Le point faible du jeu. Il s'agit ici de fabriquer des familles d'arbres, mais n'importe quel thème aurait pu convenir. Par contre, le thème même si c'est plaqué, il est quand même joliment exploité, et se prête plutôt bien aux illustrations. Mais c'est tout. On aurait pu faire des suites de vampires ou d'animaux des prés, ça n'aurait pas changé grand chose, si ce n'est le public cible à mon avis !

La mécanique du jeu, très simple à expliquer, demande beaucoup d'effort pour être appliquée. Beaucoup de paramètres qui sont en collision, il faut mener de front beaucoup de réflexions sur sa stratégie, sa pioche, ce que font les autres, adapter son jeu à sa pioche, aux défausses... Chaque partie est nouvelle, chaque main de départ donne une orientation différente, chaque adversaire vous fera réagir différemment, vous pourrez jouer offensif ou défensif, vivre votre vie ou pourrir celle des autres...It's up to you want, comme ne disent pas les anglais !

La dimension aléatoire apportée par le paquet de cartes à piocher est bien contenue par les différentes défausses, cela offre des possibilités d'ajustement très intéressantes, mais donne quand même une dimension surprenante parfois, et il faut savoir faire les bons choix pour s'imposer.

Il n'y a pas de stratégie gagnante, il faut savoir s'adapter, ou au contraire tout miser sur un angle, et ne rien lâcher dessus ! Une fois de plus, tout est possible.

Le point noir : cette déferlante d'informations et d'ajustement constants fait que le tour peut être long, parfois trop long si on se retrouve entre refléchisseurs compulsifs !