Matt Leacock est un auteur reconnu, un million seller pourrait-on dire. Si vous ne connaissez pas son nom, vous connaîtrez peut-être son jeu phare, Pandémie, et toutes ses versions.

C’est un auteur prolixe c’est d’ailleurs lui aussi qui est à l’origine d’un jeu coopératif avec des mécanismes faisant écho à ceux de Pandémie, l’Île interdite. Exit le thème anxiogène de la pandémie généralisée, et bonjour le thème anxiogène de l’île qui sombre dans les eaux à chaque tour.

Les héros gagnent la partie s’ils arrivent à trouver les 4 trésors et s’enfuient avant que l’île ne soit totalement immergée. Des personnages avec des pouvoirs différents, une mise en place aléatoire, un excellent jeu avec une thématique bien amenée.

Après cela, Leacock a persisté et signé avec Le Désert interdit, dans lequel les joueurs sont à la recherche des pièces de leur aéronef, nécessaires pour s’échapper de cet enfer de sable. Cette fois point d’île qui disparaît, mais une tornade qui passe et qui génère des montagnes de sable qu’il faut déblayer pour espérer passer. Et tout cela en gérant son eau ! Le jeu proposait aussi un challenge un peu plus corsé aussi.

C’est le moment de vous parler du dernier jeu dans la lignée « interdite » : Le Ciel interdit.

Cette fois, vous êtes dans le ciel à la recherche de la civilisation disparue des Atlantes. Vous devez explorer une plateforme expérimentale et connecter tous les composants pour pouvoir faire décoller une fusée.

Mais les éléments sont contre vous ! Foudre et bourrasques de vent jouent les trouble-fête. Réussirez-vous à alimenter la fusée avant d’être électrocuté ou expulsé de la plate forme à 2000 m d’altitude ?

Petit précis interdit

Le Ciel Interdit se joue en deux phases : tout d’abord une phase d’action dans laquelle un joueur peut réaliser 4 actions (répétables) parmi les suivantes : se déplacer sur une tuile adjacente, observer une tuile adjacente (c’est peut-être mieux que de se jeter dans l’inconnu sans savoir). Dans ce cas vous prenez la tuile devant vous, attention on ne peut en avoir que 3 maximum.

Pour agrandir la plateforme, nous pouvons explorer, c’est à dire prendre une de nos tuiles et la placer de manière adjacente à la tuile où se trouve notre pion. Attention, ces tuiles devront être connectées avec au moins un fil de cuivre.

Cerise sur le gâteau, si vous arrivez à connecter et former un cercle coloré, vous pouvez placer immédiatement un des composants, vous êtes sur la bonne voie.

Dernière action, vous pouvez raccorder 2 composants entre eux avec des câbles. Eh non, sans fée électricité, on ne décollera pas. Il vous faudra constituer tout le circuit électrique.

Ensuite, vient le tour des cartes Orage : vous piochez et appliquez un nombre de cartes Orage égal à son intensité. Va y avoir du grabuge.

Vous pourrez subir des bourrasques poussant les aventuriers d’une case dans la direction du vent ; des coups de foudre (et on ne parle pas d’amour, mais d’éclair) qui viennent frapper un des 6 paratonnerres. Tous les joueurs qui sont sur des tuiles connectées passent sur courant alternatif (BZZT) et perdent un point de vie. Seuls ceux réfugiés sur des cages de Faraday ne sont pas touchés.

Mais vous pouvez aussi piocher des cartes qui font augmenter le niveau d’intensité de l’orage. Et ça, ça pique. Ça fait peur.

Vous gagnez la partie si vous arrivez à faire décoller la fusée avec tout le monde dedans.

Vous perdez la partie si un membre d’équipage perd la vie s’il tombe dans le vide quand sa corde est rompue, s’il se fait électrocuter, ou si l’échelle d’orage atteint la tête de mort. Dernière façon de perdre la partie : si la fusée décolle sans un membre d’équipage.

Comme dans les autres jeux de la série, nous avons des personnages avec des pouvoirs pour permettre plus de de rejouabilité. Nous pouvons incarner une électricienne, un géomètre, un marin, une navigatrice, un médecin et un alpiniste.

Vous aurez aussi des objets pour vous aider !

Le Ciel Interdit sort en octobre pour Essen en sortie mondiale. Si vous voulez en savoir plus, la règle est disponible sur la fiche.

Vous pouvez aussi trouver en boutique l’Île interdite à un prix conseillé de 25 € et le Désert interdit autour des 30 €. Étant donné les mécanismes plus complexes du Ciel Interdit, il devrait être un tantinet plus cher (mais on nous a soufflé que les fils en cuivre permettent vraiment de créer des circuits électriques et que la fusée s’allume quand elle est prête à décoller).

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