52% des « special guests » de la Gen Con seront… Des femmes.
D’après une brève de Dice Tower, cette année, pour la première fois de son histoire, 52% des « special guests » de la Gen Con seront… Des femmes.
En effet, chaque année, le grand événement américain met en avant 25 ambassadeurs du monde ludique, des vedettes censées représenter l’industrie dignement, mais avant tout des professionnels qui ont fait leur preuve. En 2014, il y avait 4 femmes. En 2011, une seule. Cette année, elles seront 13.
Comme dans de nombreux autres domaines, le monde ludique demeure, pour des raisons historiques évidentes, majoritairement géré par les hommes mais la tendance tend maintenant à aller vers plus de parité et d’ouverture. Peu à peu, les mentalités évoluent dans les entreprises et ce chiffre qui fait aujourd’hui la Une s’avère un symbole fort.
Jessica Price, game designer chez Paizo s’exprime sur le sujet : « Est-ce que cela va magiquement résoudre les problèmes de misogynie dans le jeu de société ? Non. Mais le fait de reconnaître les femmes comme pouvant être une autorité en la matière, le fait de mettre leur travail en lumière, de rechercher leur contribution et juste le fait de souligner notre présence, égale aux hommes en nombre, ça aide ».
Un livre avec beaucoup de témoignages et d’anecdotes signé Elisa Teague est à ce jour attendu concernant la réalité quotidienne des femmes dans le monde ludique aux US. On espère le lire prochainement.
morlockbob 18/05/2016
pensons à tous ces garçons qui vont devoir mettre une perruque pour être considérés cette année…..ah j en rigole d avance
TheGoodTheBadAndTheMeeple 18/05/2016
C’est bien. Cela devrait etre la normalite.
6gale 18/05/2016
Ok avec toi.
atom 19/05/2016
Ce salon, c’était déja distingué l’année dernière en menaçant de quitter la ville d’Indiana si une loi anti gay était appliquée. (vu sur Gus and co mais je ne retrouve plus le lien).
Shanouillette 19/05/2016
Tout à fait. C’est un salon uber geek mais très progressiste. L’Indiana avait adopté une loi autorisant les discriminations à l’encontre de la communauté LGBT. Le PDG avait réagit vivement envers leur gouverneur : « La grande diversité de nos participant.e.s est devenue un élément clef du succès et du développement de notre convention » avait -il écrit. Il craignait des conséquences économiques et menaçait de déménager. Le truc c’est qu’il peuvent pas partir comme ça, ils ont un contrat qui les tient pendant X années…