Gloomholdin’, chérie j’ai rétréci le Gloomhaven

Il était une fois un jeu nommé Gloomhaven dont le rêve était de rencontrer l’amour du public. Grâce à la plateforme Kickstarter, il put aller à la rencontre des joueurs, en mettant en avant la force de ses subtilités de gameplay, l’incroyable durée de vie de sa campagne épique, l’originalité de son univers. Là, près de 5 000 personnes tombèrent en amour une première fois, en l’an de grâce 2015. C’était le début d’une grande histoire.

Ses près de 10 kgs n’étaient pas un problème, au contraire. Ses 95 scénarios uniques faisaient tout son charme. Deux années plus tard, porté par ses premiers amours qui ne parlaient que de lui, Gloomhaven revint sur Kickstarter et connut une incroyable vague de passion, portée et animée par plus de 40 000 joueurs et joueuses.

Fort de retours positifs émanant des plus critiques d’entre nous, Gloomhaven ne tarda pas à glaner moult et moult distinctions, couronnes et récompenses, qu’il serait bien laborieux de lister ici. La plus belle de doute ? Rester à la place de Numéro Un, depuis 2017, sur BGG, dans la catégorie Stratégie, Thématique, et… Toutes Catégories. En fait. 

Bien sûr, de cette folle passion naquit bientôt des petites extensions pleines de vie. Forgotten Circles, tout d’abord, qui comprend une nouvelle classe de personnage, l’Aesther Diviner, 20 nouveaux scénarios principalement axés sur cette classe, ainsi que de nouveaux objets et monstres, puis Gloomhaven: Jaws of the Lion une version autonome plus petite du jeu sortie en juillet 2020, initialement en exclusivité chez Target mais qui arrive bientôt en VF. Conçue pour attirer les amoureux de passage, cette boîte ne propose que 25 scénarios. Malgré tout, ceux qui l’ont déjà vu l’adore, et la petite boîte poursuit la même carrière d’honneurs et de bonheur que son large aîné. À côté de ça, un petit écart, avec le malheureux spin off Founders of Gloomhaven, édité en 2018, que l’on se forcera vite à oublier. 

Mais l’histoire d’amour entre Gloomhaven et son public ne s’arrête pas là. Dernièrement un épris du jeu, Joe Klipfel, également auteur, aurait réussi l’exploit de condenser le gameplay croustillant et généreux du jeu en 18 cartes seulement. Félicitations, Gloomholdin’ est né, et le public en est déjà dingue. 

Gloomholdin’ est un jeu gratuit à imprimer et à jouer dans la main. En effet, à l’instar de Palm Island, l’ensemble du jeu peut être joué en solo, dans le creux de votre main, sans avoir besoin de placer quoi que ce soit sur une table.
Version simplifiée ? Pas forcément. Ce n’est pas parce qu’on est petit qu’on est simple d’esprit. Ce nouveau bébé a recourt à quelques astuces pour tout retranscrire avec peu de moyens. Les cartes contiennent beaucoup d’informations et ont de multiples usages pendant les scénarios, elles se chevauchent pour indiquer certains détails spécifiques et montrent des effets différents selon le moment (durant les batailles ou durant les tours sans combat). 

Le jeu de cartes possède son propre livret de scénarios avec une campagne unique, et comme avec son parent, la campagne de Gloomholdin’ débloque du nouveau contenu au fur et à mesure que l’on progresse dans l’histoire.

Gloomholdin‘ était initialement proposé en tant que jeu solo, mais Klipfel a ajouté par la suite une extension coopérative se jouant à deux joueurs qui nécessite que le jeu de cartes soit joué sur une table.
Gloomholdin’ n’est pas une création officielle de Cephalofair, en tout cas pour le moment. Quoi qu’il en soit, Isaac Childres, l’heureux papa de
Gloomhaven, a donné son autorisation, pour ne pas dire sa bénédiction. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Alors si vous aussi vous voulez voir ce que ça donne un Gloomhaven qui aurait rétréci au lavage, tout se trouve sur la page BGG, excepté l’imprimante et les ciseaux.

 

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