Nusfjord : L’Agrico-morue

Uwe Rosenberg est un auteur de jeu qu’on ne présente plus. Il fait partie des « majors » du monde ludique, en tout cas dans sa partie euro-games (bon ok, germanique essentiellement). Donner son analyse sur sa dernière création est donc un exercice périlleux. Il faut s’assurer de rester objectif, en tout cas prendre du recul, replacer le jeu dans l’œuvre générale de l’auteur. C’est ce que j’ai essayé de faire au long de ce Just Played. 
 
Vous constaterez d’inévitables rapprochements avec les grands jeux de Uwe : De Agricola à Terres d’Arle, en passant par La route du verre et Ora&Labora. On me reprochera peut-être trop de minutie dans quelques remarques que je vais formuler. Uwe mérite qu’on mette la barre d’exigence assez haute. C’est tout à son honneur.
Point import : Notons que Nusfjord est en anglais avec pas mal de textes sur les cartes. À ma connaissance, pas encore d’éditeur français pour la traduction dans la langue de Molière. Qui s’y risquera ?
 
 nusfjord boite
 
 
 
Vous en aviez assez de la campagne frise orientale allemande ? La thématique viking vous avait laissé de marbre ? Planter des légumes, c’est pas votre truc ? Projetons-nous dans le nouvel univers Rosenbergien, proposé par Nusfjord :
 
La pêche à la morue dans les fjords de Norvège !
(petite musique dynamique)
 
nusfjord real

Un beau village de pêcheurs

 
Un thème qui vous ouvrira des envies d’escapades pour vos futures vacances : ses fjords, ces petits hameaux, sa végétation de conifères, sa population particulièrement vieillissante.
 
Voici ce que vous propose le nouveau jeu de gestion à l’allemande, made by Uwe.
 
Il faut reconnaître que l’entrée en matière, thématiquement parlant, ne fait pas particulièrement rêver. Mais bon, on est très proche des thèmes de prédilection de l’auteur. Pas de grandes surprises à ce niveau là.
 
 

L’ouverture d’une boîte de jeu du maître Uwe Rosenberg est toujours un moment particulier. Fébrilement, on soulève la boîte et constate que le poids est là. Ce n’est pas une grosse boîte pleine de vide (ce qui a souvent l’art de m’irriter). On ouvre le couvercle et on commence par une découverte du carton contenu à l’intérieur toujours impressionnante par son volume. La dépunching-party est lancée. Une quinzaine de plaques cartonnées et une montagne de plateaux qui s’amoncellent.

Nous trouverons donc  :

nusfjord-boite

  • Du carton, du carton, tellement de carton. Mais qui se détache très bien. Une finition de qualité. On reconnaîtra les doubles forêts, présentes dans La route du verre et Terres d’Arle. Et surtout de nombreux plateaux de jeu, qui semblent s’assembler pour faire le plateau principal et les plateaux joueurs. Une remarque anecdotique sur les pièces d’or de valeur 1, tellement petites, qu’elles en sont presque difficiles à manipuler. Je ne comprends pas pourquoi le découpage n’a pas été prévu de 2 mm de diamètre en plus …
  • Des pions en bois représentatifs : Bois et poissons. Et des jetons joueurs ronds, identiques à la première version d’Agricola. Où sont les gros meeples comme dans la dernière édition d’Agricola de Funforge ?
  • Des cartes bâtiments, composées en plusieurs sets, permettant de varier les parties, ainsi que quelques cartes « Anciens ».
  •  Un livre de règle d’une dizaine de pages plus un appendice décrivant tous les bâtiments. Une bonne idée introduite par Terres d’Arle.
 
Une surprise néanmoins : Seulement un sachet de 2 types de pions ressources en bois. Dans ce style de jeu, Uwe nous a habitué à une multitude florissante de pions ressources différentes (Je suis toujours en extase devant les 28 types de ressources de Ora & Labora) ou alors un artifice via la « roue de ressources » de La route du verre.
 
 
  
 
Une fois la mise en place faite, on arrive à un plateau assez chargé. Mais, pas d’inquiétude, la règle va expliquer tout cela. 

La mécanique de jeu

Les jetons compte-tour en fonction du nombre de joueurs

Les jetons compte-tour en fonction du nombre de joueurs

Une partie de Nusfjord va se jouer en 7 tours.
 
Petite nouveauté pour un jeu de Uwe : En fonction du nombre de joueurs, chacun aura une tuile (assez impersonnelle, par rapport au reste du matériel) lui indiquant quand il sera premier joueur du tour en cours, ainsi que l’éventuel événement qui se déclenchera.
 
Ces événements, qui sont plus de l’ordre de la maintenance de début de tour, ne sont pas fou fou. j’y reviendrai.
 
 
 
 
nusfjord-action
Le plateau principal met tout de suite dans l’ambiance et les habitués des jeux de Uwe ne seront pas dépaysés : Il y a des cases actions « Agricola style » que vous allons pouvoir utiliser avec nos 3 pions « ouvrier ».
 
On retrouve aussi un plateau « Bâtiments » avec des cartes bâtiments A & B. Ici, ce sont les habitués de La route du verre qui s’y retrouveront.
 
Nous constatons quelques carte « anciens » rattachées à une case action « Prendre un ancien ».
 
Ah, une petite nouveauté  : une suite d’assiettes fait son apparition, qu’il va vraisemblablement devoir remplir.
 
 
Et enfin, les plateaux de chaque joueur, pré-remplis par quelques tuiles forêts. Là aussi, on est en terrain connu et on se doute qu’il va falloir déforester pour avoir du bois. Les joueurs disposeront aussi d’un mini plateau « entrepôt » où ils mettront ressources acquises et jetons possessions. Ces derniers sont peu illustrés (et font un peu « pas finis graphiquement » par rapport au reste du matériel).
 
 

 

Chaque tour se déroule en 3 phases :

  • Une phase pêche de poissons et répartition sur les éléments du jeu
  • Une phase action
  • Une phase fin de tour où on ne fait pas grand chose.

 

Les bateaux qui augmenteront notre prod de morue

Les bateaux qui augmenteront notre prod de morue

La première phase : pêche au poisson et sa répartition
Chaque joueur va prendre un certain nombre de poissons correspondant à sa production (qui augmentera en cours de partie) et va la repartir sur le plateau de jeu. Il faut bien nourrir tout le monde.
 
     – D’abord un poisson par ancien que nous auront recrutés. Honneur aux vieux.
     – Ensuite les possessions des joueurs qui sont à l’extérieur de leur plateau (chez les autres joueurs ou sur le plateau central). Nous avons ici une des nouveautés de Nusfjord : la possibilité de récupérer les jetons possessions des autres joueurs, qui viendront alors vous alimenter en poissons lors de cette phase.
     – Ensuite ses propres possessions chez soi, qui viendront alimenter notre entrepôt.
     – Et enfin la réserve à poisson du joueur, sorte d’entrepôt intermédiaire dont les ressources devront être transférées via action dans l’entrepôt pour être utilisées. Cette réserve est limitée à 8 poissons. Tout surplus est perdu et retourne dans la réserve générale.
 
 
La seconde phase : la phase d’actions.
C’est le cœur du jeu.
Chaque joueur va successivement poser un de ces 3 jetons actions pour activer soit une case « action » du plateau général, soit un « ancien » de son plateau. Nous retrouvons ici la mécanique chère à Uwe, initiée par Agricola : Le placement/blocage d’ouvriers, permettant une interaction forte mais indirecte entre les joueurs. Celle-ci est tellement bien illustrée par l’ami Nem que je me permets de lui citer (cliquez pour agrandir) :
 
nusfjord-nem
 
Je ne vais pas rentrer dans le détail de chaque action, tant beaucoup d’entre elles sont très proches de ce qu’on peut trouver dans les jeux de Rosenberg : déforester pour avoir du bois, acheter un bâtiment suivant son coût, acheter un bateau permettant d’augmenter la production de poissons… Attardons-nous plutôt sur les plus singulières :
  • Retourner un de ces jetons possession inactif

Cette action permet de poser un de ces jetons possession sur sa phase active sur le plateau général. Chaque joueur dispose de 3 jetons inactifs (valant un point de victoire négatif, donc on ne veut pas les garder) et peut alors en retourner un pour gagner 2 ors. Outre que c’est un des rares moyens d’avoir de l’or facilement, ce jeton sera retourné et vaudra un point de victoire.

Mais voilà, il n’appartient nusfjord1plus au joueur et peut être racheté par … n’importe qui. Celui qui l’achètera, via une autre action, non seulement gagnera ce point de victoire, mais sera aussi alimenté par le joueur initial en poisson lors de la première phase de jeu. C’est donc tout un tempo à mettre en place pour gérer nos jetons possessions, et une des stratégies du jeu.

  • Récupérer un ancien 

Les cartes « anciens » représentent les anciens du village et permettent d’avoir de nouvelles actions. On a naturellement envie de les rapprocher des artisans de La route du verre et des Savoir-faire d’Agricola.

Ces anciens vont permettre de nouvelles actions, souvent proches mais plus efficaces que celles du plateau commun. Surtout, elles seront propres au joueur qui les a acquises, le libérant de la contrainte de placement/blocage du plateau commun.

Par contre, pour en activer un, il faudra le nourrir avec un des poissons disponibles sur la table à assiettes. Ce qui me permets d’introduire l’action :

  • Servir 

On va pouvoir dépenser nos poissons pour remplir les assiettes. Plus on remplit d’assiettes, plus il faut de poissons. Heureusement, chaque assiette remplie rapporte un or.

nusfjord-aide

Presque tout est dit ici

 
 
Un petit mot sur les bâtiments qu’on peut acheter. Comme dans La route du verre, ils sont séparés en 3 types :
  • Les bâtiments A, peu chers, mais donnant un petit bonus (immédiat ou permanent).
  • Les bâtiments B, un peu plus chers, mais plus avantageux.
  • Et enfin les bâtiments C, non disponibles au début, assez chers mais rapportant des points de victoire.

 

Comme dans l’ensemble des jeux de ce type de l’auteur : Mettre un bâtiment sur un emplacement vide de son plateau joueur évite d’avoir un point de victoire négatif en fin de partie.

Une fois que tous les joueurs ont fait leur 3 actions, on passe à la dernière phase :
 
La phase de fin de tour.
Ici on ne fait rien à part récupérer ses pions ouvriers et passer le jeton premier joueur à son voisin. Celui-ci regardera alors sur sa tuile « compte tour » s’il y a un événement, qui se limite à rajouter des bâtiments A/B ou récupérer des bâtiments C, d’abord dans sa main, puis visibles de tous.
Cela n’apporte pas grand chose au jeu, voire même un peu de hasard sur les bâtiments C, qu’on aurait aimé connaitre avant pour orienter sa stratégie.
 
nusfjord-fin(1)
 
Et on continuera 7 tours durant.

Le vainqueur sera alors celui qui, Ô surprise, aura le plus de points de victoire en fonction :

  • Des bâtiments construits ;
  • Des bateaux de pêche construits ;
  • De l’or (1 or = 1 PV) ; 
  • Des jetons possessions acquis, ainsi que les jetons négatifs dont le joueur ne s’est pas débarrassé, 
  • Et des points négatifs des emplacements vides de son plateau.

 

Alors, œuvre d’art ou œuvre ratée ?

Cartes anciens

Cartes anciens – chaque personnage est plutôt expressif

Du point de vue illustratif, nous avons ici un jeu véritablement moche. De l’avis de tout mon entourage, joueur ou pas. Comprenons-nous bien : les illustrations sont particulièrement bien réussies, les galeries de personnages expressives. On ne peut renier à l’illustrateur un bon coup de crayon. Mais l’ensemble donne un tableau plutôt 19e siècle alors que les jeux actuels sont plutôt sur des styles bien plus modernes, ou épurés, ou colorés. On aimerait voir les jeux allemands sortir un peu de leur sentiers battus. Allez, un peu de rêve et imaginons le prochain Rosenberg illustré par un Vincent Dutrait ou un Miguel Coimbra.
 
Du point de vue de la mécanique, nous nous retrouvons sur du déjà-vu chez Rosenberg mais avec quelques petites touches d’originalité qui permettent de se diversifier par rapport aux jeux précédents.
Dans les similitudes, nous retrouverons évidemment les actions de blocage héritées d’Agricola, ainsi que les bâtiments, le placement sur le plateau joueur et les cartes anciens.
Dans les nouveautés, nous aurons la répartition des poissons en début de tour, les anciens qu’il faut nourrir et qui ne peuvent s’activer que s’il y a des poissons dans les assiettes et les jetons possessions qui peuvent se retrouver chez les adversaires. C’est cela qui différencie Nusfjord de ces aînés, et qui offrent de nouvelles stratégies. Il faudra bien gérer le timing de transformation de ses possessions, au risque de les perdre et devoir alimenter un adversaire. Les cartes anciens sont puissantes, mais inutiles si aucun poisson dans les assiettes pour activer les vieillards.
 
Un gros regret sur les cartes anciens : Ce sont les cartes qui vont pimenter le jeu. En effet, si les cartes bâtiments permettent d’avoir des bonus immédiats ou permanents, les anciens vont permettre d’orienter sa stratégie, d’avoir des actions propres. Mais voilà, ils sont en nombre extrêmement limités et non renouvelés d’une partie à l’autre. Cela aurait été d’une incroyable richesse d’avoir un nombre d’anciens variants d’une partie à une autre. Dommage. Ce renouvellement est assuré par les 3 sets de bâtiments, mais fait montre de moins de saveurs.
 
nusfjord - humourJe note un peu d’humour germanique. La boîte de jeu stipule explicitement :
  • Pas de phase de maintenance en fin de tour. Cela est tout à fait vrai ! Celle-ci se déroule en début de tour. Oui, c’est subtil… Néanmoins, cette phase est extrêmement fluide et ne prend que quelques instants.
  • Jeu rapide. Bon, si on oublie les 40 minutes de lecture de règle (en anglais), et la découverte de la première partie, il faut reconnaître que j’ai mis moins de 10 minutes à tout expliquer à mes joueurs (ce qui est un exploit pour ce type de jeu). Sur la durée de partie, on est sur du 20 minutes/joueur avec d’inévitables moments de réflexion. Je ne ne sais pas si on peut vraiment qualifier cela de « Quick game play ».
  • Mode campagne : Ah bah oui. Il y a un mode campagne. Il faut jouer 3 parties en mode solo et réussir à faire 100 points. Bon, ça coûtait rien de le mettre dans la règle. Notez que le mode solo qui se joue plutôt bien et vite.
 
Au final, on ne peut pas dire que le jeu n’est pas bon. Au contraire, le plaisir de jeu est là, la mécanique est aux petits oignons. C’est fluide, ça tourne parfaitement. Il serait sorti il y a quelques années, nous aurions hurlé à la perle ludique.
 
Oui mais voilà…
 
Il y a déjà eu Agricola, La route du verre, Ora & Labora, Terre d’Arles. Malgré quelques nouvelles idées, Uwe n’arrive pas à sortir de sa zone de confort, si brillamment lancée par Agricola.
 
Premier ressenti en ouvrant la boîte : « Oh, des tuiles forêts comme dans La toute du verre et Terres d’Arle. Oh, la plateau d’action comme dans Agricola/Terres d’Arle/Caverna/…. » 
Second ressenti en jouant : « C’est proche des précédents jeux, quand même, non ? »
Dernier ressenti en fin de partie : « Mouais, c’est bien, ça marche, mais c’est un peu fade quand même, non ? ».
 
 
Ceci est une morue

Ceci est une morue

 
 
Dans une période où les sorties ludiques sont légion, où quelques excellents titres ravissent les joueurs euro-games que nous sommes (Terraforming Mars, Great Western, OutLive, pour ne citer que ceux là), Nusford va vraiment avoir du mal à trouver sa place. Si même un Uwe-fan comme moi doute, fort à parier que le public risquera de bouder cette nouvelle déclinaison de jeu « Agricola-like ».
 
D’un autre coté, on reconnaîtrait les grands artistes aux petites variations dans leur œuvre. Uwe applique tout à fait cet adage. On remarquera, dans un autre registre, que Uwe a quand même sorti Patchwork, qui est une vraie réussite ludique à 2 joueurs, mais que là aussi, il presse le concept avec Cottage Garden et Indian summer, qui ne sont que des déclinaisons à 4 plus insipides à mon sens que leur aîné.
Vous aurez remarqué que je ne parle pas du précédent gros jeu de Rosenberg : À la gloire d’Odin. Tout simplement parce que … je n’y ai pas joué… (honte à moi). Donc je ne me suis pas permis de faire un quelconque rapprochement.
 
Parce que je suis un joueur exigeant et que Uwe a prouvé par le passé qu’il pouvait être méticuleux dans le détail du matériel (exemple : les vaches marquées de ses initiales UR dans Terres d’Arle), j’ai regretté que le pion premier joueur soit … un bateau à vapeur, alors que nous manipulons du bateau à voile. Oui, c’est peut-être chercher la petite bête un peu loin, mais quand on se frotte aux productions du maître, on regarde tout).
 
 
Pub Tipeee grand format copie
 
Un jeu de Uwe Rosenberg
Illustré par Patrick Soeder
Edité par Lookout Games, Mayfair Games
Langue et traductions : Allemand, Anglais
Date de sortie : 2017
De 1 à 5 joueurs
A partir de 12 ans
Durée d’une partie entre 20 et 100 minutes
LUDOVOX est un site indépendant !

Vous pouvez nous soutenir en faisant un don sur :

Et également en cliquant sur le lien de nos partenaires pour faire vos achats :

acheter agricola sur espritjeu

7 Commentaires

  1. Grovast 12/01/2018
    Répondre

    Merci pour cet éclairage. On en entend étonnamment peu parler, certainement en partie du fait de l’absence de distribution française pour le moment. Mais ça n’explique pas tout.

    Comme tu le soulignes, si même les fans ont du mal à s’enthousiasmer plus que ça, c’est pas très bon signe pour la carrière de ce nouveau frère jumeau.

    Je fais partie des aficionados et je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas eu envie de m’y intéresser à celui-ci, et c’est pas avec ton article que ça va me rebooster. Terres d’Arle j’ai encore aimé, A la Gloire d’Odin vaut le détour (fonce!), mais là, l’impression que la coupe est pleine prédomine…

  2. -Nem- 12/01/2018
    Répondre

    Hey merci pour le petit coup de projecteur 🙂

     

  3. fouilloux 13/01/2018
    Répondre

    Rhoooooo le thème qui fait envie!

  4. Achéron Hades 13/01/2018
    Répondre

    Merci pour l’article. Effectivement le thème est tout de même moins attirant qu Agricola qui pour moi reste indétronable. Si j ai envie d un jeu de pêche je le pencherais plus sur Fleet. Et puis pas de meeple … Ca sera un gros nope pour ma part…

  5. Meeple_Cam 13/01/2018
    Répondre

    Alors ne vous méprenez pas, Nusfjord reste un bon jeu car il s’appuie sur une mécanique qui fonctionne bien. Si vous avez l’occasion de l’essayer, n’hésitez pas, vous passerez un bon moment ludique. Quand au thème, tout est question de préférence. Depuis que shanouillette a dit qu’un jeu sur la culture de tomates en Artique allait sortir, je ne rêve que de tomates givrées aux meeples.

  6. TheGoodTheBadAndTheMeeple 17/04/2019
    Répondre

    Je l’ai teste recemment, et ben j’ai adore. Je le prefere a Ora & Labora. Il ne detrone pas Agricola, mais il est court intense et particulierement interessant de prime abord. Peu de ressources et l’economie du poisson est tres interessante.

    • Meeple_Cam 17/04/2019
      Répondre

      J’ai refait justement un Ora&Labora et je confirme que je ressors beaucoup plus facilement Nusfjord. Plus dynamique, rapide.

Laisser un commentaire