La différence entre un bon et un mauvais Walking Dead
Il y a eu des jeux The Walking Dead déjà, plusieurs oui. Mais aucun d’eux n’avaient réussi jusque là à traduire la complexité des relations entre les héros. Car Walking Dead, et je parle là de la BD originale, n’est pas une oeuvre sur les zombies. Ils servent d’excuse dramaturgique. Ils sont lents, prévisibles, finalement faciles à contenir. Le vrai danger vient des hommes et de l’implosion de la société telle que nous l’avons toujours connue et pratiquée. Oui, l’oeuvre initiale de The Walking Dead parle des hommes, de ce que certains sont capables de faire pour protéger ceux qu’ils aiment, de ce que d’autres sont capables de faire quand ils virent en roue libre. Elle parle de la confiance humaine, de son aveuglement et de ses limites. Elle parle des relations humaines dans un contexte de fin du monde où tout est poussé à son paroxysme.
Or, les jeux de société Walking Dead précédents se concentraient avant tout sur les zombies, comme seule menace, et du coup, passaient à côté de leur sujet, et souvent, de leur public. C’est finalement Dead of Winter qui, s’inspirant de l’univers Walking Dead sans bénéficier de la licence officielle, a peut-être jusqu’ici le mieux réussi à faire vivre aux joueurs l’expérience d’une colonie de survivants qui doit se faire confiance pour subsister, mais qui peut à tout instant imploser pour des questions individualistes.
Aujourd’hui, comme vous en parlait notre podcasteur lundi matin, les auteurs de Warhammer Quest nous proposent un jeu estampillé « Walking Dead » en KS, jeu qui est censé nous faire connaître les affres sociales de la survie en groupe.
De la coopération précaire
Tout le monde joue ensemble puisque le jeu est un pur coopératif, tous les joueurs ont le même objectif, et ils sont pourtant leur propre pire ennemi. Cela grâce à un système de leadership qui, ironie du sort, réussi à mettre à mal les problèmes… « d’effet leader » (quand un joueur prend le pas sur les autres dans les coopératifs). C’est pas beau ça ? Si, ça l’est, en tout cas, sur le papier !
Vous êtes un groupe, et il y aura un leader. Ce joueur pioche deux cartes événements (peste ou choléra ?) et doit en choisir une, et ne peut pas discuter avec les autres : La pression est sur ses épaules. Vous êtes le leader, vous allez donc devoir prendre une décision, et imaginer un plan de survie, sans savoir si les autres vont pouvoir vous suivre.
Chaque survivant dans No Sanctuary est livré avec un deck unique de cartes pour représenter leurs actions et leurs capacités spéciales, ainsi que leurs défauts. Cette pioche non seulement influence la façon de jouer chaque survivant, mais sert également de points de vie, de sorte que la gestion de main est « cruciale pour survivre à chaque scénario » nous dit-on.
Oui mais voilà, si le leader prend trop de mauvaises décisions, il finira par devoir laisser la place. Peut-être que son plan était bon, peut-être que c’est injuste, oui mais c’est comme ça. Comme dans la BD de Frank Darabont et Robert Kirkman : les intérêts et les problématiques de chacun font qu’un plan, même bon, ne se déroule jamais sans accroc.
Ajoutez la dessus la problématique du moral des troupes. « De nombreux effets de jeu vont provoquer la baisse de moral du groupe, et si ce moral atteint zéro, les joueurs perdent la partie. Le maintien de la stabilité psychologique (bien fragile) du groupe est tout aussi importante que de rester en vie. »
No Sanctuary est actuellement proposé avec deux niveaux de pledge, une boîte à 40$ sans les figurines et une autre à 115$ avec des figs et des exclusivités Kickstarter. Il y a même des extensions prévues. Notez que le jeu pourrait être traduit en français s’il y a suffisamment de demandes en ce sens.
Un jeu de Adam Sadler, Brady Sadler
Edité par Cryptozoic Entertainment
Langue et traductions : Anglais
Date de sortie : 07-2017
De 1 à 4 joueurs
A partir de 15 ans
Durée d’une partie entre 45 et 120 minutes
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M3th 26/07/2016
Suis vraiment fan de la bd mais j’avoue que le prix me calme un peu sans compter les milliers d extensions derrière…
Certains ont craqué ?
Shanouillette 26/07/2016
je pourrais bien.
M3th 26/07/2016
Parfait patfait gniark gniark gniark!
Mais je te vois dans l obligation de me le faire essayer
Shanouillette 26/07/2016
haha ! avec plaisir !
M3th 26/07/2016
Nikwouel. Ca te laisse plus d un an pour préparer avec un KS
Sha-Man 26/07/2016
@shanouillette comment oses-tu me suggérer de prendre la version SANS FIGURINES ?!!! 😉
Sedenta 27/07/2016
Par contre, le jeu s’inspire de la série et non de la bd : y a Daryl 🙂
Je sais, je sais, la série s’inspire de la bd… mais quand même
Shanouillette 27/07/2016
En effet ! Merci de la précision, moi j’ai lu que les BD.
(Par contre j’ai récemment vu Fear the walking Dead (saison 1) et ça m’a plutôt motivé à voir la série TWD).
Sha-Man 27/07/2016
Bo, bah voilà j’ai pledgé.
Maintenant les amis, merci de tous y aller pour remplir ma boîte de Stretch goals @Wraith75 @vincenbo