La boîte est tout à fait adaptée au matériel du jeu, sans permettre un rangement révolutionnaire. Le matériel est d'ailleurs de bonne facturer. Il se compose de grosses pièces en bois peintes en vert ou jaune, avec des formes empruntées à Tétris. Elles sont très agréables à manipuler, et les joueurs s'amusent souvent avec en attendant leur tour, en construisant des choses.

Niveau illustration, c'est simple, il n'y en a pas. On peut tout juste noter un effort pour être sorti de la dualité noir/blanc qui est d'habitude la norme pour ce genre de jeu. L'aspect global fait assez cheap.

Le jeu est assez limité en nombres de joueurs: ce sera 2 ou 4. En revanche, il est accessible à tous, et les parties sont courtes : une fois qu'on a plus de pièces, la partie est finie. La variante à 4 est d'ailleurs assez sympa, puisqu'il faut en plus essayer de deviner ce que veut faire notre partenaire.

Caminos propose plein de petites variations, comme des plateaux différents ou des obstacles à rajouter. Cela permet de varier un peu les plaisirs. Le hasard étant totalement absent, les configurations de départ ne sont par contre pas très changeantes. Cela dit, la vrai source de renouvellement vient des joueurs eux-mêmes, et de leur capacité à inventer de nouvelles stratégies. En effet, le jeu permet une belle progression, et les parties deviendront vraiment de plus en plus intéressantes au fur et à mesure que les joueurs gagneront en expérience. Le pendant à cela est que si les joueurs sont de niveaux différents, il est très probable que ce soit le plus expérimenté qui l'emporte. Mais au risque de me répéter, c'est encore une caractéristique de ce type de jeu.