58 sur BGG). Seule la direction artistique pouvait prêter le flanc à la critique, le design minimaliste des tuiles n’étant pas nécessairement au goût de tout le monde.

La mode étant aux reprints et aux versions deluxe, Bézier Games a juste décidé de mixer les deux en proposant Suburbia : Collector’s Edition. Autant être clair d’entrée : si vous êtes fan du jeu, vous êtes cuits à moins de bénéficier d’un bonus +100 au test de résistance à la tentation. Cette version Collector offre plus de tout.

Déjà, en premier lieu ce qui saute aux yeux (c’est le cas de le dire) c’est la direction artistique aux antipodes de celle d’origine. En bien. Exit les illustration fadasses et place à de nouvelles plus colorées et offrant un effet 3D du meilleur aloi. Ceci sans nuire à la lisibilité, en partie grâce à l’augmentation de la taille des tuiles hexagonales.

La direction artistique et la taille des tuiles ne sont pas les seuls changement du point de vue matériel. Grâce à la société Game Trayz (m’est avis qu’on va les voir de plus en plus ceux là. Ils ont clairement réussi à se placer pour être présent dans nombre de campagnes) et leurs organiseurs sur mesure, le jeu prend une autre dimension, aussi bien au propre qu’au figuré d’ailleurs. Ainsi sont donc présents divers éléments de rangement des éléments du jeu, utilisables tels quels lors d’une partie, et une tour de distribution des tuiles dont le socle accueille la rivière de tuiles disponibles à l’achat. Ajoutez à cela des pièces en métal, une tour lumineuse comme jeton premier joueur et des marqueurs en bois aux formes explicites (avion, valise, bateau, etc) et vous avez une vision assez précise de l’offre de cette version Collector (qui pour le coup en est vraiment une, à mon avis).

Sans grande surprise, la campagne se porte mieux que bien. Après un financement à 22 fois (si si, 22. Ok, le niveau de financement n’est pas stratosphérique, mais quand même) le premier jour, le rythme a fini par se stabiliser au quatrième aux alentours des 170 soutiens quotidiens, week-end compris ! De fait, les 4 000 contributeurs viennent d’être atteints et la campagne est actuellement financée à presque 53 fois (actuellement 525 000/10 000 $ et 4 000 soutiens. Fin le 13 février).

 

 

tokyo-tsukji-market-box-artTokyo Series : Tsukiji Market, Coin Laundry & Game Show par Dark Flight Games forment le deuxième ensemble de 3 jeux de la série Tokyo Series de Jordan Draper, série qui doit au final être composée de 12 jeux. Le matheux qui sommeille en vous en aura vite déduit que deux autres campagnes devraient être à venir.

Dans Tsukiji Market, les joueurs sont des pêcheurs qui doivent planifier leur pêche et la revendre sur le marché de Tsukiji. Le gameplay est basé sur le fait que l’économie du jeu est ouverte et dirigée par les joueurs eux-même. Coin Laundry est un fourre-tout à l’instar de Jidohanbaiki, issu de la première trilogie, qui propose plus de 20 règles différentes, chacune en provenance du cerveau d’un auteur de jeu différent. La seule contrainte qui leur a été imposée est d’utiliser tous le même matériel. Enfin, pour le dernier jeu Game Show, je vous joint le descriptif de l’éditeur qui explique ce qu’il en est mieux que moi : « Dans Tokyo Game Show, vous organiserez 5 tours d’un jeu télévisé japonais, invitant jusqu’à 5 de vos amis à mettre des bracelets colorés et à participer à vos mini jeux ! Avec plus de 50 jeux inclus dans 10 catégories, plus la possibilité d’utiliser n’importe quel autre titre de Tokyo Series comme jeu-questionnaire, ce hit de fête est parfait pour n’importe quel nombre de joueurs ou niveau de compétence ! »

Côté matériel, rien ne change. On est, tout comme pour la direction artistique, dans le minimaliste. On aime ou pas.

Cette série de jeux à ses fans et la campagne de cette nouvelle trilogie marche plutôt pas mal. Financée à 1,5 fois au premier jour, sa dynamique s’est calée juste en dessous de la quarantaine de soutiens par jour, et cela semble vouloir tenir ainsi. Les 1 100 contributeurs sont dépassés et le financemen test actuellement à plus de 2,5 fois (actuellement 650/1 000 $ et 25 soutiens. Fin le 06 mars).

 

 

shadow-tactics-blades-of-the-shogun-box-art► fr Shadow Tactics : Blades Of The Shogun par par Antler Games est un énième jeu de plateau basé sur une (vieille) licence de jeu vidéo.  Il s’agit d’un jeu d’infiltration tactique en « 1 Vs all » dans un univers de Japon féodal où certain joueurs endossent le rôle de Ninjas (5 disponibles, chacun avec des capacités différentes) qui vont devoir éliminer un Daimo.

La particularité du jeu est que les discussions des Ninjas sont entendues et prises en compte par le Daimo pour les contrer. Le jeu est jouable en mode scénarios et en mode campagne. Dans cette dernière configuration, chaque victoire des Ninjas ôte des ressources au Daimo pour la prochaine bataille. A l’inverse, une victoire du Daimo lui permet de se renforcer, rendant les missions des Ninjas plus difficiles.

Si on commence à voir de plus en plus de jeu qui font l’impasse sur les figurines, les amateurs de plastique sont encore loin d’être à la diète. Il y a donc des figurines dans Shadow Tactics. Une trentaine pour la version de base, 10 de plus pour la version luxe, laquelle apporte aussi des jetons en métal, un mode de jeu supplémentaire et le matériel qui va avec. Les figurines en question sont tout à fait correctes, voir même très jolies pour certaines d’entre-elles. Le reste du matériel est très agréable à regarder et plutôt coloré. Les tuiles hexagonales sont par exemple superbes (à mon goût).

Si la campagne est désormais financée, il aura fallu tout de même 5 jours pour y arriver. De fait, le rythme d’arrivée des nouveaux contributeurs est assez moyen, encore que pas catastrophique, avec une dizaine par jour.

À noter que le jeu se verra peut-être proposé en français en cours de campagne. Cette option est en réflexion (actuellement 42 500/40 000 $ et 530 soutiens. Fin le 14 février).

 

 

les-petits-vélos-box-art► fr Si vous êtes du genre à rester des heures plantés au bord de la route à regarder le Tour de France en attendant de voir les cyclistes passer en vrai et en 30 secondes devant vous, vous devriez être titillés par Les Petits Vélos par Inexfrance. Disons le d’entrée, la campagne est sur Ulule. Ceux qui sont allergiques à cette plateforme passeront leur chemin. Pour les autres, la suite c’est juste là en-dessous.

Le jeu à l’ambition de recréer les conditions d’une course cycliste, avec ses stratégies de course, par l’intermédiaire d’un plateau de jeu représentant une route (120 cm de long quand même) sur laquelle vont venir se placer les cycliste de chaque équipe (des standees ou en bois en fonction du pledge choisi). L’originalité vient de ce que les actions de jeu sont réglées par une sorte de jeu de plis avec un bête jeu de 54 cartes on ne peut plus classique. Ne me demandez pas ce que cela donne niveau sensations de jeu, j’éprouve une aversion viscérale pour toutes les compétitions cyclistes et je n’aime généralement pas les jeux de plis. Je m’estime donc très mal placé pour en parler. Les plus curieux iront jeter un œil à la règle, disponible sur la page de la campagne.

On est là sur du vrai participatif, à savoir que le résultat final sur la table des joueurs dépendra du niveau de financement. D’abord, le jeu n’existera que s’il est financé et, sauf pour le pledge le plus cher dit « maillot jaune exclusif », les stretch goals apportent de l’amélioration de la qualité du matériel. Pour le financement, c’est fait. Le jeu existera donc. Quant à la qualité de ses composants, il faudra attendre la fin de la campagne pour savoir ce que vous aurez en fonction de votre niveau de pledge (actuellement 1 030/1 000 $ et 41 soutiens. Fin le 06 mars).

 

 

dark-rituals-box-art► fr Dark Rituals : Malleus Malleficarum par Dark Gate est un autre jeu en « 1 vs All » dans lequel certains joueurs vont devoir défendre leur village contre les hordes de monstres vilains-pas-beaux envoyés par celui qui aura pris le rôle du grand méchant. Vous l’aurez compris, on est dans un univers Medfan. Particularité du système de jeu, les héros doivent gérer en commun le pool de points d’action qui va servir a tous leurs personnages. Dark Rituals est jouable en scénarios indépendants aussi bien qu’en campagne.

Niveau matériel, on est dans du désormais traditionnel. Une pelletée de figurines dont on appréciera ou pas l’esthétique en fonction de ses goûts, des cartes, des dés, des plateaux individuels, des tuiles pour le plateau de jeu (seulement 6) et moult marqueurs divers et variés. La direction artistique quant à elle est parfaitement dans le ton du jeu, assez sombre mais le tout n’est pas désagréable à l’oeil.

Désagréable, le prix des pledges l’est en revanche. 100 $ pour celui de base et 145 pour la version avec extension incluse. Ce n’est pas exagéré à franchement parlé, mais je trouve que c’est tout de même un tarif un peu élevé qui doit être justifié par le nombre conséquent de sculptures uniques (une quarantaine, sauf erreur).

Je ne vous ai pas déjà parlé de l’effet potentiellement nocif des early birds temporels ? Si ? Ha cool, je n’aurai donc pas besoin de m’étendre pour expliquer pourquoi au quatrième jour de campagne, la dynamique a chuté de 550 à 70 soutiens par jour puis est encore descendue pour finir (très) en dessous de la dizaine. Mais comme c’est financé à plus de 7 fois par plus de 2 600 contributeurs, il est fort possible que ce résultat satisfasse largement les porteurs du projet, auquel cas ces early birds auront rempli leur rôle et mes récriminations à leur sujet n’ont pas de raison d’être (actuellement 360 000/50 000 $ et 2 650 soutiens. Fin le 13 février).

 

 

frontier-wars-box-artFrontier Wars : The Board Game par Draco Ideas est un jeu de stratégie ayant pour trame de fond la seconde guerre mondiale. Je préviens d’entrée : si comme moi vous êtes chatouilleux concernant la vérité historique, passez votre chemin. Entre l’hypocrisie de remplacer la croix gammée par celle de la Luftwaffe sur le drapeau allemand, le drapeau français remplacé par celui des FFI et la possibilité que n’importe quelle faction (allemands, anglais, soviétiques et américains dans la boîte de base, français et japonais avec l’extension) s’allie avec celle de son choix, faisant ainsi fi des alliances historiques, à l’évidence le thème est là juste parce qu’on a pas choisi du Medfan ou de la SF. Ceci dit, ce n’est pas pour autant que le jeu est mauvais, mais autant le savoir si c’est cet aspect qui vous attire.

Le gameplay est annoncé comme simple mais d’une grande profondeur stratégique. Le but avoué est de reproduire les sensations engendrées par les RTS sur ordinateur (ou consoles, ne soyons pas sectaires) à partir de différents scénarios. Le tout se joue sur un plateau composé d’hexagones que l’on juxtapose, le cœur du jeu étant les cartes qui servent à à peu près tout. Les figurines, si elles ne sont rien d’autre que des pions améliorés et toutes semblables pour chacune des factions (hors la couleur), sont tout de même bien sympathiques. Le principal défaut du jeu, à mon sens, est la direction artistique. Pour tout dire, ce n’est vraiment pas folichon. Pas laid, mais fade. Le pire étant les tuiles de terrain, quasiment sans illustration.

Je ne vous ai pas déjà parlé de l’effet potentiellement nocif des early birds temporels ? Si ? Ha cool, je n’aurai donc pas besoin de m’étendre pour expliquer pourquoi au troisième jour de campagne, la dynamique a chuté de plus de 400 à 170 soutiens par jour, puis à 50 pour finir à une vingtaine. Là par contre, ce n’est financé « que » à deux fois et demi, mais comme le rythme semble vouloir perdurer il n’y a pas à trop s’inquiéter. D’ailleurs, les 1 000 contributeurs viennent d’être dépassés, alors… (actuellement 62 500/29 000 € et 940 soutiens. Fin le 14 février).

 

 

champions-of-midgard-valhalla-box-art► fr Voici une campagne qui a bien failli passer totalement inaperçue. D’une part parce que le seul endroit où j’ai pu en voir parler (si si, de nos jours on peut voir parler de quelque-chose ou quelqu’un) est le forum de Cwowd et d’autre part parce que la plateforme de financement choisie (Game On Tabletop) n’est pas à proprement parler particulièrement courue par le backer en goguette, et c’est un doux euphémisme. La campagne dont je parle est celle pour la version en français des deux extensions de Champions de Midgard, à savoir Champions de Midgard : Extensions Sombres Montagnes & Valhalla  par Don’t Panic Games. Je ne vais pas m’étendre sur le contenu de ces extensions. Vous trouverez toutes les informations sur les fiches de Ludovox : Sombres Montagnes et Valhalla.

Au vu des attentes pour ces deux extensions de la part des fans du jeu de base, on aurait pu s’attendre à un financement relativement rapide. Seulement voilà, comme je l’ai dit plus haut la plateforme de financement choisie n’est pas celle qui génère le plus de trafic, loin s’en faut. Ne nous voilons pas la face : la plupart des joueurs qui seraient intéressés par cette campagne ne connaissent même pas l’existence de Game On Tabletop. Et le résultat est là : après 6 jours de campagne, c’est à peine une trentaine de soutiens qui se sont manifestés. Il va donc falloir rameuter du monde si on veut que ces deux extensions en français voient le jour. C’est d’ailleurs un peu l’un des objectifs de cet article.

Alors pourquoi avoir choisi Game on Tabletop plutôt que Kickstarter ou Ulule ? Don’t Panic Games s’en est expliqué et c’est en soutien à cette jeune plateforme dédiée exclusivement aux jeux de plateau que cette dernière a été choisie. C’est bien entendu tout à l’honneur de Don’t Panic Games, et espérons que leur campagne réussisse et qu’ils ne soient pas obligés de la relancer sur une plateforme plus… conventionnelle (actuellement 1 960/20 000 $ et 34 soutiens. Fin le 24 février).

 

 

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Ils débarquent cette semaine

 

vindication-box-art► Vindication : Leaders & Alliances Expansion par Orange Nebula (ex Epoch : The Awakening)

Présenté sur Kickstarter une première fois en vain sous le nom de Epoch : The Awakening, c’est sous celui de Vindication que le jeu trouva le succès lors du reboot à l’été 2017. Et voici donc deux extensions. Le lundi 22 janvier.

 

 

 

 

the-eternal-battle-box-art► The Eternal Battle (reboot) par Poison Studio

Jeu d’affrontement coopératif vs IA sur un plateau d’origine russe, « Heroquest style ». Le mardi 22 janvier.

 

 

 

 

1001-odysseys-box-art► 1001 Odysseys par par Asmadi Games

Jeu d’aventure coopératif SF fortement narratif dont Ludovox vous parlait iciLe mardi 24 janvier.

 

 

 

 

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Le concours du Centenaire :

Les résultats !

 

Et voilà, ça y est, c’est terminé ! Le concours de la centième chronique a trouvé ses vainqueurs. Pour rappel, c’est grâce à Légion Distribution, généreux donateur des lots, que trois boîtes du jeu Village Attacks en version française vont être offerts. À qui ? Pour le savoir, descendez encore un peu…

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Les gagnants sont :

  1. GuiBerLef
  2. hugo-piegay
  3. BabyWhale

 

Un grand bravo et grand merci ! !

Nous allons vous contacter pour la suite … 

 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge : Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu : Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr : Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2 : Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

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2 Commentaires

  1. FX 28/01/2019
    Répondre

    Quel boulot cette rubrique, bravo !

    J’aurais dit que Game On Tabletop est une plateforme orientée jeux de rôles plutôt, car il y a très peu de jeux de plateau financés sur GOT. Par contre, ils font aussi le late pledge de campagnes sur Kickstarter (dont Mythic, je crois bien).

    • Gougou69 28/01/2019
      Répondre

      Merci !

      Pour GoT, j’en ai déjà parlé et mentionné ce que tu fais remarquer dans l’article sur les différentes plateformes de financement, ici.

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