Retours sur l’Alchimie 2016 [Million club, Océanos…]
Le festival Alchimie 2016 avait lieu le week-end du premier mai. Un festival au goût particulier, puisque nous fêtions nos 15 ans… Mais au goût doux amer aussi, car la flambée délirante des prix du parc des expos nous a fait commencer le festival avec un déficit, pour la première fois de notre histoire, un appel au don a était organisé.
Comme chaque année, l’organisation d’un tel festival se fait très en amont : des réunions de préparations, des contacts avec les éditeurs, la mairie, le parc des expos… Cette année, état d’urgence oblige, la sécurité avait été renforcée.
Des responsables pour chaque poste : il fallait s’occuper de la logistique, des contacts, de la buvette, de la buvette bénévole, de la sécurité de l’accueil, de la tombola, de la bourse aux jeux, sans oublier les concours, les tournois (avec leurs mauvais joueurs !), et l’escape room, les jeux en bois, le quidditch, les jeux grandeur nature, les tables prêtes à jouer, les animations libres, les tables de demain… Et bien sûr, les « bébénévoles », autrement dit les bénévoles qui gardaient les enfants des bénévoles pendant qu’ils bénévolaient. ^^
Jeudi au soir, c’était les dernières révisions pour que vous, visijoueurs, puissiez venir jouer sans avoir besoin de lire les règles.
Pour l’occasion – ou hasard du calendrier – 3 jeux étaient vendus dans les deux boutiques en avant-première, Imagine, Codenames et Yesss ! le jeu de Romaric Galonnier édité par Blue Cocker (les deux toulousains de l’étape).
Parlons jeu ! Pendant ce festival, j’ai pu essayer Océanos, Million Club, et je me suis même initié au Go en dehors de mes heures de bénévolats. Je vous montrerai tout ça, puis vous pourrez découvrir Alchimie en photo. Enfin, nous ferons le bilan et évoquerons le futur du festival…
Oceanos
Plongeons dans les profondeurs de l’océan à la découverte de Océanos le futur titre d’Antoine Bauza, un auteur que j’adore car il nous fait voyager, vibrer, vivre une histoire à travers ses jeux.
Parlons d’Océanos puisqu’il faut se mouiller un peu. Chaque joueur commence avec son sous-marin évolutif, prêt à découvrir les fonds marins, les animaux, la grande barrière de Corail et les trésors au fond des mers, mais aussi des yeux de Kraken qui sont quant à eux un léger malus.
Le sous-marin personnel de chacun est constitué de plusieurs parties que l’on va pouvoir modifier à sa guise : Un périscope amélioré nous permet de piocher plus de cartes, le réservoir permet de poser deux cartes dans un même tour, le gouvernail offre à la fin d’une manche des points de victoire, et l’habitacle permet de comptabiliser plus d’animaux.
Nous sommes dans un jeu de draft en 3 phases (ça ne vous rappelle rien ? 7 Wonders bien sûr !) avec un système un peu différent. On choisit d’abord un « capitaine » qui va distribuer à chaque joueur leurs cartes (deux par joueurs, plus si les joueurs ont fait évoluer leur périscope). Chaque joueur garde une carte, et redonne les autres au capitaine qui va pouvoir en choisir une ensuite à son tour, après les avoir toutes récupérées.
Une fois que tout le monde a choisi sa carte, on révèle tous en même temps, posant notre prise devant soi, comme dans un certain jeu bien connu aussi, puis le capitaine change, jusqu’à ce que l’on ait une ligne de 6 cartes (ou plus, si on a utilisé notre réservoir d’essence pour rejouer une carte).
Comment le sous-marin évolue ? Devant notre première carte, on a une carte « base sous-marine » : si on arrive à aligner un cristal puis une autre base, on va pouvoir transformer une partie de notre sous-marin, le passant de niveau 1 au niveau 2. Si on aligne deux cristaux différents on peut faire passer un élément de notre sous-marin du niveau 2 au niveau 3.
Et on décompte ensuite les points : on va comptabiliser les animaux dans notre ligne (2 points par animaux différents, maximum 3 animaux si l’on n’a pas fait évoluer l’habitacle). Celui qui a le plus d’oeils de Kraken prend en revanche un jeton malus. Si l’on a fait évoluer le gouvernail de notre sous-marin on prend aussi des PV au passage.
On a fait une partie à 3 joueurs, avec ma femme et mon fils. On s’est tenus en points, ma femme rapportant le plus de points de victoire grâce à sa belle barrière de corail. Pour ma part, j’ai fait évoluer mon sous-marin pour avoir de belles collections d’animaux. C’est aussi elle qui a eu le plus de Krakens mais ça ne l’a pas empêché de gagner.
Ce que j’en pense ?
C’est du draft léger, sur un thème bien familial. On peut faire des collections d’animaux, booster son sous-marin pour obtenir des bonus de différents types. Il y a de très jolies idées, comme la barrière de corail qui permet de gagner beaucoup de points si elle est ininterrompue, les yeux de Kraken qui font perdre des points à celui qui en a la majorité dans sa ligne, les plongeurs qui remontent les trésors mais peuvent remonter tous les trésors d’une même ligne verticale uniquement, ce qui demande une prise de risque car il n’est pas certain qu’à la fin on me laisse une carte avec un trésor, et trop gourmand je rentrerais bredouille… Avec une des améliorations on peut rejouer, ce qui donne une certaine maîtrise.
Ce que j’aime, c’est les dilemmes, et ici il y en a plein : Quand vais-je rejouer, est-ce que je devrais modifier mon sous-marin maintenant, mais laisser cet animal rare-là…? Cette carte montre un Kraken, mais elle a aussi un trésor et j’en ai déjà aligné un au-dessus, ça peut être bien… Dois-je utiliser mon scaphandrier sur ma deuxième ligne et remonter deux trésors, ou suis-je joueur et j’attends la troisième ligne au risque de ne pas avoir de cartes trésors..?
Si vous aimez le draft, vous devriez aimer Oceanos, surtout si vous avez des enfants, car il est un peu plus facile à appréhender que 7 wonders et il a un côté tout mignon (ici point de guerre, on explore les fonds marins…).
Ce que j’ai moins aimé, c’est de l’ordre du détail mais c’est la place qu’il prend sur la table et les manipulations quand on transforme son sous-marin. Ceci étant dit, je suis sûr que les enfants vont adorer ça. Je crois que je pourrais me laisser tenter à sa sortie.
Un regret : à la place de Iello je l’aurais appelé Submarine 🙂
Hop en passant, puisqu’on est chez Iello, j’ai vu la couverture de CS Files (photo ci-dessous), classe non ? Version non définitive et un peu sombre, l’originale sera plus claire. Mais l’arrivée du jeu est repoussée à septembre…
Million club
Million club
Aiguisons nos appétits carnassiers et devenons des capitaines d’industries dans l’Angleterre de la révolution industrielle et entrons dans le club sélect des millionnaires !
Une partie se joue en 9 tours de jeu. À chaque tour, nous avons deux actions que l’on peut réaliser en plaçant nos meeples sur les tuiles actions, une d’entre elles n’est pas disponible à chaque tour.
Une fois que tout le monde a placé ses meeples, on résout les actions dans le sens du jeu, d’abord le lobbying puis les intrigues, les colonies, la bourse et enfin les sociétés. Si un joueur est majoritaire sur une des tuiles il va pouvoir faire une action bonus, il obtient ce qu’on appelle un privilège.
C’est de la pose d’ouvriers un peu bloquante : il y a autant de places sur les tuiles que de nombre des joueurs, si je laisse un joueur poser son deuxième meeple je risque de ne pas avoir accès à cette tuile.
Sur les lobbies, je peux faire des mouvements d’entreprise : soit je tourne la tuile entreprise vers la gauche et je développe mon entreprise et fait monter sa valeur, soit je la taxe et tourne vers la droite et récupère sa valeur. Mais cette action est dépendante du nombre de meeples posés sur cette tuile : si 3 meeples sont posés sur celle-ci, je peux faire 3 mouvements, par exemple je développe de deux et je taxe de un, hop je viens de récupérer un petit pécule. Cette action est plus intéressante si on est plusieurs dessus, et je peux tout a fait tenter de convaincre un autre joueur de venir dessus. le privilège du joueur majoritaire c’est qu’il peut déplacer un de ses meeples sur une tuile pour faire l’action.
Sur les intrigues : je tire un nombre de cartes intrigues égal au nombre de meeples placés et j’en réalise une, et si je suis majoritaire, j’en réalise une de plus que je vais chercher dans le reste de la pioche.
Par exemple, certaines nous donnent le droit de Capitaliser (on prend 6 millions dans la banque). de Racketter, on prend 3 dollars à la banque mais chaque joueur perd 3 dollars, on achète une colonie, on échange une colonie avec un autre joueur…
Le dumping permet d’échanger une de nos entreprises contre celle d’un autre joueur (mais elle ne doit pas être plus développée que la votre).
Même chose sur les colonies, où je peux acheter une colonie parmi les cartes disponibles, plus une si je suis majoritaire, bis répétita sur les sociétés.
La bourse est un peu différente, à chaque mouvement d’entreprise, que ça soit taxer ou développer, on monte ou descend le marqueur de l’entreprise et si je me place sur les entreprises des transports, je gagne la différence entre la valeur du transport et la valeur de l’industrie des ressources. En gros chaque industrie est corrélée à la santé financière d’un autre type d’industrie.
Et si je suis majoritaire je peux faire une OPA hostile, c’est à dire racheter une entreprise d’un autre joueur (au triple de sa valeur).
Au bout des 9 tours on fait le décompte des points et chaque carte société donne 1 point, mais on double les points si on est majoritaire dans un type d’industrie. Si on a un consortium (1 société de chaque) on gagne deux points de plus par consortium. Pour les colonies, c’est un peu le même système, si on est majoritaire dans un type de colonie, ou si on a tous les types de colonies… et enfin s’il nous reste de l’argent on gagne 1 pv pour 4 dollars.
Ce que j’en pense
Nous sommes ici dans un jeu vraiment méchant et très interactif, pas du tout dans un jeu de placement d’ouvriers où l’on va vous laisser tranquillement dérouler votre jeu. Ici grâce (ou à cause) des OPA sauvages on peut vous voler (on vous paye quand même) vos entreprises et vous faire perdre vos majorités. Même chose pour les colonies qui sont elles cachées dans votre main. Les attaques du lobbying peuvent faire bien mal aussi.
Le jeu est fluide, à chaque tour on a deux actions à faire, on sait quelle action ne sera pas disponible d’avance. On discute, on parlemente, on fomente même, du genre « si je viens sur la première tuile, tu me rejoins ? » mais gare, car les promesses ne sont pas forcément tenues !
L’ordre de résolution des actions est important et peut donner quelques surprises. Par exemple, j’ai envie de profiter de la bourse pour me faire un petit pécule, mais les deux joueurs présents sur la première tuile peuvent faire baisser mon action s’ils choisissent de taxer leurs entreprises.
On a bien apprécié de jouer les capitalistes sauvages sans foi ni loi (pléonasme ?). C’est vrai que le jeu est très direct, mais à 15 minutes par joueur, on ne s’ennuie pas une seconde. Thématiquement ça fonctionne parfaitement, ça s’explique rapidement, et on rentre vite dans le vif du sujet. Du tout bon !
Initiation au go
Le go
À Alchimie on peut jouer à des jeux de société modernes, mais aussi à d’autres jeux bien plus anciens comme les Echecs ou bien encore le Go. Me dites pas que vous n’en avez pas entendu parler, le Go était sur toutes les lèvres ses dernières semaines, quand pour la première fois un ordinateur a battu le champion du monde. Le jeu est né en Chine, il est considéré comme le jeu le plus vieux du monde.
Je ne suis pas amateur des jeux abstraits, les échecs me donnent des boutons, mais j’ai toujours été attiré par le Go. Et ça tombe bien David, un des bénévoles, animait des sessions d’initiation au Go. Je l’avais déjà rencontré à Parthenay et on n’avait pas réussi à se poser pour qu’il m’apprenne cet art millénaire. Donc cette année j’ai profité d’une petite accalmie pour voir une partie se dérouler puis faire une petite séance d’initiation avec David.
Le but du jeu est d’occuper le plus de d’espace possible sur le goban (tablier sur lequel on joue). Le noir pose la première pierre, sur une intersection, puis le joueur blanc lui répond. Dans le Go, on parle de liberté, quand on pose une pierre, elle a x libertés, si une pierre perd sa dernière liberté, on dit qu’elle est prise. Une liberté c’est le nombre d’intersections libres autour de la pierre. Quand plus personne ne peut poser de pierre c’est-à-dire quand plus aucune intersection n’est contrôlée, on regarde qui a gagné, autrement dit qui a le plus grand territoire.
Ce que j’aime
Tout d’abord, c’est un jeu qui se prête à l’initiation douce, un joueur expert peut prendre des handicaps, par exemple si je débute contre David, il va m’autoriser à placer 5 pierres de ma couleur avant de placer la sienne.
D’ailleurs David animait son stand en faisant faire des exercices qui nous faisait toucher du doigt les actions conseillées et contre-indiquées.
Enfin, c’est un jeu empreint de philosophie. Par exemple on peut sacrifier une pierre pour tenter d’en gagner plusieurs autres mais on ne peut pas suicider une pierre, c’est à dire placer une pierre qui n’a aucune liberté. Une pierre seule est faible mais un groupe de pierres est plus fort.
Quand on sent que l’on perd on doit arrêter de jouer défensif et prendre des risques, décontenancer l’adversaire. Il y a une dimension psychologique évidemment, un joueur peut jouer un coup de l’autre côté du goban pour lui signifier qu’il ne le craint pas. Tiens je joue là, je ne rentre pas dans ton jeu, je vais ailleurs, il teste son adversaire. C’est très initiatique, on joue pas pour écraser l’adversaire, on joue pour se mesurer à lui, et pour évoluer soi-même et se dépasser. D’ailleurs on commence par des initiations, puis ensuite on débute sur un petit goban dit d’apprentissage (9×9), puis on passe à plus grand quand on maîtrise mieux. Un goban classique c’est 19×19.
Pour la petite histoire, que je trouve magnifique, David initie des adolescents dans son club de Go, et ceux-ci ont commencé à initier à leur tour d’autres enfants dans leurs collèges respectifs en créant leurs propres clubs de Go. Quelle belle contagion !
Cette petite initiation m’a donné envie de réitéré l’expérience d’autant plus qu’il suffit d’aller ouvrir des portes des différents clubs, ou de tenter l’aventure sur internet. Et vous, ça vous donne pas envie ?
Maintenant, l’envers du décor de l’Alchimie !
Les coulisses
L’envers du décor, que ça soit, les « bébénévoles », le stand de massage pour requinquer des bénévoles fourbus, le Hells Kitchen et son équipe qui faisait les repas pour tous les bénévoles (et franchement c’était super bon, je ne crois pas avoir mangé aussi bien à un festival, ça mérite d’être signalé), les préparations de sandwiches pour la buvette, tout ça dans la joie et la bonne humeur, et avec efficacité ! Je me disais des fois que bien des entreprises aimeraient avoir une main d’œuvre aussi motivée et efficace.
Installation, préparation
L’installation commence dés mercredi matin, et petit à petit tout se monte, de la pose de la moquette, jusqu’aux tables installées, jusqu’à vendredi où l’on peaufine les derniers petits détails, avant l’arrivée du public. Et Dimanche soir, rebelote on démonte tout ! Une équipe lundi matin a terminé le boulot dans la joie et la bonne humeur (et sous le soleil alors que ce petit salopiot s’était planqué tout le week-end).
Et place aux jeux
Les stars, les jeux ! Qu’il s’agisse des jeux en bois, des tables prêtes à jouer, ou en animation libre, les jeux pour enfants, le jeu dans toute sa diversité…
Les jeux extérieurs, grandeur nature, les figurines, le jeux de rôle.
On jouait aussi à l’extérieur que ça soit des jeux en bois, d’adresse, ou des combats à l’épée (en mousse). Le quidditch aussi. Toujours à l’extérieur, dans une tente on pouvait essayer de s’échapper d’une Escape room dans un univers inspiré des Milles et une nuits… Mais il fallait déjà avoir eu la chance d’y rentrer, car les places étaient rares !
Dans le Hall 8, on retrouvait les jeux de rôles, les jeux de figurines, les jeux à collectionner. C’était l’occasion d’apprendre à peinturlurer vos figurines.
Les tournois, les jeux classique.
N’oublions pas les nombreux tournois, avec les jeux à gagner. Il y avait un tournoi de 7 wonders duel, un pandemic survival, un tournoi de Terra Mystica mais aussi du poker et tous les jeux classiques, Échec, Go, etc.
Un peu gâché par les mauvais joueurs qui auraient aimé faire rejouer certaines parties parce qu’ils avaient perdus, ou d’autres qui oubliaient que ce n’était qu’un jeu et mettaient une tension insupportable.
– Hey gars, non tu ne joues pas ta vie sur 7w duel, calme toi et joue ça fait une heure qu’on est là !
Jeux de demain
Mon gros regret, je n’ai pas eu le temps d’aller essayer les jeux de demain, j’ai pu discuter avec des auteurs, voir leurs idées, mais c’est tout ! On ne peut pas être partout… Tant pis.
La folaille
Alchimie, c’est aussi des moments de folie, des gens déguisés et surtout la flashmob qui avait lieu samedi et dimanche à 15h15 (car c’est le 15éme anniversaire). À l’heure dite tout le monde était sensé lâcher ce qu’il était en train de faire pour entamer la chorégraphie. Grand moment.
Le bilan
Malgré tous les déboires, le temps pas vraiment au beau fixe, une personne de la sécurité prenant régulièrement la mesure de la vitesse du vent pour décider s’il fallait évacuer les jeux extérieurs voire même démonter les chapiteaux, l’absence de transport en commun pour le premier mai… 18 000 visijoueurs ont franchi les portes du parc des expos.
650 bénévoles ont donné de leur temps, de leur sueur depuis mercredi matin pour l’installation, ainsi que tous les postes. Certains à temps plein, du mercredi pendant l’installation jusqu’au lundi matin pour la fin du démontage, car on avait un impératif : vider les lieux pour laisser place à L’uefa. Impératif tenu et l’Uefa n’est même pas venu… (Ils devaient être au Panama !).
Puisque l’on est dans les chiffres, Alchimie est le 3e festival en France en termes de visiteurs, 4e en Europe et le premier totalement organisé par des bénévoles ! Il y a de quoi gonfler le torse non ?
Les chiffres
Le festival d’Alchimie c’est la transparence totale. Ainsi le festival a fait à ce jour 60 000 € de recettes, c’est à peu près la même chose que l’année dernière. Pour les dépenses, le bilan n’est pas encore clôturé, mais il devrait y avoir un léger déficit. Je ferais une mise à jour quand j’aurais l’information.
Les visijoueurs ont donnés 3 434,84 € (oui c’est précis) et sur internet cela se monte aujourd’hui à 2 350 €. La Bourse aux jeux a enregistré 1916 jeux et en a vendu 14 09, pour un résultat total de 16 423 €.
Toutes les bonnes choses ont une fin !
Après avoir tout démonté dans le hall 7 en un temps record le dimanche soir, nous nous sommes retrouvés dans le hall 8 pour un moment de décompression, faire la fête en musique, se retrouver. Minute d’émotions quand certains évoquaient leur semaine de bénévole, leurs moments forts, quand on a commencé à lire le livre d’or aussi, avec les témoignages des visijoueurs.
Il faut refermer la page de cette 15e édition et déjà se tourner vers le futur pour préparer la 16e édition avec des questions en suspens : la direction du festival veut garder ce modèle gratuit (on y tient beaucoup à la gratuité). Donc toutes les questions vont se poser : va-t-on garder le parc des expo ou partir à la recherche d’un autre lieu ? Peut-on arriver à renégocier les prix ? À suivre … D’ors et déjà un débriefing est prévu sous forme de pic nic partagé et chaque responsable de groupe recueille les ressentis et les suggestions pour améliorer tout cela.
Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura bien une 16e édition, car on peut démotiver une fois une personne mais on ne peut pas démotiver une fois 650 personnes. 😉
Rendez-vous à l’année prochaine.
Pour ceux qui veulent en savoir plus, vous avez le lien du festival, avec plein plein plein de photos ! Normalement les conférences vont être rajoutées en téléchargement, peut-être aussi des vidéos.
Pour le reportage photo entier 2016 c’est ici.
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Dorian Deux Chôme 16/05/2016
Merci Atom pour ce long reportage (très complet) on espère qu’un jour Ludovox pourra venir faire quelques vidéos directement chez nous !
Pour ceux qui aiment les images qui bougent on a une vidéo souvenir du festival réalisé sous forme de « timelapse ».
Shanouillette 18/05/2016
Merci Dorian pour ce message ! L’ampleur de l’Alchimie est impressionnante j’espère bien voir ça un jour de mes yeux !
atom 19/05/2016
Merci Dorian, au risque de me répéter encore et encore je suis vraiment épaté par l’organisation, j’ai mis la main a la pate, mais rien a voir avec certains qui ont tout donner de bout en bout.
Antyova 19/05/2016
Superbe article Atom, qui me fait d’autant plus regretter de n’y avoir passé qu’une petite après-midi :'(
J’aurais vraiment aimé tester les deux animations escape room/enquête.
Du coup mon micro bilan :
1) J’ai rencontré @Alstar! C’était cool ^^
2) Il m’a fait tester Kingsburg et j’ai passé un très bon moment, ça m’a obligé à sortir de ma zone de confort en terme de jeux (bon, je crois que ce jeu n’est pas fait pour moi, mais au moins j’ai testé!.. et perdu ^^).
3) J’ai pu acheter Sea of Clouds et Codenames (une partie de chaque pour le moment, prometteurs).
4) J’ai raté le jeu Valéria d’occasion à la bourse aux jeux :'( (punition des lève-tard).
5) J’ai vu monsieur Croc! Je me suis tenue à 1m de lui, j’étais toute émue (et intimidée, je n’osais pas le regarder).
J’espère qu’on verra l’équipe Ludovox l’année prochaine! (je sais bien que vous ne pouvez pas courir tous les salons de France… mais bon… un petit espoir?)
atom 19/05/2016
Il y a quelques humbles contributeurs sur la région toulousaine a défaut de la grande équipe ^^.
Il y avait du beau monde, des starrrs, Théo Riviére, Régis Bonnessée et l’équipe Libellud, l’équipe Iello. Mathieu d’Epenoux, ça fait toujours bizzare et tout ce beau monde toujours super accessible, prêt a discuter.
Dommage pour Valeria, je l’ai eu en main en plus ^^