Naruto Shippuden – boardgame no justu !
Il faut reconnaître que l’univers manga est assez peu présent dans le monde du jeu de société. À vrai dire, jusqu’à récemment, je ne crois pas avoir joué à un jeu de société qui se serait attaqué à l’adaptation d’une licence de ce type, alors que les licences plus anglo-saxonnes sont reprises à toutes les sauces. Il y a bien les jeux de cartes à collectionner dans le genre Pokémon ou Yu-Gi-Oh, mais je ne vois pas grand-chose d’autre. Bon, là normalement y’a au moins quelqu’un qui va me dire que je dis n’importe quoi et me sortir une liste d’exemples longue comme le bras. Quoi qu’il en soit, ce genre de jeu n’est pas souvent mis en avant. Par exemple, saviez-vous qu’un jeu l’Attaque des Titans était en préparation avec aux manettes un petit duo d’auteurs inconnus nommés Ludovic Maublanc et Antoine Bauza ? Bon, oui si vous lisez Ludovox, vous saviez. On peut quand même se poser la question de l’absence de ces univers qui plaisent pourtant à pas mal d’entre nous. Même si c’est en train de changer.
La première explication qui me vient, c’est le coût de la licence. Ensuite, avec l’utilisation d’une licence, on se retrouve souvent avec un jeu qui n’est finalement rien de plus que ça : l’exploitation d’une licence, un produit dérivé, dont l’intérêt est plutôt discutable et qui ne cherche qu’à vendre en se basant le nom écrit sur la couverture. On a même parfois des licences collées sur des jeux très bons, juste pour surfer sur une mode. J’ai malheureusement un exemple récent en tête… Il y a aussi parfois des petites merveilles.
Et là paf, je tombe sur le Ludochrono de Naruto. Typiquement, le genre de projet où on peut s’attendre au pire, vu la source à produits dérivés qu’est la série. Mais bon, j’aime bien le manga, l’univers me plaît, et les jeux vidéos sont pas mal. En plus, j’ai eu l’impression qu’on me proposait un vrai jeu, réfléchi et tout. Bref, j’ai voulu lui laisser sa chance. Après une première partie, découvrons ensemble si nous avons là un enième produit dérivé ou enfin un bon-jeu-tebayo.
L’équipement du ninja
Déjà, à l’ouverture le contenu de la boîte me plaît pas mal : on a des figurines sympas sans être fabuleuses, les cartes ont l’air de bonne qualité, et surtout j’ai l’impression que le matos a été un peu travaillé. Il y a des dés chouettes, des decks de cartes avec des dos différents en fonction du personnage. Les illustrations sont bien sûr tirées de l’anime, comme on pouvait s’y attendre, et on retrouve un style graphique propre à l’univers : ceux qui ont joué aux jeux vidéo ne seront pas dépaysés. Jusque-là, rien de surprenant, mais à priori les auteurs et éditeurs ont voulu faire les choses bien.
L’académie du Shinobi
Passons à la lecture des règles. Et là, première inquiétude : au moins 3 ou 4 pages du livret contiennent de la pub pour d’autres produits dérivés. Ce genre de choses, non seulement ça me hérisse le poil mais cela met aussi tous mes radars au rouge. Si on cherche déjà à me faire consommer encore plus de Naruto, c’est pas bon signe.
Bon, en revanche, les règles une fois lues, semblent assez claires, et je vois malheureusement tout de suite que je ne suis pas le public : les explications sont données de manière un peu enfantines, et avec une façon de présenter qu’on sent plus dirigée vers des gens qui n’ont pas l’habitude du jeu de société. Mais enfin il y a de bonnes idées, avec une démonstration d’un tour, et un exemple de stratégie à mettre en place.
Regardons maintenant le fond un peu plus en détail. Nous avons là un jeu coopératif, chaque joueur incarnant un personnage de la série, et le jeu se joue en 9 étapes (9 comme le nombre de queues de Kyubi. Coïncidence ? Certainement pas). Lors de chaque étape, les joueurs vont essayer de battre un couple d’ennemis, apparus sur une des cases du plateau. Chaque étape est divisée en 3 tours, c’est le nombre de tours dont disposent les joueurs pour vaincre le couple d’ennemis. S’ils y arrivent en moins de tours, on passe à l’étape suivante. Ce n’est pas grave s’ils échouent, car pour gagner le jeu, il faut seulement battre les deux boss de fins. Le reste de la partie influe seulement sur la résistance de l’un d’entre eux. Il vaut mieux quand même ne pas avoir trop lambiné dans la partie, sans quoi le il sera imbattable ou presque.
À chaque tour, les joueurs jouent dans l’ordre qu’ils veulent. Chaque joueur peut effectuer deux actions parmi :
Se déplacer
Se battre
Méditer pour regagner du chakra
Le plateau est composé de cases, reliées entre elles par des chemins. Lors d’un déplacement, chaque joueur se déplace de deux cases. Si jamais il arrive sur une case avec un piège (quasiment toutes en ont un en début de partie) il le révèle et cela met fin à son déplacement. Et là, premier soucis : la plupart des pièges sont en fait des ennemis qu’il faudra vaincre. Jusque là rien de grave, mais ça le devient quand on regarde le jeton du piège : tout petit, on ne voit que l’illustration et la valeur de défense de l’ennemi. Or, chacun d’eux a une compétence spéciale qu’il faudra prendre en compte, et qu’il nous faudra aller chercher dans le livret de règle. Certes, on tombe souvent sur le même, mais quand même, à l’usage c’est vite pénible. Surtout que si on ne connaît pas l’univers, on met un moment à retrouver le personnage car on n’a que son visage pour le repérer.
Méditer est facile et permet de regagner un point de chakra, dans la limite d’un maximum propre à chaque héro.
Arrive enfin le coeur du jeu, la baston (on fait ça quasiment à tout les tours). Pour cela, on jette un nombre de dés égal à la valeur d’attaque de notre personnage. Sur les dés, de 0 à 2 shurikens. Si on a au moins autant de shurikens que la défense du personnage attaqué, on lui inflige un unique dégât (et vous le verrez c’est pas beaucoup). C’est tout, ou presque : on peut dépenser son chakra pour faire des attaques spéciales, en utilisant nos cartes d’attaque. Ces cartes rajoutent souvent des dés d’attaque, ainsi qu’un pouvoir se déclenchant si on obtient le symbole nécessaire sur le dé. D’autres cartes peuvent être utilisées pour différents bonus, et toutes doivent être payés avec du chakra.
Quelques exemples de cartes d’attaque
Une fois que les joueurs ont fait leurs actions, chaque ennemi inflige une blessure à un héros présent sur sa case, les joueurs complètent leur main de cartes et regagnent un point de chakra.
Il y a un petit système d’expérience : à chaque fois que l’on tue un ennemi, on avance de un notre jauge d’expérience, ce qui permet d’améliorer un petit peu nos caractéristiques une fois passés certains paliers. Voilà, vous savez tout sur les règles. Elles sont plutôt simples, non ? Voyons voir ce que ça donne en jeu.
La voie du Ninja
Nous avons commencé la partie à 4 joueurs, dont une ne connaissant pas du tout l’univers de Naruto. Les personnages choisis étaient Naruto (bien sûr), Sakura, Kakashi et Saï. J’avais choisi le niveau de difficulté le plus haut, car sinon les pièges avaient tendances à être un peu tous les mêmes.
Les ennemis apparaissant dans un ordre connu à l’avance, nous avons d’emblée décidé de laisser tomber l’étape 1, car l’on mettrait trop de temps à rejoindre le lieu de combat de l’étape 2, proche de celui de l’étape 3. Pour cela, il faut quand même commencer à déblayer le chemin, parsemé de pièges. Nous faisons connaissance avec le personnage que nous allons le plus rencontrer dans le jeu, et qui sera d’ailleurs notre pire cauchemar : Zetsu. On le rencontre souvent dans les pièges présents sur le plateau. S’il n’est pas très difficile à vaincre, il a néanmoins un pouvoir tout à fait désagréable, à savoir qu’il immobilise un héros qui serait sur sa case à la fin du tour. Cela n’a l’air de rien, mais ça a un impact très important sur le jeu, à savoir qu’il devient absolument impensable de partir en exploration tout seul, ou de créer un chemin tout seul. Un jet de dé raté et c’est la sanction : on a intérêt à ce qu’un copain pas trop loin se ramène vite fait. On est donc obligé de se déplacer en groupe.
Et là, nouveau problème, lorsque l’on est le dernier joueur : il ne faut pas terminer son tour en découvrant un piège, sinon on est certain de prendre un dégât, ou pire. Mais comme on se déplace en groupe, il sera fréquent que toutes les cases devant soi aient été explorées par nos partenaires. On ne pourra alors rien faire, si ce n’est méditer pour gagner du chakra. Mais avec un maximum souvent de 3, et un point gagné automatiquement chaque tour, cette action est régulièrement inutile. Bref, quand on est le dernier joueur, on risque fort de n’avoir rien à faire, et c’est agaçant.
Nous arrivons enfin sur le lieu numéro 2. En prévision de l’étape 3, nous envoyons Naruto déblayer le chemin vers celle-ci, car elle n’est pas loin et on pourra lui venir en aide rapidement en cas de problème. Et puis, à trois on devrait bien réussir à se farcir nos deux adversaires. Et là, nous découvrons nos ennemis : d’abord Nagato, qui peut être pénible mais pas insurmontable et … Zetsu, encore lui, sous sa forme ennemi. La bonne nouvelle, c’est qu’il est facile de lui infliger des dégâts. La mauvaise, c’est qu’il a un point de vie par marqueur piège encore sur le plateau, soit 16 pour cette fois. Sachant qu’on ne fait qu’un dégât par action, que nous sommes 3, que nous avons 3 tours, 2 actions par tour, cela veut donc dire qu’on ne peut se permettre de rater nos attaques que 2 fois pour pouvoir le battre ! Et encore, on aura pas touché à Nagato ! Alors certes, enlever un jeton piège lui fait perdre un PV, mais chaque joueur ne peut en enlever qu’un par tour.
Autant dire que Naruto a rappliqué dare dare pour nous filer un coup de main. Bon, on a finalement réussi à se le faire, mais là nouvelle mauvaise surprise : lorsqu’il est détruit, il remet en place tous les pièges enlevés jusqu’à présent ! Bon, on est en début de partie ce n’est pas très grave, et Naruto et Sakura ont encore le temps de se rendre au lieu 3 pour accueillir nos nouveaux ennemis. Et là paf, rebelotte, un nouveau Zetsu entre en jeu, avec cette fois 19 points de vie. Après vérifications, il y a en 4 exemplaires, alors que tous les autres sont uniques. L’auteur doit adorer ce personnage. Bon, autant vous dire qu’on a abandonné cette étape pour aller de l’autre côté du plateau, s’occuper des prochains ennemis.
Quelques ennemis, dont Tobi, un des deux boss. Tendo semble intuable.
Je vous passe le détail des tours suivants. En général, si on décidait d’affronter les ennemis on y arrivait sans trop de problèmes, même si on a encore eu un Zetsu à affronter. Nous avons laisser filer les tours 6 et 8, surtout parce qu’ils se trouvaient trop loin et que le Zetsu tué en 5 avait regarni de pièges le chemin qu’on avait préparé. L’étape 8 a simplement consisté un regroupement à Konoha pour l’affrontement final. Lorsque les 2 boss sont apparus, nous étions fin prêts, soignés au maximum, avec 4 étapes réussies sur 8, et Naruto au maximum de sa piste d’expérience. Autant dire que le premier dès deux boss, a priori le plus dangereux, n’a pas eu le temps de bien nous inquiéter. Une fois tous nos jutsus lancés, il n’en restait pas grand chose, et son acolyte a rapidement subi le même sort. Partie gagnée !
En conclusion, un peu de méditation
Bon, la première partie est terminée, qu’en retirer, là tout de suite, à chaud ? Sans hésiter, je dirais une grosse déception. Clairement, le jeu a été fait avec le manga en tête, et on sent que les auteurs ont voulu faire coller les mécanismes au thème. Il y a plusieurs bonnes idées, comme la piste de progression par exemple, la gestion du chakra, le boss final plus ou moins fort en fonction des manches précédentes, le fait de pouvoir se soigner à Konoha, etc. Le fan service est assuré et on sent vraiment que le jeu a été fait par des gens aimant la série et cherchant à coller au thème. De ce côté, on ne se moque pas de nous.
Peut être fallait- il s’y attendre de la part d’un éditeur nouveau dans le monde du jeu, mais le jeu souffre d’un gros gros manque de tests. Si je devais le résumer, je reprendrais la phrase d’un des joueurs « Ouais, c’est un proto ». Et effectivement, on en retrouve toutes les caractéristiques :
Les règles sont simples, mais avec tous les cas particuliers, on se pose plein de questions qui n’ont jamais de réponse, malgré un temps passé à consulter la règle non négligeable.
Il est beaucoup trop long : la durée de 1h annoncée est clairement intenable, et on a joué plus de 2h.
Les personnages et ennemis sont déséquilibrés, avec certains très forts et d’autres complètement à la ramasse.
On a 3 choix d’actions, mais on finit toujours par faire la même chose : lancer des brouettes de dés… Je reproche beaucoup à l’anime ses longueurs et ses répétitions, eh bien paf, on a la même sensation dans le jeu. Remarquez, c’est encore un effort niveau thème.
Et là je ne parle que de ressentis après une première partie, et c’est ça qui est énervant. Ce genre de défauts est super visible dès qu’on teste un peu le jeu ! Il n’y a pas besoin de surfer sur une mode Naruto : elle est là encore quelque temps, il y avait largement le temps de le tester avant de l’éditer.
Je suis frustré. Parce qu’encore une fois, il y a des bonnes idées. Même le fait de lancer beaucoup de dés n’est pas forcément un problème (prenons Ghost stories par exemple). L’idée de savoir où vont apparaître les ennemis est intéressante, on pourrait ainsi prévoir la stratégie en conséquence, à condition de revoir le fonctionnement des pièges. Les personnages de soutien tel Saï, Sakura et Shikamaru sont une bonne idée, mais leur rôle n’est pas assez important et finalement ils devront se battre aussi. La jauge d’expérience me paraît aussi très bien, mais il faudrait que l’on gagne plus de bonus. Pour ce qui est des pièges, c’est malin aussi, mais a-t-on besoin d’en avoir tant ? Il ne manque pas grand chose pour que le jeu soit bien, peut être même qu’une V2 des règles pourrait faire quelque chose. Le matériel pourrait être amélioré aussi, en rendant les jetons plus lisibles (plus gros?) et en cherchant une iconographie adaptée. Mais là, on sent peut être l’inexpérience de l’éditeur. Peut-être fera-t-il mieux la prochaine fois.
Après, le jeu plaira certainement à son public, que je suspecte composé de fans de Naruto et pas d’accros de jeux de société. Est-ce qu’il le rencontrera ? Difficile à dire, pour moi qui ne suis pas la cible, mais je pense que le jeu est suffisamment proche de l’univers de base pour plaire à des gens qui ne connaîtraient pas forcément le monde du jeu de plateau. Ce Naruto Shippuden n’est pas non plus complètement déséquilibré, et nos choix influeront quand même sur la partie. Je n’ai pas non plus vu de moyen flagrant de gagner à coup sûr. C’est malgré tout le hasard qui décide quasiment de tout, mais je suspecte que ce n’est pas forcément un ennui pour le public visé.
Reste que pour un bon jeu adapté de manga, on attendra. Moi, je vais probablement lui laisser une autre chance, mais sans grand espoir. C’est dommage.
Naruto Shipuuden – le jeu de société
Edité par Yoka Games
Langue et traductions : Anglais, Francais
De 2 à 5 joueurs
A partir de 14 ans
Durée moyenne d’une partie : 60 minutes
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grogro 12/10/2015
C’est moi ou Shikamaru il a deux mains gauche sur l’image? 😀
Alors si même les images elles sont bugées :p
fouilloux 12/10/2015
Oh pinaise mais oui t’as raison! Bon, là c’est pas vraiment leur faute ça vient du manga. Mais c’est bien moche.
janac 31/01/2017
Victoire en difficile a 4 et avec 4 défaite avant les bosses?
Vous êtes drolement fort oO
Sha-Man 31/01/2017
Le seul boss qui se scale sur la réussite / défaite le fait sur l’armure, qui peut être complètement passée outre avec certaines attaques des joueurs.
Donc en gagnant juste l’xp nécessaire pour chaque joueur en jeu avec quelques combats, puis en cyclant les cartes pour que chacun ait une main optimale, on peut massacrer les 2 boss de fin sans trop de difficulté.
fouilloux 31/01/2017
Voilà. Il reste celui qui jette le dé à chaque attaque qui ets chiant, avec du bol ça passe (d’ailleurs, pour celui là c’est la seule chose sur laquelle il faut compter…)
wilson 01/02/2017
Si vous regardez bien les règles il faut lancer le dé spécial sur les 2 boss tant que tobi est présent moi j’ai eu pas mal de défaite à cause de cela et la face +1 en défense pour le jet en cours fait mal aussi…
Bref, peut-être que j’ai pas de chance
fouilloux 02/02/2017
Ah? J’ai peut être raté ça. Vu comment les règles sont faites, je serais pas surpris. En même temps c’est vrai que le jeux manquait de hasard…
Sha-Man 03/02/2017
je trouve que l’effet de ce lancer de dés est assez monstrueux.
Parce que tu peux pas faire grand chose pour le contrebalancer.
Le vrai problème c’est que ce qui se passe avant dans la partie a peu d’impact sur le combat final une fois que tu as compris qu’il vallait mieux garder les pouvoirs qui font des dégâts directs pour ce boss.
En gros en mode facile (sans l’xp qui monte pour debloquer les hauts niveaux de chakra), tu peux passer la partie a attendre a konoha en faisant tourner tes cartes jusqu’a la main parfaite et ensuite tout balancer sur les boss.
Si tu rates tes jets de dés ennemis sur les boss t’es mort mais ça n’aura rien a voir avec ta performance pendant le reste de la partie…
fouilloux 03/02/2017
Tu peux même rien faire contre ce dé idiot, je suis tout à fait d’accord avec toi Sha-man.
Bref, je vais de ce pas oublier à nouveau ce jeu.
Scytale 24/12/2023
Bonjour, dans la règle du jeu, il est précisé que si tu fais 3 shuriken en attaque contre un ennemi qui a 3 en défense, tu lui inflige 1 blessure. Mais que se passe-t-il si tu fais 5 shuriken ? Combien de blessures sont infligées : 1, 2, ou 3 ?
fouilloux 25/12/2023
Bonjour, alors j’avoue ne plus avoir joué depuis la rédaction de cet article… Je ne vais pas pouvoir vous aider désolé.
Solene il y a 23 jours
Ou peut on télécharger la règle du jeu ?
On ale jeu complet sans la règles… difficile d y jouer…