Le KS du jeu à deux de Gryphon and Eagle Games est en train de se conclure tout doucement, avec un peu de peine, il fait bien le dire. Pourtant l’auteur américain Alf Seegert a déjà fait ses preuves avec Fantastiqa, The Road to Canterbury, Cubist, Musée ou Dingo’s dream… Et on parle d’Egytpte, pour du jeu à deux, ça porte chance (coucou 7 Wonders Duel !). En effet, dans Heir to the Pharaoh vous incarnez soit Anubis soit Bastet, et vous vous tirez la bourre pour faire votre petit malin devant le pharaon. Si vous grattez le sable suffisamment bien, qui sait, jusqu’à ériger des pyramides ou des temples, peut-être parviendrez vous à attirer son attention… 

Est-ce-que la lumière de l’étoile du chien guidera vos pas ?

Choisissez le dieu que vous souhaitez jouer et récupérez vos cartes d’enchères. Quoi ? De l’enchère ? À deux ? Oui monsieur. La partie se déroule en huit manches. Chaque manche est divisée en deux phases : une phase d’enchères et une phase d’action. À chaque phase d’enchères, les deux adversaires vont choisir et révéler simultanément une carte d’enchère dans le but de faire une offrande à un dieu (pour savoir lequel, on tire une carte dieu parmi les 6). Celui qui a misé l’enchère la plus forte remporte la carte du dieu et pourra bénéficier de son pouvoir plus tard. On retourne ensuite une autre carte dieu, et on recommence, ainsi de suite, jusqu’à ce que les 6 dieux soient attribués. Il y a quelques subtilités dans cette phase, comme par exemple la possibilité d’user d’une carte magie animale pour booster son enchère…

Une fois ceci fait, on va pouvoir activer les dieux gagnés, dans l’ordre et la discipline, en fait, dans l’ordre ascendant en débutant toujours par Seshat. Ainsi, on va pouvoir réaliser diverses actions et notamment celle de construire des bâtiments en positionnant des jetons sur la face de votre couleur, dans le sens et à l’endroit qui vous arrange sur le plateau (par exemple, pointé vers la pyramide, ça permet de bien scorer, c’est pas mal, enfin moi je dis ça, je dis rien, c’est vous le dieu après tout). Il y a une action pour tout. Pour réclamer un monument, gagner une carte de magie animale… On peut aussi faire progresser le marqueur de soleil sur le plateau. S’il revient sur le soleil de départ, chez Râ, la partie est terminée. On pourra alors compter les points et là on se rendra compte que l’emplacement de nos bâtiments sur le plateau est capital. Il s’agit de les aligner et d’obtenir la plus longue chaîne possible, et selon la direction vers laquelle ils pointeront ils marqueront plus ou moins (vers l’obélisque 3 points, le temple du soleil 2 points, le temple tout simple 1 point). Les cartes de magie animale inutilisées vous rapporteront aussi. 

Quoi qu’il en soit, les règles sont désormais en français, si vous voulez vous faire votre propre opinion sur la bête (dispo sur la fiche de jeu). Et pour ceux qui hésitent, sachez que EGG réfléchit actuellement à proposer le jeu en print & play, enfin, juste les cartes avec le texte en français… 

KS

fiche de jeu

Un jeu de Alf Seegert
Illustré par Brian Kohrman
Edité par Eagle-Gryphon Games
Langue et traductions : Anglais, Français
Date de sortie : 10-2016
De 2 à 2 joueurs
A partir de 8 ans
Durée moyenne d’une partie : 60 minutes

LUDOVOX est un site indépendant !

Vous pouvez nous soutenir en faisant un don sur :

Et également en cliquant sur le lien de nos partenaires pour faire vos achats :

Partagez cette publication