Khiva, par Johannes Goupy de Faraway et Guillaume Scholz

L’auteur grenoblois de Faraway, Johannes Goupy, est accompagné de Guillaume Scholz sur cette nouveauté signée The Flying Games (Ice team, Jurassic Snack, Little Big Fish…) baptisée Khiva, du nom de la ville d’Ouzbékistan. C’est en effet dans un grand désert asiatique que vous propose de vous vous rendre ce jeu de tir à la corde pouvant se jouer de 2 à 5. 

Au centre de la table, un plateau au cœur duquel partiront 5 chameaux colorés portant des marchandises (théière) valant 2 à 7 points (placés au hasard). Pour qu’un chameau avance dans votre direction, il vous faudra jouer une carte Déplacement (allant de 1 à 5) à sa couleur. Vous tentez ainsi de l’attirer au bout de votre chemin, jusqu’à votre comptoir, pour qu’il vous délivre sa marchandise. Tout le monde choisit une carte secrètement, et en glisse également une pour son voisin, façon draft.  

Chacun révèle sa carte : Si vous êtes plusieurs à vouloir attirer le même chameau, c’est la plus petite valeur qui l’emportera. Alors, tenterez-vous de le faire bouger de beaucoup de cases en prenant un gros risque, ou irez-vous petit pas par petit pas, au risque qu’il n’aille pas au bout ? Sachant que vous faites aussi avec le hasard de la distribution des cartes ! Mais pour tenter de déduire ce que les autres joueront, vous pouvez toujours consulter les cartes déjà jouées : chaque carte n’est présente qu’en un seul exemplaire pour chaque chameau. 

 

Si un chameau progresse sur votre chemin mais n’arrive pas au comptoir, il ne vous donne pas encore sa marchandise, mais selon la case où il atterrit, il peut vous prodiguer quelques autres bénéfices comme des pierres précieuses, qui vaudront quelques petits points ou pourront être échangées contre des sacs de sel (qui valent encore plus de points), ou encore des tapis qui marqueront des points seulement si le chameau correspondant arrive jusqu’à votre comptoir. 

 

Bon à savoir : pour donner un petit coup de pouce à votre chameau qui traîne un peu trop en route à votre goût, il est parfois possible de payer une gemme qui augmente la portée du déplacement (vrai sur les petites cartes uniquement). 

 


Vous souhaitez faire progresser le chameau sur lequel vous misez, tout en veillant à ce que vos adversaires ne gagnent pas trop de points dans l’intervalle, et dans le process une once de bluff n’est pas interdite… Dès qu’il n’y a plus de marchandises (soit théière, soit tapis, soit sac de sel), la partie prend fin et on compte les points. 

Un jeu familial qui gagne à être joué en configuration haute plutôt qu’à deux, même si les règles proposent un mode 2 joueurs.
Khiva, illustré par Camille Chaussy, arrive cette semaine chez vos ludicaires pour environ 26€ (sachant que le titre est déjà jouable sur BGA mais reste mieux autour d’une vraie table si vous voulez mon avis ;)). 

 

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