Le joli petit Kenjin sera à Cannes en avant-première
Guidés par leur soif de pouvoir ou leur désir d’installer une paix durable, les grands seigneurs du Japon féodal se livrent une guerre sans merci. Vous êtes l’un d’entre eux et votre frontière est menacée. Saurez-vous diriger vos troupes et lire les desseins de l’ennemi pour prendre le contrôle du champ de bataille et mener vos samouraïs à la victoire ?
Telle est l’accroche de Kenjin, le nouveau jeu signé Nicolas Sato (sous l’égide Superlude), qui sera dispo en boutique le 13 mars prochain (pour 18€) avec une avant-première qui va bien au FIJ Cannois. Ça sera l’occasion pour vous de chiper un petit goodiz exclusif ou de vous mesurer à la loyale lors des tournois. Mais avant de penser à se mettre sur la binette, faudrait déjà savoir de quoi il retourne.
Kenji, de quoi il retourne
Ce jeu de cartes aux illustrations magnifiques signées Biboun vous prendra une demie-heure, jouable en équipe ou pas, avec des gamers érudits ou des petits nenfants innocents (dès 12 ans, voire moins, s’ils ne sont plus tant innocents que ça). Une demie-heure pour chiper un max de points de victoire sur le champs de bataille. Mais commençons par le commencement.
Choisissez votre clan parmi :
Prenez votre carte Seigneur, vos 12 cartes armées, et votre aide de jeu s’il vous plait. Au centre, il y aura des champs de bataille – selon le niveau de difficulté que vous aurez choisi, plusieurs options possibles. Admettons. Il y aura une pile de Champs de bataille à 4 points et une autre à 6 points. (Si on a de la bouteille, on peut faire une phase de draft pour choisir les champs de bataille).
Déroulement de la baston
1/ On commence par le Déploiement des armées.
Vous allez donc poser 2 de vos cartes sur un ou plusieurs champs de bataille, de votre côté.
Le Seigneur aura intérêt à montrer rapidos le droit chemin à sa soldatesque. S’il est déployé en dernier, vous aurez un malus de 5 points, punition des pleutres. Haha, bien mérité tiens.
Sinon, à part votre Seigneur, vous avez en main des Unités Régulières qui se posent face visible et s’activent tout de suite, et des Unités Secrète, qui, vous l’aurez deviné, s’engagent face cachée. Ces dernières seront révélées après, lors de la Résolution des Combats. C’est à ce moment là seulement qu’on activera leurs éventuels pouvoirs…
2/ Dès que le dernier joueur a engagé sa dernière carte, vient la phase de Résolution des combats. On commence par vérifier la place des Seigneurs : y a t-il des lâches parmi eux ? Si oui, paf, moins 5 points dans ta bille. On va ensuite résoudre les champs de bataille les uns après les autres. Le champ de bataille a lui-même un effet qui peut avoir à se résoudre avant, pendant ou après le combat. Maintenant :
>> On révèle les Unités secrètes et on applique leurs effets.
>> On calcule la puissance des armées en additionnant les valeurs des Unités pour déterminer le gagnant.
Les effets des cartes
Vous vous en doutez, tout l’intérêt du jeu va se situer là-dedans, dans l’ordre de lequel on va jouer nos Unités et comment on va combiner leurs effets.
Quelles sont les capacités spéciales des diverses unités ?
Par exemple, le paysan : si vous gagnez le combat, chaque paysan engagé vous rapporte 1 point, mais gare au Samuraï qui sait les éliminer proprement… Ceci dit, bonne nouvelle, l’archer, lui, saura se débarrasser du samouraï ! Le Seigneur, quant à lui, a une puissance de 2 et vous rapportera 1 point par carte engagée après lui. Sans parler du malus que vous subissez s’il arrive dernier (au secours de la victoire !), ça vaut donc vraiment le coup de le jouer au départ. Oui mais bon, faut-il encore qu’il survive après ! Voilà pour les unités secrètes.
Là où ça devient bien chafouin, c’est que les unités régulières permettent d’enquiquiner les unités secrètes. L’assassin remplacera une autre carte face cachée n’importe où, pourvu que ce soit un champ où vous n’apparaissez pas encore. Vous pouvez regarder la carte que vous retirez ! Après libre à vous de bluffer sur ce que vous avez vu… L’éclaireur permettra de révéler publiquement une Unité Secrète, le Général d’en déplacer une sur un autre de vos champs de bataille… Bref, bluff, déduction et stratégie sont de mises.
On ajoute à cela le petit sel des champs de bataille eux-même ! Par exemple le Sanctuaire, qui détruira les cartes les plus faibles, le Village qui doublera les cartes dont la puissance est de 1, le Tori : son nombre de point de victoire équivaudra à 4 + 1 par champ de bataille remporté par le joueur, etc.
En résumé
Un jeu rapide qui, de par son thème, n’est pas sans rappeler Shinobi Wat-AAH! présenté justement à Cannes l’an passé, et aussi Smash Up, plutôt d’un point de vue gameplay cette fois – avec les effets de nos cartes qui se combinent pour détruire l’adversaire, et la « base » qui pose ses conditions à tous, mais ici, les decks sont symétriques.
On trouve surtout une intéressante composante de bluff avec les cartes personnages jouées face cachée, décidément très à la mode – Héros à Louer, Braverats and co.
Bref, des ingrédients qui ont fait leur preuve et un look qui ne laissera pas les joueurs indifférent, sans oublier une certaine souplesse (même si c’est que du 2-4) grâce au mode équipe. En voilà du beau carton à taper jovialement sur la croisette si le coeur vous en dit !
En résumé
Un jeu rapide qui, de par son thème, n’est pas sans rappeler Shinobi Wat-AAH! présenté justement à Cannes l’an passé, et aussi Smash Up, plutôt d’un point de vue gameplay cette fois – avec les effets de nos cartes qui se combinent pour détruire l’adversaire, et la « base » qui pose ses conditions à tous, mais ici, les decks sont symétriques.
On trouve surtout une intéressante composante de bluff avec les cartes personnages jouées face cachée, décidément très à la mode – Héros à Louer, Braverats and co.
Bref, des ingrédients qui ont fait leur preuve et un look qui ne laissera pas les joueurs indifférent, sans oublier une certaine souplesse (même si c’est que du 2-4) grâce au mode équipe. En voilà du beau carton à taper jovialement sur la croisette si le coeur vous en dit !
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Grovast 15/01/2015
La classe Biboun. Le Tori me fait grave penser au travail de Vincent Dutrait sur Shitenno.
Merci pour la news. Pas trop pour moi ce jeu avec de la brutalité pas gentille, mais j’imagine que ça va donner envie à du monde 😉
Himuraken 15/01/2015
A lire l’ article, j’ avais l’ impression de Lire la description du jeu « roman go home » de lui-même éditions.
A essayer pour voir en quoi il diffère.
Shanouillette 15/01/2015
ha bon ? je vois pas trop en quoi
Shanouillette 02/02/2015
Ouais si en fait:)
gusanoman 16/01/2015
Le jeu m’attire vraiment, dommage qu’il n’y ai pas un mode à 3 joueurs.
Le design est très beau
Nicolas Sato 16/01/2015
SI si, on peut jouer à 2 ou 3 chacun pour soi et à 4 seul ou en équipe
gusanoman 16/01/2015
Ok, merci, j’avais mal compris le 2-4 mode équipe de shanouilette. Je le prendrai alors 🙂
Shanouillette 17/01/2015
oups, oui quand on voit « 2-4 » (comme sur les boites) cela signifie « de 2 à 4 » mais j’aurais dû l’écrire en toutes lettres c’est toujours plus clair !
tartopom 19/01/2015
Pour rejoindre Grovast, je retrouve un peu Shitenno, pas tant dans le design, mais dans l’idée du jeu.
A voir en essayant si je me goure. 🙂
TheGoodTheBadAndTheMeeple 21/01/2015
de mon coté, ça ressemblerait plus à l’ancêtre : Condottiere, mais en confrontation. Les pouvoirs par contre se rapprochent fort.
Sha-Man 02/02/2015
Je viens de faire 2 parties à 2 joueurs, ça me plait bcp dans cette config.
Le jeu en équipe risque de bien me plaire, j’attends de voir le mode 3-4 « Free For All ».