L’auteur allemand Bernd Eisenstein s’est fait un nom il y a plus de dix ans avec Peloponnes et Alea lacta Est mais il n’a jamais cessé de créer depuis et compte une quarantaine de titres à son actif. Avec Discordia, qui arrive prochainement en VF par l’intermédiaire de la maison Sylex, Eisenstein  propose un nouvel Euro qui retourne dans sa période fétiche qu’est l’Antiquité, en particulier au moment où l’impératrice Agrippine (mère du petit Néron) règne sur Rome. 

Dans Discordia, vous développez votre ville en construisant des fermes, des casernes, des défenses, des ports et des marchés, et en faisant du commerce avec des navires. « Aurez-vous la ville la mieux développée à la fin de la quatrième année, ou réussirez-vous à impressionner l’impératrice avant cela et à gagner la partie plus tôt ? » telle est la question. 

Vous débutez la partie avec un petit groupe d’ouvriers dans un village quasiment vide. Il va falloir mettre ce petit monde au travail ! Rome ne s’est pas bâtie en un jour… Chaque Meeple a sa couleur et sa fonction (les rouges sont des soldats, les jaunes des fermiers, etc). À vous d’ériger des bâtiments adéquats pour accueillir vos travailleurs – mais pour les y placer, il vous faudra utiliser un dé qui montrera à la fois la couleur et le nombre idoine.  

Les joueurs drafteront des dés qui leur permettront de construire et de développer leur ville et ses bâtiments avec des bonus selon leur positionnement. Mais Rome attire les raids germaniques et il vous faudra vous y préparer en vous protégeant – sans quoi il y aura des pertes… Vous pouvez par exemple construire des tours de défense.

Crédit BGG The startplayer

Aussi, n’oubliez pas de garder un œil sur les décrets qui vous donneront des bonus intéressants si vous remplissez certaines conditions avant les autres joueurs, ainsi que sur les tuiles privilèges attribuées lorsque vous développez suffisamment votre colonie ou que vous terminez l’une des pistes de développement. Bref, il y a de quoi s’occuper. 

Crédits BGG – Puma

Il ne s’agit pas d’un jeu à PV, mais d’une course dans laquelle vous devez bien choisir vos dés (draft/contre-draft), afin de vous emparer le plus rapidement possible des éléments limités et placer tous vos ouvriers en premier. Le jeu offre aussi un solide mode solo.  

Discordia, illustré par Lukas Siegmon (Sagani, Reykholt, Nova Luna, Hallertau…), est prévu pour arriver le 18 août prochain sur le sol français. Il est à noter que son extension Magna devrait également être traduite, proposant des plateaux joueurs individuels et des tuiles représentants des avant-postes servant à vous défendre des attaques germaniques. 

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