Les abeilles de l’espace font du buzz : Apiary
Les humains ont fait leur temps, cela devait arriver, mais la nature a horreur du vide alors les abeilles ont pris le relais, développant une civilisation très avancée technologiquement. Dans Apiary, le nouveau jeu de la maison Stonemaier Games, chaque joueur contrôle l’une des vingt factions uniques d’abeilles du futur. Vous placerez vos ouvrières et développerez votre ruche tout en explorant des planètes dans ce jeu de gestion de ressources et de pose d’ouvriers où l’on vise le max de points de victoire.
Construction de moteur, gestion des ressources et exploration spatiale
À votre tour, soit vous placez une de vos ouvrières, soit vous rappelez toutes vos ouvrières placées. Lorsque vous posez une abeille, vous en choisissez une sachant que chacune montre une valeur allant de 1 à 4, et vous la placez ensuite sur une action du plateau. Vous n’êtes jamais bloqué ; vous pouvez choisir n’importe quel espace tant que vous avez les ressources et la puissance nécessaires pour vous y rendre. Rien de bien révolutionnaire concernant les actions : vous allez obtenir et échanger des ressources (pollen, eau, fibre – cire et miel sont des ressources plus avancées potentielles) et des cartes (souvent assez disruptives et toujours échangeables contre une ressource), mais surtout ajouter des tuiles à votre ruche de départ. Les tuiles Ferme produisent des revenus futurs, les tuiles Recrutement offrent des capacités permanentes et les tuiles Développement donnent des bonus ponctuels. Bien sûr, tout est connecté : vous aurez besoin de ressources pour développer votre ruche, ce qui vous amène à explorer des planètes.
Crédits image BGG : Kamio
Concernant le mode solo, votre objectif sera de gagner plus de points de victoire que l’Automa ; celui-ci en gagne suivant des objectifs dépendant du niveau de difficulté choisi.
Le jeu fait grand buzz – comme à chaque sortie de Stonemaier Games. Pourtant, c’est aux manettes une autrice inconnue, car c’est son premier titre, nommée Connie Vogelmann, mais nul doute que l’on entendra encore parler d’elle si l’on en croit l’accueil hautement chaleureux réservé à cet Apiary outre-Atlantique. Soulignons que les illustrations aussi ne passent pas inaperçues, grâce au talent indéniable de Kwanchai Moriya. En tout cas, bonne nouvelle pour les amateurs d’Euro bourdonnant mais point trop lourd (Apiary est ici ou là considéré comme l’un des plus light de l’éditeur), Matagot le localise pour janvier (63€ environ).
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