[Just Played] ZhanGuo
Chine, an -230. L’ambitieux et très jeune roi roi Yin Zheng vous a désigné pour unifier ses états en guerre, les fameux Zhan Guo, en un véritable empire digne de ce nom. Tel est le cadre historique qui sert de prétexte au nouveau brise-neurones de l’éditeur italien émigré à Berlin : What’s Your Game? Et puisque ces gens sont connus pour ne pas faire dans la demi-mesure en matière de gros jeux, voyons donc ce que leur petit dernier a dans le ventre.
Made in China ?
Visuellement, ZhanGuo marque d’emblée des points avec une illustration principale de toute beauté, un design général à la fois épuré et classieux. Les collectionneurs ne manqueront pas de se satisfaire de la cohérence graphique avec les titres précédents. Malgré un léger relooking du logo au passage, voilà une boite qui trouvera naturellement sa place aux côtés des Vasco da Gama, Vinhos, Asgard et autres Madeira si vous les possédez. Rien d’étonnant à ces airs de famille quand on sait que Marianno Iannelli cumule les casquettes d’éditeur et d’illustrateur sur l’ensemble de la gamme.
A l’intérieur nous attend un plateau tout en longueur, du plus bel effet mais peu pratique à plier en 6. Un énorme sachet de pièces en bois contient les éléments personnels que les joueurs auront à placer pendant la partie, les pions unifications en trois couleurs, ainsi que les inévitables cubes. Le seul sujet d’étonnement concerne la couleur rouge, qui est à la fois celle d’un joueur et l’une des trois couleurs des cubes « Officiels » (gris, blanc, rouge). Un peu curieux mais pas vraiment gênant au demeurant.
On attaque vite l’ouverture des cellos protégeant les 120 cartes pour constater qu’elles sont toilées, d’un toucher qui inspire confiance sur la durée, et surtout plaisamment illustrées. Les mêmes personnages apparaissent sur de multiples cartes différentes, mais on apprécie néanmoins cet effort de diversité déjà généreux, s’agissant d’un ornement purement cosmétique sans impact sur le jeu.
Les plateaux personnels sont constitués de deux parties qui s’assemblent façon puzzle avec un astucieux système de détrompage. Ils sont par contre d’un carton relativement fin, et si on devait vraiment chercher un point faible dans le matériel, on le trouverait certainement ici.
Un unique punchboard d’épaisseur standard complète le matériel avec quelques jetons et tuiles de bonne facture pour le coup.
Dernier détail qui fait plaisir : la présence de 7 sachets zip pour emballer le tout à votre convenance. Au niveau du rangement, l’insert en carton est de dimensions bien étudiées et cale particulièrement bien le plateau, au point qu’il ne bouge plus même en position verticale. Certes, l’ensemble pourrait tenir dans une boite au format Caylus, mais le bilan reste un quasi sans-faute.
Unification, mode d’emploi
Nous découvrons donc la bête en tête à tête avec ma dame, Sophie, pour une première approche en douceur. Ayant minutieusement préparé l’affaire, la copieuse explication réalisée par votre serviteur se passe plutôt bien, avec tout de même une ou deux hésitations et retours dans les quelques 16 pages du livret de règles.
Let’s go. 6 cartes sont piochées pour la première manche, deux dans chacun des trois paquets différents. Nous allons jouer ces 6 cartes une par une, alternativement. Le cerveau chauffe d’entrée de jeu, car il y a deux façons de les jouer, et l’une d’entre elle ouvre 6 possibilités d’actions différentes. Il faut bien l’avouer, on tâtonne grave en ce début de partie.
Pour soulager mes cellules grises, je décide d’écarter quelques variables de l’équation. Il s’agit d’un jeu sur la Chine, et je vais donc me concentrer sur la construction de sa célèbre Muraille qui donne des bonus multiplicateurs en fin de partie, selon divers critères aléatoirement disposés à l’installation. Je repère deux sections de muraille dont les bonus « combotent » un minimum, car basés sur les cartes posées dans ses provinces. C’est décidé, ma ligne de conduite consistera donc à poser beaucoup de cartes sous mon plateau personnel, le maximum étant de 15.
Fin de la seconde manche, sur 12 actions j’ai 7 fois posé une carte sous mon plateau. Ceci m’a permis de récupérer plus de marqueurs d’unification que Sophie, et j’ai de ce fait pu rafler 2 bonus d’unification sur 3 en fin de manche. Le système de majorité pour l’obtention de ces bonus est bien pensé et incite à se surveiller de près ; il permet en plus de faire des impasses pour viser un bonus plus puissant à la manche suivante.
Mais ce n’est pas tout, ces cartes figurent également des capacités qui s’activent dès lors que l’on réalise une action donnée, sous condition d’avoir utilisé une carte de plus forte ou de plus faible valeur que la carte précédente. Paramètre supplémentaire à prendre en compte : s’il y a trop de troubles dans une région, les cartes de cette région ne s’activent plus. D’instinct, je tente de poser des cartes bonifiant deux actions en particulier, sans savoir si cette spécialisation sera intéressante ou s’il vaut mieux répartir ses bonus sur un peu toutes les actions.
Les trois cartes du haut avec l’icone Marteau seront potentiellement activées la prochaine fois que je recruterai des travailleurs
J’obtiendrai alors 2PV, 2 déplacements de cubes représentant mes « Officiels », et un marqueur d’unification de mon choix.
Fin de la manche 3 : de son côté, Sophie a misé sur la réalisation des Tâches, qui sont des objectifs validés automatiquement dès qu’une condition fixée par l’empereur est remplie. A ce stade elle a déjà construit 3 de ses Palais rouges dans les provinces I, II et IV, ce qui lui a permis de déjà valider une première Tâche et de s’emparer du meilleur emplacement. Et les autres Tâches sont visiblement en cours. Je suis carrément à la ramasse sur ce plan, et je décide donc de ne pas trop m’en inquiéter. Je me concentre sur la pose de cartes et je recrute méthodiquement des travailleurs province par province en progressant vers la droite de mon plateau, sans les utiliser pour le moment.
Dernière manche, c’est le money-time ! Plus que 6 coups à jouer pour finir, et bien sûr il m’en faudrait au moins le double. Je dépense enfin mes ouvriers pour construire 3 palais coup sur coup, empochant au passage pas moins de 39PV : 3 fois 13 cartes sous mon plateau à cet instant. Je suis en avance au moment d’attaquer le décompte final, mais Sophie a validé 5 Tâches sur 6, ce qui, multiplications faites, lui vaut un joli 52PV. Il ne reste plus que la Muraille à évaluer, suspens !
Sophie y a construit plus que moi (4 Murs contre 3 pour moi, alors que c’était mon idée de départ…), mais sur des emplacements bon marché moins lucratifs en PV, alors que j’ai misé sur la qualité avec les plus gros multiplicateurs. Je reprends un différentiel de +24PV sur ce domaine, ce qui me propulse à 157 vs 152 PV. Ouf !
Bilan impérial
Annoncé par l’éditeur comme un cran en dessous de Madeira, qui a visiblement marqué les esprits en matière de complexité, sachez que ZhanGuo, c’est quand même du lourd. Pourtant joueurs habitués, nous avons clairement été un peu dépassés par le jeu sur cette première partie. Nul doute que les prochaines se feront en sachant mieux où l’on met les pieds, mais le jeu est indubitablement exigeant. Le nombre de paramètres qu’il faut prendre en compte en début de partie pour décider quelles cartes garder sous son plateau, et quelles cartes défausser pour faire des actions est assez infernal. Chers sujets à l’Analysis Paralysis, vous voilà prévenus.
L’aspect card-driven du jeu implique forcément un impact des tirages ; en une seule partie, difficile de dire à quel point ils sont déterminants ou si ils peuvent mettre en péril une stratégie prévue. Les 6 cartes ne sont pas tout à fait tirées au hasard, puisqu’on a nécessairement 2 cartes de chaque couleur. De plus, à la manière de Bruges, l’une des deux possibilités d’utilisation ne tient pas compte de la spécificité de la carte, seule sa valeur peut éventuellement jouer dans ce cas.
Force est par ailleurs de constater que le thème est peu présent en dehors de l’habillage graphique. Quelques règles font sens, notamment la gestion de l’unification et des troubles, mais globalement on est face à une usine à points aussi rutilante qu’artificielle, assez feldienne sur les bords. Rapidement, on ne réfléchit plus qu’en termes mécaniques. Autant les aficionados du genre n’y trouveront rien à redire, autant les amateurs de thèmes forts en seront pour leurs frais.
Le jeu n’est pas non plus très interactif. Il y a une petite course pour valider les Tâches avant les autres, et s’emparer des quelques emplacements ouverts à la compétition, mais on joue principalement dans son coin. Même l’ordre du tour n’est pas vital comme il peut l’être dans d’autres titres du même genre. D’un autre côté, comme signalé précédemment, j’ai bien aimé l’attribution des bonus d’unification à la majorité, et ces récompenses sont loin d’être anecdotiques.
Le système de déclenchement des capacités est lui aussi source d’interaction, puisqu’on dépend de la dernière carte jouée. Potentiellement, un adversaire peut donc vous rendre un service ou vous ennuyer, mais lui a peu de chances de le faire sciemment. On peut ainsi essayer de tenir compte des valeurs approximatives des cartes en mains chez son voisin, grâce à un dos différencié par tranches de valeurs. On reste sur de petits enjeux tactiques : là n’est pas le cœur du jeu selon moi.
Je ressors en tous cas plutôt motivé pour au moins quelques parties supplémentaires, qui permettront de confirmer que, comme nous le pensons tous les deux, la complexité initiale va rapidement s’estomper avec l’habitude. De là à utiliser la face B des plateaux (sorte de variante avancée qui propose un pouvoir asymétrique), il y a encore de la marge.
Nous avons joué à deux seulement, et je pense que le jeu, du fait de ses interactions limitées, n’est pas trop tronqué. Je ne suis d’ordinaire pas grand fan des systèmes de majorité à deux joueurs, mais là, le dosage est plutôt réussi. Par rapport à Vinhos dont le concours de vin perd à mes yeux de son intérêt à deux joueurs, je n’ai pas du tout la même crainte ici. Ce n’est évidemment pas sa meilleure config pour autant.
Beau, complexe, stratégique, peu interactif et thème au second plan, voici les principales conclusions de ce Just Played qui aura duré pas loin de deux heures de jeu tout de même. Pour nous, qui sommes pile dans la cible, c’est du très bon, assurément. Mais le manque d’évidence et le doute sur la facilité à le proposer à de nouveaux joueurs n’en font pas un coup de cœur pour le moment.
Un jeu de Marco Canetta et Stefania Niccolini Illustré par Marianno Iannelli Edité par What’s your game ? Pays d’origine : Italie Langue et traductions : Allemand, Anglais Date de sortie : Essen 2014 De 2 à 4 joueurs A partir de 12 ans Prix boutique conseillé : 45€ environ |
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eolean 31/10/2014
Je l’ai testé hier soir dans une config 3 joueurs et je suis très emballé par le jeu. Je le place d’ailleurs pour ma part sur le top de ma cuvée Essen 2014 (à l’exception de Staufer que je n’ai pas encore joué).
Je suis dans l’ensemble entièrement d’accord avec toi, sauf sur la partie intéractivité. J’ai trouvé au contraire que pour un jeu de ce qualibre, un peu feldien comme tu dis (entièrement d’accord !), l’interactivité était plus forte qu’à l’accoutumée.
Je me suis surpris plusieurs fois à regarder les cartes que mon prédécesseur avait encore en main pour adapter ma stratégie, le combat pour la majorité des gouverneurs sur les régions étaient également dans les têtes et enfin j’ai regardé plusieurs fois le jeux des autres pour essayer de deviner les tâches qu’ils allaient accomplir et orienter mon jeu en fonction de ça. Je dirai pas que c’est un jeu où on joue dans son coin, et j’y ai trouvé même plus d’intéractivité qu’à Aquasphere ou Orléans par exemple.
Bon toute proportion gardée, of course, on est sur un eurotrasher hein :p Mais, pour ma part, je ne pense pas qu’il ait moins d’interactivité que la majorité des jeux de sa catégorie ! (Progress par exemple en est presque totalement dénué !)
En tout cas, j’ai vraiment bien aimé ce jeu et je te remercie pour le just played que tu as fourni parce qu’il le mérite !
Quand j’étais sur le stand de WYG, l’éditeur m’avait dit qu’il était 2 marches en dessous de Madeira sur la complexité. Comme toi, je pense qu’ils ont peur que la complexité de ce dernier leur colle à la peau. Je dirai pour ma part que Zhanguo est juste une petite marche en dessous de Madeira, et c’est tant mieux ! 🙂
Grovast 31/10/2014
Ca reste une impression de première partie, que tu as raison de modérer. Avec l’expérience, on devrait effectivement être plus à l’aise pour relever la tête du guidon et surveiller plus les autres. Et le ressenti à 3 et 4 joueurs est certainement différent en ce qui concerne les Tâches. Une fois que j’ai compris que je n’y serai pas premier, je n’ai pas essayé de lutter et j’ai pris mon temps pour sauver les meubles en validant deux secondes places au dernier moment. Vivement une partie à plus.
Il n’y a cependant aucune interaction directe ni aucun coup vraiment méchant, on est pas sur un Vanuatu ni un Luna, ni même un Bora-Bora. Voilà ce que je voulais dire.
On est d’accord sur le reste et c’est déjà pas mal 😉
Shanouillette 31/10/2014
pfiou c’est du costaud mais ça donne envie..
davy 31/10/2014
bizarre
j’ai pas trouvé madeira si complexe que cela, et pour les joueurs avec qui j’ai joué qui n’avait pas aimé vhinos car trop long a mettre en place et pas assez intuitif pour eux,j’ai biens reussi a leur faire passer madeira
si j’ecoute les 1er retour je ne devrai pas avoir donc de probleme avec celui la si il vous semble moins complexe.j’ai pour ma part pour le moment pas pu faire ma petite fiche resumé pour ne pas perdre les joueurs des l’explications des regles
Grovast 31/10/2014
Si ça peut te renseigner, voici un indicateur chiffré, le fameux Game Weight de BGG :
Vinhos 4,1 (330 votes)
Madeira 4,2 (167 votes)
ZhanGuo 3,8 (17 votes)
à prendre avec des pincettes vu le faibles nombre de votes sur ZhanGuo, mais ça donne la tendance et je suis assez d’accord avec ces moyennes pour ma part.
Shanouillette 31/10/2014
le game weight ? je ne connaissais pas mais ça m’intrigue, c’est où ça dans BGG?
Grovast 31/10/2014
Sur la fiche de chaque jeu, dans la catégorie « Statistics » (plutôt vers la fin). Il y a même l’histogramme pour voir la répartition des votes.
Pour voter, il suffit de sélectionner son choix dans la catégorie « Item » (tout en bas).
Shanouillette 31/10/2014
merci !
Lordsavoy 05/11/2014
Marrant quand même les ressentis , les votes etc.
On m’a dit plusieurs fois que Vinhos était le + compliqué des 3 et selon le vote la c’est Madeira le + compliqué. Certains crient à l’alambiquée usine à gaz de Madeira, d’autres me disent en coulisse que c’est du même acabit en terme de complexité Madeira et Zhan Guo et les chiffres la 3,8 – 4,1 confirmerraient le kiff kiff bourico.
Pour ma part j’ai pas trouvé Zhan Guo si difficile, pour moi c’est + simple que Tzolkin’. (après chacun son feeling). J’ai peu faire un score correct dès la 1ère partie de Zhan Guo, c’est loin d’être le cas pour Tzolkin’ qui me fait bien mal au crâne alors que la j’ai juste de légères céphalées avec Zhan Guo 🙂 Je suis d’accord qu’il est dur de tout bien optimiser. J’ai scoré 90 PV, à vrai dire c’est peu (apparemment on peut dépasser les 200 puisque y a un jeton prévu ) donc encore une belle marge de progression, mais voila je me suis senti devant un jeu riche avec pas mal de choses mais ou l’on prend assez vite ses marques.
Pour le coup pas de contraintes de nouritures, d’objectifs à accomplir sinon on perd des PV, pas de jetons malus etc. Donc on reste dans le relativement peu frustrant.
Shanouillette 05/11/2014
Cool ça, un jeu riche & complexe qui ne mise pas sur la frustration à gogo, voilà qui m’intéresse.
davy 05/11/2014
pour moi si tout va bien 1ere partie vendredi,je posterai un retour si possible
davy 08/11/2014
1er partie hier soir a 4 joueurs
j’avais donc potasser la règle explication d’une vingtaine de minute.et c’était partie.on est un peu perdu les 2 1er tour pour savoir ce que l’on veut faire et voir vraiment comment le jeu tourne vraiment.les joueurs sont un peu perdu les 2 premières fois pour bien utiliser le bonus de la cour.
pour au final le jeu tourne bien.
je suis partie sur un moteur « travailleur »donc j’ai 3 cartes lors du 1er tour sur mon plateau avec les bonus quand je fais l’action travailleur.
j’ai mon voisin de gauche qui veut aussi optimiser ces bonus et qu’il peste déjà que sans travailleur et les bonus qui vont avec tes morts( mais c’est son défaut malheureusement d’analyser et de tirer une conclusion alors que l’on vient seulement de commencer le jeu)
les 2 autres joueurs commence eux aussi a installer plusieurs cartes pour trouver leur moteur de bonus.les joueurs s’inquiète de la durée de la partie a la fin du 1er tour ,peur que le jeu dur beaucoup beaucoup trop longtemps.(au final 3 heures de jeu donc un peu trop long pour ce type de jeu)
je suis moi donc partie sur les travailleurs et j’essaye pour cette 1er partie sans trop me retourné le cerveau une ligne directrice(qui au final ne fonctionnera pas je finis dernier 🙁 ) donc je construit des que je peux des palais pour prendre les jetons unifications de valeur 3 et des points de victoires avec les cartes sur mon plateau.
mon râleur a ma gauche par sur les murailles ,mon joueur d’en face aussi sur les murailles avec des bonus sur les points de victoires (il en a pris un paquet tout au long de la partie et il a finit largement en tète) et une optimisation de ces actions il a parfois préférer faire l’impasse sur les actions bonus pour faire a tout pris une autre action qui sera bien plus rentable sur la durée.enfin mon voisin de droite lui a mis pas mal de carte sur son plateau individuelle et ensuite partie sur les « bronzes » pour lui (les gouverneurs dans le jeu) et un développement de bonus sur cette action.
je suis le seul a ne pas avoir été sur les gouverneurs j’en ai placé 1 et un 2eme vers la fin.je trouvé cela cher a installé et très bataillé mais final il y pas mal de point a prendre quand même si on ce les partages.
ma stratégie travailleur ne paye pas car je me suis dispersé,j’aurai du trouvé un 2eme moteur de bonus de pv surtout et j’ai construit mes palais trop top donc je n’ai pas pris beaucoup de PV car je n’avais pas beaucoup de carte sur mon plateau individuel.et je me retrouve avec des travailleurs voir trop mais pas optimiser car les bonnes places sur les murailles sont deja prise,j’ ai deja 4 palais d’installer et sur le 5eme je n’ai pas de travailleur dans la région ni d’officiel et je n’avance plus j’essaye d’optimiser mes coups pour prendre un peu de point de victoire sur les taches de l’empereur mais même la je n’ai pas optimiser donc je limite la casse ,mon voisin de droite lui a bien optimiser les taches et il place 2 pions dans chaque régions et prend 30 points je crois lors du décompte final.
le gagnant lui n’a pas joué du tout sur les taches donc c’est possible de faire sans.
voila on arrive a la fin du jeu on procède on décompte final et je finis bon dernier et bien loin,mon râleur(mais je l’aime bien quand meme) de gauche a surement gâché un peu ma 1er partie au début.il se rend compte au final que sois disant sans travailleur tu es mort et je lui ai démontré le contraire avec ma partie.
donc le jeu est finalement fluide mais il manque vraiment d’interaction entre les joueurs c’est chacun dans son coin,on va me dire qu’il y a de l’interaction avec la cour et les cartes défaussés (chiffre inf ou sup pour bénéficier des bonus) peut être,je trouve ce mécanisme vraiment très bien mais ne joue pas sur l’interaction.
on veut tellement essayer d’optimiser que l’on ne fait pas attention a ce que font les autres joueurs.
des jeux sans interactions j’aime aussi j’en ai pas mal mais il ne faut pas que cela soit trop long et au final c’est ce que je reproche a zhanguo
sa durée de jeu par rapport a son manque d’interaction.
j’espère pouvoir faire un autre partie rapidement mais c’est pas gagné au vu du nombre de jeu auquel nous devons joué et il faudra surement que j’ y rejoue avec d’autre joueur car au final cela a plus a tous le monde mais personne ne veut y revenir de suite.
pour faire un point avec Madeira (je suis peut être pas objectif car c’est ma claque ludique d’essen 2013) ,madeira est très largement au dessus.
par ces mécanismes gestion de ces dés actions,dés pirates ou chaque action est un choix crucial et que vous allez vous mordre les doigts si parfois vous laisser une action que vous voulez faire au prochain tour sauf qu’au prochain tour les autres joueurs ne vous laisseront pas cette possibilité car les places sont chers.Il y a a pour moi une vrai profondeur de jeu et idem plusieurs stratégie a prendre pour developper sont moteur de point de victoire mais vraiment avec cette tension que si vous ne faites pas une action au bon moment vous vous en mordez les doigts vous pouvez toujours vous refaire mais vous avez mal au …,alors que dans zanghuo au final vous arriver toujours a faire autre chose qui ne sera pas si pénalisant que cela.
voila j’espère avoir été clair dans mon explication.
atom 06/10/2016
Premiére partie a 2 joueurs. au début je me suis senti perdu et comme d’hab dans ce cas la je joue simple. j’ai donc préparé des coups pendant mes deux premiers tours, pour investir les murailles, j’ai totalement oublié les taches sur le coté droit, quand j’ai commencé a y penser, je me suis rendu compte que j’avais inversé deux zones et donc que j’étais en train de le faire en pure perte. Au final j’ai gagné de quelques points en scorant comme un malade sur les murailles. J’ai adoré perdre deux tours pour prévoir les tours suivants. j’avais oublié que l’on pouvait faire des murailles plus légères du coup je me suis embêté pour rien a prévoir des murailles a 3, pour rien non car j’ai scoré mais j’ai du abandonner quelques actions pour ça.
J’ai adoré et cela même a deux joueurs ou le jeu tient bien la route. Les combos miam miam ^^. J’ai trouvé le jeu ardu mais j’ai quand même jouer vite comme a mon habitude, et je trouve que c’est faisable. l’interaction est correcte on surveille un peu les numéros des cartes des autres joueurs. Bref excellent jeu moins compliqué qu’il n’y parait.