LudiNord, j’adore !

Le week-end du 25/26 mars se déroulait déjà la neuvième édition de LudiNord, le temps passe vite mine de rien !
Je suis venu pour la première fois à LudiNord en 2013, en simple « touriste », et j’ai tout de suite accroché. J’y reviens depuis religieusement tous les ans avec un grand plaisir.
Je commençais mon week-end hautement ludique en me levant très tôt le samedi matin et en mettant le cap au Sud, direction le Nord (non, je ne suis pas fou, je viens de Bruxelles, relisez, c’est logique).

 

Et il fait beau !

Et il fait beau !

LudiNord se divise en deux gros sites, le « Fort » et la « Salle Montaigne », relayés par des navettes gratuites. Mon ami Gilles et moi avions décidé de faire un lieu par jour, et en ce samedi, nous avons choisi de nous consacrer à la Salle Montaigne.
Après un petit peu de file d’attente et les contrôles de sécurité d’usage par des agents bien sympathiques, nous pénétrons dans la salle qui, depuis l’année passée, est devenue une partie totalement indispensable du festival.
À l’entrée, les jeux pour enfants font bonne figure et invitent les plus petits à s’y arrêter. Nous nous dirigeons tout de suite vers la sortie du fond afin de nous rendre dans la salle suivante.
Là, ça respire bon le gamer.

 

Mythic Battles Pantheon

Nous sommes encore tôt, toutes les tables ne sont pas encore prises, entre autres une de Mythic Battles Pantheon, à laquelle nous nous empressons de nous installer.
Malgré ma réputation d’accro à Kickstarter, je n’ai moi-même pas backé ce jeu, mais il me faisait un peu de l’œil quand même, mon meilleur argument pour me retenir étant que je ne suis pas fan des jeux d’affrontement [NDLR : Wraith fait partie de la « TeamBisounoursLudovox »].

 

Achille et Leonidas vs Atalanta

Achille et Leonidas vs Atalanta

 

Je dois avouer que nous avons un peu monopolisé la table, passant un peu plus de deux heures à notre partie, mais j’ai vraiment apprécié. Le choix des dieux/monstres/héros et troupes, la flexibilité offerte par les cartes d’art de la guerre, choisir le bon positionnement, etc.
Evidemment, fidèle à ma poisse habituelle aux dés, mes lancers furent, euh, moins que satisfaisants, au grand désespoir de l’animateur qui m’encourageait.

Bref, mon Athéna, Leonidas et ses spartiates, Achille et notre « petite » hydre ont perdu face au Zeus de Gilles, qui s’est goinfré d’omphalos.

J’ai passé un très bon moment, pas de late pledge en ce qui me concerne, mais je peux rassurer les backers, que ce soit sur le fond ou sur la forme (les miniatures), c’est du bon.

Athena vs Zeus

Athena vs Zeus

Seeders

Déjà l’heure de manger ! Pas le meilleur moment, vu le temps d’attente, mais il fallait reprendre des forces pour la suite…

Avec grande joie, une table de Seeders est libre et je m’y précipite.
Sur les bons retours de (la plupart de) mes collègues, j’avais carrément précommandé le jeu sans y avoir joué, et je voulais en quelque sorte « confirmer mon investissement ».

Tout de suite, on est frappé par la beauté du matériel, ça donne super envie de jouer, et un thème SF, d’autant plus rare pour un jeu français, n’est pas fait pour me déplaire non plus.
En plus, juste avant le festival, j’avais regardé la vidéo où Serge Macasdar explique sa vision de l’univers, et j’étais encore plus motivé pour essayer.

Ludinord 2017 - Seeders 1

Le premier tour est un peu difficile (particulièrement le draft), dans le sens où l’on ne sait pas tout de suite vers quoi s’orienter, mais ensuite on commence à entrevoir les stratégies possibles.
Evidemment, entre les stratégies « possibles » et les stratégies « réalisables », on s’aperçoit vite qu’il y a un gouffre, et la lutte entre les négociateurs sur le plateau est acharnée !
Finalement, si en fin de phase d’enchères, on a réussi à remporter deux cartes, on peut déjà s’avérer satisfait. Mais ce ne sont pas toujours les deux qu’on visait, et ensuite on s’aperçoit avec horreur qu’on n’a même pas un module dans lequel loger ses nouveaux membres d’équipage, parce qu’on n’a pas réussi à en gagner un.  😛
Nous avons fait une partie complète de 4 rounds, par contre nous avons oublié, après le premier round et pour les suivants, de refaire une phase de draft, ce qui nous a handicapé pour la suite, en nous demandant pourquoi il restait tant de cartes dans le paquet. ^^

Ludinord 2017 - Seeders 2

Je me suis bien torturé le cerveau lors de la partie ! Alors c’est vrai que ce n’est pas un jeu gentil, du tout même, on peut détruire un module adverse, assassiner un membre d’équipage d’un autre joueur, le mettre en prison pour le récupérer pour soi par la suite, etc.
Sans parler de sacrifier ses propres membres d’équipage au dieu Xzhüü, bref, un univers bien sympathique qui m’a finalement plu, ce doit être la partie de moi qui est méga-fan du background de Warhammer 40.000.
Mon collègue Zuton, qui est pourtant avec moi un membre fondateur de la #TeamBisounoursLudovox (aucun de nous deux n’aimant les jeux agressifs), s’était aussi laissé prendre au festival Place aux Jeux.
Précommande confirmée dans mon cas, je l’attends avec impatience !

 

Batman

Pour rester dans le gros jeu, coup de chance, une table de Batman de Monolith vient de finir sa partie, vite, il n’y aura pas beaucoup d’autres occasions !
Nous jouons Bats, Red Hood et Catwoman, dans une mission dans le métro afin d’empêcher Bane et ses sbires de faire sauter des bombes sous certains bâtiments de Gotham.

Ludinord 2017 - Batman 3

Le jeu propose donc soit du 1 vs all, soit en 1 contre 1, avec chaque équipe disposant d’un « livre de Skelos » (comme l’Overlord à Conan) pour l’activation de ses personnages.

Aperçu d'une future figurine

Aperçu d’une future figurine

 

Alors, qu’est-ce qui change par rapport à Conan, à part le thème ?
Pour ce que j’ai pu voir (peut-être pas exclusif) :
– Les héros ne meurent pas
– On n’a plus, comme à Conan, une compétence ou pas du tout. Les compétences ont un niveau qui leur est affecté.
– Les sbires ont eux-mêmes des compétences actives.

 

Catwoman à gauche, miaou !

Catwoman à gauche, miaou !

 

Après une victoire totalement inespérée au dernier tour alors que les héros n’y croyaient presque plus, j’en conclus pour ma part que le jeu est bon, mais qu’il n’y a pas assez de différences avec Conan que pour posséder les deux.
Ceci n’engage que moi bien sûr, j’avais backé Conan, je ne le regrette pas, mais si j’avais su qu’il y aurait plus tard un Batman, j’aurais peut-être attendu celui-là, étant plus fan du Dark Knight que du barbare (avis déguisé à ceux qui voudraient faire un échange plus tard  😉 ).

 

Na na na na na na na na... Batman

Na na na na na na na na… Batman

 

Je suis en tout cas toujours autant enthousiaste en ce qui concerne le système de gemmes pour les activations, qui est à la fois simple, flexible et ingénieux.

 

Attack on Titan : le Dernier Rempart

Une table à côté, nous essayons ensuite Attack on Titan : le Dernier Rempart d’Antoine Bauza et Ludovic Maublanc chez Don’t Panic Games.
Un jeu qu’on n’attendait pas de leur part, même si on sait qu’Antoine est fan du Japon, je ne l’imaginais pas faire un jeu sur cet anime à succès.

Ludinord 2017 - AoT 2
Mais peu importe, étant moi-même fan de la série, ça m’intéressait fort de savoir comment ils allaient transposer en jeu les batailles homériques contre les Titans.

En guise de plateau de jeu, une tour avec quelques canons, représentant un bastion à partir duquel lutter contre les monstres, puis un de ceux-ci, la tour ne lui arrivant qu’à la taille.
Pour des raisons évidentes de gameplay, on a placé des plateformes à plusieurs niveaux du Titan, ce qui matérialise où l’on peut arriver à l’aide des harnais et des fameuses « manœuvres tridimensionnelles ».

Mikasa <3

Mikasa <3

 

Le Titan gagne en dévorant 12 citoyens, en tuant les héros ou en détruisant tous les canons.
Les héros ne gagent qu’en tuant le Titan.

Il y a également plusieurs cartes tactiques, dont deux permettant de tuer le titan, et les autres de lui rendre la vie un peu moins facile.
Chaque carte tactique nécessite que les héros soient disposés dans une certaine configuration (par exemple un sur la sixième plateforme du Titan, un sur le deuxième niveau de la tour, …), combinée à certains résultats de dés (celui sur le Titan doit avoir deux épées, celui sur la tour deux canons).

Si les conditions sont réunies, on bénéficie de l’effet de la carte, qui peut être de rajouter des canons sur la tour, de ramener à la vie des citoyens, ou d’obliger le Titan à jouer ses deux cartes face visible.

Ludinord 2017 - AoT 3

Car, à chaque tour, le Titan va jouer deux cartes, une cachée et une visible. Sur ces cartes, les joueurs peuvent voir ce qui les attend en cas d’échec (perte de points de vie, chute de la plateforme, destruction de canons, mort de citoyens) et surtout de quels résultats ils ont besoin sur les dés pour empêcher cela. Enfin, sur une des deux donc, c’est un peu ça le problème.
Les dés, on les relance autant qu’on veut, tant qu’on ne tombe pas sur le résultat avec la tête de Titan, ce qui a pour malencontreuse conséquence de devoir donner ce dé à l’ennemi, qui nous le rendra plus tard, mais après l’avoir utilisé pour soit se guérir, soit attaquer.

Bon appétit !

Bon appétit !

 

Nous n’avons clairement pas joué de façon optimale car nous nous sommes uniquement concentrés sur la carte permettant de tuer le Titan, alors que nous aurions sans doute dû l’affaiblir d’abord. Tous les deux tours, nous étions proches de le tuer, puis la situation s’inversait et tout ou presque était à recommencer.
Ça nous a laissé l’impression d’un jeu très « swingy » comme disent les Anglo-Saxons, c’est-à-dire qui, d’un tour à l’autre, bascule complètement, mais une deuxième partie plus « orthodoxe » serait nécessaire pour se faire une meilleure idée.

La première journée LudiNord touche déjà à sa fin, un petit saut à l’hôtel pour se rafraîchir et hop, direction le Fort de Mons. Nous nous sommes inscrits pour Space Crusade parmi les jeux longs, mais nous avons une heure devant nous, donc j’invite deux autres amis à découvrir Clank!, que j’avais apporté moi-même.

 

Space Crusade

Et la pièce de résistance, Space Crusade. Hé bien, je me suis pris une grande claque, une claque qui m’a renvoyé plus de 25 ans en arrière dans le temps, vu que le jeu date de… 1990.
C’est le jeu qui m’a fait découvrir ce qu’était Warhammer 40.000.

Ludinord 2017 - Space Crusade 1

Ludinord 2017 – Space Crusade 1

 

À part le facteur « nostalgie », c’était super amusant de choisir l’équipement de son escouade, de la modifier « physiquement » en rajoutant des armes lourdes sur ses figurines (une grande trouvaille de l’époque, c’est un peu comme jouer à la poupée avec des Space Marines), de choisir ses ordres, et les fameux jetons « blip » (façon Aliens) représentant des échos radar tant que l’on ne voit pas les ennemis.

 

Ah, mes petits Blood Angels ^^

Ah, mes petits Blood Angels ^^

 

Ce que je me demandais, avant d’y rejouer, c’est pourquoi il était classé dans les « jeux longs » du off. Et là je m’en suis vite rappelé : il y a tellement de faces vierges sur les dés qu’on passe 80% de son temps à rater ses lancers d’attaque ou de défense ! Au début on se dit que ce n’est pas trop grave, mais après on se rappelle que, malgré le fait qu’on aimait le jeu, déjà à l’époque on se permettait de refuser une partie tellement c’était frustrant.
Néanmoins, on a quand même passé un bon moment, et un grand merci à David pour ses explications et son aide durant la partie !

Mêlée générale entre Imperial Fists, Ultramarines, Chaos Marines, Genestealers et un Nécron qui passait par là

Mêlée générale entre Imperial Fists, Ultramarines, Chaos Marines, Genestealers et un Nécron qui passait par là

À côté de nous, une bande de sacrés courageux avait entamé (« entamé » car pas sûr qu’ils aient fini au matin) un Mega Civilization à 7, ce qui me paraît être un chiffre raisonnable pour un jeu se jouant jusqu’à 18.

Les troupes de l'ennemi, un grand gloubiboulga d'Orks, Marines du Chaos, Nécrons et un Dreadnought
Après une très courte nuit (rentrés à l’hôtel à 05.00 !), nous revoici partis, cette fois en direction du Fort pour la seconde journée. Nous nous dirigeons directement vers le chapiteau stratégie, et nous nous attablons à la démo de l’extension de Splendor (‘cities of Splendor, nom provisoire).

 

Extension Splendor 

Celle-ci se composera de quatre modules différents et a priori incompatibles entre eux.

Extension Splendor

Extension Splendor

Dans l’un, on rajoutera deux cartes par rangée, avec des pouvoirs différents, qui permettent par exemple de prendre un jeton lorsqu’on les acquiert, dans un autre on a des plateaux individuels avec des pouvoir spéciaux qui se déclencheront lorsqu’on prendra une certaine combinaison de cartes.
Dans un troisième, il y a aura des bâtiments sur certaines cartes.
Et nous avons testé le quatrième, où les nobles sont remplacés par des cités.

Splendor

On ne peut acquérir celles-ci que si on a déjà un certain nombre de points de victoire + si l’on possède un certain nombre de cartes de certaines couleurs. C’est le mode le plus compétitif ; dès qu’une personne prend une cité, on finit le tour et ceux qui n’ont pas les prérequis pour acquérir à leur tour une cité en dernière minute ne scoreront même pas. C’est assez brutal.
Sortie prévue « pour l’été », seuls bémols, à ce que j’ai entendu en tout cas, ce serait dans une boîte de même dimension que la boîte de base, et à un prix comparable.

 

Chimère

Changement de table et on essaye Chimère, auquel je n’avais pas encore eu l’occasion de jouer. Je ne vais pas m’attarder dessus puisque la plupart d’entre vous y ont déjà joué. Vous pouvez lire le Just Played du Vox par ici. J’ai trouvé ça sympa, mais c’est un peu léger à mon goût.

Chimère

Chimère

 

 

Magic Maze

On rentre dans le Fort en sortant du chapiteau et Gilles me dit vouloir essayer Magic Maze.

Je suis « plus ou moins enthousiaste », jeu de rapidité où l’on ne doit pas parler, la description a a priori tout pour me faire fuir, mais je n’aurais pas pu avoir plus tort !
J’ai adoré, coup de foudre instantané !

magic-maze-barabre-esaclier

C’est simple, efficace, super amusant et j’adore le fait que l’on rajoute des petits éléments à chaque scénario.
Je crois que ça peut vraiment plaire à tout le monde – enfin presque, faut pas exagérer – mais ce jeu m’a totalement convaincu.

 

7 Wonders Anniversary Packs

À la table de Repos Production, j’ai pu découvrir les « 7 Wonders Anniversary Packs« , qui sont deux boosters de 15 cartes supplémentaires, soit pour Leaders, soit pour Cities. À la manière des boosters de Star Realms ou d’un JCE, le contenu sera évidemment le même dans chaque booster. Une très bonne idée pour renouveler le jeu !
Prévu pour Essen 2017, pour les 7 ans de 7 Wonders.

7wonders

 

Mad Cars Arena

Nous avons ensuite essayé notre seul proto du week-end, Mad Cars Arena de Mathieu Boin, que mes collègues du VOx avaient déjà pu filmer à Paris est Ludique 2016.
Un système de déplacement « à la X-Wing » où l’on fait glisser les véhicules le long de différents gabarits, mais en moins « prise de tête » (toutes proportions gardées bien entendu), car le jeu se veut avant tout fun et accessible.

Ludinord 2017 - MCA 4

Ce n’est pas un jeu pour se faire des amis, clairement, mais on s’y amuse bien. Il y a de bonnes trouvailles, comme le fait de continuer à jouer en fantôme après sa mort, ce qui permet de bien ennuyer les survivants, et d’autres modes de jeu sont prévus, comme une partie de foot en voiture, ou un concours d’écrasement de zombies, sans doute clin d’œil à ce bon vieux Carmageddon, tout ceci a l’air assez prometteur.

Ludinord 2017 - MCA 3

Le jeu est déjà bien abouti et on ne peut que lui souhaiter de trouver un éditeur.
Mention spéciale aux véhicules hautement « mad maxiens » tunés par l’auteur lui-même à partir de modèles réduits pour enfants…

 

Prix de la création 

Nous avons dû malheureusement partir avant la cérémonie de fin, mais sachez que les gagnants de cette neuvième édition sont les suivants :

Prix enfants : « Poucet » de Charlotte Fillonneau
Prix famille : « Dig Out » de David Simide
Prix stratégie : « Projet Terra Nova » de Pascal Louvion

 

Bravo aux auteurs !

 

Bon, les jeux c’est bien joli, mais à part ça ?

À part ça, ça fait toujours autant de bien de venir à LudiNord. Je vais me faire tuer par mes amis du Brussels Games Festival (je vous aime aussi, je vous jure), mais LudiNord est mon festival préféré.

Loin de la cohue et de la fièvre acheteuse d’Essen (que j’apprécie aussi, mais pour d’autres raisons !), d’abord pour moi, ce n’est pas loin, et surtout on s’y sent comme chez soi, chez les « cousins du Nord’.

 
Chapiteau stratégie

Chapiteau stratégie

 

Si LudiNord devait être un Power Ranger, il est évident que ce serait Force Jaune ! 343 (!) bénévoles qui s’affairent partout avec un grand sourire – même quand ils sont épuisés – disponibles et attentionnés, c’est l’âme même du festival, et ils sont toujours aussi motivés chaque année. Un grand bravo à l’organisation !

 

Le fort à 04.30 du mat'

Le fort à 04.30 du mat’

 

Pour parler du festival proprement, dit, j’ai raté plein de choses tellement l’offre était importante : expositions Illustr’acteurs et Illustr’Affiches, conférences, escape room, Mölkky, safe archery, Murder party, atelier Speak and Meet (apprendre l’anglais ou l’espagnol en jouant), etc.
Il y en avait vraiment pour tous les goûts et tous les âges.

C’est personnel, mais j’ai trouvé que la nourriture était meilleure que l’an passé, et si j’ai un petit reproche, c’est que « l’espace stratégie » du côté du Fort portait un peu mal son nom (par rapport aux éditions précédentes).
Quand on voit Catane sur la première table à l’entrée, on se dit « aïe », et le reste n’a fait que confirmer cela. Les autres années, on voyait des tables de Bora Bora, Euphoria, parfois même des What’s Your Game, mais ici c’était Splendor, Chimère, etc. Bref, un peu light à mon goût ! 

Chapiteau ambiance

Chapiteau ambiance

 

Alors, je comprends tout à fait que LudiNord se veut également un festival familial, donc il faut tenir compte de ce facteur, mais plusieurs gamers comme moi ont avoué avoir été un peu déçus sur ce point. Il y avait peut-être aussi la volonté de faire « tourner les tables » plus vite avec des jeux plus courts, afin que plus de monde puisse jouer, ce qui est également une intention compréhensible et louable. Ou peut-être est-ce simplement une tendance des goûts du public : le marché tend de plus en plus vers l’eurotrash que l’euro pur. Il faut avouer que les plus gros jeux se sont déplacés vers la salle Montaigne, mais même là, je n’ai pas vu de « gros euros à l’allemande ». Mais ce n’est qu’un détail, ce n’est pas ça qui m’empêchera de revenir pour dignement fêter le 10ème anniversaire en 2018 l’an prochain !

Parlons chiffres pour finir : on ne peut qu’applaudir le succès toujours grandissant du salon avec pas moins de 9 201 visiteurs cette année (8 750 en 2016) !
D’autant plus impressionnant qu’il a fait beau tout le week-end, ce qui aurait pu démotiver le public à venir s’enfermer à l’intérieur…

 

Merci aux bénévoles ! (crédit photographique LudiNord)

Merci aux bénévoles et aux orgas pour ce superbe festival !
(crédit photographique : LudiNord)

 

À l’année prochaine !!

 

 

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17 Commentaires

  1. eolean 03/04/2017
    Répondre

    Merci pour ce retour !J’étais un peu déçu de ne pouvoir y aller.

    Et sinon #TeamBisounoursLudovox  <=== I’m in 🙂

    • Wraith75 03/04/2017
      Répondre

      Bienvenue au club ^^
      Mais je me soigne à coup de Blood Rage, The Others et autres, la méthode forte, il n’y a que ça de vrai  😉

  2. morlockbob 03/04/2017
    Répondre

    Bien joué, ça donne envie d’y aller. Ça donne envie de s’intéresser à Batman, et ça c est pas bien, je n’ai pas les finances pour

    • Wraith75 03/04/2017
      Répondre

      Merci, mais je crois que tu as encore un peu le temps pour Batman ceci dit (j’ai pas de date, désolé).

  3. Umberling 03/04/2017
    Répondre

    #TeamBisounoursLudovox : vous êtes mimis. 😀

    Signé la #TeamSansMerciLudovox

    • Wraith75 03/04/2017
      Répondre

      Bouh !
      J’imagine que votre Président-Directeur-Général-à-vie est Sha-Man ? =)

      • Sha-Man 03/04/2017
        Répondre

        « La team sans merci Ludovox » c’est un peu trop littéraire pour moi.

        Signé la #TeamPrendCaDansTaFaceLudovox

  4. GeekLette 03/04/2017
    Répondre

    j’adore ce festival mais géographiquement je m’en éloigne :'( du coup c’est la premiere fois que je n’ai pas pu y mettre les pieds. Donc merci pour le compte rendu 🙂 encore une fois Seeders m’intrigue. Attente impatiente des préco

    • Umberling 03/04/2017
      Répondre

      Idem, il me tarde d’y rejouer 🙂

    • Wraith75 03/04/2017
      Répondre

      Mais de rien.
      J’ai précommandé online pendant que vous étiez tous à Cannes, même la nappe d’ailleurs  =)
      Si je ne me trompe, c’est pour très bientôt en plus !

  5. Zuton 03/04/2017
    Répondre

    Super compte-rendu sur un festival alléchant mais loin quand on est dans le « sud » (je ne parle pas de la banlieue sud de Bruxelles) ! Merci Wraith75 ! J’aurais bien aimé être le 9202ième !

    Content de constater que même les bisounours puissent accrocher à Seeders ! (#TeamBisounoursLudovox vaincra !). Ce jeu a vraiment quelque chose de spécial, d’envoutant et sa beauté graphique n’y est pas étrangère.

    Décidément, il me tarde d’essayer l’intriguant Magic Maze encensé de partout (et lamentablement manqué à Cannes malgré le buzz).

    Est-ce que les boosters pour 7W seront disponible à la vente seuls pour les possesseurs du jeu ?

    Effectivement, j’avais aussi remarqué à Cannes que le marché se tournait de plus en plus vers le familial et le familial plus, les gros jeux deviennent un marché de niche face à la déferlante d’un public de plus en plus nombreux avide de jeux poids moyen. D’un autre côté, c’est vrai que les éditeurs recherchent à toucher le plus de joueurs possible en proposant des demi-parties sur un salon/festival : c’est tout à fait compréhensible pour faire tourner les tables.

     

    • Wraith75 04/04/2017
      Répondre

      Merci Zuton !
      Oui oui, Magic Maze, ça ne va pas marcher avec tout le monde, il y en a qui vont devenir frustrés/agressifs, mais avec la plupart des gens raisonnables, ce sera un énorme succès.
      Euh, non, a priori, les boosters seront dispos séparément pour tout le monde.
      J’étais un peu étonné aussi de ne pas voir Gigamic, avec Great Western Trail et Flamme Rouge, ce n’est pas comme s’ils manquaient d’actualité…

  6. David V. 03/04/2017
    Répondre

    Bonsoir et de rien pour l’animation de Space Crusade, c’est toujours un plaisir après deux années ! 🙂 Merci pour vos commentaires, je remplace actuellement les pièces cassées ou manquantes de ma boîte vintage pour proposer une nouvelle mission l’an prochain, avec l’extension Mission Dreadnought ^^

    • Wraith75 04/04/2017
      Répondre

      Salut David !
      Bonne chance pour les bricolages ! Je ne peux que trembler devant la perspective de plein de Dreadnoughts différents, on a déjà eu tellement de mal à se débarrasser d’un seul ^^
      Ils étaient quand même bien pourris les dés blancs, alors ça combiné à ma poisse légendaire, l’affaire est faite  😉
      Encore merci et à bientôt !

      • David V. 04/04/2017
        Répondre

        Tu penses bien qu’ils ont prévu du renfort côté marines pour contrer ces machines de guerre ! Armes extra-lourdes, tu lanceras davantage de dés rouges et beaucoup moins de dés blancs, n’aie crainte 🙂

        • Wraith75 04/04/2017
          Répondre

          Hmm, définitivement pas une mission pour les Blood Angels, surtout si on leur rajoute qu’un dé blanc  =)
          Oui, j’ai un vague flashback d’il y a 25 ans avec un de mes Space Marines qui pousse devant lui un énorme canon qui tire « en cône »

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