Quickshot : battle Royale
Comme disait Jacques Séguéla (je crois), on n’a pas réussi sa vie d’éditeur si on n’a pas édité un jeu de Seiji Kanai avant ses 40 ans (je n’ai pas les propos exacts, mais c’est quelque chose comme cela). Quickshot est la dernière sortie de Bankiiiz Editions, un jeu minimaliste dans la lignée d’un Love Letter avec un thème moins princier et plus meurtrier et à la mode : le battle royale.
Comment ça marche ?
Nous avons des cartes numérotées de 1 à 8, la valeur la plus puissante. Le joueur “leader » va jouer face visible une de ses cartes en main. Les autres joueurs vont secrètement jouer une des cartes de leur main que l’on révélera tous en même temps. Attention, au moment de la révélation toutes les cartes identiques sont retournées face cachées. Ensuite on applique les pouvoirs des cartes dans l’ordre croissant, et c’est là que c’est un peu “sioux”.
Chaque valeur a son pouvoir, le 1 : Camouflage ne remportera probablement pas la manche, mais il ne peut pas être éliminé à ce tour, le 2 : piège élimine purement et simplement les 4 et 5. Le 5 justement élimine les cartes qui ont été retournées, etc..
Plus de pouvoirs dans le Ludochrono.
Le gagnant de la quatrième manche remporte la partie. À moins qu’il ne reste plus qu’un seul joueur, dans ce cas celui-ci l’emporte. ce qui arrive assez vite en fait. Un peu de bluff, de guessing, avec de l’élimination, mais pas de panique ça ne dure jamais longtemps, pas le temps d’aller faire chauffer le café. Quickshot est le jeu idéal pour débuter une session de jeux quand on est plus de 5 à la table, c’est évidemment plus agréable avec des configurations hautes. La version française bénéficie des illustrations de Pauline Détraz.
Il est sortie fin septembre en boutique, aux alentours de 15 €.
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