Windmill Valley : Dites-le avec des fleurs

Quand on avait évoqué le cas de Barcelona, on parlait de son auteur comme une personne à suivre, même si Barcelona ne nous avait pas complètement séduits, ni convaincus, il proposait quelques petites mécaniques plutôt fraîches. Cette année Dani Garcia sort aussi chez nous Arborea (chez Pixie Games), on en parlait dans cette news. Et en ce moment même, un kickstarter est en cours Neko Syndicate. On ajoute Windmill Valley dont on parle aujourd’hui, l’auteur est prolifique.

 

Se battre contre des moulins à vent.

Avec Windmill Valley chez Board and Dice, nous allons courir après les moulins à vent dans la Hollande du XIXe siècle. Nous allons incarner des producteurs de Tulipes, mais aussi vendre, acheter des bulbes, les planter, construire de nouveaux moulins, les améliorer, embaucher des assistants et réaliser des contrats. Il se présente comme un jeu à moteur léger pour 1 a 4 joueurs, et pour une durée de 45 à 90 minutes.

 

La roue la roue !

Nous démarrons tous avec notre champ, et surtout notre moulin et ces deux roues crantées qui servent de sélection d’actions. À votre tour, vous allez tourner votre roue d’action, ce qui vous offrira deux actions possibles à réaliser, vous devrez en choisir une (faut pas rêver). Dans certains cas vous pourrez toutefois accomplir les deux.

Les deux roues ne sont pas de la même taille il faut donc anticiper leurs rotations, et pour déterminer la vitesse de celle-ci tout dépendra de la quantité d’eau dépensée. L’eau dépend d’une piste commune à tous les joueurs. Faire monter le niveau d’eau vous rapportera points ou argent, mais pourra éventuellement bénéficier à un autre joueur (une mécanique que l’on retrouve dans son précédent jeu Arborea).

 

 

Ces roues ont des actions qui vont pouvoir être améliorées, est-ce que l’on aurait affaire à une mécanique de Moulin Building ? (je suis déjà dehors). Les assistants sont des cartes multi usages que l’on va placer au dessus de son plateau champ pour un bonus, ou en bas pour un scoring de fin de partie, par exemple, recevez 4 PV pour chacun de vos moulins adjacents à des champs de Tulipes blanches.

Comme dit plus haut, une des actions permet d’améliorer ses roues, en achetant des améliorations, une autre des assistants que l’on placera au-dessus de nos champs. Notre plateau champ est prêt à recevoir nos bulbes de tulipes, que l’on plante de gauche à droite, en recouvrant un bonus on le récupère, mais si vous rangez bien vos tulipes, c’est-à-dire en ligne ou colonne de même couleur, vous gagnerez des points en fin de partie.

 

Les moulins que l’on construits sont placés sur le plateau central, ce qui va nous donner des points de victoire, et autres récompenses, selon les champs adjacents. Mais en plus vous les prenez de votre plateau personnel, ce faisant vous construisez votre score, selon le moulin débloqué et les couleurs des tulipes. Notez que vous pouvez aussi vendre ces tulipes au marché extérieur, ce qui vous donnera points et bonus, un autre moyen semble-t-il de faire les actions que propose la roue.

 

Dites-le avec des fleurs

Chaque fois que la roue fait un tour complet, vous allez pouvoir placer un de vos jetons sur le plateau calendrier et recevoir la récompense. C’est d’ailleurs ainsi que le jeu se termine, quand un joueur a rempli tout son calendrier, cela dépendant de la vitesse de sa roue. Il faudra donc surveiller l’avancée des joueurs pour ne pas prendre un vent. On espère que la salade de points sera plus digeste que celle de Barcelona

Windmill Valley de Dani Garcia illustré par Pedro Codeço sortira en français chez Pixie Games au début de l’été. 

 

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2 Commentaires

  1. Grovast 11/04/2024
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    Ah tiens, on n’avait pas vu ce thème (de niche !) depuis Seeland de Wolfgang Kramer.
    A voir si celui-ci tourne bien 😉

    • atom 12/04/2024
      Répondre

      J’ai pas adoré Barcelona, mais il a le mérite de tester des choses cet auteur et rien que pour cela j’ai envie d’en parler et d’essayer à minima. À voir ce que cela va donner, j’ai un peu peur de retrouver le même défaut à savoir que tout se vaut un peu trop et que le dilemme se dilue avec la sensation que l’on peut presque toujours tout faire.

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