DOSSIER Tokyo GAME Market : Zoom sur 15 curiosités

Depuis que des grands succès critiques et commerciaux comme Love Letter ou Trains ont fait leur 1ere apparition au Tokyo Game Market, ce dernier est devenu THE place to play à ne pas rater au pays du soleil levant.

Ce salon a lieu deux fois par an, une fois à Tokyo, une fois à Osaka. En mars dernier, c’était à Osaka. Donc le 1er juin, c’était à Tokyo, au big site. Tout est question d’ogranisation.

Des auteurs et des éditeurs indépendants viennent de tout le Japon, et même de toute l’asie (beaucoup de coréens et de taiwanais) et même du reste du monde ouaiiis, et même de l’univers inter-galactique. Presque.

Nous allons vous parler de 15 jeux présentés là-bas qui ont su attirer l’attention. Bien évidemment, cela n’a rien d’exhaustif et si bon nombre de prototypes croustillants circulaient sous le manteau, nous avons choisi de plutôt nous concentrer sur certaines petites boites déjà bien abouties – cela n’empêche pas que ces jeux sont aujourd’hui dans l’ensemble difficiles à se procurer pour les grenouilles que nous sommes. Patience. Certains éditeurs compatriotes comme Moonster Games étaient présents, nul doute qu’ils ont repéré les perles prometteuses. J’y crôôa !

La bonne nouvelle ? Pour une bonne partie de ce que nous vous présentons ici, vous trouverez les règles en français dans l’onglet Ressources des fiches de jeu (note : aussitôt que l’onglet en question sera rendu actif par Jim, notre développeur ^^). Oui, oui, en français. Pour ça, remerciez le MadTranslator masqué. Ooh non, il a encore frappé. Pour le reste, détendez votre bras et scrollez à votre rythme, vous allez voir, c’est rafraïchissant comme une pluie d’été au chant de la grive sereine.

1/ Countdown 5 minutes to self-destruction

Allez, honneur à notre compatriote Julien Griffon pour ouvrir le bal, un petit frenchie qui a auto-publié Countdown 5 minutes to self-destruction qui fut un des jeux attendus cette année ! Il s’agit d’un petit jeu de dés façon Escape en mode express : rapide et coopératif dans un univers SF, le tout, en temps réel.

Vous et vos amis êtes au cœur d’une station orbitale attaquée par des aliens au regard radioactif qui cherchent à mettre la main sur une technologie humaine avancée. Comme ça sentait le sapin, l’autodestruction de la station a été enclenchée et les joueurs ont maintenant 5 minutes pour s’enfuir…ils devront donc tuer un par un les aliens qui se dressent sur leur chemin. Top chrono !

Comment ca roule ?

 

Les joueurs reçoivent 6 cartes Alien face cachées, elles montrent toutes des combinaisons de 4 ou 5 dés qu’il faudra réussir pour tuer les extra-terrestres. Par exemple, pour tuer tel Alien, vous devrez réussir à avoir 2 dés blancs qui affichent un « 2 » et un « 4 », un dé bleu qui affiche « 1 » et deux dés noirs qui affichent « 1 » et « 5 ».

Quand le jeu commence, on lance le chrono, tous les joueurs retournent alors leur 1ere carte Alien et lancent les dés simultanément -et frénétiquement- pour tenter de réaliser leur combinaison. Quand ils y parviennent, ils doivent continuer avec la carte suivante et ainsi de suite.

Les dés peuvent (et dans certains cas doivent) être passés entre les joueurs pour la réalisation des combinaisons.

 


2/ Alley thieves

Alley thieves le jeu encore avec-des-dés-mais-en-pas-pareil de Mandy Tong (édité par Miss Merc007 Games) est parti comme des petits pains au chocolat (et vous en trouverez la règle en français sur notre onglet Ressource) !

Dans ce jeu, vous allez devoir convaincre les autres voleurs de la cité de Legerdemain de rejoindre votre guilde. Le but : construire la guilde de voleurs la plus puissante en enrôlant jusqu’à 5 voleurs tout en maintenant votre présence dans les ruelles mal éclairées…

Comment ca vole ?

Vos voleurs sont représentés par vos dés, et les nombres indiqués par les dés représentent la Valeur de Compétence (VC) de vos larrons.

La VC détermine notamment la valeur de déplacement, parce que vos petits filous vont se déplacer dans la ville de case en case en respectant les règles qui prévalent dans les ruelles (on ne peut pas passer ni s’arrêter sur une case occupée par exemple) pour tenter des actions « d’infiltrations » et pour essayer de recruter des voleurs depuis les guildes adverse.

En gros, une VC élevée signifie que votre voleur peut se déplacer plus loin, qu’il est plus persuasif et plus fort.Les actions se règlent aux dés, par exemple pour convaincre un voleur d’être recruté, il vous faudra lancer votre dé de compétence et ajouter le résultat à votre VC (et l’adversaire que vous tentez de convaincre devra également faire de même).

Quand un joueur atteint un total de VC (variable selon le nombre de joueurs) grâce à ses différents voleurs, la partie s’arrête immédiatement et il est désigné comme étant le vainqueur.


3/ Castle crush

Le 1er jeu de cet auteur tawainais Tsai Huei-Chiang publié chez Soso Studio est un jeu de construction en bois de forêt… et qui dit construction dit… destruction pardi ! 

Selon le mode de jeu choisit, le but du jeu va être de détruire les châteaux adverses ou de construire le château le plus haut…ou les deux à la fois !

Comment ça ratiboise ?

Il y a d’abord la phase Construction : le joueur qui a le plus petit score prend alors 3 blocs dans la réserve. Les joueurs construisent les châteaux avec les blocs et plus ils feront d’étages, plus ils marqueront des points. Ils terminent leur construction en plaçant deux personnages : le Général et le Roi.

Ensuite vient la phase d’Attaque : le joueur qui a le plus petit score attaque en premier. Il place alors le marteau debout, n’importe où sur sa base, choisit la direction de son attaque et c’est parti. Si son marteau écrase accidentellement les châteaux d’autres joueurs, il marquera des points pour tous.

Plus on a fait tomber des blocs, plus on marque des points… et toucher les personnages apportent des bonus de points supplémentaires ! Si au contraire, les personnages sont toujours sur les fondations après l’attaque, leur propriétaire va pouvoir scorer grâce à eux.


4/ Un Imposteur à New York

Le reprint du jeu japonais de Oink games n’a pas laissé les visiteurs indifférents. 

Avec ce jeu de dessin original, vous pouvez animer une tablée de 5 à 11 joueurs. Parmi les eux, il y aura un Maitre des Mots, des artistes et un imposteur qui tentera de garder son identité secrète tout en dessinant avec les autres une œuvre collective où l’on ajoute un trait à sa couleur chacun son tour.

Comment ça trace ?

L’imposteur sera le seul à ne pas savoir ce que les autres dessinent, mais il devra faire « comme si » pour ne pas se faire repérer. Après deux tours où chacun aura ajouté sa griffe au chef d’œuvre, le maitre des Mots décomptera « 1…2…3 » et les artistes devront montrer du doigt l’imposteur qui se cache parmi eux. 

Si l’imposteur n’est pas découvert, il marquera des points, ainsi que le Maitre des Mots. Sinon, ce sont les artistes qui scoreront. L’imposteur pourra toujours marquer quelques points au rabais s’il parvient à deviner ce qui a été dessiné !


 5/ Dungeon guild

Le jeu de Desnet Amane, autre reprint d’Essen 2013, qui a su bien faire parler de lui.

Dans ce monde cruel où les nouveautés balaient vite les jeux à peine plus anciens, c’est bon signe d’entendre encore parler des vieux tromblons d’Essen 2013.

Il s’agit d’un jeu à base de cartes avec des illustrations bien tchoupie-mangas qui vous propose une petite virée dans les salles d’un donjon qui sentent plus ou moins la mort et le renfermé.

Les joueurs doivent coopérer pour traverser (on peut également jouer le jeu en équipe) et ainsi pénétrer plus profondément dans le donjon, là où les trésors les plus précieux sont gardés par de vilains monstres aux dents toutes cariées…

Comment ça crawle ?

On va créer un donjon aléatoirement de sorte à ce qu’il y ait une progression dans la difficulté des salles. Les joueurs prennent ensuite secrètement deux cartes aventuriers. Ils vont ensuite jouer chacun leur tour du premier au 4e, puis du 4e au premier joueur. A leur tour, les actions possibles consistent à placer un aventurier ou à remplacer un aventurier déjà placé (mais cela aura un coût).

Une fois que tout le monde a placé deux aventuriers, on révèle les cartes du donjon en commençant par celle du haut de la pile et on regarde si la force combinée des aventuriers présents permet de vaincre le monstre qui défend son trésor. Si tel est le cas, les joueurs qui avaient placés leurs aventuriers ici vont se partager le butin.

On continue ainsi pour résoudre toutes les salles puis on pense à payer les soins s’il y a des aventuriers blessés. Les cartes Maitre du donjon permettent de varier les salles en ajoutant des effets sur celles-ci.    


6/ Isaribi

L’auteur de String railways, à savoir Hisashi Hayashi, présentait pas uniquement Edo Yashiki -sorti du Tokyo Market d’automne dernier- mais aussi une nouveauté, Isaribi, qui était extrêmement attendu.

Il s’agit là d’un jeu de gestion basé sur un système de points d’action. Le tout prend place dans un village de pêcheurs de la baie d’Edo à l’époque Tokugawa (17-19e), quand les eaux étaient encore très poissonneuses… 


Comment ça mord ?

Attachez vos ceintures, Isaribi vous envoie 300 ans en arrière, au cœur de la vie d’un village côtier japonais. Ici, les joueurs sont des pêcheurs qui essaient de gagner leur vie grâce aux divers produits de la mer. Au cours des 5 tours de jeu, il vous faudra ramener assez de poisson pour survivre, faire des choix judicieux qui vous permettront d’augmenter vos nombre d’actions, et emprunter de l’argent avec soin pour aider vos finances.

Vous allez donc effectuer vos actions tel que : pêcher (à la main, ou au filet), vendre votre poisson, déplacer votre bateau, améliorer votre bateau de pêche ou votre filet, et augmenter vos nombre de points d’action qui sont en nombre limité. Il faudra gagner le plus de richesses possible pour être désigné vainqueur. Vous pouvez trouver les règles en français sur l’onglet Ressources.  


7/ Catalog

Publié chez ChagaChaga Games, il s’agit d’un jeu tout simple qui se joue avec des … catalogues ! Oui, catalogues de jeux, de voyages… ou en prenant votre smartphone avec des images telles que les sites du patrimoine mondial par exemple. Le principe : devinez ce que veut votre partenaire.

Comment ca, tu veux ça ?

Pour ce petit jeu, il faut un catalogue + les cartes et les marqueurs qui indiquent des symboles.

Un joueur, appelons le Marcel, choisit une page de catalogue et un thème comme « les jeux que je rêve d’avoir ! », sa partenaire, appelons la Germaine, place au hasard 7 marqueurs sur les photos, côté marron. Marcel place les cartes sur la table face cachées, dans l’ordre, puis retourne la 4eface visible, en guise d’indice : la carte indique que le marqueur qui correspond à cette carte serait son 4e choix. Germaine doit deviner le choix numéro 1 de Marcel.


8/ MaskMen 

La nouveauté chez Oink Games est un jeu de défausse sportif de Jun Sasaki (également responsable des illustrations bien punchies) et Taiki Shinzawa.

Bienvenue dans le merveeeilleux monde du catch pro ! Ici, vous n’avez pas le choix : il faudra gagner ou faire face à la colère de vos sponsors ! Cette année, il y a 6 nouveaux catcheurs débutants, alors bougez-vous le boxer et gagnez quelques matchs !

Comment ça roxe ?

Il faudra avoir remporté le plus de points au cours des 4 saisons. A votre tour vous pouvez jouer 1 à 3 cartes ou passer votre tour. Les cartes que vous posez doivent être du même type de catcheur (à condition qu’il n’ait pas déjà été joué). Plus vous vous défausserez vite de vos cartes, plus vous aurez de chances de gagner le match.

Le 1er qui joue toutes ses cartes remporte le jeton qui donne le plus de points. Le second prendra le deuxième jeton, un peu moins intéressant, etc. Quand il ne reste plus qu’un seul joueur en lice, la manche touche à sa fin et ce malheureux joueur remporte un jeton « -1 ». Le jeu se joue de 2 à 6 joueurs pour des parties de 20 minutes max.


9/ Too Many Cinderellas

Un petit jeu d’ambiance à base de vote que l’on pouvait découvrir chez Atmospheric Games.

C’est l’histoire bien connue d’un bal organisé où un prince fait une rencontre coup-de-foudre qui se termine en pantoufle de verre (ou de vair, selon vos croyances religieuses). Cendrillon, évidemment. Vous connaissez la chanson : il souhaite l’épouser et part donc à sa recherche. Malheureusement, il n’a que de très vagues souvenirs d’elle. (Voilà pourquoi, depuis, on prévient les jeunes que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé).

Comment ça romance ?

« Est-ce que quelqu’un connait Cendrillon ? » à force d’entendre la question, certaines personnes influentes (et cupides) se disent qu’elles auraient tout intérêt à convaincre le Prince qu’ils la connaissent. Vous êtes ces viles personnes-là. Pauvre prince, il est pas rendu.

Chaque joueur pose une de ses cartes qui donne une description de la « vraie » Cendrillon (c’est une ado qui aime le riz par exemple), puis les joueurs votent secrètement pour décider s’ils sont d’accord avec cette info pour ce tour. Il suffit qu’un seul joueur ait voté « non » pour que la proposition soit rejetée, mais les joueurs ne peuvent jouer leur « non » qu’une fois par partie. Une fois que tous les joueurs ont joué deux cartes, cette phase prend fin. Chaque joueur choisit la carte qui remplit les critères de la Cendrillon parmi les 2 cartes qu’ils leurs restent en main, ils la présentent devant eux en même temps, et celui qui a la carte qui correspond le mieux à la Cendrillon décrite l’emporte. En cas d’égalité, on compare les rangs de naissance des demoiselles – il conviendra que Cendrillon soit de haute lignée… 


10/ Machi Koro Sharp

Une nouvelle extension pour Machi Koro présentée chez Grounding (pour rappel, en France le jeu de base est paru sous le nom de MiniVilles chez Moonster Games qui est actuellement en train de traduire la 1ere extension baptisée « Marina« ).

Cette boîte offre en tout pas moins de 72 nouvelles cartes pour élargir l’expérience de jeu. Vous y trouverez 13 nouvelles cartes Etablissement avec par exemple une entreprise de déménageur, une cave à vin, ou encore un grand magasin.

L’auteur a fait remarquer que Machi Koro Sharp rendrait le jeu plus complexe et pourrait être combiné avec l’autre extension, celle du Port (The Harbor Expansion, déjà sortie au Japon, qui ajoute 10 nouvelles cartes Etablissement avec des ports et des aéroports qui peuvent être améliorés ainsi qu’une carte de base supplémentaire).   

Comment ça Fujise ?

Comme il s’agit d’une extension, vous retrouvez exactement les mêmes principes que dans Machi Koro : vous lancez vos dés, achetez de nouveaux établissements, gagnez des pièces et quand vous avez construit vos 4 grands monuments (6 avec the Harbor Expansion) vous gagnez la partie.


11/ Grim Reaper Sect

Voici un jeu de cartes avec un mécanisme de majorité malin saupoudré d’une bonne pincée de bluff qui se joue en un quart d’heure.

En gros, ici les joueurs vont devoir miser des cartes avec des valeurs en choisissant secrètement le clan des Anges ou des Démons. Pour gagner il faudra que le groupe sur lequel on a misé soit plus fort que l’autre, oui bon soit, mais on emportera une carte Score que si on a misé la carte la plus faible au sein du groupe gagnant.

Et pour remporter la partie, il faudra arriver à tirer son épingle du jeu afin de réaliser des combinaisons de cartes Score bien définies. Donc de manche en manche, le guessing va devenir de plus en plus subtil…Intuition et esbroufe sont donc au rendez-vous dans ce petit jeu du japonais Toshiki Sato publié chez Sato Familie !

Comment ça mise ?

Un joueur va jouer une carte Chasseur de sa main en la posant face cachée soit chez les Anges soit chez les Démons. Après que tout le monde ait joué son nombre de cartes Chasseurs autorisé et passé son tour, on retourne toutes les cartes face visibles. 

On ajoute alors les valeurs des cartes pour les Anges et pour les Démons afin de connaitre leur force respective.

Le joueur qui aura joué la carte la plus faible dans le groupe gagnant remportera une carte Soul (Ange, Démon ou Grim Reaper). Il faudra gérer ce dilemme : si on joue trop faible, l’équipe choisie perdra, si on joue trop fort, on ne marquera pas de point. Pour gagner il faudra réaliser des combinaisons de cartes Soul Ange, Démon et/ou Soul Reaper (soit 3 cartes du même types, soit 3 cartes des 3 types, soit 5 cartes de n’importe quel type). 


12/ Aristo-Maze

Selon la légende, il y a fort fort lontemps, un empereur aurait construit des catacombes secrètes pour renfermer tous ses trésors fétiches. Personne ne savait où ces fameuses catacombes se cachaient, et tout est resté en plan pendant 300 ans jusqu’à ce que ! Un beau jour, la Capitale Impériale annonçait sa découverte au grand public.

Les joueurs incarnent des aristocrates influents qui ont la possibilité de saisir une partie de ce légendaire butin. Vous allez tenter d’empêcher les autres équipes d’aventuriers d’avancer en les poussant dans des pièges dangereux afin de pouvoir ramener votre part du trésor.

BakaFire Party nous publie donc là un jeu d’enchère secrète qui se pratique en trois tours. A chaque tour, les joueurs vont miser secrètement et révéleront ensuite leurs offres durant les phases d’approvisionnement, d’enquête, d’organisation et d’exploration.

Comment ça s'explore ?

Par exemple, durant la phase d’enquête, les joueurs misent sur l’étage des catacombes qu’ils aimeraient voir. Durant la phase « organisation » les joueurs misent sur l’aventurier qu’ils aimeraient recruter. Avec la phase d’ « exploration », les joueurs choisissent secrètement dans quelle mesure ils souhaitent continuer l’exploration, puis résolvent les effets des monstres et des pièges qu’ils ont croisé (ce qui leur donne des points de victoire…s’ils survivent).


13/ Katsu Curry ?! This is not the time for that!

Ce petit jeu d’enchères plein d’humour de Toryo Hojo vous fait voyager dans un monde où l’économie est en pleine déflation (houu le vilain mot) et où les hommes politiques, incarnés par les joueurs, ont la responsabilité de fixer le « juste prix » sur les biens de la vie quotidienne. Chiche ?

Comment ça s'accommode ?

Vous avez 60 cartes « prix » (distribuées entre les joueurs) et 18 cartes « produits » qui vont être placés en 1 pile sur la table. On commence par retourner une carte Produit (si on aime le chao, on peut la jouer face cachée, les joueurs devront deviner en ne voyant que son dos – sachant qu’il y a des dos « A », « B » et « C »). Chaque joueur sélectionne une carte Prix de sa main (celle qui lui parait être le « juste prix » du produit proposé), et la place face cachée devant lui. Puis, on révèle tous les Prix simultanément.

Celui qui a mis la carte avec la plus haute valeur remporte la carte Produit sauf si sa carte fait le double (ou plus) de la 2e plus haute valeur. A ce moment-là, c’est celui qui a avait posé la 2e plus haute valeur qui gagne la carte Produit. Et on continuer de comparer ainsi, entre le 2e plus haut prix et le 3e, le 3e et le 4e etc. Une fois qu’on a déterminé le gagnant, tous les autres piochent une nouvelle carte Prix pour l’ajouter à sa main. Quand la carte Produit « bol de nouille » arrive, les règles sont inversées : celui qui a joué la carte Prix la plus basse gagne, sauf si la différence entre la 1ere et la 2e est au moins du double etc. Le jeu offre également des règles spéciales pour 4 joueurs.


14/ Assaultous

Les visiteurs du Tokyo Market ont eu le plaisir de croiser Assaultous, ce petit wargame pour deux joueurs qui était sorti discrètement pour Essen 2013.

Devenez commandant d’une armée et partez massacrez l’adversaire ! Pour y parvenir, vous devrez rapidement étendre votre territoire afin de produire plus de ressources, à moins que vous ne préfériez partir directement à l’attaque histoire de ne pas laisser le temps à l’adversaire d’organiser sa défense…

 

Comment ça meule ?

A votre tour, vous lancez un dé et cela vous apportera peut-être des ressources (un peu à la Catane), puis vous effectuerez des actions dans l’ordre de votre choix : déplacer vos unités jusqu’à deux fois par tour, acheter et placer des casernes, ou utiliser les capacités du port. Pour gagner il faut prendre la capitale adverse ou supprimer leur commandant.


15/ Guild stack

Terminons ce petit tour avec Guild Stack de Sota Kotajima, jeu de stratégie au thème médiéval bien de chez nous s’il en est.

Ici les joueurs vont gouverner leur territoire en pratiquant des métiers -du roi au médecin en passant par l’espion à l’agriculteur. En utilisant les possibilités stratégiques des différentes professions, les joueurs pourront collaborer ou au contraire interférer avec leurs adversaires afin d’élargir leur zone d’influence.

Comment ça Machikorise ?

Il y a des bâtiments communs disponibles pour tous mais attention quand vous vous en servez à ne pas rendre service aux autres… dans certains cas, ça aidera même plus vos adversaires que vous-même ! Les joueurs doivent contourner ce dilemme en développant leur propre stratégie.

Les joueurs débutent avec 3 territoires. Chaque tour, vous ajoutez un bâtiment sur l’une de ces terres. Vous pouvez également acquérir une profession si vous avez la place sur vos terres et si les bâtiments nécessaires sont présents. Les actions de ces professions seront déclenchées par la construction de certains bâtiments (par vous ou vos adversaires). Une fois déclenchée, vous pouvez (entre autres) obtenir des points, ou plus de terres. Il existe également des options pour saboter les bâtiments des autres joueurs.

Le jeu prend fin si un des joueurs atteint le score requis (variable selon le nombre de joueurs) ou lorsque trois bâtiments entrent en fonctionnement -ou encore si un joueur ne peut plus placer de bâtiment, faute de place chez lui-.     


Voilà, ainsi s’achève notre aperçu de ces quelques sucreries nipponnes ni mauvaises qui, peut-être un jour heureux, débarqueront sur nos côtes de francophonie ! Il va sans dire que nous aurons l’occasion de revenir sur tous ces autres jeux qui étaient sous forme de prototypes dès que nous en saurons un peu plus… Arigato gozaimasu, à vous les studios !

 

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5 Commentaires

  1. David Perez 01/07/2014
    Répondre

    Merci pour l’article. Vraiment intéressant cet angle japonisant.

  2. Ludovox 01/07/2014
    Répondre

    Merci ! oui nous aimons bien regarder ce qu’il se passe en dehors de chez nous 🙂

  3. Gaillet Julien 05/07/2014
    Répondre

    À quand l’article pour nous dire où trouver ces merveilles !

  4. Shanouillette 06/07/2014
    Répondre

    héhé pour l’instant il s’agit d’attirer l’attention des éditeurs français sur tout ça 😉 la plupart de ces jeux ont été tirés en un nombre limité d’exemplaires pour l’événement…

  5. Neuro 28/09/2014
    Répondre

    Comment ça se commente ?

    <spoiler>merci, très intéressant !</spoiler>

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