La terre est bleue comme une orange : Planet
Planet, c’est le nom simple et précis du futur jeu de la gamme « grande boîte » de Blue Orange, à qui l’on doit déjà Photosynthesis (on retrouve Sabrina Miramon aux illustrations d’ailleurs) ou New York 1901. L’auteur du jeu, un certain Urtis Šulinskas, s’est vu mis à l’honneur cette année en ayant l’une de ses créations sélectionnées pour le Spiel enfant (avec Emojito).
Planet c’est aussi un jeu auquel l’ami Umberling a eu l’occasion de jouer en juin dernier (article).
Voici ce qu’il nous disait, entre autres : « (…) Planet se joue de façon très fluide : on drafte des tuiles aimantées que l’on placera sur son dodécaèdre planétaire. Mais pour quoi faire ? Eh bien, pour remplir notre objectif secret (qui est assez évident, au final) et pour implanter des espèces, collectées à chaque manche. Cette collecte nous demandera de construire notre planète un peu de la même façon, même si nous sommes fortement drivés par notre objectif secret. »
Et pour tous ceux qui ont bloqué sur le mot dodécaèdre, voici de quoi il s’agit :
Un gros dés à 12 faces tout simplement !
Chaque joueur reçoit un noyau de planète sans rien dessus.
À chaque tour, les joueurs choisissent une tuile avec soit une montagne/glace/forêt/désert dessus et la placent sur la planète. La tuile restera en place grâce à sa matière magnétique. Ces tuiles présentent des zones de différents environnements qui peuvent être connectés entre eux pour former de vastes régions ou au contraire des aires isolées. Formez une chaîne de montagnes ou de grandes forêts par exemple. Si vous parvenez à une combinaison de terrains qui rend possible l’apparition de certaines espèces, bingo !
En plus d’essayer de faire de leur monde un endroit vivable pour les animaux, chaque joueur commence le jeu avec une carte objectif d’habitat naturel tenue secrète qui attribue des points pour l’obtention d’une majorité de zones d’un type d’environnement spécifié.
Rendez-vous à Essen pour découvrir ce jeu de plus près, avec des joueurs à partir de 8 ans.
La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.
Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
Paul Eluard (1929) L’amour la poésie
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