Produire, vendre ou acheter un jeu de société Harry Potter, c’est dire aux personnes transgenres qu’elles n’ont pas leur place à la table de jeu
TRIBUNE de Peggy Chassenet, FlavienM, Polgara, Antoine Tissot
« Produire, vendre ou acheter un jeu de société Harry Potter,
c’est dire aux personnes transgenres qu’elles n’ont pas leur place
à la table de jeu »
See below for the English version.
Des actrices et acteurs de la sphère ludique francophone dénoncent la décision de Czech Games Edition de publier un jeu de société exploitant la licence Harry Potter, localisé en France par Iello, et appellent à soutenir les personnes transgenres.
Le 22 juillet 2025, les éditeurs Czech Games Edition et Iello ont respectivement annoncé la sortie et la localisation de Codenames: Back to Hogwarts (Codenames : Retour à Poudlard en français).
En exploitant la licence Harry Potter, les éditeurs Czech Games Edition et Iello ont pris la décision, en connaissance de cause, de privilégier le profit au détriment de la vie des personnes transgenres.
En effet, de nombreux médias documentent depuis des années les positions ouvertement transphobes de J.K. Rowling, créatrice de Harry Potter, ainsi que le reversement des profits de cette licence à la lutte contre les droits des personnes transgenres.
En 2022, l’autrice a contesté publiquement un projet de loi visant à simplifier le processus de changement de genre à l’état civil en Écosse.
En 2024, J.K. Rowling a fait don de 70 000 livres (83 000 euros) au groupe For Women Scotland (groupe de femmes antitrans), qui a œuvré pour que les femmes trans au Royaume-Uni ne soient plus protégées par l’Equality Act, une loi antidiscrimination datant de 2010.
Le 16 avril 2025, la Cour suprême britannique a donné raison à l’association For Women Scotland, en estimant que c’est le sexe biologique – et non le genre – qui définit une femme aux yeux de la loi, une décision saluée par J.K. Rowling avec une profonde satisfaction. Dans les faits, cette décision signifie que les femmes transgenres n’auront plus accès aux espaces non-mixtes correspondant à leur genre, qu’il s’agisse des centres d’accueil, des hôpitaux, des vestiaires, mais aussi des prisons. En outre, les femmes transgenres arrêtées seront désormais fouillées par des agents de sexe masculin.
Plus récemment, en mai 2025, l’autrice a annoncé la création d’un fonds privé dans le but de financer, à l’aide des profits liés à la licence Harry Potter, des initiatives juridiques contre les personnes transgenres.
Les attaques contre les personnes transgenres ne sont pas sans conséquences : elles contribuent au climat transphobe qui légitime la violence physique et symbolique à l’égard des personnes trans. Elles aggravent la stigmatisation déjà profonde dont ces personnes sont victimes, les exposent encore davantage à un risque de tentative de suicide, déjà près de huit fois plus important que chez le reste de la population, et peuvent conduire au pire, en France comme ailleurs.
Exploiter la licence Harry Potter pour vendre un produit, quel qu’il soit, c’est donc contribuer, via le versement des royalties, au financement d’actions transphobes qui mettent en danger la vie des personnes transgenres.
Nous, actrices et acteurs de la sphère ludique francophone, dénonçons avec force la décision de Czech Games Edition de publier un jeu exploitant la licence Harry Potter et appelons l’ensemble du milieu ludique francophone à réagir, comme l’ont fait les autrices et les auteurs, les critiques et le public anglophones face à cette décision que le critique Dan Thurot résume très justement en ces termes : « C’est une décision délibérée, dans un loisir qui se fonde sur l’idée que les gens devraient se rassembler dans un espace partagé, de créer un jeu de société qui dit aux plus vulnérables d’entre nous : Non, vous n’avez pas votre place ici. ».
Le 31 juillet 2025, face aux nombreuses réactions de la communauté anglophone, l’éditeur Czech Games Edition s’est fendu d’un communiqué assurant qu’il avait entendu la « détresse » des personnes qui se sont exprimées et qu’il était à la recherche de « solutions concrètes » pour « régler la situation », « dans le cadre de [ses] contraintes ». Le problème demeure le même, puisqu’il est toujours question, à l’heure actuelle, de produire un jeu exploitant la licence Harry Potter, avec toutes les conséquences mentionnées ci-dessus. Par ailleurs, à l’heure où paraît cette tribune, Iello n’a pas communiqué sur le choix de cette localisation ni répondu aux questions qu’elle soulève.
Pour témoigner un soutien collectif aux personnes transgenres qui n’ont pas à subir une énième marginalisation au nom du profit, nous appelons chacune et chacun à prendre ses responsabilités.
Nous invitons les éditeurs qui font le choix d’exploiter la licence Harry Potter à considérer plus sérieusement les conséquences de ce choix sur la vie des personnes transgenres, mais aussi sur l’image publique de leur entreprise. En gage de soutien aux personnes transgenres, nous invitons ces éditeurs à reverser un pourcentage du chiffre d’affaires généré par les ventes des jeux concernés à des associations luttant pour les droits des personnes transgenres.
Nous demandons aux médias ludiques qui communiquent sur les jeux de société exploitant la licence Harry Potter d’informer le public avec rigueur et précision sur le contexte politique et social dans lequel ces jeux s’inscrivent.
Nous rappelons aux joueuses et aux joueurs qu’acheter un jeu de société exploitant la licence Harry Potter, c’est dire aux personnes transgenres qu’elles n’ont pas leur place à la table de jeu, ni à aucune table : l’argent dépensé pour acheter le jeu ira contester leur droit à participer à la société, et même leurs conditions de survie, qui sont directement menacées par le militantisme de J.K. Rowling.
Ressources :
FAST – Fonds d’aide sociale trans
Toutes des Femmes – Association féministe rassemblant des femmes trans et cis, qui a notamment publié une FAQ pour déconstruire les mythes et mensonges sur les personnes trans
Wiki Trans – Toutes les ressources pour les personnes trans en questionnement ou en transition, leurs proches et leurs alliés
Signataires :
Alexia, joueuse ; Kader Ali-Hadef, auteur de jeux et graphiste 2D/3D ; Marion Allard, joueuse ; Alias Alouette, autaire ludique et littéraire ; Emmanuel Andrieu, ludicaire ; Arsene inc, créateur de contenus ; Association des Ludothèques Françaises (ALF) ; Atom, rédacteur Ludovox ; Axolotl, collectif de créateurices et d’auteurices ludiques ; Pauline B., joueuse ; Marion Baratié, joueuse ; Bastien Bernand, développeur de jeux indépendant ; Xavier Berret, gérant de bar à jeux ; Audrey Bondurand, autrice de jeux ; Sophie Bonet aka Caducée, podcasteuse et joueuse ; Matthieu Bonin, consultant en communication ; Vincent Bonnard, co-rédacteur en chef du magazine Plato ; Mathieu Bossu, auteur ; Céline Boutet, organisatrice de festival ludique ; Matthieu Braboszcz, joueur ; Delphine Brennan, éditrice ludique ; Yoann Brogol, fondateur de Subverti ; Broknar, podcaster ; Pauline Brûlard, psychologue ; Laurent Buson, comptable et auteur ; Thomas Cariate, auteur ; Mirwan Casteran, auteur et illustrateur indépendant dans le milieu du jeu de rôle français ; Cendrones, auteur de jeux de rôle ; Léonard Chabert, auteur de jeux de rôle ; Maud Chalmel, illustratrice ; Clara Chanteperdrix, yel/ellui, ludicaire ; Peggy Chassenet, autrice ; Charte des Illustrateur·rices Ludiques (CIL) ; Sophie Cheval, psychologue, psychothérapeute ; Chibi, joueuse ; Élodie Clément, autrice ; Clyde, citoyen.ne trans ; Benjamin Comelli, co-gérant ludicaire de l’Antre de Mondes, Boutique POP Culture et Jeux à Compiègne ; Mickael D., joueur ; Valentin Daniel, président de Maison Nébuleuse ; Flavien Dauphin, auteur ; Opaline Debar, joueuse trans ; Quentin « Quantum » Deberdt, joueur ; Timothée Decroix, auteur ; DeReel, bricoludiste narrativo-végan ; Estelle Desoindre, ludicaire ; Hadrien Dominault, ludicaire ; Mathieu Doublet, joueur ; El Duderino, critique de jeux de société sur Ludovox ; Christophe Dufaux, auteur ; Thomas Dupont, auteur ; Robin « Mestre » Effulgens, auteur de Jeu de Rôle ; Dominique Figuet, gérant des Contrées du Jeu ; Brenda Flandrin, illustratrice ; FlavienM, critique ; Nicolas Folliot, graphiste ; Alain Fondrille, auteur ; Marina Forêt, game designer freelance ; Dorian François, auteur et éditeur (Les éditions du silence) ; Camille Froulin / MeepleCam, chroniqueur ludique ; FyrX, animatrice ludique ; Matthis Gaciarz, game developer ; Baptiste Garcia, ludicaire ; Joeva Gaubin, concept artist ; Gaume, joueur ; Gender Games, maison d’édition de jeux de société engagés et féministes ; Philippe Ghestin, ludicaire ; Julien Griffon, auteur et éditeur ; Leslie Grillon-Bouttier, ludicaire à Variantes ; Grovast, quidam du ludique ; Jérémy Gsl, joueur ; Tristan Haute, universitaire, ancien responsable d’associations de jeux de société ; Anne Heidsieck, illustratrice ; hellahag, illustrateurice ; L’Heure du Jeu, café ludique ; Quinn Jolinar, autrice transgenre de jeux de rôles ; Henri Kermarrec, auteur de jeux de société ; Khelren, auteur et éditeur de jeu de rôle ; Sheo Lacour, joueur ; LAD, autrice ; Angélique Lagestelois, autrice de jeux ; Loïc Lamy, auteur de jeux ; Pit Lanrezac, auteur ; Agnès Largeaud, autrice ; Lucile Leclerc, passionnée de jeux ; Antoine Lefebvre, auteur de jeu ; Loïc Lefevre, co-gérant ludicaire de l’Antre de Mondes, Boutique POP Culture et Jeux à Compiègne ; Aurélien Lefrançois-Fidaly, game designer ; Nicolas Legger, ludicaire ; Sélène « Cthulh00 » Leygnac, autrice, joueuse et podcasteuse ; Pierrick Libralesso, auteur ; Ligue Extraordinaire des Auteurices Franciliens (LEAF), collectif d’auteurices ; LOJO BOX, Sylvain Dubois, auteur et illustrateur ; Ludiqueer Rennes, association ludique inclusive ; Mel M., autrice ; Mad’, joueuse et podcasteuse ; yaël mai, autrice et illustratrice ; Marc des Veillées Oniriques, auteur ; Unt’ Margaria, co-rédactrice en chef de Plato Magazine ; Côme Martin, auteur ; Jean-Manuel Mascort, ludicaire et auteur de livres ; Natacha Mazella, distributrice (JeuDeLire Distribution) ; Lucie Merandon, cofondatrice de Les Castors, bar à jeux à Montpellier et co-présidente du Réseau des Cafés Ludiques (RCL) ; Olivier Michaud, auteur ; Milouch, autrice ; Morlockbob, joueur ; Frédéric Moulis, joueur ; Thomas Munier, autaire, théoricien ; Ragnar Nazebroque, joueur ; Kévin Neyers Civy / kevetoile, joueur ; Nimaël, créateurice et illustrateurice de jeux de rôles ; OlivLinc / Olivier Coz, joueur ; pauvle, joueur ; William Pearson, vice-président de Ludiqueer ; Elodie Pelloux, ludicaire ; Alice Péronnet, joueuse et militante féministe ; Patrice Pillet, ludicaire ; Polgara, critique ; Julien Prothière, auteur ; psikO, joueur ; Purple, joueuse inquiète ; Younès Rabii, chercheur.euse, auteur.ice et performeur.euse ; Jeremy Recher, joueur ; Peter Replik, joueur ; Réseau des café ludiques (RCL) ; Pierre François Ricard, auteur de jeux, chef de projet socioculturel et formateur pour adultes ; Théo Rivière, auteur de jeux ; Juan Rodriguez, auteur de jeux ; Nicolas « Gulix » Ronvel, auteur/traducteur de JDR ; Roti de pion, auteur ; Rouge Neige Editions ; Safe in Game, association de lutte et de prévention contre les VSS ; Tom « Toorte » Sagit, joueur et créateur ; Samsa, joueur ; Arnoufl Schronck, auteur, membre du collectif la LEAF ; Olga Sedjerari, enseignant.e chercheur.euse indépendant.e, plasticien.ne/charpentier.e de marine, militant.e ; Shanouillette, rédactrice en chef Ludovox, Skoc̀ko, auteur et illustrateur ; Société des Auteurs de Jeux (SAJ) ; Locus Solus, créateur de jeux de rôle ; Isabelle Soria, joueuse ; Cathy Suignard, ludicaire ; Vi Tacq, ludologue et personne trans non-binaire ; Toute l’équipe des ludicaires de La Taverne du Gobelin Farci : Sébastien Carvalho, Léa Dousteyssier, Cécile Moulin et Loïc Moulin ; Aurèle Tesson, auteur-auto-éditeur, Chapô Éditions ; Patrice Thorrez, joueur ; Melville Tilh-Pluñvenn, conceptrice de jeux ; Antoine Tissot, auteur ; Toile ludique rennaise, association organisatrice du festival Rennes en jeux ; Selene Tonon, autrice et traductrice ; Bernard Torres, joueur, ancien président d’associations de jeux, organisateur de festival du jeu ; Emma Turmine, ludothécaire ; Alice « Annagramme » Turquet, chroniqueuse et traductrice ; Ulysseandcharybde, auteur de jeux de rôles ; Amanda Vallerand, autrice et fondatrice de Subsurface Games ; Ludovic Vincent, auteur de jeux, élu local, fan de l’univers d’Harry Potter ; witches_and_bumblebees, illustrateur.ice ; Yukiko, autrice de JDR ; Zephiriel et Alex’, présentateur et présentatrice du podcast Le Dé Faussé.
Rédactrices et rédacteurs de la tribune : Peggy Chassenet, FlavienM, Polgara, Antoine Tissot
Les rédactrices et rédacteurs de la tribune tiennent à remercier Ludovox pour la publication de cette tribune et appellent à soutenir les médias ludiques indépendants.
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English version
« Producing, selling or buying a Harry Potter board game is telling transgender people they don’t belong at the gaming table »
Workers and players from the French-speaking gaming sector denounce Czech Games Edition’s decision to publish a board game using the Harry Potter license, localized in France by Iello, and call for support of transgender people.
On July 22, 2025, publishers Czech Games Edition and Iello respectively announced the release and localization of Codenames: Back to Hogwarts (Codenames: Retour à Poudlard in French).
By exploiting the Harry Potter license, publishers Czech Games Edition and Iello have made the decision, with full knowledge of the facts, to prioritize profit at the expense of transgender people’s lives.
Indeed, numerous media outlets have documented for years the openly transphobic positions of J.K. Rowling, creator of Harry Potter, as well as the channeling of profits from this license into the fight against transgender rights.
In 2022, the author publicly contested a bill aimed at simplifying the process of legally changing one’s gender in Scotland.
In 2024, J.K. Rowling donated £70,000 (€83,000) to the group For Women Scotland (an anti-trans women’s group), which worked to ensure that trans women in the UK would no longer be protected by the Equality Act, an anti-discrimination law dating from 2010.
On April 16, 2025, the British Supreme Court ruled in favor of For Women Scotland, determining that it is biological sex – not gender – that defines a woman in the eyes of the law, a decision that J.K. Rowling welcomed with deep satisfaction. In practice, this decision means that transgender women will no longer have access to single-sex spaces corresponding to their gender, whether these are shelters, hospitals, changing rooms, or prisons. Furthermore, arrested transgender women will now be searched by male officers.
More recently, in May 2025, the author announced the creation of a private fund aimed at financing legal initiatives against transgender people, using profits from the Harry Potter license.
Attacks against transgender people are not without consequences: they contribute to the transphobic climate that legitimizes physical and symbolic violence against trans people. They worsen the already profound stigmatization faced by this community, expose them to an even higher risk of suicide attempt, a risk already nearly eight times higher than in the rest of the population, and they can lead to the most dramatic outcomes, in France and elsewhere.
Exploiting the Harry Potter license to sell a product, whatever it may be, therefore means contributing – through royalty payments – to financing transphobic actions that endanger the lives of transgender people.
We, workers and players from the French-speaking gaming sector, strongly denounce Czech Games Edition’s decision to publish a game exploiting the Harry Potter license. We call on the entire French-speaking gaming community to react, as English-speaking authors, critics and the public have done in response to this decision. Critic Dan Thurot very aptly summarized it in the following terms: « It’s a deliberate decision, in a hobby that’s founded on the idea that people should come together in a shared space, to craft a board game that says to the most vulnerable among us, ‘No, you don’t belong here.’ »
On July 31, 2025, faced with numerous reactions from the English-speaking community, publisher Czech Games Edition issued a statement assuring that they had heard the « distress » of people who had spoken out and that they were looking for « a concrete solution » to « figure this out », « within [their] constraints. » The problem remains the same, since there is still talk, at present, of producing a game exploiting the Harry Potter license, with all the consequences mentioned above. Furthermore, at the time of publication, Iello has not communicated about the choice of this localization nor responded to the questions it raises.
To show collective support for transgender people who should not have to endure yet another marginalization in the name of profit, we call on everyone to take their responsibilities.
We invite publishers who choose to exploit the Harry Potter license to consider more seriously the consequences this choice has on the lives of transgender people, but also on their company’s public image. As a sign of support for transgender people, we invite these publishers to donate a percentage of the revenue generated by sales of these games to organizations fighting for transgender rights.
We ask gaming media that communicate about board games exploiting the Harry Potter license to inform the public with rigor and precision about the political and social context in which these games are situated.
We remind players that buying a board game exploiting the Harry Potter license means telling transgender people that they don’t belong at the gaming table, nor at any table: the money spent to buy the game will go toward challenging their right to participate in society, and impact their survival conditions, which are directly threatened by J.K. Rowling’s activism.
Resources:
FAST – Trans Social Support Fund
Toutes des Femmes – Feminist association bringing together trans and cis women, which published a FAQ debunking myths and lies about trans people
Wiki Trans – All resources for trans people questioning or transitioning, their loved ones and their allies.
Signatories:
Alexia, player; Kader Ali-Hadef, CG Artist Freelance 2D/3D; Marion Allard, boardgamer; Alias Alouette, game designer and author; Emmanuel Andrieu, game store manager; Arsene inc, content creator; French Association of Toy Libraries (ALF) ; Atom, writer at Ludovox; Axolotl, games authors and creators collective; Pauline B., board game player; Marion Baratié, player; Bastien Bernand, independent game developer; Xavier Berret, board game café manager; Audrey Bondurand, board game designer; Sophie Bonet aka Caducée, podcaster and gamer; Matthieu Bonin, marketing consultant; Vincent Bonnard, co-editor-in-chief of Plato Magazine; Mathieu Bossu, game designer; Céline Boutet, board game event planner; Matthieu Braboszcz, player; Delphine Brennan, game publisher; Yoann Brogol, founder of Subverti; Broknar, podcasteur; Pauline Brûlard, psychologist; Laurent Buson, accountant and board game designer; Thomas Cariate, board game designer; Mirwan Casteran, author and illustrator in the independent French TTPG scene; Cendrones, tabletop RPG designer; Léonard Chabert, tabletop RPG designer; Maud Chalmel, illustrator; Clara Chanteperdrix, they/them, board game seller; Peggy Chassenet, game designer; Charte des Illustrateur·rices Ludiques (CIL); Sophie Cheval, psychologist, psychotherapist; Chibi, player; Élodie Clément, game designer; Clyde, trans citizen; Benjamin Comelli, co-manager and game specialist at L’Antre de Mondes, a POP Culture and Games Shop in Compiègne; Mickael D., board game player; Valentin Daniel, president of Maison Nébuleuse; Flavien Dauphin, game designer; Opaline Debar, trans player; Quentin « Quantum » Deberdt, board game player; Timothée Decroix, board game designer; DeReel, anarcho-beatnik storygamer; Estelle Desoindre, board game seller; Hadrien Dominault, game seller; Mathieu Doublet, board game player; El Duderino, board game critic at Ludovox; Christophe Dufaux, game designer; Thomas Dupont, game designer; Robin « Mestre » Effulgens, role-playing game author; Dominique Figuet, store manager at Contrées du Jeu; Brenda Flandrin, illustrator; FlavienM, board game critic; Nicolas Folliot, graphic designer; Alain Fondrille, board game designer; Marina Forêt, freelance game designer; Dorian François, author and publisher (Les éditions du silence); Camille Froulin / MeepleCam, board game reviewer; FyrX, board game host; Matthis Gaciarz, game developer; Baptiste Garcia, game seller; Joeva Gaubin, concept artist; Gaume, board game player; Gender Games, feminist board game publisher; Philippe Ghestin, game store manager; Julien Griffon, game designer and board game publisher; Leslie Grillon-Bouttier, game seller at Variantes; Grovast, average gaming person; Jérémy Gsl, gamer; Tristan Haute, scholar and former board game organization executive; Anne Heidsieck, illustrator; hellahag, illustrator; L’Heure du Jeu, board game café; Quinn Jolinar, transgender tabletop RPG designer; Henri Kermarrec, board game designer; Khelren, RPG designer and publisher; Sheo Lacour, player; LAD, author; Angélique Lagestelois, board game designer; Loïc Lamy, game designer; Pit Lanrezac,board game designer; Agnès Largeaud, board game designer; Lucile Leclerc, board game enthusiast; Antoine Lefebvre, board game designer; Loïc Lefevre, co-manager and game specialist at L’Antre de Mondes, a POP Culture and Games Shop in Compiègne; Aurélien Lefrançois-Fidaly, game designer; Nicolas Legger, vendor; Sélène « Cthulh00 » Leygnac, author, player and podcaster; Pierrick Libralesso, board game designer; Ligue Extraordinaire des Auteurices Franciliens (LEAF), authors collective; LOJO BOX, Sylvain Dubois, author and illustrator; Ludiqueer Rennes, Inclusive board game organization; Mel M., board game designer; Mad’, board game player and podcaster; yaël mai, game designer, illustrator; Marc des Veillées Oniriques, tabletop RPG designer; Unt’ Margaria, co-editor-in-chief of Plato Magazine; Côme Martin, TTRPG designer; Jean-Manuel Mascort, game seller and writer; Natacha Mazella, distributor (JeuDeLire Distribution); Lucie Merandon, co-founder of Les Castors, boardgame bar in Montpellier and co-president of RCL, the boardgame cafés association; Olivier Michaud, game designer; Milouch, tabletop RPG designer; Morlockbob, player; Frédéric Moulis, board game player; Thomas Munier, game designer, theorician; Ragnar Nazebroque, player; Kévin Neyers Civy / kevetoile, board game player; Nimaël, TTRPG creator and illustrator; OlivLinc / Olivier Coz, board game player; pauvle, player ; William Pearson, vice-president of Ludiqueer; Elodie Pelloux, board game seller; Alice Péronnet, board game player and feminist activist; Patrice Pillet, game seller; Polgara, board game critic; Julien Prothière, board game designer; psikO, board game player; Purple, worried player; Younès Rabii, researcher, game designer and performer; Jeremy Recher, board game player; Peter Replik, board game player; Réseau des café ludiques (RCL); Pierre François Ricard, board game designer, community project manager and adult educator; Théo Rivière, board game designer; Juan Rodriguez, board game designer; Nicolas « Gulix » Ronvel, TTRPG author; Roti de pion, game designer; Rouge Neige Editions; Safe in Game, SGBV prevention and response organization; Tom « Toorte » Sagit, player and creator; Samsa, board game player; Arnoufl Schronck, author, member of the LEAF collective; Olga Sedjerari, independent researcher and educator, visual artist/marine carpenter, activist; Shanouillette, editor-in-chief of Ludovox; Skoc̀ko, author and illustrator; Société des Auteurs de Jeux (SAJ); Locus Solus, tabletop role-playing games author; Isabelle Soria, player; Cathy Suignard, game seller; Vi Tacq, game studies scholar and trans non-binary person; The entire team of the board game shop La Taverne du Gobelin Farci: Sébastien Carvalho, Léa Dousteyssier, Cécile Moulin et Loïc Moulin; Aurèle Tesson, author and self-publisher, Chapô Éditions; Patrice Thorrez, board game player; Melville Tilh-Pluñvenn, board game designer; Antoine Tissot, game designer; Toile ludique rennaise, organization behind the Rennes en Jeux festival; Selene Tonon, author and translator; Bernard Torres, board game player, former president of gaming associations, game festival organizer; Emma Turmine, toy librarian; Alice « Annagramme » Turquet, podcaster and translator; Ulysseandcharybde, TTRPG designer; Amanda Vallerand, game designer, founder of Subsurface Games; Ludovic Vincent, game designer, local politician, fan of the Harry Potter universe; witches_and_bumblebees, illustrator; Yukiko, TTRPG designer; Zephiriel and Alex’, hosts of the Le Dé Faussé podcast.
Authors of the tribune: Peggy Chassenet, FlavienM, Polgara, Antoine Tissot
The authors of this tribune would like to thank Ludovox for publishing this piece and call for support of independent gaming media.





Rémi Saunier 08/08/2025
Merci pour cette tribune que je partage sans réserve et avec Nathalie nous l’a signons aussi, bien c’avec un peu de retard. Bon courage à tout les sang-de-bourbe… au final, JK est voldemort
Marie-Line M. 08/08/2025
Bravo et merci pour cette tribune !
NicolasL 08/08/2025
Prôner la haine d’autrui, et la financer, n’est pas une opinion, les positions de JKR sont connues et établies depuis maintenant plusieurs années, elle n’a clairement pas l’air d’être en train d’essayer de débattre, trop occupée à vomir sa haine.
Apprécier Harry Potter ne fait pas de quelqu’un un transphobe, consommer Harry Potter non plus, mais il faut bien comprendre que l’argent reçu par JKR fera partie de ce qui servira à financer des actes et du lobbying transphobe, et c’est exactement ce que dénonce cette tribune.
Salmanazar 08/08/2025
J’ai lu : si j’achète un jeu HP, je contribue au message que certains n’ont pas leur place à une table.
Tous nos actes peuvent être amenés à un travers ou à une faute par déductions successives.
Pas une semaine à la radio (émission, journal) sans qu’on m’explique que mon comportement pourrait avoir des conséquences préjudiciables.
conséquence : j’entends mais je n’écoute plus, saturation…. quitte à passer à côté d’une prise de conscience.
Shanouillette 08/08/2025
Je comprends bien, personnellement j’aurais opté pour un ton plus nuancé, j’ai d’ailleurs remonté mes remarques aux auteurs de le tribune qui ont préféré garder le texte comme ça. En dépit de mes réserves, j’ai accepté leur décision, qu’ils peuvent venir défendre ici ou sur les réseaux sociaux s’ils le souhaitent. A mon sens, c’est dommage car on aurait pu convaincre plus, et mieux. Mais la Tribune a le mérite d’exister, même si ce n’est pas parfait.
Leslie Grillon-Bouttier 09/08/2025
Il est vrai qu’il y a beaucoup d’injonctions au boycott de nos jours et qu’il est difficile de tout suivre. D’une part parce que ça fait beaucoup de choses sur lesquelles se renseigner si on veut avoir un avis éclairé, et d’autre part par effet de ras-le-bol du fait de l’accumulation.
Toutefois, si vous ne devez boycotter qu’une poignée de personnes ou d’organismes, je pense que J.K. Rowling devrait en faire partie. C’est un des cas de figure les plus limpides et les plus concrets qui soit. Elle tient des propos ouvertement transphobes et ne s’en cache absolument pas, mais pire que ça, elle finance un groupe de lobbying anti-trans qui a obtenu une révision d’un acte de justice qui, jusqu’alors, protégeait les personnes trans.
Antoine Tissot 13/08/2025
Merci pour votre message. Dans ce cas précis, le lien entre l’acte d’achat et le financement d’actions contre les personnes transgenres est très direct. C’est pourquoi il nous a semblé important de le souligner et de rappeler les conséquences très réelles d’un acte d’achat (mais aussi, avant tout, d’une décision éditoriale) sur la vie des personnes concernées. S’informer sur ces conséquences et questionner ses choix de consommation, c’est une façon de se montrer solidaire des personnes qui subissent les campagnes de haine financées par JK Rowling, via les bénéfices des ventes de produits Harry Potter.
LudiquementSolo 08/08/2025
Acheter un jeu ne veut pas dire qu’on soutient toutes les idées de son auteur.
Sinon, acheter This War of Mine voudrait dire qu’on aime la guerre… La réalité est plus nuancée que ça.
Shanouillette 08/08/2025
Exemple intéressant étant donné que tous les bénéfices de This war of mine TBG KS vont être reversés à des aides humanitaires de la guerre en Ukraine (source). Tandis que J.K.R. se sert des royalties d’Harry Potter pour financer ses activités antitrans. Le fonds privé qu’elle a établi sert directement à ça, de sorte qu’on ne peut plus dissocier HP et lutte transphobe. Chacun fait ce qu’il veut avec ses achats culturels, tout ce que l’on souhaite, c’est que le public soit informé.
LudiquementSolo 08/08/2025
Je comprends la nuance que tu veux apporter, mais pour moi ça reste une question de perception personnelle.Même si les royalties financent des causes avec lesquelles on n’est pas d’accord, ça ne veut pas dire que chaque acheteur adhère à ces causes, beaucoup achètent pour l’univers ou les mécaniques, pas pour soutenir une action politique.L’important, c’est que chacun ait l’info et décide en conscience, sans qu’on parte du principe que l’achat équivaut à un soutien idéologique.
Conan le berbère 08/08/2025
Ce à quoi servent les fonds issus des achats des gens, ce n’est pas de la perception personnelle, c’est factuel. Choisir de passer outre, c’est personnel. Mais il n’y a rien à passer outre pour le jeu que tu cites pour ce que tu indiques dans la mesure où 1/ ce jeu ne finance pas la guerre 2/ l’auteur par son engagement (croix rouge, réfugiés syriens) indique une opposition aux effets de la guerre. Si ton propos est de dire que ce jeu (que je ne connais pas puisque les jeux vidéos ne m’intéressent pas) donne une vision biaisée du conflit issu de l’éclatement de la Yougoslavie, c’est différent sur le point 2 (et encore, puisqu’il semble que ce jeu *évite* l’écueil de prendre partie pour l’un ou l’autre camp, fut-il Onusien), mais les auteurs, polonais d’après leurs noms, peuvent difficilement verser de l’argent à Karadzic qui ne dispose pas de recours à son emprisonnement à vie, ni à Mitterand qui est mort, donc il devient très difficile d’arguer d’idéologie à ce niveau…(pour preuve de ce relatif consensus, la page de wikipédia en serbo-croate ne comporte pas de page de discussion).
Maintenant, il serait plus valable de porter la critique sur les jeux publiés par Hachette, dont l’actionnariat comporte Bolloré, qui mène une guerre idéologique (mais moins juridique que JKR) contre les personnes trans, si on veut absolument faire croire qu’on ne peut combattre une hydre qu’en attaquant toutes ses têtes à la fois (ce qui n’est pas la méthode herculéenne).
LudiquementSolo 09/08/2025
Comme dit plus haut, chacun fait ce qu’il veut de son argent.
La vraie question, c’est : pourquoi ?
Acheter du HP parce qu’on adore ça, sans même savoir à quoi vont servir les revenus.
Acheter parce qu’on est soi-même anti-trans et qu’on veut soutenir indirectement cette cause.
Ne pas acheter parce qu’on déteste HP.
Ne pas acheter pour boycotter le mouvement.
Je comprends bien qu’ici, la différence entre HP et This War of Mine se situe dans la destination finale des fonds, et que dans le cas de HP elle est jugée problématique.
Mais mon propos n’est pas de dire que TWOM finance la guerre, c’est de montrer que si on applique la logique “acheter = cautionner” de façon absolue, on se heurte vite à des contradictions.
Par exemple : posséder un smartphone revient, selon ce raisonnement, à cautionner l’exploitation d’enfants dans des mines de cobalt ou dans des usines.
Et si on part sur ce principe, on pourrait élargir la liste : Amazon, Tesla, Carrefour, Nike, Adidas…
Le passage de la tribune qui dit “acheter ce jeu, c’est dire aux personnes transgenres qu’elles n’ont pas leur place” illustre bien ce que je veux dire : on attribue une intention à l’acheteur, quelle que soit sa motivation réelle.
C’est une position militante, et c’est légitime en tant que telle, mais ce n’est pas une analyse neutre.
On ne peut pas demander aux autres une pureté morale totale qu’on ne s’applique pas à soi-même.
La plupart des produits que nous utilisons quotidiennement sont liés, de près ou de loin, à des pratiques que nous désapprouvons.
Mon point est simple : informer, oui, c’est indispensable. Mais ensuite, chacun doit décider en conscience.
Juger un achat sans connaître le “pourquoi” derrière est réducteur et, à mon sens, peu constructif.
Conan le berbère 09/08/2025
Je ne sais pas si ma réponse se placera correctement dans le flux (pas vu de bouton répondre au bon endroit) mais:
Il y a un parallèle valide entre le boycott d’HP et celui du smartphone, dans la mesure où ce sont des choix de consommation, menés par un arbitrage. Là où le parallèle n’est plus valide, c’est dans la nécessité de la consommation, et le fait qu’un boycott soit actif ou non (deuxième paragraphe). Malgré les diverses lois sur l’accessibilité des services publics, il est difficile de se passer de smartphone (j’ai vu passer et lu une étude qualitative des effets de l’obsolescence logicielle sur l’équipement en smartphone) avec la concentration intra-régionale accrue des administrations, le manque d’équipement et de réactivité au courrier écrit des administrations et des entreprises, souligné par un sabotage actif de ces moyens de communications qui coûtent cher en personnel (plus d’adresse, formulaires uniquement numériques, etc.). La disponibilité des lieux de consommation, virtuels ou non, dépend de la zone d’habitation, et le principe de consommation de base est la possibilité du boycott: sans eau potable, on ne peut pas boycotter l’eau en bouteille. Le jeu HP est un produit éminemment remplaçable, et n’a rien de culturel en soi (pour autant qu’on considère la série de livre HP comme culturel, car ce n’est évident que dans une logique de reproduction sociale présidant un espace, au sens lefébvrien du terme, où sa connaissance est intrinsèque à la communauté – on peut remplacer la série de livre HP par d’autres séries de livres sans rien perdre de qualitatif). Son achat, pour un·e consommateur·ice, est un choix affirmatif: je fais partie de celleux qui estiment cet achat nécessaire au point d’aller au-delà de ce que je sais de négatif du résultat, donc j’estime, plus ou moins volontairement selon mon degré d’information, que l’on peut passer outre ce que cela dit des autres pour ce que cela m’apporte à moi; c’est une vision sinon proprement solipsiste, du moins revenant à affirmer que par cet acte je considère que le bien que j’en retire vaut plus que l’exclusion qui en découle pour d’autres.
Un boycott actif est un boycott collectif et non individuel, qui dépasse l’arbitrage de consommation, pour rentrer dans une logique éthique différente. Ce manifeste permet de dépasser le cadre de l’acte individuel de consommation pour rentrer dans ce qui devient un acte militant – des mouvements similaires de contestation existent ou ont pu exister, avec des effets divers (personnellement c’est plutôt le manque d’efficacité réelle et prérequis de passivité, avec un effet de bouc émissaire qui ne s’attaque pas aux causes qui me taraude pour du collectif, mais c’est assez typique d’un premier stade d’élargissement, par médiatisation des luttes).
Enfin l’appel à la « pureté » est un des moteurs intrinsèques du boycott collectif (pas de manifeste sans collectif) qui n’est sémantiquement pas un appel à la pureté, c’est l’indignation qui est visée, l’agir, et non la culpabilisation. C’est un glissement sémantique que l’on trouve malheureusement très souvent chez les opposants à toute forme de critique de la consommation, je dirais par un relativisme philosophique assez déplacé dans la mesure où il prétend à la fois fixer la seule morale acceptable comme totalement personnelle, et vouloir en faire une règle collective, à l’opposé du libéralisme (philosophique) dont il se targue, qui met souvent en avant responsabilité ou morale collective héritée d’un système (religieux, hégelien, kantien, etc.).
Le fait que simplement vivre grâce à des ressources dans un monde fini enlève des ressources du stock disponible pour toutes et tous, et donc contribue à la reproduction des inégalités, ne porte pas approbation du système de reproduction des inégalités – c’est l’absence de reconnaissance de l’injustice qui résulte de ce système (et selon les idéologies, l’inaction ou le silence peuvent également être des piliers de la stabilité des systèmes de reproduction des inégalités) qui vaut approbation. Cette reconnaissance n’est en rien une affimation de la possibilité d’action, ce qui permet de garder à la fois une puissance à la morale, et de ne pas considérer le jugement comme symbole de « pureté » (ce mot de pureté me gène, car il est pris dans un sens quasi religieux, proche du puritanisme, alors que la pureté peut prendre le sens de l’expression du caractère initial et non abouti des choses et idées, ce qui réduit à néant les critiques de pureté ou non pureté idéologique comme format l’essence des individus et idées).
D75 08/08/2025
Quand quelqu’un est mort ce n’est plus un problème (sauf quand le contenu est problématique).
Là, on parle de quelqu’un dont les finances servent activement à discriminer…
On l’a tous fait avec Tesla, X, etc … C’est exactement la même chose avec Harry Potter…
Cello Cell 09/08/2025
Mince, je croyais être sur un site dédié à notre passion commune : les jeux de plateau. Pas sur le putaclic d’un journal polémique
Et maintenant qu’on a compris que les créateurs de this war of mine condamnent les civils russes (simplement parce qu’ils sont russes?!) puisqu’ils donnent tous les bénéfices aux ukrainiens, voulez vous qu’on boycotte aussi ce jeu là ? Et ma collection horreur à Arkham? Je dois la brûler ?
Pourriez vous publier une liste des jeux avec lesquels nous avons le droit de jouer s’il vous plaît ?
Bien à vous.
NicolasL 10/08/2025
Le jeu de société est un business comme un autre, et la consommation dans son ensemble, est politique. Pas polémique, politique. C’est un sujet, et heureusement qu’il est traité. Si la forme ne vous convient pas, rassurez-vous, il y a plein d’autres sources qui listent factuellement tous les comportements problématiques de JKR.
Quel foutu rapport faites vous entre le soutien à une association humanitaire qui aide et soigne les blessés de guerre, dans le cas présent, en Ukraine, et une volonté de mort contre des civils russes ? Vous voyez un monde en noir et blanc, c’est terrible.
Lovecraft avait de l’influence, mais clairement pas autant, forcément vu son époque, et si certaines de ses idées étaient tout aussi mal placées, son œuvre est du domaine public, et ne rapporte pas un sou à lui, ou à une association qui défendrait ses idées et donc nuiraient directement à des personnes. La nuance est quand même sacrément importante.
Didier LEONARD 09/08/2025
Vous n’avez pas à ma dire quoi penser ou acheter je garde ma liberté même si celle-ci n’est pas conforme à vos idées. Cette tribune est ridicule et à en plus des relents gauchos bobos inacceptables sur un sujet comme le jeu car cela reste une activité ludique et non politique.
Shanouillette 09/08/2025
Bien sur Didier, vous avez toute votre liberté. L’objectif est d’informer et de faire réfléchir à l’impact de certaines œuvres, même dans le domaine du jeu. Le choix est ensuite dans le cœur de chacun.
Permettez moi d’ajouter – car je suis étonnée par toutes ces personnes qui dépolitisent complètement le jeu de société : un jeu n’est jamais qu’un simple objet ludique isolé : c’est un produit culturel qui circule dans l’espace public, mobilise des investissements économiques, génère des revenus, porte des références sociales, etc. Cela en fait, de fait, un objet politique — au sens où il s’inscrit dans la vie de la cité, influence les imaginaires, et peut avoir un impact sur des causes ou des communautés, même de manière indirecte. Un jeu ne flotte pas en dehors de notre monde, tout le contraire même.
D75 09/08/2025
Spoiler alert : tout est politique, il y a toujours un choix éditorial, un scénario ou une intention de l’auteur, etc…
Penser le fait qu’on veut du « non politique » est politique en soi car il voit le jeu (ou les livres) comme des éléments de consommation uniquement (associé, pour moi, à une vision d’un monde aseptisé et vide (et c’est surtout accepter tout ce que existe sans broncher et sans avis critique) mais je comprends l’attrait)
Que vous soyez pas d’accord, certes, … utiliser « inacceptable » est ridicule …
JF 09/08/2025
« Nous rappelons aux joueuses et aux joueurs qu’acheter un jeu de société exploitant la licence Harry Potter, c’est dire aux personnes transgenres qu’elles n’ont pas leur place à la table de jeu, ni à aucune table : l’argent dépensé pour acheter le jeu ira contester leur droit à participer à la société, et même leurs conditions de survie, qui sont directement menacées par le militantisme de J.K. Rowling. »
whaou, c’est fort comme constat. Je suis du coup un peu embêté. Mme Rowling donne 5 millions de livres par an pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, ainsi qu’à la recherche sur la sclérose en plaque. Elle a aussi donné 2 millions de livres à The children voice. 1 million pour les victimes de la guerre en Ukraine. 10 millions de plus sur la recherche pour la sclérose en plaque. Les droits de 2 de ses romans ont permis à une association de défense des enfants de gagner 28 millions d’euros. Je vais arrêter là mais il y en a bien d’autres. Comme le centre d’accueil qu’elle finance pour les femmes battues. Elle est très active et ne fait pas que donner de l’argent mais apporte aussi son image. Je vous laisse consulter sa page Wikipedia.
Du coup en arrêtant d’acheter des produits HP en effet je l’empêche de donner en gros 0,2 % de ses dons à une association que vous qualifiez de transphobe. Mais alors je l’empêche aussi de donner les 99,8 % à de très belles associations. Pouvez vous me dire comment je fais du coup ?
Dois je aussi boycotter la petite boutique de jeu de société de ma ville, qui vend des jeux HP ? Je n’avais pas réalisé que le gentil monsieur qui nous conseille était en fait un méchant transphobe. En plus il vend des legos HP, rendez vous compte !
Pareil pour ma librairie de quartier. Ils vendent des romans HP. Au rayon enfants en plus, quelle honte ! N’hésitez pas à me dire quoi faire, vous avez l’air de savoir mieux que les autres comment on doit penser.
Conan le berbère 09/08/2025
Pour faire un parallèle exagéré issu du monde britannique, Jimmy Saville a été connu pendant des décennies comme un pilier des œuvres caritatives anglaises mais a profité de cette intense activité caritative auprès des plus pauvres pour faire de la prédation sexuelle de mineurs, ce qui, à sa mort, a déclenché un scandale sur la protection dont il jouissait au niveau politique et médiatique (BBC). On sera d’accord, je suis sûr, pour considérer Saville comme un salopard malgré sa très grande contribution financière à de vraies bonnes oeuvres qui a failli lui valoir l’anoblissement (sous Thatcher). Je pense qu’on sera également d’accord pour la dénonciation de ceux qui l’ont protégé à la BBC. A ce que je sache, et je pense que vu l’ancienneté ça se saurait, les petites mains des œuvres auxquelles il a participé n’ont pas été inquiétées.
Toujours dans le même genre, mais plus proche du thème, Marion Zimmer Bradley a été reconnue comme une pionnière du roman féministe avec sa série sur Avalon. Les bénéfices issus de l’exploitation de son œuvre, vendue à grande échelle, a servi dans une petite partie à créer autour d’elle un cadre propre dissimuler les activités de son mari pourtant déjà condamné pour ses crimes sur enfants, ce que sa fille dénoncera après sa mort conjointement à d’autres comportements de la part de Bradley elle-même qui n’ont pas été jugés. Les livres de Bradley sont toujours en vente, notamment un des volumes de Ténébreuse, l’héritage d’Hastur, qui traite précisément de ce thème, avec au final une victime qui choisit de pardonner à son bourreau pour des raisons parfaitement absurdes, et en plus assimile toute homosexualité masculine à la pédérastie. Est-ce que les libraires sont coupables de le vendre? De mon expérience, les libraires, comme les médiathécaires, sont de moins en moins recrutés sur leur connaissance de ce qu’ils présentent, donc pour moi non, mais ça n’empêche pas de leur en toucher deux mots, et, si une campagne se présentait pour demander le retrait d’un jeu dans ce monde (Bradley est morte, donc on ne peut pas l’empêcher de toucher des royalties), je pense que je ne serais pas le seul à l’appuyer.
C.Spok 09/08/2025
Comme si aucun trans n’aimait Harry Potter, comme si aucun trans n’avait joué à Hogwarts Legacy, n’avait lut les livres, vu les films. Qu’aucun n’attendait la série ! Qu’aucun n’était fan ! Et avait grandit avec la saga, la chérissant, ou y était attaché.
Avec ce poste, cela place ces personnes devant un dilemme, elle n’ont plus le droit d’aimer, d’acheter ou de posséder quelque chose en lien avec Harry Potter. Donc au final, qui les exclus de la table ?
Je suis sûr que si vous faite une soirée, avec certaines personnes trans, vous leur dite, « viens on regarde Harry Potter », ou « viens j’ai un jeu Harry Potter, on fait une partie », certaines seront ravis et se sentiront accepter. En plus de pouvoir exprimer leur lien avec HP.
D75 09/08/2025
« Je suis sûr que », « Comme si », … sérieusement, vous n’êtes pas une personne trans (ou ne représentez pas la communauté) ou qui défends leur droits, vous devriez vraiment vous abstenir de voler la voix des personnes concernées / parler à leur place…
C.Spok 09/08/2025
Vous de même ! Suivez vos propres remarque, ne vous exprimez pas en leurs noms. S’ils veulent me répondre, qu’ils le fassent. Je sais que la liberté d’expression c’est à sens unique pour vous, mais je m’exprime si je veux, vous n’êtes personne pour me l’interdire ou juger ce que je veux. Bon au moins pour l’instant pas d’insulte.
Puis, rien dans ce que vous dites n’invalide ce que je dis, aucun argument qui me donne tord.
D75 10/08/2025
Dans ces conditions, on peut faire dire tout et n’importe quoi à n’importe qui…
D75 10/08/2025
Est-ce que j’ai exprimé une opinion au nom des personnes trans ? La réponse est non. Alors que vous clairement oui.
C.Spok 10/08/2025
En me disant de ne pas parler vous vous faite leur « défenseur », alors qu’ils ne vous ont rien demandé. Certainement pas me répondre pour me dire de me taire.
Puis un peu d’honnêteté, à lire l’article, c’est culpabilisant pour les trans d’aimer HP, car aimer c’est soutenir Rowling. Si j’étais trans je me sentirais mal, je ne saurais plus ce que je dois faire entre une saga/licence que j’adore et l’injonction à boycott l’auteur. Pareil pour les personnes qui soutiennent.
Quid de la série, on pourra la regarder ? Les trans pourrons la regarder ? Où on devient des traitres si on le fait car Rowling va gagner de l’argent avec ?
Laurent GORJUX 09/08/2025
Mais si vous n aimez pas vous n y jouez pas !
Pas la peine de déclencher une fatwa pour ça !!!!!
Ank Oulathor 09/08/2025
Rien que le fait que la pensée wokiste puisse interférer dans mes intentions de choix m’encourage sans réserve à acheter ce jeu. Je vais même en acheter une dizaine pour faire des cadeaux…
Baptiste Loletto 09/08/2025
Sérieusement, c’est sans aucun doute le pire article que j’est lu depuis ses derniers mois !
Ce n’est pas parce que j’achéte un jeu Harry Potter que je suis pour la dicsrimination des personnes transphobes. Au bout d’un moment, il faudrait peut etre arrété de faire des généralité quand meme, sa devient franchement pénible !
Maintenant, on va restez sérieux, car sérieusement, y a pas plus important dans la vie que se genre de chose ?
Je sais pas moi, la guerre, la pauvreté qui grimpe à l’échele mondial, la coruption du gouvernement, des idées comme ça ? Arrété de perdre du temps à vous battre pour des trucs qui n’en vale pas la peine.
Conan le berbère 09/08/2025
Relis toi camarade, tu viens d’écrire que tu étais pour la transphobie.
Cédric Hoareau 10/08/2025
Pardon ? Baptiste Loletto, je rêve ou bien vous êtes en train d’avouer que vous êtes transphobe ?
Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez vous ? C’est quoi votre souci avec les gens ?
Nous sommes tous des êtres humains au cas où vous l’auriez oublié, pas de ça chez nous !
Alors, merci de bien vouloir modifier votre comportement toxique et d’aller consulter un spécialiste, vous en avez bien besoin !
Baptiste Loletto 10/08/2025
Purée, mais c’est pas vrai ! Ca peut arrivé à tout le monde de faire des erreures, non ?
Après tout, comment pourrai-je être transphobe alors que je suis transgenre moi-meme ?
Voilà ca c’est dis et vous savez, c’est déjà dure pour les gens comme moi de trouver la sérénitée dans une société hétéronormé qui ne laisse aucune chance.
J’en suis souvent réduis à devoir hurler sur les autres pour me faire accepté, ce qui pose de gros problème dans la vie, mais j’y peut rien s’ils sont mauvais. Arrêter de me critiquez !
Jacques 10/08/2025
En tant qu’autiste asperger je vis la même chose vous savez… Des petits dictateurs qui salissent mon image et qui en font un sujet de débat pour leur loisir et qui prétendent me défendre alors que je ne leur ai rien demandé et pour couronner le tout m’expliquent que je devrais adhérer à leur méthode et à leur extrémisme.. d’une manière générale je ne commente plus rien mais parfois j’ai du mal à me retenir comme aujourd’hui. Courage
Cédric Hoareau 10/08/2025
Dans ce cas, Baptiste, au lieu de hurler sur les gens, tu devrais plutôt essayer de t’intégrer.
Ce serait quand même mieux que de te justifier en disant qu’ils sont « mauvais », tu ne trouves pas ?
Baptiste Loletto 12/08/2025
Cédric, tu vas me parler autrement !!!
Je peux te parler en privé ???
Cédric Hoareau 13/08/2025
Baptiste Loletto, je ne suis pas responsable de votre fragilité psychologique. Si vous avez quelque chose à dire, dites-le maintenant.
Baptiste Loletto 14/08/2025
Cédric, je suis pas ton chien !
Toi, quand je te lit, je devine que tu es du genre à fraper des bébés et des handicapés.
Stop au masculinisme toxique !
Stop à la domination du patriarcat !
C’est tout se que tu représentes Cédric !
Cicéron 09/08/2025
Vous achetez un produit HP = vous êtes transphobe… c’est vraiment n’importe quoi. De mon temps, ça s’appelait du terrorisme intellectuel.
Vous savez que quand vous achetez un petit pot Nestlé, une partie des bénéfices va à l’actionnaire Alan Smith, lequel finance la guerre entre le Guatemala et le Kamtchatka ? Boycottez les petits pots !
atom 10/12/2024
Je suis d’accord avec la tribune mais beaucoup moins avec le ton culpabilisateur qui aurait pu convaincre bien plus avec un ton plus nuancé.
On a un pouvoir, celui de choisir ce que l’on veut consommer. Depuis le scandale Nestlé, certains décident de ne plus consommer ces produits, il y a d’autres possibilités qui nous sont offertes. On ne peut pas tout savoir sur tout, mais quand on a l’information, on a le choix. La tribune est là pour informer. Ensuite, vous, en tant que consommateur, faites ce que vous voulez. Je ne juge pas.
Antoine Tissot 13/08/2025
Le questionnement d’un acte d’achat et de ses conséquences peut effectivement concerner tout produit, et il revient à chacune et chacun de s’informer pour consommer en connaissance de cause. Dans le cas des produits exploitant la licence Harry Potter, les faits sont établis : acheter un tel produit entraîne le financement d’actions contre les personnes transgenres. A chacune et chacun de prendre ses responsabilités face à ces faits. Décider d’acheter un produit Harry Potter alors qu’on connait les conséquences de cet achat, c’est, très factuellement, dire aux personnes transgenres qu’elles n’ont pas leur place dans la société. La tribune présente ces faits, mais invite aussi chacune et chacun à se décentrer pour faire preuve d’empathie et de solidarité avec les personnes qui subissent une énième violence en apprenant l’annonce d’un jeu Harry Potter. Leur vie, me semble-t-il, a plus de valeur que le profit ou le plaisir qu’on peut tirer d’un jeu de société.
flavie 09/08/2025
c’est où qu’on achète ce genre de jeu ?
Stephy 09/08/2025
C’est du racket ou du chantage au choix. ça critique JK Rowling mais ça veut bien de son argent: « En gage de soutien aux personnes transgenres, nous invitons ces éditeurs à reverser un pourcentage du chiffre d’affaires généré par les ventes des jeux concernés à des associations luttant pour les droits des personnes transgenres. »
NicolasL 10/08/2025
Quel rapport ? Le jeu existe, est en cours de production, il y a sûrement des contrats de licence, de fabrication, de transport, de distribution. C’est acté, à moins de tout cramer ou benner (et cette tribune ou les fortes revendications outre atlantique n’auront à priori pas cet effet).
Donc à partir de là, deux solutions : on ferme sa bouche, ou on essaie de demander des comptes.
Et figurez-vous que CGE a rendu des comptes, en annonçant reverser les bénéfices du jeu à des associations qui viennent en aide aux personnes trans. Vous pouvez dire qu’ils ont cédé à du chantage hypocrite, je préfère voir ça comme une victoire de l’humanisme.
Delicious Dreams 09/08/2025
Si on part de ce principe, il faut dans ce cas enquêter pour trouver toutes les personnes qui gagnent de l’argent quand on achète un jeu HP, y compris les manutentionnaires des entrepôts, les ouvriers qui fabriquent les figurines et les personnes qui travaillent dans les magasins. En effet ils vont gagner de l’argent si on achète le jeu et que l’un d’entre eux est transphobe, c’est qu’on lui permet de financer sa haine comme le fait JKR. Et si je continue mon raisonnement par l’absurde, il faut cesser d’acheter quoi que ce soit car on trouvera toujours quelqu’un dans la chaîne de valeur qui aura des opinions contraires aux nôtres. Bref ce boycott est vain. Ceux qui ce sentent offusquer par les propos et les actions de JKR n’achèteront rien, et les autres – la très grande majorité – qui s’en tapent éperdument, continueront à faire ce qui leur chante. Consommer en fonction du respect de ses principes est de toute façon totalement impossible. Allez-vous arrêter d’acheter des téléphones ou des vêtements alors que vous savez pertinemment dans quelles conditions ils sont produits en Asie ? Bien sûr que non (et moi non plus d’ailleurs). Demander le boycott d’un produit aussi spécifique qu’un jeu HP n’a vraiment aucun sens, si vous considérez que JKR est hors la loi pour ses propos, portez plainte et laissez la justice décider. Ses opinions ne vous plaisent pas mais ce sont les siennes et tant qu’elle n’en fait rien de répréhensible au sens de la loi, elle peut dire ce qu’elle veut, c’est le principe de la liberté, même si ça ne plait pas.
atom 10/08/2025
La tribune a pour but d’informer, ensuite chacun fait comme le désire. C’est le principe de la liberté, comme vous dites.
ประเวท กล่อมเจ๊ก 09/08/2025
Alors je comprends que les prises de position de J.K. Rowling puissent heurter, et je respecte le fait que cela suscite des émotions fortes aux personnes concernées. . Mais affirmer que jouer à un jeu de société Harry Potter revient à exclure les personnes transgenres de la table de jeu, ça me semble être un raccourci excessif !
On peut tout à fait apprécier une œuvre tout en désapprouvant les opinions de son créateur.
Je pense que tenir des propos aussi catégoriques est finalement contre-productif pour la cause que vous prétendez défendre. Cela s’apparente à une forme de victimisation qui peut braquer des personnes, à juste titre, alors que sans cela ces personnes auraient pu être sensibles à cette cause.
En se focalisant sur l’interdiction d’un jeu, vous déplacez le débat d’un enjeu de société important vers une police de la culture qui fatalement sera mal perçue. Cela risque de créer de l’antagonisme là où le dialogue serait plus constructif.
Il me semble plus judicieux de continuer à critiquer les propos problématiques, à éduquer et à sensibiliser, plutôt que d’appeler au boycott d’une œuvre qui est, pour beaucoup, déconnectée des polémiques qui entourent son autrice.
Très déçu de ce site qui partage ce qui finalement qu’un appel à l’intolérance et à la division.
atom 10/08/2025
Ce n’est pas un boycott. Est-ce que vous saviez que JK Rowling utilisait son argent contre une communauté ? Si, comme beaucoup, vous découvrez cela, vous pouvez décider de ne pas acheter ses produits, de continuer à le faire ou encore d’en trouver une alternative, par exemple en les empruntant dans les bibliothèques. Merci de respecter la liberté de tout un chacun de faire ses choix de consommation en fonction de ses points de vue éthiques. On n’en demande pas plus.
Eccly 17/08/2025
« Ce n’est pas un boycott. » –> Ceci est objectivement tout à fait hypocrite. La fin du pamphlet est carrément un appel déguisé au boycott (qui est illégal dans le droit français au passage).
« Est-ce que vous saviez que JK Rowling utilisait son argent contre une communauté ? » –> C’est un point de vu. Moi, j’en propose un autre : JKR utilise sont argent qu’elle a en abondance pour le droit des femmes et pour faire respecter la science contre des croyances.
« Merci de respecter la liberté de tout un chacun » –> Cette remarque est également tout à fait hypocrite. Il est où le respect des libertés de chacun quand on utilise des arguments grossiers de culpabilisation et de pression morale pour inciter les gens à penser comme soi ?
Antoine Tissot 13/08/2025
La tribune n’appelle pas au boycott du jeu Codenames Harry Potter. Elle n’affirme pas non plus que jouer à un jeu Harry Potter signifie qu’on est transphobe. Elle présente des faits, de manière documentée, et invite chacune et chacun à prendre ses responsabilités, que l’on soit éditeur, vendeur ou acheteur du jeu.
La tribune appelle également à faire preuve d’empathie et de solidarité avec les personnes concernées, qui ont reçu cette annonce comme une violence supplémentaire. Chacune et chacun peut comprendre que le message envoyé à ces personnes, quand on produit, vend ou achète un jeu Harry Potter, c’est qu’elles n’ont pas leur place dans la société.
Enfin, je vous invite également à comparer le ton de la tribune avec celui des mobilisations aux USA sur le sujet : plusieurs médias américains, rassemblant des centaines de milliers d’abonnés, ont annoncé qu’ils ne couvriraient plus les jeux CGE en réaction à l’annonce d’un jeu Harry Potter (source : https://boardgamewire.com/index.php/2025/07/29/reviewers-including-no-pun-included-shut-up-sit-down-boycott-codenames-publisher-cge-for-releasing-new-harry-potter-game-while-ignoring-jk-rowlings-anti-trans-rhetoric/), et des appels publics à boycotter les jeux CGE ont émergé à plusieurs endroits (comme ici : https://boardgamegeek.com/thread/3553665/blacklist-cge). En comparaison, la tribune francophone paraît bien policée. Par ailleurs, on peut s’interroger sur la position et le traitement des médias ludiques francophones sur la question qui, pour la plupart, ne sont sont pas exprimés pour le moment.
Eccly 17/08/2025
« La tribune n’appelle pas au boycott du jeu » –> Ce pamphlet est un appel déguisé appelant au boycott du produit si jamais l’éditeur s’obstine. C’est ainsi qu’il a été conçu et c’est bien comme ça que l’éditeur l’aura perçu.
« Elle n’affirme pas non plus que jouer à un jeu Harry Potter signifie qu’on est transphobe. » –> Ceci est objectivement contredit par le titre même du pamphlet qui signifie carrément que si vous achetez ou vendez ce jeu de société, vous êtes « transphobe » ! Le niveau d’hypocrisie que vous atteignez ici est remarquable, je tenais à le souligner.
« La tribune appelle également à faire preuve d’empathie et de solidarité avec les personnes concernées, qui ont reçu cette annonce comme une violence supplémentaire. » –> Vivre, c’est souffrir. Tout le monde souffre.
« Chacune et chacun peut comprendre que le message envoyé à ces personnes, quand on produit, vend ou achète un jeu Harry Potter, c’est qu’elles n’ont pas leur place dans la société. » –> Non, c’est une lecture extrêmement biaisée et malhonnête que vous faites à l’aune de vos convictions.
» plusieurs médias américains » –> Ce genre de convulsions hystériques, c’est en réalité le fait d’une minorité activiste et malsaine qui utilise les relais d’opinion démocrates pour artificiellement gonfler leur importance. La grande majorité des joueurs s’en moque complètement en réalité, ca été prouvé à plusieurs reprises avec les chiffres des vente qui sont le test ultime.
« Par ailleurs, on peut s’interroger sur la position et le traitement des médias ludiques francophones sur la question qui, pour la plupart, ne sont sont pas exprimés pour le moment. » –> Peut être que… malgré tous vos efforts, la majorité des médias du domaine ludique se soucie encore des jeux et du plaisir de jouer pour répondre à la demande de leurs clients plutôt que de faire de la politique pour vous faire plaisir, qui sait ?
NicolasL 18/08/2025
« Tout le monde souffre », quelle honte d’écrire ça. Et ça rejoint ce que je vous répondais ailleurs : vous n’avez aucune empathie, vous vivez en autarcie avec vos convictions réactionnaires et votre étroitesse d’esprit.
Que la vie soit difficile, bien sûr. Mais une personne n’a pas à souffrir pour ce qu’elle est. Aujourd’hui, la société vous dicte ce qui est « dans la norme » et ce qui ne l’est pas, et elle discrimine, consciemment ou pas selon les cas, celles et ceux qui ne sont pas dedans. Là encore, ça n’est pas une question d’opinion, c’est un fait : être homosexuel faisait de vous un malade mental il y a 30/40 ans, aujourd’hui heureusement on a évolué, mais il est toujours plus risqué pour un couple homosexuel de se tenir la main dans la rue que pour un couple hétérosexuel. Aujourd’hui le sujet est la transidentité, vivement dans 30 ans qu’on ait aussi évolué, parce que d’ici là, cette population subit de plein fouet une nouvelle vague de haine envers la différence.
Nier la souffrance de certaines personnes parce que vous n’y avez jamais été confronté, c’est ignoble et irrespectueux.
Eccly 21/08/2025
Nicolas, peut être que derrière mon pseudonyme se trouve une personne qui a eu une vie ultra privilégiée et qui en ce moment même pianote sur son yatch mouillé à Tikehau, entre deux bouchées d’un croissant livré en hélicoptère des cuisines du Hilton de Papeete trempé dans mon Da Hong Pao tandis qu’une prostituée lascive me masse le dos avec ses seins, ce qui me fait renverser un peu de mon thé d’ailleurs. Ou peut être pas. Concernant mon degré d’empathie, peut être que j’ai pour loisir de noyer des chatons en écoutant Horst-Wessel-Lied sur mon Continuum Caliburn. Ou peut être pas. Tu m’as jugé, tu seras jugé.
Contrairement à toi, je ne ressens pas le besoin d’étaler une empathie de pacotille et de me livrer à une course à l’échalotte de la Bienveillance en strass. Mais ainsi que le rappelait le brillantissime Surcouf, « Chacun se bat pour ce qui lui manque ».
Je vois bien que tu t’agites en utilisant l’arsenal habituel des sectateurs de la gauche régressive, c’est à dire le chantage moral, le pathos dégoulinant, la panique morale et les injures afin de m’imposer ton dogme sur la base de l’émotionnel et de la coercition morale plutôt que sur des arguments solides, développés et intelligents dans le cadre d’un dialogue contradictoire. Ce genre de pratique me glisse dessus comme l’eau sur le Téflon. Tu feras ensuite ce que tu veux, je t’aurai prévenu sur l’inutilité de la chose.
Tout le monde souffre nous apprend le Bouddha et c’est la réalité la plus humaine qui soit. Personne n’y échappe jusqu’à la rencontre avec l’Ultime Réalité. Et tout le monde souffre pour ce qu’il est car personne n’échappe à soi même.
Au passage et puisque tu évoques la chose, aujourd’hui c’est risqué pour un couple homosexuel de se tenir la main en public essentiellement s’il croise la « diversité » venue d’Afrique et du Moyen Orient, ces pays où l’on torture et assassine les homosexuels, entre autre.
Le sujet de transsexualité est tout à fait différent puisqu’il n’est pas ici question de nature mais de décisions personnelles sous influence. L’homosexualité est tout à fait naturelle, elle est seulement minoritaire et heureusement car sinon notre espèce aurait disparu, mécaniquement. Il se trouve que l’être humain est une créature sexuée qui ne peut pas changer de sexe. Jamais. Ca n’est pas dans nos capacités biologiques et la médecine ne peut que produire des chimères en recourant à des drogues destructrices et à de la chirurgie lourde. Dans ce cadre là, les aberrations chromosomiques sont rarissimes et dans ce rarissime, seule une infime part posera des soucis physiques. Tout le reste, c’est le fruit de névroses carabinées entretenue par un contexte sociale morbide. La réalité brute de décoffrage du genre humain est « transphobe ».
Tu es un monsieur, tu veux te déguiser en femme et tu te considères comme une femme ? OK ! Pas de soucis pour moi, je suis un libertaire. Tu veux m’imposer de te considérer comme une femme ? Là, tu violes mes libertés individuelles. La liberté de chacun devrait toujours s’arrêter à celle des autres. Mais visiblement, ce concept primordial et salutaire t’échappe, pris comme tu es dans les tourments de ce qui n’est rien d’autre qu’une Croisade et la régurgitation de nourritures intellectuelles prémâchées par d’autres. Tu es faible. Et j’ajouterai que ce concept que tu brandis comme un étendard sacré, « respect », tu n’en connais pas le sens.
fouilloux 22/08/2025
Ah et ben voilà, on avait pas encore eu le racisme. Ecoute, ce que je te proposes c’est de te faciliter la vie: tu emploies beaucoup de mot pour dire au fond une seule chose, à savoir que t’es juste un réac d’extrême droite comme il y en a trop. C’est bon, on a compris, au plaisir de ne jamais te revoir.
NicolasL 22/08/2025
Je peux sans effort affirmer que les souffrances liées au fait d’être homosexuel, transgenre, racisé, ou même de sexe féminin, vous sont absolument étrangères, et que vous n’essayez même pas de les imaginer, d’où le manque d’empathie flagrant.
Vous êtes un énième homme blanc cisgenre qui essaye d’expliquer que lui aussi a eu une vie difficile.
Mon pauvre chou, fini de prendre des pincettes, vous l’avez prouvé par vos multiples commentaires, vous l’avez dit vous-même sans même essayer de le cacher derrière un discours nuancé : vous êtes anti-féministe, anti-trans, raciste. Autant dire qu’on ne s’entendra jamais, et que je vous souhaite de rester avec vos convictions bien droites et turgescentes.
Eccly 22/08/2025
« Ah et ben voilà, on avait pas encore eu le racisme » –> Oui, bon, les anathèmes des sectateurs de la gauche régressive utilisés comme arme idéologique, ça me glisse dessus comme un pet sur une tringle huilée. Mais sinon, ton propos c’est de dire que quand j’évoque les pays d’Afrique ou du Moyen Orient où la culture veut que l’on arrête, maltraite, martyrise, tabasse, torture et assassine des citoyens pour homosexualité et que les gens baignant dans ces cultures resituent leur programmation cultuelle, je mens et si je mens c’est parce que je suis raciste… t’es bien sûr de toi sur ce coup, garçon ?
TERRACOL-CHAMPIN 19/08/2025
Je rejoins pleinement vos propos argumentés et cohérents. Cette action, ou plutôt ce braquage idéologique et pécunier va dans la ligne droite… heum gloups, la ligne gauche du Manifeste Métaludique…
Vous pouvez lire mes publications à ce sujet sur mon compte Linkedin :
http://www.linkedin.com/in/pascal-terracol-champin-metteur-en-jeu-ludothécaire-diplômé-846180212
jayjay1998 09/08/2025
Dénoncer la transphobie est louable mais la manière de s’y prendre me paraît contre-productive : en-dehors des milieux militants, qui pense sérieusement qu’acheter un produit Harry Potter revient à « dire aux personnes transgenres qu’elles n’ont pas leur place à la table de jeu » ? Où s’arrête le raisonnement ? Qu’est-ce qui empêcherait alors d’affirmer que lire Harry Potter c’est aussi cautionner la transphobie ? Je comprends que des personnes trans puissent être mises mal à l’aise à la seule évocation du nom de JK Rowling. Mais l’oeuvre en question (Harry Potter) ne contient pas une once de transphobie et porte clairement un message de tolérance. Ou alors il faut être cohérent et boycotter aussi la licence Ctulhu et je ne sais combien d’autres licences créées par des personnes qui ont tenu des propos discriminatoires.
A cela on oppose l’argument que JK Rowling est encore vivante : donc on attend qu’elle soit morte et après on relance la licence à fond les ballons ? Il y a aussi l’argument financier : le produit des ventes servirait à financer des campagnes transphobes. Mais JK Rowling est déjà à la tête d’une fortune pesant des centaines de millions d’euros. Ses dons pour des campagnes transphobes pèsent peanuts. Et que faire alors des dons qu’elle fait à des causes humanitaires (nettement plus importants en volume) ? Est-ce que boycotter la licence Harry Potter ne risquerait pas d’écorner ces dons ? La question est de toute façon purement théorique, JK Rowling est déjà blindée et je doute très fortement que la série Harry Potter qui sortira l’an prochain soit massivement boycottée.
L’intérêt principal de la pétition est de rappeler et de dénoncer la transphobie de JK Rowling. C’est légitime. Mais je ne suis pas sûr que la manière de s’y prendre (« si vous achetez ça, vous êtes transphobe ») ne convainque au-delà des personnes déjà convaincues.
atom 10/08/2025
Je soutiens la tribune, mais j’ai les mêmes réserves que vous, ce ton culpabilisateur est dommage. Personnellement, je ne juge pas les gens, les consommateurs. En revanche, informer permet de se positionner ou pas, chacun est libre. Maintenant il y a eu une réaction du côté de l’éditeur donc ça n’a pas non plus servi à rien.
Antoine Tissot 13/08/2025
Merci pour votre message. La tribune ne questionne pas le contenu de l’œuvre Harry Potter, mais présente simplement des faits économiques : produire, vendre ou acheter un jeu exploitant la licence Harry Potter, c’est financer les actions de JK Rowling contre des personnes transgenres. Ces faits étant simplement rappelés dans la tribune (chacune et chacun a déjà pu s’informer sur le sujet), la décision, en 2025, de produire, vendre ou acheter un jeu Harry Potter, c’est donc dire en connaissance de cause aux personnes transgenres que le profit ou le plaisir qu’on peut tirer d’un jeu est plus important que leur propre vie.
La tribune invite donc à faire preuve d’empathie et de solidarité envers les personnes qui subissent une énième violence avec cette annonce d’un jeu Harry Potter.
On peut bien sûr questionner l’œuvre de Lovecraft, mais la différence avec Harry Potter et JK Rowling me semble assez nette : les profits générés par les produits de l’univers de Chtulu ne sont pas directement investis dans la lutte contre les personnes transgenres (ou contre une autre minorité).
Concernant les dons faits par JK Rowling à d’autres causes, cela questionne le sujet de la philanthropie dans son ensemble : faut-il laisser une « généreuse » milliardaire agir contre les personnes transgenres, au prétexte qu’elle soutient d’autres causes ? Il me semble qu’on peut se tourner vers d’autres moyens (ONG, associations, etc.) pour soutenir les causes qui nous semblent importantes sans être captif de l’idéologie d’une personne.
JPB 09/08/2025
Ce raccourci de Gaucho de dingue … MDR
Sabate 10/08/2025
Vous contestez aussi la décision de la Cour suprême britannique ? Une femme c’est une femme qui peut porter un enfant n’en déplaise à vos délires !
NicolasL 10/08/2025
Ah, donc une femme stérile n’est pas une femme selon vos critères ? Wow. Impressionnant.
La décision de la Cour Suprême est en effet une mauvaise décision, en cela qu’elle retire des droits à des personnes qui n’ont rien demandé d’autre que d’exister, qu’elle alimente un climat de peur et d’angoisse d’un côté, et d’impunité aux comportements transphobes de l’autre. Pour rappel, l’opposition à l’existence des personnes trans n’est pas une opinion, la haine n’est pas une opinion.
Tout comme on refusait des droits basiques à des personnes homosexuelles avant les années 90, et qu’il a fallu se battre après pour les récupérer. Tout en luttant contre des comportements violents envers eux et elles pendant des années, et toujours aujourd’hui, alors même que l’homosexualité n’est plus vue comme une dérive ou une maladie.
BVN 15/08/2025
Vous vivez dans quel pays ?
PMA, fécondation invitro existent. Une femme a les organes pour être enceinte pas un homme.
Si un homme devient une femme avec ces organes, c’est une femme.
Conan le berbère 19/08/2025
Content d’apprendre ça pour la copine qui s’est fait enlever son utérus suite au cancer. elle vient de devenir un homme?
JeanPaulB 10/08/2025
Le wokisme dans toute sa splendeur. Ah elle est belle la France de nos jours.
JeanPaulB 10/08/2025
Je suis curieux de savoir combien de signataires se sont sentis obligés de signer sous peine de représailles de la milice woke.
NicolasL 10/08/2025
Je suis curieux de savoir combien de personnes trans se font discriminer, harceler, agresser, par de la milice anti-woke.
Je suis prêt à parier que les victimes d’une idéologie qui se sert de la violence (verbale, au mieux, mais évidemment pas que) pour imposer son discours, sont plus nombreuses que les victimes d’une idéologie simplement humaniste et non-violente et qui s’exprime simplement sur des sujets de société sans appeler à la haine, en rapportant des faits.
Eccly 17/08/2025
« Je suis curieux de savoir combien de personnes trans se font discriminer, harceler, agresser, par de la milice anti-woke. » –> Vous avez des exemples précis avec des éléments objectifs et crédibles concernant le cosme ludique à offrir, au delà de vos croyances ?
Et sinon, de manière générale, vous savez combien de gens dans le monde se font discriminer, harceler et agresser ?
NicolasL 18/08/2025
Ah, l’argument qui manquait.
Vous croyez que le milieu ludique est une exception ? Que les personnes transphobes, ou racistes, ou violentes, etc… s’arrêtent et font demi-tour en voyant une boîte de Dominion ?
Non, ces personnes existent, dans ce milieu comme ailleurs, et probablement dans des proportions semblables.
En proportion, et je parle bien de proportion, pas de nombre, ça serait ridicule vu la minorité que représente la communauté LGBTQIA+ dans le monde. Donc, la proportion des personnes qui se font harceler pour avoir une préférence sexuelle qui n’est pas l’hétérosexualité, ou pour avoir une identité de genre (réelle ou supposée) qui n’est pas celle qui leur a été attribuée à la naissance, est plus élevée que l’inverse, oui, sans aucun doute.
On peut se faire agresser ou discriminer pour des tas de raisons, et ce seront des faits tout aussi condamnables, mais les hétérosexuels, et les personnes cisgenre, ne se font pas agresser ou discriminer à cause de ce fait.
Les souffrances vécues du fait d’être trans, ou homosexuel, ou porteur ou porteuse d’un handicap, ou racisée, ou une personne âgée, ou même simplement d’être une femme cis… ne remplace pas les souffrances que tout le monde peut rencontrer. Elles se cumulent.
Vous pouvez continuer à faire semblant de ne pas voir ça. C’est plus facile lorsqu’on est pas concerné.
Eccly 22/08/2025
« Vous croyez que le milieu ludique est une exception ? Que les personnes transphobes, ou racistes, ou violentes, etc… s’arrêtent et font demi-tour en voyant une boîte de Dominion ? » –> Je veux des situations, des lieux et des dates, et qui soient vérifiables, à commencer déjà par des dépôts de plaintes devant les autorités compétentes et des articles de journaux évoquant les affaires où des personnes auraient été maltraité dans le microcosme rôliste pour leurs préférences sexuelles, leurs choix de vie ou les accidents de la vie qu’ils auraient subis. Bref, du crédible. Parce là, ce que vous faites c’est simplement propager une rumeur, du « on dit que », et à ce stade, c’est de la désinformation.
« Vous pouvez continuer à faire semblant de ne pas voir ça. C’est plus facile lorsqu’on est pas concerné. » –>Vous pérorez en faisant des copiés / collés de grandes phrases toutes faites parce que vous êtes embrigadés dans un mouvement sectaire et que donc, vous régurgitez le discours du gourou. Peut être qu’un jour, vous en sortirez en vous demandant ce qui est vous est arrivé. Ou pas. Ceci dit, je vous signale que factuellement, vous ne savez rien de moi. Il se trouve que je suis polyhandicapé et que ma vie est un enfer au quotidien. Au mot « souffrance » dans le dictionnaire, il y a un renvoi à ma personne. Pour autant, je n’ai pas perdu mon esprit critique et je ne me comporte pas comme un mougeon qui bêloucoule les dernières modes sociales du moment parce qu’il a besoin de se valoriser.
NicolasL 22/08/2025
Vous pensez en terme de preuves uniquement quand ça vous arrange. Je ne parlais pas de cas précis, mais de réalité sociétale, il n’y a aucune raison, strictement aucune, pour que les personnes racistes ou violentes ou autres, soient moins présentes dans le milieu du jeu de société, ou du jeu de rôle, qu’ailleurs. La variation est peut-être à la baisse, peut-être pas, vous n’en savez rien, moi non plus. Mais prouver que c’est un milieu épargné de tout ça, c’est à vous de le faire.
Super, vous ramenez le sujet à votre personne quand je parle d’un ensemble. Mais vous me donnez raison à nouveau : vous connaissez les souffrances liées au fait d’être un homme cis, et au fait d’avoir un ou plusieurs handicaps. J’en suis navré, réellement. Mais vous ignorez tout des souffrances liées au fait d’être queer, trans, femme, racisé, etc. Et ces souffrances, les votre et les autres, ne se hiérarchisent pas, elles se cumulent. Vous tentez de les diminuer, en considérant que c’est une mode, un lobbying, pire vous venez comparer ça une secte avec un supposé gourou. Encore une preuve que vous ne pensez qu’à vous.
Je vous souhaite bonne continuation.
Eccly 22/08/2025
Deux choses. La première, c’est que si l’on balais votre baratin pour aller des fonds des choses, vous n’avez à l’évidence aucun fait précis et démontrable pour étayer vos affirmations. Vous propagez donc des rumeurs dans ce qui est une campagne de désinformation et de déstabilisation, ce qui est un des principaux outils de la gauche régressive. Je vous ai posé une question simple qui appelait une réponse simple dès lors que l’on se soucie des faits et non pas des croyances, vous avez été incapable d’y répondre autrement que par un nuage d’encre. La seconde, c’est que vos propos et la stratégie que vous avez adopté dans ce dialogue montre que vous êtes un menteur et un manipulateur patenté, déjà en me reprochant d’évoquer ma situation alors que c’est VOUS qui me pointez du doigt personnellement et dressez un portait fantasmatique de ma personne sans la connaître et ensuite en prétendant être navré de ma situation alors qu’il n’en est rien, que vous n’avez qu’une empathie de synthèse qui établie une hiérarchisation des causes à défendre selon des intérêts catégoriels politiques. Vous êtes une Dame Patronnesse 2.0. C’est sale.
NicolasL 22/08/2025
Vous êtes l’exemple que les réactionnaires sont partout, y compris dans le monde du jeu. Il y en a d’autres dans les commentaires, autant si ce n’est plus que de personnes défendant la tribune. Ce qui correspond assez à ce qui se passe dans l’ensemble de la population. J’en déduis que le monde du jeu n’échappe pas aux statistiques. Venez prouver qu’il y a moins de violence parmi les joueurs et les joueuses qu’ailleurs, je vous en prie.
Je n’ai jamais parlé de votre cas personnel avant que vous ne le mettiez sur le tapis pour vous excuser de, vous aussi, souffrir. Je maintiens mon propos initial, vous n’êtes pas concerné par la tribune, donc vous critiquez, au mieux, vous discriminez et êtes insultant, au pire.
Bruno 10/08/2025
Je suis un ardent défenseur des personnes transgenres. J’ai notamment un proche qui est devenu un homme heureux après avoir été une femme triste.
Pour autant, cette tribune pose de nombreux problèmes, dont un certain nombre ont déjà été évoqués :
Si on ne peut distinguer l’artiste de la femme, on peut par contre tout à fait distinguer l’oeuvre de l’artiste. Le monde d’Harry Potter fait maintenant, qu’on le veuille ou non, de la culture populaire. De nombreux enfants en sont imprégnés, sans la moindre pensée transgenre pour autant. Faire peser sur leurs épaules un poids qu’il n’est pas le leur n’a aucun sens. Si on devait boycotter toutes les œuvres d’art produites par des artistes homophobes, racistes, ou ayant soutenu des dictatures, il ne resterait plus grand chose ;
Il y a bien sûr le fait évoqué que là, l’artiste est toujours vivante. Mais l’oeuvre et sa place dans la culture populaire est antérieure à la date à laquelle les pensées transphobes de l’autrice ont été connues. Boycotter l’oeuvre n’a donc pas plus de sens ici. Et effectivement, les moyens de l’autrice sont tels que l’édition de ce jeu ne va en rien affecter ses capacités à financer si elle veut des mouvements transphobes ;
Régulièrement, on voit des influenceurs français venter le jeu « Bataille à Poudlard ». Et ça n’avait encore jamais posé de problème. On pourrait alors arguer du fait que ce jeu est sorti avant que les idées de JKR ne soient connues. Mais je n’ai pas entendu de telles critiques quand Stupefix est sorti, pourtant tout récemment. Pourquoi ? Parce que Ludovic Maublanc est un copain ? Ceci dit, je ne pense vraiment pas qu’on puisse considérer Ludovic Maublanc ou les gens de repos prod comme des personnes transphobes. Preuve que le titre de cette tribune est totalement absurde. Bref, cette tribune sent vraiment le « mince, y a des américains qui ont dénoncé un truc qu’on avait pas vu, faut qu’on rattrape le coup ! » ;
Quoi qu’horribles soient les pensées de JKR, ce n’est pas forcément pire que les conditions de travail et le régime politique en Chine (pays où les conditions de vie pour les personnes trans sont particulièrement compliquées), où sont fabriqués l’essentiel des jeux que les signataires de cette chronique achètent/font fabriquer. Pourtant produire en Europe est possible, et pas forcément à des tarifs exorbitants (Jeux Opla, Camarade par exemple). Et pour la condition humaine au sens large, acheter un jeu fabriqué en Chine est certainement bien pire qu’acheter un jeu avec la licence Harry Potter.
Après, bien sûr, acheter ce jeu n’est pas forcément une bonne idée, mais le titre de cette tribune et une partie de son contenu décridibilise toutes les quelques bonnes idées qu’il y avait derrière.
atom 10/08/2025
Plusieurs sujets dans votre post. Je le redis. Je soutiens la tribune, mais j’ai les mêmes réserves que vous, ce ton culpabilisateur est dommage. Personnellement, je ne juge pas les gens, les consommateurs. Je comprends qu’on se bat pour ses droits, ou ceux des autres, j’ai toujours du mal a comprendre qu’on se batte pour en enlever à d’autres personnes.
Savez- vous que les risques de faire des tentatives de suicide chez les personnes transgenres est huit fois plus importants ? C’est ça qui devrait nous faire réagir.
C’est un gros débat compliqué. Cependant, cela va au-delà du cadre du débat sur la séparation œuvre/artiste. On parle de quelqu’un qui milite et utilise son argent contre une communauté. Si je considère qu’un artiste ne correspond pas à mes valeurs, je peux en écouter, lire, etc., la tribune informe, le lecteur dispose.
Quand Stupefix est sorti, la situation n’était pas la même, elle a évolué dans sa haine et les gens n’étaient aussi tout simplement pas informés. C’est aussi simple que cela. Je pense que l’auteur dont vous parlez ne le ferait peut-être pas aujourd’hui. (ni son éditeur).
Enfin, ce n’est pas parce qu’il y a pire qu’il ne faut rien faire. On peut très bien décider de ne pas acheter un produit parce que cela ne correspond pas à nos valeurs, on peut aussi acheter des produits parce qu’ au contraire on a envie d’agir par ce biais, exemple des jeux Opla, tout à fait juste. La tribune, bien qu’imparfaite, a permis d’informer et a eu un impact, puisque l’éditeur CGE a réagi.
NicolasL 10/08/2025
Vous utilisez les éléments de langage classiques des personnes qui s’opposent à la forme d’un discours, alors même qu’elles sont d’accord sur le fond.
Il n’y pas besoin de hiérarchiser les luttes, c’est un combat systémique contre toutes les oppressions, et chacun mettra son énergie là où il ou elle trouve que c’est pertinent, nécessaire, utile, etc.
Il y a des contradictions chez chacune et chacun d’entre nous, ça n’enlève pas de cohérence à un combat donné. Je suis révolté contre l’esclave des Ouïghours, j’ai pourtant certainement des vêtements qui sont issus de cette horreur.
En revanche, il est très simple de choisir, au minimum, de ne pas consommer Wish, Temu, Primark, Shein, Amazon, et tant d’autres. Ca n’est évidemment pas suffisant pour arrêter le phénomène, mais c’est le fait d’en parler, d’expliquer, de montrer, de dénoncer, qui fait que ça se propage et que ça portera peut-être un jour ses fruits.
Personne n’empêche personne d’apprécier l’univers d’Harry Potter, ou même d’en consommer. Et personne ne dit que quelqu’un qui fait le choix d’en consommer devient de fait transphobe.
En revanche, inciter à consommer en connaissance de cause, c’est important, ça permet de faire des choix éclairés et en adéquation avec ses convictions.
Et oui, les personnes trans, étant évidemment les plus concernées par les actes et paroles transphobes, savent dans l’immense majorité des cas que ce que fait JKR n’est pas dans leur intérêt, et se sont détachés, si ce n’est de l’univers, au moins de sa créatrice. Donc oui, voir des gens jouer à un jeu Harry Potter peut produire un mouvement de recul. Parce qu’on peut se dire que ces personnes ne se rendent pas compte de ce que ça représente.
Ca n’empêche pas d’aller expliquer à ces personnes, et peut-être que ça ne changera pas leur envie de consommer. Mais au moins, elles seront au courant.
Si vous pensez qu’il ne resterait plus grand chose si on évitait les artistes homophobes, racistes, etc… c’est effectivement très triste. Mais je pense que c’est faux : j’ose espérer qu’il y a beaucoup plus d’humains décents que d’ordures.
Il est difficile de lutter contre un système capitaliste mondial où les riches ont le pouvoir, et où les gouvernements se passent de l’avis de leurs citoyens dans certains cas. Donc certaines actions sont plus ‘simples’ que d’autres en effet. Ca n’empêche pas de garder un esprit alerte, une empathie certaine, et des convictions fortes.
jayjay1998 11/08/2025
« Personne n’empêche personne d’apprécier l’univers d’Harry Potter, ou même d’en consommer. Et personne ne dit que quelqu’un qui fait le choix d’en consommer devient de fait transphobe. »
Titre de la pétition : « Produire, vendre ou acheter un jeu de société Harry Potter, c’est dire aux personnes transgenres qu’elles n’ont pas leur place à la table de jeu »
Les mots ont un sens quand même…
Pour le reste, j’entends tout à fait que des personnes trans puissent se sentir mal à l’aise à la seule évocation du nom de JKR, indépendamment du contenu de son oeuvre. Je suppose que des personnes juives peuvent se sentir mal à l’aise à la seule évocation de Céline. Etc, etc. Mais est-ce que la réponse consiste à dire : consommer (ou rééditer) telle ou telle oeuvre c’est cautionner telle ou telle infamie de son auteur/autrice ? Rappeler les positions transphobes de JKR est une démarche tout à fait légitime. Mais peut-être faut-il ensuite laisser le consommateur en tirer ses propres conclusions. On peut très bien acheter un jeu Harry Potter pour jouer avec ses enfants car c’est un univers qu’ils connaissent et apprécient et en même temps ne pas proposer le jeu quand on reçoit chez soi des personnes (trans ou pas) qui se disent mal à l’aise avec cette licence.
Quant au passage « il y a beaucoup plus d’humains décents que d’ordures », attention aux mots. JKR a des positions extrêmement condamnables sur la transphobie. On ne va pas refaire l’historique des violences qu’elle a subies qui ont contribué à l’amener à ces positions et à les radicaliser. Son soutien à des campagnes transphobes (y compris à des fake news délirantes) sont inexcusables. Pour autant, elle a toujours défendu (sincèrement autant qu’on puisse en juger) des causes extrêmement louables. Il n’y a pas les ordures d’un côté et les gens parfaitement irréprochables de l’autre. Les générations d’après jugeront peut-être très sévèrement des mentalités ou des comportements que nous jugeons parfaitement normaux de nos jours.
jayjay1998 11/08/2025
Par ailleurs, vous pouvez difficilement dire : chacun reste bien sûr tout à fait libre de consommer ce qu’il veut en vous félicitant dans le même temps que la mobilisation ait obligé Czech Games Edition à réagir et en souhaitant, clairement, que le jeu dont il est question ne soit finalement pas édité et/ou localisé… Si c’est le cas, le consommateur ne sera libre de rien du tout puisque la pression exercée aura empêché la mise en vente du produit. Certes, il y a des dizaines de milliers d’autres jeux jouables et il y a bien plus grave sur Terre… Mais sur le principe, il n’est pas très rigoureux de déclarer : les gens sont libres d’acheter ou pas alors que dans le même temps on fait pression pour que le produit ne sorte pas. C’est une stratégie possible, je ne suis pas contre les boycotts en général (même si celui-ci ne me paraît pas adapté à l’enjeu). Mais il faut l’assumer.
NicolasL 11/08/2025
La tribune dénonce un choix d’édition, une décision déjà actée et concrète. Le mot boycott n’apparaît pas dans la tribune, ce qui est communiqué ce sont les conséquences directes (la destination des royalties, notamment), et indirectes (le climat engendré par une ‘normalisation’ d’un discours anti-trans via la perpétuation d’une source de revenus, et de la présence dans les différents milieux culturels des créations d’une autrice problématique). Je ne rentre pas dans les détails, mais oui, les mots ont un sens.
Et si je ne trouve pas que le discours est culpabilisant envers les consommatrices et consommateurs, je me dis que si beaucoup le considère comme tel, il faudrait aussi arriver à sortir de sa vision légèrement étriquée pour comprendre ce que ce genre d’annonce signifie pour des personnes moins privilégiées que nous.
Il y a un autre commentaire fait par Conan le Berbère qui parle de Jimmy Savile, ou Marion Zimmer Bradley. Passionnant. Je veux bien croire que JKR fait ses dons avec les meilleurs intentions du monde, et du moment que ces associations en bénéficient sans contraintes, tant mieux. Ca n’enlèvera pas de que d’un autre côté, certaines de ses idées, et la façon dont elle les promeut, est ignoble. A mes yeux, la haine ne se rachète pas. Et aussi, pure supposition, on n’est peut-être pas sur la forme finale de ce boss.
J’aurais peut-être du mieux tourner ma phrase cela dit, je ne crois pas en effet à cette dualité bon / mauvais, mais je trouve qu’on peut tout de même mettre en avant des nuances plus ou moins fortes.
Quand aux générations futures, évidemment qu’elles pourront nous juger, à l’aune de nouvelles connaissances, de nouveaux usages. Et il s’agira alors d’écouter, de comprendre, et de demander pardon le cas échéant. Pas de se braquer, d’être dédaigneux, moqueur voire insultant, le genre de réactions qu’on voit tout de même régulièrement aujourd’hui.
J’en profite pour vous remercier d’avoir un discours bien plus posé que nombre d’autres participants, même si on n’est pas d’accord.
jayjay1998 12/08/2025
Pas de souci, c’est normal que mon discours apparaisse plus « posé », je partage la nécessité de lutter contre la transphobie alors que d’autres participants ont visiblement choisi de s’incruster dans ce fil pour défendre, plus ou moins ouvertement (pour certains, très ouvertement…), des positions transphobes. Je ne pense pas d’ailleurs qu’il faille s’embêter à leur répondre.
Notre désaccord porte sur la manière de s’y prendre. Il n’y a pas de recette miracle, je n’en ai pas plus qu’un autre et je ne cherche certainement pas à donner de leçon en la matière. Je trouve que le ton de la pétition (surtout son titre) est clairement culpabilisateur et que cette approche très frontale risque plutôt de braquer des gens qui auraient pu être sensibles à la critique des positions de JKR (je ne parle pas de celles et ceux qui la soutiennent, ça ne leur est pas adressé). Mais je sais bien qu’en termes de militantisme les choses sont compliquées et qu’il est facile de tomber au contraire sur des formulations trop fades qui ne retiennent l’attention de personne… La mobilisation a au moins permis l’annonce par CGE du versement des bénéfices à des associations de lutte contre la transphobie, c’est une bonne chose pour ces associations.
Même si ça m’amène à notre deuxième point de désaccord : le mot de boycott n’est pas exprimé mais le résultat recherché y revient. Si l’exemple devait se propager, les maisons d’édition renâcleraient certainement à publier des jeux pour lesquels ils ne toucheraient aucun bénéfice. Autant je comprends la nécessité d’ « attaquer » ainsi des jeux dont le contenu en lui-même est problématique (cf l’exemple récent de Devir). Autant je reste beaucoup plus circonspect quand il s’agit d’oeuvres dont le contenu n’est pas en question, mais ce que dit ou fait l’auteur par ailleurs. A fortiori quand il s’agit d’une oeuvre qui parle à énormément de monde. Des personnes sont malheureusement mal à l’aise dès qu’elles entendent le nom de JKR ou d’une de ses oeuvres, mais ses oeuvres ne disparaîtront pas. Et des personnes tout à fait bienveillantes continueront de les recommander à leurs enfants, indépendamment des propos transphobes de leur autrice (ou bien, selon l’âge de leurs enfants, en leur expliquant peut-être les travers de JKR). Je sais que c’est un débat compliqué mais il me semble que dans le débat « peut-on distinguer l’oeuvre de l’artiste ? », le contenu de l’oeuvre en question mérite d’être examiné. Je n’ai pas la même approche sur ce qu’il convient de faire de « Voyage au bout de la nuit » et « Bagatelles pour un massacre ».
Eccly 17/08/2025
« Personne n’empêche personne d’apprécier l’univers d’Harry Potter, ou même d’en consommer. » –> C’est exactement le but de la démarche derrière le pamphlet.
« Et personne ne dit que quelqu’un qui fait le choix d’en consommer devient de fait transphobe. » –> C’est exactement ce que signifie le titre du pamphlet.
Henry Potier 10/08/2025
Qu’un groupe quelque soit sa taille impose aux autres de ne plus acheter un produit avec une licence me pose question car on parle d’une œuvre à l’aura planétaire qui fait le bonheur des petits et des grands. Son auteur a des positions arrêtées sur la question du genre, certes et on peut être pour ou contre ses idées mais enfin elle ne lance pas des appels au meurtre non plus. Ceux qui sont contre ses positions transphobes doivent lutter sur le terrain des idées et argumenter pour démonter sa rhétorique si c’est leur souhait. Mais faire pression sur les éditeurs et les consommateurs de jeux en leur demandant de se priver d’une licence sous prétexte qu’un groupe est en désaccord avec les idées de l’auteur c’est trop. Est-ce que les mêmes personnes qui dénoncent l’attitude de JK Rowling se posent les mêmes questions quand ils achètent des vêtement ou des articles d’une marque qui exploite les enfants en Chine ou en Inde ? Non. Est-ce que ces mêmes personnes se posent la question des opinions des créateurs et des sociétés qui produisent les objets qu’ils consomment au quotidien ? Non. Et encore heureux sinon on vivrait dans une société anxiogène bourrée d’interdits et de privation des libertés car il va s’en dire que chaque geste, chaque action que nous faisons, chaque opinion que nous exprimons peut déplaire à quelqu’un. Donc plutôt que de blâmer les éditeurs et consommateurs qui veulent profiter de l’imaginaire d’Harry Potter, expliquez pourquoi la transphobie n’a pas sa place dans nos sociétés. Et surtout utilisez des espaces d’expression comme la presse pour cela qui ne viennent pas gâcher notre passion ludique en introduisant des sujets de société polémiques sur des sites comme celui-ci ou ceux des éditeurs de jeux. Sinon demain on va nous expliquer que des jeux qui ne représentent pas des personnages transgenres n’ont pas le droit d’être édités. Bref stop à cette dérive qui risque de provoquer des réactions extrémistes inverses qui nuiront à cette communauté.
NicolasL 10/08/2025
J’ai déjà répondu à pas mal de vos arguments sur le commentaire du dessus, mais il y a un truc qui m’agace vraiment : on ne peut pas justifier ou considérer qu’une opinion qui souhaite la non-existence d’un groupe de personnes est une opinion valable ou acceptable.
Le racisme est un délit, l’homophobie est un délit, la transphobie est un délit, l’antisémitisme est un délit, l’islamophobie est un délit. De manière générale, la haine d’autrui sur le principe même de leur identité (réelle ou supposée), de leur existence, ne doit jamais être justifié sous couvert de la liberté d’expression ou d’opinion.
Grovast 11/08/2025
Perso je n’ai pas la patience, donc merci @NicolasL pour ton temps passé à démonter toutes ces réactions fallacieuses.
Cindy 10/08/2025
Cette tribune n’a pas lieu d’être ! Appeler au boycotte d’un jeu Harry Potter ou demander à « reverser un pourcentage du chiffre d’affaires généré par les ventes des jeux concernés à des associations luttant pour les droits des personnes transgenres. »
Non mais on va où là ??? Est-ce qu’un pourcentage sur les ventes de Calico a été versé à la Fondation de Brigitte Bardot pour tous ces pauvres animaux maltraités et abandonnés ?
JK Rowling défend les valeurs qu’elle souhaite comme tout un chacun, est-ce trop difficile à comprendre ?
Cette tribune est une belle leçon d’esprit culpabilisateur.
NicolasL 10/08/2025
Est-ce que l’éditeur, les auteurs et autrices, la dessinatrice, de Cascadia ont utilisé leurs royalties pour lutter contre la biodiversité, contre l’existence de tel ou tel animal ? Je ne crois pas, et la nuance est quand même de taille.
Et à nouveau, la transphobie n’est pas une opinion, ça n’est pas une valeur qu’on peut défendre, c’est un délit !
Cindy 10/08/2025
Cette tribune est un gros n’importe quoi ! Toute la haine que les trans déversent sur JK Rowling allant jusque devant chez elle l’insulter et la menacer de mort, ça c’est du délit !!
N’en déplaise à certain(e) mais dans la vie il n’y a que 2 genres : masculin et féminin, et c’est d’ailleurs le seul point où je suis d’accord avec Trump. En tant que femme je n’ai pas envie de me retrouver dans un vestiaire ou autre avec un ex-homme devenu femme et je ne suis vraiment pas le seule à le penser.
Antoine Tissot 13/08/2025
Pour mieux comprendre pourquoi la rédaction de cette tribune nous a semblé importante, je vous invite à lire cette FAQ de l’association « Toutes des femmes » qui peut aider à mieux comprendre le sujet : https://toutesdesfemmes.fr/ressources/faq-mythes-et-mensonges-sur-les-personnes-trans/.
Lire ou écouter des témoignages de personnes concernées peut également aider à changer son regard sur la question, par exemple ce témoignage vidéo sur Blast : https://www.youtube.com/watch?v=joLda2BMVGU&ab_channel=BLAST%2CLesouffledel%27info ; ou ce récit écrit (en anglais) : https://medium.com/@katsedia/on-becoming-a-monster-0a91dbd1171a.
I'm not a Chocobo 10/08/2025
Il y a aussi des alternatives qui limite un peu le dilemme.
Les livres s’empruntent entre proches ou en bibliothèque, les jeux se louent dans des bars à jeux et les jeux vidéos (bon ok, selon les plateformes) se crackent.
Ce qui me gène dans cette tribune, c’est qu’au final, ce n’est J.K Rowling qui sera emmerdée mais tout ceux qui gravitent autours de son œuvre (développeurs de jeu, libraires, imprimeurs).
Stär Lucanÿa 10/08/2025
Je pense que vous prenez un peu trop de raccourcis! Les gens qui achètent ou consomment ce type de produits ne sont pas forcément contre la communauté trans. J’adore l’univers harry potter, qui étonnamment prône la différence, la tolérance, donc on peut comprendre que les gens y adhèrent. C’est très difficile par ailleurs quand c’est entrer dans les normes populaires de le « dépopulariser ». Ce qui importe, c’est aussi l’état d’esprit de ceux qui achètent, lisent ou regardent Harry potter. Le souci, c’est que vous remettez toute la responsabilité d’une seule personne sur les consommateurs, qui malheureusement n’y peuvent absolument rien. Ce n’est absolument pas leur faute si Jk s’est révélé assez intolérante. Surtout que l’univers hp était déjà bien étendu et populaire avant ça, donc difficile de faire un retour en arrière. L’ex de ma soeur a fait une transition et est devenu une femme, et il a toujours eu du soutien de notre part du début, et j’ai un ami et un frère homo. Dans ce cas là il faudrait arrêter de regarder certaines séries (je me souviens d’une série où un des acteurs étaient pédophiles) ou des films, mais beaucoup continue à regarder des films de polanski, stan lee de klaus kinski (il est quand même accusé de faits beaucoup plus grave, comme des abus sexuels sur ses filles!!) mais les consommateurs ne sont pas responsables de l’état d’esprit des acteurs,é crivains ou autres. (j’évite quand même les films de kinski, car ce personnage me rebute) En gros, si on applique cela à l’oeuvre de Jk Rowling, alors il faut faire cela avec tous les films, séries, livres, incluant des personnes qui disent ou font des choses contraires à l’éthique. Pourquoi s’en prendre juste à elle, alors qu’à coté, il ya des tas d’autres gens qui ne sont pas non plus exempts de critiques. Dans ce cas là, faites une tribune avec les listes de tous les gens du show buiness à boycotter, car certains ont fait bien pire que Jk rowlings! Je suis pas sure que certains d’entre vous seraient prêt à ne plus regarder ou lire une oeuvre, si un de ses auteurs, acteurs ou autre étaient compromis.
Antoine Tissot 13/08/2025
Merci pour votre message. La tribune présente simplement des faits : les profits générés par les produits Harry Potter sont réinvestis dans la lutte contre les personnes transgenres. A la différence des situations que vous mentionnez, le lien est extrêmement direct entre l’acte de consommation et les conséquences sur la vie des personnes concernées. Par conséquent, il nous semble important que chacune et chacun prenne ses responsabilités face à ces faits, et se montre solidaire vis à vis des personnes transgenres qui subissent cette annonce comme une énième violence.
Par ailleurs, la responsabilité, me semble-t-il, ne repose pas sur une seule personne, mais sur l’ensemble des personnes qui permettent et soutiennent, parfois sans connaitre les enjeux et les conséquences, une telle démarche : éditeur, médias, vendeur, mais aussi acheteur.
It’s probably me 10/08/2025
Cette tribune est inquiétante… rien que le raccourcis du titre, il est glaçant. Comment peut-on accepter de signer une telle tribune ?
Même si l’idée et l’intention initiale sont bonnes, la méthode et la forme sont … excessives.
Pour ma part, je sais faire la différence entre l’oeuvre et l’auteur.
Et même si je ne cautionne pas les propos et les actions nauséabonds de cette autrice, je ne vois pas pourquoi m’interdirai de consommer ses oeuvres (qui sont antécédents à son départ vrille, qui plus est) … Et le premier me tient un propos tel que dans le titre, ne le regrettera pas.
Il est hors de question qu’un petit groupe me dise quoi produire/vendre/acheter/faire/penser, ou m’associe a des idées/intentions/propose qui ne sont pas les miens car je n’aurai pas fait ce qu’ils estiment correct de leur point de vue.
Sauget 10/08/2025
Ce genre de pétition appelant au bannissement social est inquiétant de la part d’un site d’information sur les jeux. D’autant que le texte à charge rédigé avec des références wokes (écriture dite inclusive interdite à l’école et rejetée à l’unanimité par l’académie française) est fermé, nouvre pas au dialogue et sans débat contradictoire.
D’autant plus que J K Rawling n’est pas partie prenante pour ce jeu! Allez-vous banir des chanteurs, ecrivains… car ceux que vous n’aimez pas l’apprécient? C’est obtu et non démocratique.
Cette dame qui distingue les hommes et les femmes sur des critères biologiques, ce que fait la nature depuis quelques millions d’années, mérite-t-elle pour cela un bannissement social ? La condamnation à 2 ans de prison du réalisateur Ladj Ly dans une affaire de séquestration de femme n’a provoqué aucun boycott des ligues féministes. L’indignation à géométrie variable à l’aune de slogans politiques conduit très vite à un nouveau totalitarisme. Je ne me reconnais pas dans ce sectarisme de la part d’un site de jeux censé être tolérant et bienveillant pour TOUTES les opinions qui ne sont pas condamnées par la justice, ce qui est le cas ici, et non uniquement avec ceux qui rejoignent les vôtres. SinonC’est une tribune politique et cela n’a plus rien à voir avec le monde du jeu. Vous partagez un mouvement wokiste qui pour certains est un nouveau totalitarisme qui ségrégue en fonction du sexe ou de la couleur de peau.
C’est votre droit mais cela montre un visage radical, clivé qui n’invite pas à la sympathie et l’ouverture des jeux. Cet appel au boycott suscite la méfiance à suivre vos recommandations.
Bonne continuation.
NicolasL 11/08/2025
JKR fait forcément partie de l’équation, puisqu’elle touche des royalties pour l’utilisation de son œuvre. Ca n’est pas une question d’aimer ou pas la personne, c’est une question d’analyser les propos et les actes discriminants de cette personne. Et c’est au contraire très démocratique que d’avoir la liberté de dénoncer des actes et de propos discriminants et haineux.
Pour l’affaire Ladj Ly, je vous invite à relire attentivement les procès verbaux, les témoignages (qu’on peut croire ou pas), et le fait que ce soit un fait divers, certes réel et ayant entraîné des condamnations, mais qui n’a pas de caractère systémique ou militant envers un groupe de personne bien précis.
Encore une fois, vous parlez d’opinion non condamnées par la justice, mais la transphobie est condamnable. Que vous pensiez que le discours de JKR n’en est pas, c’est votre droit, et on ne sera pas d’accord.
La nature, depuis des millions d’années, crée aussi des personnes avec des paires de chromosome XX qui sont pourtant biologiquement des hommes, et des XY qui sont biologiquement des femmes. Les humains ont depuis la nuit des temps eu des personnes trans, des personnes homosexuelles, dans certaines cultures actuelles c’est toujours le cas sans que ça soit une tare, un débat, un risque. Cela existait bien avant que ça soit pointé du doigt et stigmatisé, notamment par la religion, historiquement tout récemment. Renseignez-vous, vraiment, le sujet est largement documenté et sourcé.
MrC 10/08/2025
Quelqu’un pourrait m’éclairer sur la raison de cette levée de boucliers soudaine et virulente, alors que la licence HP est exploitée depuis des années dans le milieu du jeu de société, et les positions de JKR sont également connues de longue date ? Je suis surpris de l’appel au boycott pour le lancement d’un jeu CGE/Iello quand tant d’autres avant eux ont suivi la même démarche. J’ai raté un épisode peut-être ?
Antoine Tissot 13/08/2025
A la différence de la sphère ludique anglophone (cf. https://boardgamewire.com/index.php/2025/07/29/reviewers-including-no-pun-included-shut-up-sit-down-boycott-codenames-publisher-cge-for-releasing-new-harry-potter-game-while-ignoring-jk-rowlings-anti-trans-rhetoric/), la tribune n’appelle pas au boycott mais présente simplement des faits sur les conséquences qu’un jeu Harry Potter peut avoir, en 2025, sur la vie des personnes transgenres.
Comme vous le soulignez, c’est effectivement une question de temporalité : aujourd’hui, au vu de tous les faits documentés (cf. sources de la tribune) par plusieurs médias concernant les positions et les actions transphobes de JK Rowling, il est établi très clairement que les profits générés par le jeu seront investis dans la lutte contre les droits et la vie des personnes transgenres. Par conséquent, éditer, vendre ou acheter un jeu Harry Potter en connaissance de cause, en 2025, c’est dire aux personnes transgenres que leur vie a moins d’importance que le plaisir ou le profit qu’on peut tirer d’un jeu.
Antoine D 10/08/2025
Article intéressant. Si je suis votre logique : acheter c’est soutenir telle ou telle cause, cela signifie qu’avant de faire vos courses, vous vous êtes renseignés sur les investissements et les causes soutenues par toutes les marques que vous allez acheter ?
Il faudrait faire le même article en nous expliquant ce que cela implique d’acheter des produits : Fleury Michon, Justin Bridou, Panzani, Bonne maman, Harrys, Nutella, Nescafé, Coca Cola, Amora, Findus, Pasquier, ainsi que toutes les marques de distributeurs (Leclerc, Inter, Auchan, LIDL, …) et sans oublier les différents agriculteurs et qui sont réellement ces personnes à qui j’achète mes pommes, poireaux, salade, poivrons, endives, pêche, abricots, …
Hâte de lire vos prochaines publications sur le sujet 🙂
NicolasL 10/08/2025
Vous comparez l’incomparable, mais c’est un argument classique parmi les opposants à différents sujets sociétaux : si l’on est pas irréprochable sur 100% de ce que l’on fait dans la vie, alors on a pas le droit de protester contre X ou Y, parce que ça serait hypocrite. C’est non, ce sont des arguments qui ont été 1000 fois démontés, ça suffit avec cette logique simpliste…
De plus, vous parlez d’un côté de produits de première nécessité, de la nourriture. Et même là, on pourrait arguer qu’il y a de nombreuses alternatives aux marques que vous citez. De l’autre, un produit culturel, qui est loin d’être indispensable, qui a de nombreuses alternatives (que ça soit pour les livres, les jeux, ou le reste).
Et encore une fois, ça n’est pas du tout ce qui est dit dans la tribune. Acheter c’est un acte politique, que vous le vouliez ou non. Ca ne veut pas dire qu’on soutient, qu’on adhère, aux idées des créatrices et créateurs de ce qu’on consomme, mais ça veut dire qu’une fois que l’information est publique, l’achat se fait en connaissance de cause, et selon les convictions de chacune et chacun.
Stop Obscurantisme 11/08/2025
Une tribune nauséabonde… Il n’a jamais été question de remettre l’existence des trans en question, mais de ne pas tomber dans l’obscurantisme. C’est une mode étrange pour ceux prônant la tolérance d’utiliser des méthodes fascistes (je parle bien des militants trans et non des trans eux même). L’immense succès de Hoggard legacy a montré qu’une minorité de haineux centralise la parole.
Stop Obscurantisme 11/08/2025
Une tribune nauséabonde… Il n’a jamais été question de remettre l’existence des trans en question, mais de ne pas tomber dans l’obscurantisme. C’est une mode étrange pour les minorités prônant la tolérance d’utiliser des méthodes fascistes (je parle bien des militants trans et non des trans eux même). L’immense succès de Hoggard legacy a montré qu’une minorité de haineux centralise la parole.
Hugo 11/08/2025
Ça me fait bien marrer toutes ces personnes qui s’insurgent pour défendre la transidentité sur leurs portables fabriqués par des Ouïghours esclavagisés, portables dont les matériaux sont issu de terres rares africaines aux mains de milices qui enlèvent des enfants pour en faire des soldats… tous ces gens qui se préoccupent de là où JKR met son argent tout en achetant des jeux qu’ils font venir par porte-conteneurs écocides pour les ranger dans des kallax, étagères d’une marque bien connue dont le multimillardaire fondateur a alimenté toute sa vie de largesses financières le parti nazi suédois dont il a toujours fait partie…
Et enfin, devoir utiliser une autre adresse mail pour commenter parce que mon premier message a été supprimé et mon compte bloqué… ça en dit long sur le respect de la liberté d’opinion ici, d’autant qu’aucun de mes propos, certes en désaccord avec la tribune, n’était préjudiciable à ludovox…
trode 12/08/2025
Du coup toi qui prend la défense d’un financement actif de la transphobie par les même moyens ça te rend plus cohérent ?
Petit spoiler : les appels à la pureté militante ne marchent plus depuis des années, faudrait voir à actualiser son discours.
atom 12/08/2025
Aucun de vos messages n’a été bloqué ni par une intervention humaine ni par la modération automatique (qui protège des liens malveillants. (je viens de le vérifier).
FloLefranc 13/08/2025
Arrêtez avec vos messages politisés. Le jeu de société est un monde de loisir. Pas pour étendre vos idées protrans.
JKR a apporté énormément à la lecture jeunesse.
Après chacun pense ce qu’il veut sur les trans, mais nos enfants sont toujours choqués lorsqu’ils en voient…
kriss 13/08/2025
Le mieux dans ce cas est que vous arrêtiez de faire des enfants…
trode 13/08/2025
Non, et encore une fois je comprend pas pourquoi ton message transphobe a passé la modération.
atom 14/08/2025
Parce que ça montre que ça existe, parce que ça permet de répondre, et peut être de convaincre. J’ai un gros dilléme dans la modération. On a une idée fausse sur le fait que le monde du jeu est bienveillant, au moins ça permet de voir qu’il est pas plus en avance que d’autres.
Perso mes enfants, ne sont pas choqués par des gays ou des trans, par contre ils le sont par la pauvreté, la violence, la haine des autres, la guerre. Question d’éducation en effet.
I'm not a Chocobo 14/08/2025
Il faut les éduquer un poil mieux, rien de plus ^^ Les enfants sont des personnes très compréhensive si on leur explique.
William Arthur 13/08/2025
Dur de publier sur le sujet, j’ai écrit un long message en 2 parties qui a du mal à être validé
Monsieuroops 13/08/2025
OK; dommage que vous ne pensiez pas aux causes plus fondamentales -qui menacent l’espèce humaine dans son intégralité, et, plus gravement, le reste de la vie sur terre- et que vous fassiez d’une manière générale la promotion de la consommation qui est l’un des principaux piliers de l’écocide en cours.
Monsieuroops 13/08/2025
Et comment peut-on écrire un titre pareil ?
« Produire, vendre ou acheter un jeu de société Harry Potter, c’est dire aux personnes transgenres qu’elles n’ont pas leur place à la table de jeu »
C’est hallucinant quand on réfléchit 5 minutes, et irresponsable.
Faites-nous d’autres articles svp je vous donne qques idées de titres :
« Produire, vendre ou acheter un jeu de société Chtulhu, c’est dire aux personnes non blanches qu’elles n’ont pas leur place à la table de jeu » »
« Produire, vendre ou acheter un jeu de société dans un monde médiéval fantastique, c’est dire aux personnes différents que toutes les races ne se valent pas »
« Produire, vendre ou acheter un jeu de société de Jacob Fryxelius (Terraforming Mars) ou de ses proches, c’est dire aux personnes aux personnes trans, non blanches, de gauche, lgbt, etc. qu’elles n’ont pas leur place à la table de jeu »
« Produire, vendre ou acheter un jeu de Daniele Tascini…
ETC.
Et je parle même pas du monde culturel plus généraliste.
kriss 14/08/2025
Enfin une critique qui a du sens (même si ça va trop loin, Eric Lang a quand même écrit Cthulhu Death May Die… et tous les homo sapiens sont de race sapiens). Après, il faut lire l’article, J.K. Rowling finance directement des actions anti-trans. C’est un engagement de sa part. Les auteurs.rices citées se contentent de voter Trump.
CDF 15/08/2025
Quelle hypocrisie de la part de ludovox : « Produire, vendre ou acheter un jeu de société Harry Potter, c’est dire aux personnes transgenres qu’elles n’ont pas leur place à la table de jeu » Ils ont toujours des pages de jeux HP avec des liens d’affiliation pour en acheter.
Et ils se permettent de juger les gens qui achètent du HP. Tous ceux qui en achètent sont des intolérants qui n’aiment pas les transgenres.
JK Rowling a amassé des milliards depuis des années et elle rigole avec un cigare dans la bouche sur son yacht.
Eccly 17/08/2025
Bonjour. Je ne connaissais pas Ludovox. J’ai découvert ce pamphlet et je dirai que… ça part mal ! Je vois une réclame pour une idéologie malsaine et délirante avec des injonctions à la moraline qui sont typiques des militants de la gauche régressive qui s’ébattent dans l’univers du JDR depuis quelques années et qui utilisent ce jeu de société pour propager leur dogme. Les commentaires aussi étaient assez significatifs. Un mélange de terrorisme social dilué, cherchant à imposer sa volonté en utilisant le pathos, les outils de culpabilisation et le mensonge à gogo – encore une fois les outils de la gauche régressive – porté par des Pasdarans du microcosme ludique mais aussi… beaucoup d’hypocrisie quant aux actions engagées. Bien sûr que cette opération suinte la menace et est une opération destinée à faire pression sur l’éditeur. Soyez des vertébrés, reconnaissez-le plutôt que de lâcher des nuages d’encre !
Je me demandais si c’était en fait une sorte de billet d’humeur parmi d’autres billets d’humeur mais en lisant les interventions d’un des fondateurs du site, j’ai compris qu’on avait ici (comme dans d’autres endroits) la coloration du site. J’aimerai dire autre chose, de fondamental : non, tout n’est pas politique mais le politique s’intéresse à tout ! Pendant très longtemps, la pratique du JDR a été très très largement apolitique et a constitué un environnement naturellement accueillant pour tout le monde. C’est récent, du moins en France, que des militants politiques se prétendant rôlistes discriminent des joueurs au prorata de leurs convictions politiques.
Ceux qui soutiennent ce pamphlet se sont AMA engagés dans quelque chose de sale, comme d’habitude au nom de la bienveillance en strass et derrière, il y a je crois surtout des volontés de contrôle social. Penser à la place des autres et distiller sa propagande en prétendant « informer », c’est sale, oui.
Pas glop quoi.
NicolasL 18/08/2025
Le JDR apolitique ? Mais quelle drôle d’idée. Alors que ça devrait être une fierté de montrer l’immense diversité des créations du milieu, sur du One-Page ou des univers immenses, qui permettent dans certains cas de dépasser le cadre de notre société pour se confronter à d’autres façons de vivre, d’interagir, de consommer, de communiquer, d’être tout simplement. On joue un rôle pour sortir du sien. Rien que D&D, les aventuriers et aventurières en voyage permanent tranchent avec la construction sociale du travail sédentarisé et parfois aliénant. Partir de rien pour devenir des héros et héroïnes, c’est tout à fait jouer à la méritocratie qui n’est qu’une illusion dans la vie réelle.
Alors oui, bien sûr, ça n’est pas le cas de tous les JDRs. Mais considérer qu’un loisir est entièrement apolitique, c’est une blague.
Pour le côté accueillant, bienveillant, et inclusif, je suis plutôt d’accord, mais il faut quand même tempérer ce propos : depuis les années 80, c’est un loisir en grande majorité pratiqué par des hommes, et mêmes des hommes blancs cis. La plupart des études et des sondages réalisés parlent d’entre 10 et 20% de femmes. A côté de ça, la représentation des personnes trans ou non-binaire est plus élevée que dans la population globale (sans doute lié au côté « geek » que ça représente, les jeux (vidéos ou autres) étant bien souvent des échappatoires au réel pour des personnes avec des questionnements d’identité de genre ou de sexualité).
Donc plus inclusif qu’ailleurs, probablement, mais il y a encore des efforts à faire, comme partout.
Antoine Tissot 18/08/2025
Tiens, « Pasdarans du microcosme ludique », on ne l’avait pas encore lu, ça. On va l’ajouter au reste, avec « fascisme culturel » et « terrorisme intellectuel », même si je ne vois pas bien le lien entre les Gardiens de la révolution islamique et les signataires d’une tribune appelant à soutenir les personnes transgenres. Je dirais même qu’il y a là un rapprochement légèrement contradictoire. Mais bon, rien d’inhabituel de la part des personnes qui préfèrent entretenir la confusion et détourner le sens des mots plutôt que questionner leur place dans la société et les conséquences de leur comportement sur la vie des autres.
Conan le berbère 19/08/2025
J’ai repris mes vieux Casus dernièrement pour faire un peu de tri.
Et franchement, le milieu du JdR en pleine époque « apolitique » milieu et fin 90’s est bien abjecte: du Macho Women with Guns sans le second degré; aussi bien au niveau des pub que des illustrations ou même des scénarios, tout ce qui est féminin est clairement fait pour répondre à un fantasme. En comparaison, la tendance wargame qui dominait période fin 80 début 90 se posait des questions suite à la fin du bloc de l’Est et à la guerre du Golfe.
Donc le côté « apolitique » n’a été inventé que quand on a voulu faire des rôlistes des bourrins qui claquent de la thune, ce qui clairement répond à la même tendance en BD, et qui a été balancé par à la fois une tendance à l’onirisme se débarrassant du poids des règles (type Falkenstein), et une série d’adaption d’auteurs exigeants (Farmer, Gibson, etc.)… le processus habituel des industries étant de lisser les aspérités, Cyberpunk par exemple a complètement viré le côté égalitaire homme/femme de Gibson, les éditions américaines de Néphilim ou de INS/MV ont rendue inoffensive la critique de la religion, etc. Et on pourrait bien gloser sur en quoi toutes les éditions de Chaosium ont complètement compris de travers Moorcock.
Y pas beaucoup de « produits » culturels où on s’est autant permis de virer le politique à chaque traduction/adaptation, de toucher au fond pour n’en garder que l’esthétique (à part peut-être en musique).
Donc forcément, si tu pars du principe d’une neutralité axiologique qui n’existe que dans la tête des marketeux, ça va être difficile de reconnaître que la propagande, c’était de faire croire que le JdR c’était une activité consensuelle sans toxicité…
Eccly 21/08/2025
Je suis un vieux rôliste et un vieux tout court. J’ai connu CB à ses débuts, quand les couvertures étaient en N&B ou en… quadrichromie ? Je ne connais pas le nom du procédé qui permet d’avoir un nombre de couleur limité. Produire une saillie grotesque comme « abjecte » pour parler du contenu de ce magazine relève de mon point de vu de l’ordre de la fragilité mentale.
« tout ce qui est féminin est clairement fait pour répondre à un fantasme » –> Non, pas tout mais pas mal de trucs, oui. Et ? Tu es au courant que nous sommes une espèce sexuée ou c’est une révélation que je t’apporte aujourd’hui ?
« Donc le côté « apolitique » n’a été inventé que quand on a voulu faire des rôlistes des bourrins qui claquent de la thune » –> Ceci est une négation de la réalité sociale et historique du JDR. Ce jeu de société très particulier a développé dès son origine un milieu apolitique qui a été accueillant pour tout le monde. L’objectif était de s’évader de son quotidien parfois dégueulasse pour le prix d’un paquet de chips et d’une bouteille de pschiiit Fanta et parfois moins. Se rencontraient des gens de tous les horizons et des tous les bords politiques qui venaient jouer ensemble sans se soucier de pour qui votait l’autre et comment il aimait jouer à la bête à deux dos. C’est comme cela que l’on créé du vivre ensemble, le vrai, pas la version d’opérette vendu par les professionnels de la politique et leurs larbins. Après… « milieu apolitique », ça ne veut pas dire que le politique en était forcément totalement exclu partout mais c’était cantonné à du particulier et du atypique, la très très grande majorité des joueurs ne venant rôder dans ce microcosme que pour s’amuser et se changer les idées sans ramener la boue du quotidien.
C’est tout à fait récent (en France du moins) que des militants de la gauche régressive apportent leur militantisme dégueulasse dans ce microcosme globalement sain, soit parce qu’ils sont incapables de contrôler leurs névroses obsessionnelles, soit par opportunisme, parce qu’il y a un billet à se faire ou de l’égo à lustrer, en se posant en figure d’autorité morale qui dit aux autres comment ils doivent penser. Et on en a un exemple magnifique avec le pamphlet à la source de tous ces commentaires.
Avec ça, « toxique », ça peut décrire une réalité factuelle comme ça peut être un de ces mots-codes et mots-capsules que l’on charge de ce que l’on veut pour avoir avilir quelqu’un ou quelque chose sans avoir à se fouler avec un argumentaire construit.
Le JDR a offert un environnement remarquablement accueillant, généreux et sympa pour tous, y compris des paumés que la vie avait mâchouillé et que la société regardait avec mépris. Mais ça ne veut pas dire que c’était un pays où coulait le lait et le miel, ça n’existe pas. Les gens viennent jouer avec ce qu’ils sont et les gens… c’est des gens, donc globalement des sacs à merde, pour rependre l’esprit de ce que disait De Vinci. Toutefois, comparativement au reste de la société… ce fut un microcosme assez préservé et ce fut fort fort précieux.
Je terminerai cette réponse en précisant que je trouve moi aussi que Chaosium a arrondi les angles en adaptant le travail de Moorcock, ce vieil hippie drogué et alcoolique gauchiste à l’imagination fertile mais je pense que pour le coup, ils ont eu raison. Le résultat était tout à fait sympa et surtout, jouable par tout le monde. Parce que c’est ça, l’objectif primaire d’un jeu avant que le politique ne s’occupe de son cas : jouer !
fouilloux 22/08/2025
Non rien…
Eccly 22/08/2025
Tu devrais utiliser une police de caractère plus grande et même mettre de la couleur. J’assume chacune de mes paroles. Toujours. Sinon, plutôt que de balancer des piques en t’enfuyant ensuite comme un élève de primaire qui a appuyé sur une sonnette dans la rue, développe donc un argumentaire étayé pour m’apporter la contradiction, comme un adulte. Mais encore faudrait il que tu en sois capable, bien sûr.
Conan le berbère 23/08/2025
Cher vieux rôliste grognon,
Il existe plusieurs procédé différents d’impression des couleurs, avec des noms différents. J’ai un faible pour la riso, bon marché, mais je ne sais pas si c’est ce que Casus utilisait.
Je ne me serais pas permis de faire une saillie en parlant de sexisme, c’est un peu vache que de le qualifier ainsi, tout comme considérer comme grotesque ce que j’ai écrit est une critique non pas des arguments, mais de leur coloration: sous le coup de corne je persévère, quite à y aller avec de gros sabots, Casus utilisait une imagerie sexiste, personnages féminins systématiquement dénudés (je précise que c’est une nudité sans contexte pertinent, je suis loin d’être prude – par exemple en fantasy, les personnages nus de Der-Shing Helmer ne sont pas sexualisés), dans des poses qui leur demanderaient une chirurgie avancée de la colonne vertébrale, établissant comme pin up non des Tank Girls mais des « Bellaminettes » peu valorisantes. D’ailleurs en termes de valorisation, l’avatar dessiné féminin de la rédac passait systématiquement pour une crétine (et comme vous avez répondu, j’ai envie de rajouter une couche de ce que vous trouverez honteusement politiquement correct en rappelant la triste mémoire d’une de leurs BD publiée, avec pour personnage secondaire BD un nommé Morad dont la seule réplique était « gato »).
Sur ma supposée fragilité mentale, je ne comprends pas, c’est censé être une insulte? Qui prend appui sur quoi? La critique est un signe de fragilité? La colère? Vous m’avez perdu, je ne sais si c’est dans des méandres de mauvaise foi, ou par abus de coq-à-l’âne…
Sur le fait que notre espèce ne se reproduise pas parthénogenèse (pour l’instant), je ne vois pas en quoi cela justifie une utilisation abusive.
Le JdR est tellement accueillant comme milieu qu’y sévissaient encore dans les années 2000 racisme et sexisme, et que le « viol par personnage interposé » était encore dix ans plus tard le cliché d’un certain type de joueur, certes mal vu, mais très répandu. En tant qu’MJ, j’ai dû plus d’une fois recourir aux jets de dé de dépistage de MST et au vagina dentata pour en calmer certains, ou les virer définitivement des groupes (ou me virer moi-même de groupes qui ne voyaient pas le problème). J’y ai effectivement rencontré des gens super, mais ni plus ni moins que dans certains milieux musicaux que j’ai fréquenté de même manière avant d’apprendre vingt ans plus tard que machin était un prédateur et que tout le monde le savait mais personne ne l’ouvrait. Qu’il y ait des saloperies partout c’est exactement mon propos: le JdR n’en est pas exempté par grâce divine, et d’autant moins qu’il a longtemps été quasi exclusivement masculin, d’autant moins qu’il a été coopté par des entre-soi d’ingés. Contrairement à d’autres loisirs, le JdR prend non seulement appui sur des conceptions sociales, historiques mais les met en scène, les exacerbe (l’exacerbation explique qu’on a pu attribuer à des rôlistes des méfaits de néo-nazis, non par parenté idéologique, mais par manque de recul). Encore une fois prendre de Gibson ou de Moorcock leurs univers, mais en laissant juste de côté l’accent fort mis sur l’indépendance et le consentement des personnages féminins, c’est faire un choix idéologique qui n’a rien à voir avec la jouabilité. Oui, une partie du JdR a été progressiste. Et une grosse partie a été « régressiste » (pas dans le sens que tu utilises). Si tu penses que je focalise, c’est parce que j’ai des enfants auxquels je montre des choses du passé… et qu’il y a souvent de quoi être mal à l’aise. Sans vouloir juger le passé à l’aune du présent, il y a eu intrinsèquement (je pense au moment du passage plateau/simulation à narration/mise en scène) un biais chez les créateurs, et que ça persiste, ne serait-ce qu’à cause du peu de joueuses (ce qui est unc ercle vicieux), les chiffres ici: https://biblouisemichel.wordpress.com/2017/06/28/le-jeu-de-role-cest-pour-les-garcons/
Cette absence des joueuses, comme l’absence d’autres catégories sociales selon les cercles, conduit à des pratiques reflétant cette non-mixité forcée. J’ai toujours mis un point d’honneur à essayer d’accueillir des joueuse précisément pour cette raison, parce qu’en restant entre mecs, on devient plus cons (paradoxe étymologique), et le contrôle de soi échappe plus vite. C’est pour ça que c’est politique et que ça l’a toujours été, au point que c’était le moteur du proto Monopoly (ce machin hyper woke hyper récent)!
Pascal TERRACOL-CHAMPIN 19/08/2025
Je suis d’accord avec vos arguments. Ludovox est un site politisé à l’exception de leur excellente chaine youtube LUDOCHRONO qui reste professionnelle et impartiale (bon sauf dans l’agaçante expression « Joueurs/joueuses, dont l’usage semble irrégulier tant il n’est pas naturel dans le langage français). LUDOVOX est dirigé par une jeune génération donc l’école de la Rep. jacobine ne lui a pas appris que la langue française était une langue inclusive.
D’ailleurs ce n’est pas parce que LUDOVOX serait un site progressiste, globaliste, wokiste de gauche que je boycotterais LUDOCHRONO dont je ne cesse de conseiller aux familles quand j’effectue des missions en ludothèque. Mais vouloir participer à un braquage d’opinion et financier, quitte à mettre en difficulté un développeur de jeu vidéo ne semble pas les interroger.
Je vais sur mes 60 balais et quand j’avais un petite dizaine d’année il y avait déjà des émissions à la télé sur les transgenres, cela d’ailleurs me passionnait. Alors pour la transphobie supposée de JK ROWLING, qui se déclare féministe et progressiste (voir mon commentaire s’il a été autorisé par le pondérateur) on repassera.
La politique est un sujet clivant, tout à chacun le sait. Alors plutôt que de mener des actions, sans connaître le fond du dossier et ce qui ce cache derrière le mouvement LGBTQIA+ (qui les finances et pourquoi ? qu’est-ce l’ingénierie sociale, le Nouvel Ordre Mondial, les réseaux de P……….) mieux vaudrait peut-être que ces militants de la bien-pensance soient un peu plus éveillés sur les causes de l’effondrement de la démocratie en République française et sur la décadence de l’occident.
atom 19/08/2025
Si je comprends bien, un contenu est considéré comme politique quand ce contenu ne convient pas à votre vision des choses. Tout votre commentaire est politique et flirte allégrement avec le complotisme et est bourré de fausses informations.
Quant à ce terme de wokisme, ce mot-valise et fourre-tout, pour discréditer tout changement, toute évolution ou même le respect de tous les humains. Avant, on appelait ça humaniste. Cela a pour signification éveillé, éveillé aux souffrances, à la compréhension des autres. Bon, je pose la question, si on n’ est pas éveillé, on est quoi ? Endormi, assoupi, apathique, mou ? À choisir, je préfère éveillé.
Je tiens à vous rappeler que rien ne vous oblige à rester ici pour polluer les discussions à part peut-être l’ennui.
Eccly 21/08/2025
En fait, je ne suis pas un fan de JKR 🙂 J’ai lu son œuvre et je l’ai trouvé sympatoche, de qualité surtout pour un public d’enfants et de jeunes adolescents mais ça reste un produit « Jeunesse », même si il y a du drame et de la sombritude, elle ne propose pas le type d’univers et d’histoire auxquelles j’accroche réellement. Moi, mon truc c’est « District 9 » quoi ^^ Et puis, c’est une militante féministe et je suis très hostile au féminisme que je vois comme un cancer social. Mais en même temps, je suis une créature rationnelle et ma foi assez honnête, y compris intellectuellement. Plus que la plupart des gens en tout cas.
Ainsi, de ce que j’ai lu, j’ai trouvé chacune de ses interventions sur la question transsexuelle version « Peuple de l’alphabet » mesurée et rationnelle. Elle rappelle des fondamentaux de la biologie humaine qui ne sont AMA contestables que dans un cadre d’un dogme religieux ou néo-religieux, c’est à dire hors science dures. Et le « progressisme » sauce gauche régressive à toutes les caractéristiques d’une néo religion laïque avec son dogme, ses livres sacrés, ses mantras, ses sectes en concurrence, ses fanatiques crasseux de la cervelle, les pasdarans que j’évoquais, ses apostats, ses infidèles, ses chasses aux sorcières avec leurs bûchers, son diable (le patriarcat), ses démons (les hommes blancs hétérosexuels…) avec derrière bien sûr la dispense de devoir apporter des preuves solides et étayées de ses affirmations dans un cadre contradictoire, on est là dans le domaine de la croyance ! Et il ne faut pas oublier les mensonges et les manipulations politiques, ce que l’on voit très bien avec les campagnes de désinformations menées par les sectateurs de la gauche régressives en général mais ici plus particulièrement ici concernant les manigances du lobby du Peuple de l’alphabet et la nature des propos que tient JKR. Tout cela est pétri dans un creuset d’hystérie et de grande violence morale et c’est palpable que pas mal de ces personnes aimeraient user de violences physiques contre cet auteur. Je pense probable que certains de ces gens aimeraient même la tuer parce que non seulement elle ne pense pas comme eux mais aussi elle l’exprime ouvertement avec de l’audience et surtout, ils sont impuissant à l’en empêcher. La divergence d’opinion et le pluralisme idéologique sont complètement antagonistes au logiciel de la gauche régressive, y compris d’ailleurs dans le microcosme ludique. Bien se rappeler que des sectateurs de cette idéologie se prétendant rôlistes ont essayé de détruire le magazine « JDR MAG » pour un petit billet d’humeur qui leur avait déplu. L’entreprise mise en place ici et relayée par LUDOVOX n’est pas originale et s’inscrit dans une dynamique de plus en plus banale dans le monde ludique, hélas.
Le slogan « Tout est politique » est un vieil artifice qui a fait ses preuves, notamment à travers le stalinisme, ses préquelles et ses séquelles. Il s’agit ainsi de justifier une volonté d’ingérence ET de contrôle systématique parce que c’est en fait là l’ADN de l’histoire, c’est à dire des personnes avides de contrôler autrui qui utilisent le chantage moral pour cela, entre autre. Et le titre du pamphlet sur cette page en est un exemple vraiment remarquable. Affligeant mais remarquable 🙂
Bon, il n’y a pas dans le pamphlet un appel formel au boycott (qui n’est plus réellement interdit par la loi depuis une décision de la CEDH en 2020, je l’ai découvert tout récemment) si l’éditeur ne tenait pas compte des injonctions qu’on lui faisait, c’est simplement sous entendu et les éditeurs concernés l’ont parfaitement compris, bien sûr. J’espère qu’ils auront la colonne vertébrale pour ne pas céder à cette entreprise de terrorisme social qui se pare d’oripeaux de bienveillance mais je ne marche pas dans leurs godasses…
NB : Je tiens à faire une remarque supplémentaire. Considérant les habitudes de censure systémiques qui sont la norme des sites et pages tenus par des Ludomarxistes dès que l’on sort du cadre autorisé par le Parti, je trouve que LUDOVOX fait preuve d’une ouverture d’esprit remarquable. Jusqu’à présent du moins. C’est inhabituel et fort appréciable.
fouilloux 22/08/2025
Ca alors qui l’avait vu venir cette remarque.
Conan le berbère 23/08/2025
Moi j’aurais plutôt noté « Tout cela est pétri dans un creuset d’hystérie », c’est assez comique, parlant des femmes trans sur lesquelles JKR fait une fixette, d’y ramener un utérus symbolique qu’elle leur nie.
Vincent 19/08/2025
En lisant la prise de position, cela me confortait que le monde du jeu était si ce n’est tolérant, du moins un peu plus sensible aux rapports sociaux inégalitaires. Mais c’était sans compter le retour des traditionnels commentateurs et commentaires réactionnaires.
Bravo pour cette courageuse tribune. Elles sont rares. Soutien total et inconditionnel.
LeGrub 19/08/2025
Bonjour,
Je n’adhère pas du tout au formalisme de votre tribune qui ressemble plus à une leçon de morale qu’à autre chose.
Et je n’attends pas ça de Ludovox, à savoir, me dire les jeux qu’il est moralement acceptable de jouer, de ceux qui ne le seraient pas . C’est même plutôt effrayant comme tournant !
Je considère même que cette tribune fait beaucoup plus de mal que de bien à la cause qui y est évoquée.
Les jeux d’enchère, c’est faire la promotion du patrimoine personnel et du toujours plus sans partage ? la gestion de ressources, promouvoir ses besoins au détriment de ceux des autres ? Placement d’ouvriers, promouvoir exploitation au sens large, la société de consommation, le productivisme ? Mémoire 44 c’est promouvoir la guerre ? La Famiglia la mafia ? Intrigue, le cynisme ? Etc …
D’autres jeux ont déjà été soulevés …
Bref … Qu’on ait des convictions et qu’on essaie de convaincre est une chose, mais je ne suis pas sûr que ça ait sa place sur Ludovox, qui plus est de cette manière. A priori vous avez décidé que si … soit …
Reste que j’attends impatiemment la sortie de la nouvelle série HP, et que ce n’est pas pour autant que je vais rejeter qui que ce soit de ma table de jeu … tout comme je n’ai jamais rejeté qui que ce soit ces 30 dernières années …
Merci pour ce moment …
atom 20/08/2025
Même réponse qu’à d’autres personnes : faites ce que vous voulez, mais ne venez pas parler de liberté, si vous n’acceptez pas que l’on puisse penser autrement. Le jeu de société peut parfois dépasser le cap du simple divertissement et apporter une réflexion soit parce qu’il la propose, soit malgré lui, c’est le cas de Puerto Rico, par exemple, et ces pions marron qui font pas vraiment marrer mes neveux antillais 🙂 Demandez aussi aux auteurs italiens ce qu’ils pensent de la Famiglia ? (Nestore Mangone en a parlé dans notre interview).
Question de culture et de sensibilité : j’estime qu’il est légitime d’avoir un avis sur ces sujets et de faire un pas de côté pour jouer à ces jeux. Maintenant, se poser ses questions c’est aussi faire évoluer le média, prendre en compte la culture, pour avoir un contexte historique moins manichéen, plus riche, plus proche de l’histoire.
LeGrub 20/08/2025
Je suis surpris par cette réponse !
Ai-je parlé de la remise en cause de votre liberté d’aborder ce sujet ? Non.
Par contre, je vous fais part de mon ressenti à sa parution.
Et plus particulièrement, je vous parle du formalisme de votre parti pris dont la tournure est de signifier, dans un raccourcis des plus « étonnant », aux joueurs qui achèteraient, et donc joueraient, aux jeux Harry Potter, ou tout autre jeu que vous jugeriez polémique pour quelque raison que ce soit, que ce sont des joueurs qui refusent à quelque communauté que ce soit de s’assoir à leur table de jeu.
Car c’est la traduction que je fais de votre titre (que vous le vouliez ou non) : si j’achète et joue à un jeu Harry Potter, vous m’accusez de refuser des joueurs à ma table. Sic !
Vous évoquez qu’il s’agît ici d’une question de sensibilité : je vous le confirme.
Vous publiez une tribune publique sous ce formalisme, à un public large.
Vous ne pouvez pas exiger que ce soit reçu de la même manière par tous. Et, vous ne pouvez pas hiérarchiser les individus en fonction d’être « pour » ou « contre », de manière très manichéenne.
Comme je vous l’ai dit : le sujet est important. Mais, pour moi, vous ne l’abordez pas de la bonne manière.
Vous évoquez Puerto Rico : Pour moi, c’est l’exemple justement qui me conforte dans l’idée que votre approche du problème n’est pas la bonne.
Les joueurs qui ont acheté et joué à Puerto Rico n’ont pas été accusés de soutenir l’exclusion par le racisme ou de soutenir l’esclavagisme ou le colonialisme.
Le jeu n’a jamais été interdit ou retiré des étals.
Des réflexions ont été menées et des modifications, bienvenues, ont été apportées ces dernières années pour corriger ce que vous évoquez.
C’est même un bon moyen je trouve, grâce à ce jeu, de communiquer sur ces périodes troubles auprès de diverses générations et ainsi les éduquer de manière à ce que ça ne puisse plus exister.
Mais, à la rigueur, on pourrait même trouver aujourd’hui à discuter de ce que communiquent de nombreux jeux basés sur la gestion de ressources par placement d’ouvriers comme Puerto. La condition ouvrière, le principe de fonctionnement de la société par la consommation, la répartition des ressources sur la planète …
Où est la limite ? Y a-t-il une hiérarchie des causes à faire ? Je ne crois pas.
Donc, au lieu de montrer du doigt en accusant les joueurs de jeux HP comme vous l’avez fait (car c’est ce que je ressens après lecture de votre tribune), éduquons.
Ce n’est pas acheter et jouer à un jeu Harry Potter le problème.
atom 21/08/2025
J’ai pris l’exemple de Puerto Rico à bon escient. Quand il y a eu cette prise de conscience, la première réaction a été de dire : « Vous nous faites chi… Ça n’est qu’un jeu ». Aujourd’hui, on rajouterait « woke » au passage, parce que rajouter « humaniste » ne faisait pas l’affaire.
Aujourd’hui le cas de Puerto Rico a évolué. On est donc passé d’un refus net à cette évolution. Ça a pris du temps, mais les mêmes qui, il y a 15 ans, râlaient parce que « ce n’est qu’un jeu » trouvent cette évolution normale. On doit donc passer par des étapes, comme dit Schopenhauer, une idée est d’abord ridiculisée, puis combattue et, enfin elle devient une évidence. Bien sûr que non, les joueurs n’ont pas appuyé l’esclavagisme en jouant à Puerto Rico. D’abord, ils ignoraient tout ce contexte. Ensuite, on a quand même contribué à véhiculer une image du colonialisme comme étant propre, gentil et où les gens seraient heureux. Rien qu’une lettre d’intention dans le livret ça serait pas mal non ? J’aime bien le cas de Endeavor parce qu’il est honnête dans sa transposition des faits et, en plus c’est un petit risque qui peut se retourner contre nous. Le jeu n’a pas été retiré (Puerto) parce qu’il a fait sa mue, il ne pourrait pas sortir tel quel aujourd’hui, comme Catane d’ailleurs.
“Mais, à la rigueur, on pourrait même trouver aujourd’hui à discuter de ce que communiquent de nombreux jeux basés sur la gestion de ressources par placement d’ouvriers comme Puerto. La condition ouvrière, le principe de fonctionnement de la société par la consommation, la répartition des ressources sur la planète …”
Et pourquoi pas ? Est-ce que ça ferait de mauvais jeux ? Je ne crois pas qu’au contraire, le “média” jeu s’en trouverait plus fort, plus mature, comme le jeu vidéo en quelque sorte.
Y a-t-il une hiérarchie entre les causes ? Non, mais est-ce que c’est une raison pour ne rien faire ? Je ne pense pas, chacun fait ce qu’il peut pour faire évoluer ce qu’il peut à sa manière. C’est tout.
Enfin, désolé si vous le prenez aussi personnellement, j’avoue que j’ai du mal à comprendre ça. Si, comme vous dites, vous n’êtes pas comme ça, vous ne devriez pas justement le prendre avec recul, non ? Quand mes idéaux rencontrent une contradiction, je souris, et je fais avec ou j’évolue.
Je ne suis pas (et je l’ai déjà dit) à l’aise avec le ton culpabilisateur, parce que ce n’est pas ma façon de faire, je n’aime pas culpabiliser l’individu, je préfère m’en prendre aux “structures”. La tribune a fait le choix de choquer, et choquer, ça permet aussi de pousser le débat, de faire réfléchir, la consensualité, ça ne fait rien évoluer non plus, ça fait du bien et on retourne dans son état confortable du “non agir”. Est-ce que le curseur est bien placé ? Je ne sais pas, mais au moins ça a provoqué une réaction et on a cette discussion constructive, non ?
LeGrub 21/08/2025
Vous adressez à vos lecteurs une tribune où, in fine, vous demandez à l’industrie de ne plus produire de jeux HP, et aux joueurs de ne plus les acheter. Car dans le cas contraire, vous nous mettez dans le même panier que JKR.
Et je ne suis simplement pas d’accord avec ce postulat.
Dès lors, réagir, c’est le prendre personnellement ? Et bien non. Par contre, on peut parfaitement considérer que la cause que vous souhaitez défendre est mal défendue par cette tribune et vous en faire part. Tout simplement. J’aurai pu ne rien commenter comme vous le suggérez. Mais j’ai fait comme vous in fine.
Et, si dans Puerto, c’est le jeu et son matériel qui étaient à rectifier, cela n’a rien à voir avec ce qui est dans cette tribune, à savoir promouvoir un « boycott » de tous les produits JKR pour résumer, tout en pointant du doigt la morale des joueurs qui joueraient aux jeux dans l’univers d’HP.
Donc, non. Comme je l’ai dit, acheter un jeu HP, et jouer un jeu HP n’est pas le problème.
atom 21/08/2025
Vous pourriez tout aussi bien réfléchir à cet état de fait, continuez à l’acheter et vivre avec cette contradiction. Pour Puerto je le redis, on est passé par plusieurs évolutions, mais ça n’a pas changé par une prise de conscience de l’auteur ou de l’éditeur, mais parce qu’il y a une prise de position des joueurs. L’éditeur a su éviter la polémique, voire même l’utiliser dans sa communication en fait. Dans Puerto, ce n’est pas juste le matériel qui pose problème, c’est juste la partie visible du problème. Le sujet de la “colonisation”, me passionne depuis que j’ai compris ce que ça impliquait vraiment et je trouve pathétique et médiocre, fainéante, la façon dont elle est abordée par les auteurs (pas tous). On a un excellent édito sur le sujet si le cœur vous en dit.
C’est bien que vous réagissiez, cela ne me dérange pas. Vive le débat et les discussions ! Je ne peux par contre accepter l’idée d’une « leçon de morale » ou du fait que « Ludovox ne devrait pas faire ça ».
On fait ce que l’on veut et ça me donne encore plus envie de parler de politiques et de jeux, d’ailleurs tous vos exemples, la Famiglia, la guerre, ou Intrigue sont de très bons exemples de jeux qui dépassent le cadre ludique. J’ai ouï dire qu’Intrigue était joué par des politiques, mais je ne sais pas si c’est vrai, ceci étant, cela ne m’étonnerait pas. Et il arrive des jeux qui vont dépasser le cadre ludique, je pense à Limit, par exemple, mais bien d’autres. Je dois tester un jeu (proto) cet après-midi, qui a clairement un propos politique assumé.
Je vais le redire autrement, moi, depuis que j’ai lu que le risque de tentatives de suicide est 8 fois plus important chez les personnes transgenres, je me dis que c’est ça qui est important, pas savoir si vous voulez ou pas acheter un jeu HP.
Encore une fois, je ne juge pas le consommateur, je m’en fous. Par contre, cette tribune aura permis d’informer et de faire réagir. Elle est d’abord raillée, combattue, mais sera ensuite acceptée. Vous pouvez considérer qu’elle est mal défendue, c’est votre avis, et je pourrais partiellement le partager, mais est-ce que c’est le cas ? Elle a déja eu des effets (pas toute seule j’entends).
Vous n’avez pas répondu à ma réflexion sur la « consensualité ». Je préfère qu’elle choque un peu, qu’elle agace, plutôt qu’elle soit molle et consensuelle, et qu’in fine, tout le monde soit d’accord (parce que c’est confortable) et que, finalement, rien ne bouge.
atom 21/08/2025
J’ajoute que j’apprécie cette discussion, sinon je ne l’aurais pas, il faut donc le voir comme une forme de respect 🙂
LeGrub 21/08/2025
Je n’ai pas de soucis non plus sur notre échange. 😉
Par contre, je n’ai pas du tout la même lecture que vous de votre tribune, qui pour moi, ne prend pas le problème par « le bon bout ».
Ma position n’est pas que « Ludovox ne devrait pas faire ça » : Ma position est que « Ludovox ne devrait pas le faire comme ça ».
C’est un avis comme un autre.
Et je ne vois justement pas de contradiction dans le fait de produire, d’acheter et jouer à ces jeux car les jeux ne sont pas le problème.
Techniquement, il n’y a rien à y modifier, comparativement à ce qui a dû être fait avec Puerto.
A la place de votre tribune, j’aurai préféré y voir un article détaillé qui pousse à la réflexion et donne des pistes pour éduquer son entourage joueur.
JKR est certes à l’origine de l’univers HP, mais celui-ci, comme d’autres (Star Wars, Le seigneur des anneaux, Astérix, …) va perdurer dans le mythe collectif moderne au-delà de son simple créateur.
Produire un jeu HP, l’acheter et le mettre sur sa table (tout comme les livres etc …) peut permettre de donner l’occasion quelques minutes de discuter entre les joueurs des convictions de JKR.
Je pense sincèrement que c’est par la pédagogie que les mentalités changent.
Je suis donc à l’opposé du propos de votre tribune qui met la pression sur les éditeurs et les joueurs afin de stopper la production et la vente de produits HP, tout en pointant du doigt la morale des joueurs sans mêmes les connaître. Je ne vois aucune pédagogie dans cette tribune.
Voilà … Personnellement je pense que j’ai fait le tour de ce que j’avais à dire !;-)
Cet échange était effectivement très intéressant ! 😉
atom 21/08/2025
Mais est-ce qu’il y a un bon bout ? Juste des points de vue divergents et un choix qui a été fait, c’est celui de choquer, de marquer. Choix que l’on peut ne pas apprécier, mais on ne peut pas dire qu’il ne marche pas ou est contre-productif, il va marcher avec certains, pas avec d’autres. J’aurais plein d’exemples où ma première réaction a été un rejet, puis, après réflexion une acceptation. Est-ce que j’aurais fait ce chemin si on ne m’avait pas choqué ?
Je n’aime pas ce mot pédagogie, parce qu’il a une connotation péjorative et enfantine ; si tu ne comprends pas c’est parce que j’ai mal expliqué, non c’est juste que j exprime un désaccord qui est aussi valable que le votre (je ne prends pas votre cas, j’exprime juste une idée générale). Je ne suis pas d’accord avec le côté culpabilisateur, mais tout le reste oui.
Les jeux ne sont pas le problème, mais la créatrice qui devient turbo réac oui quand même., non ? À quel moment dira-ton que ce’est plus acceptable ? Quand elle nous fera une Elon Musk ?
La où je suis d’accord, c’est qu’on peut oui l’utiliser comme un outil de discussion. Je l’ai fait avec ma fille qui aime l’univers de HP et qui a très bien compris la controverse sans avoir besoin même d’en parler, parce que les ados aujourd’hui ont une forme de vivacité d’esprit et d’hyper connexion qui fait qu’ils sont au courant plus vite que nous. Pour le moment, elle a fait son choix, celui de ne pas choisir justement. Je respecte totalement ça.
Personnellement, quand il y a des polémiques qui atteignent des créateurs ou des auteurs, je me dis qu’il y en a tellement d’autres que je ne vois pas trop où est le problème. Des artistes exceptionnels et qui n’ont pas violé ou tabassé d’autres personnes pour prendre le cas de personnes dans le cinéma ou la musique, il y en a pléthore. Du coup ce n’est pas un boycott, mais un recentrement de mes intérêts. Sont-ils si exceptionnels pour ne pas trouver autre chose de tout aussi exceptionnel ? Peut-être que HP restera dans l’histoire ou peut-être qu’il ne perdurera pas et qu’il sera remplacé, nul ne le sait. Mais il y a des millions de parents qui adoraient le partager avec leurs enfants et qui n’ont plus envie de le faire. Cela devient encore plus vrai pour les futurs parents.
LeGrub 21/08/2025
En fait, ça tourne un peu en rond maintenant …
Bon bout ? je ne sais pas quel est le bon bout : par contre, vous essayez de justifier que le votre est le bon alors que je considère que non. Voilà. Et moi je vous explique quel serait « mon bon bout ».
Pédagogie : on peut faire de la sémantique … et effectivement, podos, à la racine du mot, veut dire enfant. Mais, c’est avant tout une manière d’expliquer sereinement. Ce n’est pas sensé être péjoratif. C’est même tout l’inverse.
Mais, ça aussi, c’est une acception qui ne semble pas universelle puisque vous même ne le prenez pas sous cet aspect.
Mais, s’arrêter sur le mot que j’utilise, c’est rater, ou noyer, l’idée que je défends à savoir qu’au lieu de pointer du doigt en braquant les gens et en demandant le boycott de ces produits, comme cela est fait dans cette tribune, il vaut mieux s’assoir, discuter, débattre, expliquer si besoin, … le mot que vous voulez à la place de pédagogie, ce qui est mon propos.
Ce que je souhaite n’est pas votre orientation dans cette tribune que vous défendez, mais je l’ai bien compris !
Et c’est pour ça que je réagis car je ne suis pas d’accord avec cette méthode.
Parce que je suis convaincu que les avancées que que vous évoquez par ce « choc », auraient pu être plus grande si ça avait été fait autrement.
Mais, je vous accorde que dire ça n’est pas plus démontrable que le propos de votre tribune. Mais pas moins non plus.
fouilloux 22/08/2025
Andragogie c’est le mot que vous cherchez peut être 🙂
atom 24/08/2025
Paradoxalement, plus vous essayez de me convaincre sur la forme et plus ça me convainc que choquer était peut-être utile finalement.
En effet ça tourne en rond, on peut acter le désaccord.
TERRACOL-CHAMPIN 20/08/2025
Je me doutais bien que la comparaison avec Raoult serait mal comprise alors que j’ai tout de même bien précisé la raison de cette parabole.
Relisez et vous comprendrez
OlivR 20/08/2025
Quelle bien triste époque…
En tout cas, rien de telle qu’une polémique pour faire connaître un produit.
Aussi je peux dès à présent pronostiquer des chiffres de ventes record pour ce jeu… et ce, grâce à ses détracteurs (quel comble).
isa 21/08/2025
Bonjour,
Juste deux remarques.
– JK Rowling a effectué, sur ces 20 dernières années, plus de 250 millions de $ de dons essentiellement pour 3 causes : aides aux orphelins en Roumanie, Haïti, Colombie et Ukraine ; aides aux victimes d’abus sexuels et de violences conjugales ; et enfin lutte contre la sclérose en plaques.
Dois je en conclure que appeler au boycott (ce que fait cet article dans le fond, soyons honnêtes), c’est considérer que la cause des orphelins, des victimes de violences sexuelles et des malades n’est que fait négligeable devant celle de la lutte pour les droits des transsexuels ? je ne pense pas… Pourtant, c’est clairement ce que fait cet article en soutenant la cause légitime du combat des transsexuels mais en regardant la chose par un minuscule bout de la lunette et en oubliant volontairement toutes les autres causes pour lesquelles JK Rowling fait des dons très substantiels. Car acheter des produits HP, c’est également aider JKR à soutenir ces causes louables. Sauf si vous considérez que la cause des trans est éminemment plus importantes que les autres causes soutenues par JKR. Et qu’il vaut mieux boycotter JKR et ne plus donner aux orphelins, malades et victimes de violence plutôt que risquer que un seul sous parte dans son association de défense des droits des femmes, qui est décriée comme anti trans. Et dans ce cas là on ne va tout simplement pas être d’accord du tout.
– Enfin je vois comme signataire de cette tribune Mr Rivière. C’est marrant, mais je ne l’ai pas du tout entendu quand Mr Maublanc, avec qui il fait partie de la team Kaedama, a sorti Stupéfix avec repos prod en 2022, jeu utilisant directement la licence HP. Et d’ailleurs personne n’a rien dit quand Mr Maublanc a sorti ce jeu. Bref, vive l’indignation sélective.
Frédéric 23/08/2025
Je découvre ce sujet et en reste atterré. Totalement en accord avec les opinions de J.K Rowling, je suis surpris qu’un site de jeux en vienne à publier une tribune qui accuse l’autrice de haine. Il faudrait au moins argumenter sur cette haine, or, il n’y en a pas. Juste que JKR, comme moi, n’est pas en accord avec la manipulation des termes « femme », « homme ». Et pourtant, JAMAIS je n’agresserai une personne transgenre, l’envie ne me vient même pas. Mon opinion est : une femme transgenre est une femme transgenre, pas une femme (je ne m’étends pas plus, pas le lieu). Où est la haine, où est le rejet ?
Il existe désormais un certain puritanisme qui crie au rejet dès lors que l’on adhère pas à son idéologie. Et que vient faire cette idéologie dans le monde du jeu ? Je me le demande.
Eccly 23/08/2025
Ta question est intéressante et pertinente. Déjà, à la base, JK Rowling n’apparaît pas obsédée par la question transsexuelle, ses interventions publiques sur le sujet sont en réalité peu nombreuses mais à chaque fois, elles déclenches des réactions outrancières et hystériques à travers les RS que je trouve personnellement assez révélatrice de l’époque morbide et de la crasse mentale de ses détracteurs. Ainsi, suite à ses déclarations, elle a reçu plusieurs menaces de mort crédibles. Pourtant et jusqu’à présent, ses propos sont toujours mesurés et intelligents : en substance, tout en exprimant sa sympathie pour les transsexuels en tant qu’être humain, elle rappelle qu’une femme, c’est une personne qui a un utérus (et derrière des chromosomes XX), ce qui est la base de la biologie humaine et se trouve dans tous les manuels de biologie de primaire en France, que les hommes n’ont rien à faire dans les vestiaires ou les toilettes des femmes, que les hommes qui se font passer pour des femmes et qui s’inscrivent à des compétitions féminines trichent (ce qui est factuel vu les différences métaboliques entre les deux sexes) et enfin elle dénonce le fait que des personnes aient perdu leur emploi pour avoir exprimé une opinion divergente de la doxa du Peuple de l’alphabet du fait du terrorisme social que fait peser ce lobby. JKR n’est donc ni une sectatrice de l’Islam, culture religieuse qui voit la transsexualité comme quelque chose de diabolique (mais moins que l’homosexualité) ; au Pakistan ou en Arabie Saoudite, par exemple, des transsexuels ont été assassiné pour leur choix de vie, ni un membre extrémiste du Parti Républicain dont une poignée d’entre eux appelle à leur élimination. C’est une femme qui s’inscrit dans le courant « progressiste » sauce gauchiste mais qui défend avec vigueur le droit des femmes (et la science aussi au passage). Et pourtant, la voilà accusée d’être une nazie, entre autre.
Sur le pourquoi un site de jeux de société sort de son fondamental ludique pour brandir une tribune politique… et bien, ça fait environ 4 ou 5 ans que des militants de la gauche régressive qui jouent aux jeux de société ont décidé de propager leur idéologie dans ce loisir et pour cela, ils utilisent tout l’arsenal habituel dérivé des fondamentaux du soviétisme, notamment le chantage moral et les anathèmes coutumiers qui vont avec : si tu ne penses pas comme eux et refuses de courber la tête devant leurs exigences, tu es un nazi, un fasciste, un raciste, un homophobe, un transphobe et que sais je encore comme stupidité du genre. C’est une stratégie assez efficace face aux faibles d’esprit qui tremblent à l’idée d’être étiqueté Méchant du Mal. Bon, moi, j’avoue que ce cirque morbide ne m’atteint pas mais c’est parce que je suis vieux, expérimenté, que je sais qui je suis,, que ces gens me dégouttent profondément et que je déteste la tyrannie. Parce que derrière, cachée derrière les gesticulations grotesques et les masques de bienveillance factice, il y a tout simplement la volonté de contrôler autrui et de lui dire comment il doit penser. C’est un défilé d’injonctions qui sent très mauvais du fondement mais qui est pauvrement masqué par un déodorant de synthèse bas de gamme.
Le phénomène est donc assez récent en France mais il est plus ancien aux USA : tout comme le JDR vient de là bas, tout ce militantisme dégueulasse vient aussi de là bas, de joueurs apparentant au camp Démocrate pour être précis.
Le jeu de société dont il est question ne m’intéressait pas mais je vais l’acheter, histoire de soutenir la liberté de création et de publication face à des Jean Moulin d’opérette engagés dans un processus socialement destructeur et qui viennent polluer un univers ludique avec leurs névroses obsessionnelles, leur malhonnêteté maladive et leur despotisme révulsant.
NicolasL 23/08/2025
« que les hommes qui se font passer pour des femmes et qui s’inscrivent à des compétitions féminines trichent (ce qui est factuel vu les différences métaboliques entre les deux sexes) »
C’est loin d’être factuel, au contraire c’est documenté comme étant inexact, d’une part dans la pratique occasionnelle ou à des niveaux de compétition sans enjeu, et d’autre part à haut niveau, où les contrôles sont nombreux, les règlements précis bien que relativement récents et sujets à des modifications. Mais encore faudrait-il se renseigner sur le sujet au lieu de faire comme au PMU du coin, et de balancer tout votre vocabulaire habituel méprisant et simpliste à l’extrême.
atom 24/08/2025
On a compris votre point de vue et entendu toutes vos insultes (on ne vous enlèvera pas votre créativité en la matière). Je crois aussi qu’on a été patient pour des “méchants gauchistes“ qui veulent vous censurer. Si vous pouviez vous ennuyer ailleurs plutôt que de venir nous polluer, on en serait bien aise.
Eccly 24/08/2025
Bien reçu. Au passage, celui qui insulte, c’est toujours l’autre, jamais soi, évidemment. Je reconnais sans peine que pour des militants de la gauche régressive, vous avez été en effet patient et tolérant, ce qui est très inhabituel pour votre culture idéologique, encore plus sur les RS. J’ai dis ce que j’avais à dire et j’ai pensé chaque mot rédigé, vous êtes sur ce site chez vous et il n’est pas dans mes intentions de m’acharner ni de pourrir la discussion qui de toute façon commence à tourner en rond. Je me suis désabonné de la page et je ne viendrai pas poster de nouveaux commentaires.
atom 24/08/2025
Peut-être ne faudrait-il pas inverser les rôles. Aucun de mes mots ni ceux de ceux qui vous ont répondu ne sont des insultes ; j’ai toujours été respectueux. Je ne peux pas dire la même chose de vous, vu le nombre de noms d’oiseaux dont nous sommes affublés. Merci d’avoir compris le message, c’est tout à votre honneur.
NicolasL 23/08/2025
réponse à Frédéric juste au-dessus :
L’opinion que vous exprimez est déjà moins abrupte que celle de JKR, qui parle le plus souvent d’hommes, pas de femmes trans.
Quand JKR exprime une défiance envers les personnes trans, elle alimente un climat qui autorise un comportement méfiant, critique, voire violent. Elle n’est pas seule à le faire, mais elle y met un peu plus de moyen que la personne lambda sur X.
Quand elle s’insurge contre l’attribution de médailles à des athlètes trans en lieu et place d’athlètes cis (plusieurs informations débunkées facilement d’ailleurs, beaucoup d’articles en parlent), elle ouvre la porte à des décideurs ou décideuses, au niveau local, de choisir de refuser l’accès à des personnes trans à une activité sociale qui leur serait bénéfique, sans aucun inconvénient pour qui que ce soit.
Quand elle prend pour exemple des cas isolés pour promouvoir son idéologie, c’est du même niveau que la politique des faits divers qu’on subit depuis des dizaines d’années, avec des effets d’annonces, des solutions simplistes…
Oui les cas isolés et problématiques existent, et il y en aura toujours. En faire une généralité « autorise » une violence envers l’ensemble d’une communauté. On peut se poser des questions, évidemment, mais en tant que société, pointer du doigt n’est jamais la bonne solution…
Ces personnes sont déjà fragilisées, au quotidien, par un discours dominant, par des comportements qui les stigmatisent. Il s’agirait juste de prendre en compte leurs besoins.
Le monde du jeu fait partie de la société, il est donc logique et normal que ces débats s’invitent dans les médias et les questionnements.
Gyldermist 24/08/2025
Je trouve que c’est profondément débile de faire des raccourcis pareil.
C’est aussi dangereux que ce genre de personne activiste est droit a un article…
Frédéric 25/08/2025
Je ne veux pas rentrer dans le débat ici. Pour autant, je ne lis dans vos propos aucun argument qui mette en avant l’appel à la haine des transgenres chez JKR. Si exprimer une « défiance » ou critiquer le fait que des femmes trans participent à une épreuve sportive féminine (toutes choses que je partage avec JKR), équivaut pour vous à alimenter un rejet voire une haine, alors c’est que le débat n’est plus permis et que nous ne sommes plus dans une société d’expression libre et mesurée. Au plus, JKR s’est moquée parfois (sur la distinction entre « femme », selon l’idéologie transgenre, et « personne à vulve/vagin ». Sur ce point, moi aussi, je me marre). Mais peut-être faut-il aussi boycotter les jeux crées par les personnes qui souhaitent limiter l’immigration ou bien contre la politique sociale* ? Je n’ai rien d’autre à ajouter.
* je suis de centre gauche mais je n’ostracise pas les gens de droite.
NicolasL 25/08/2025
En même temps, un appel à la haine serait répréhensible, alors qu’elle peut exprimer des opinions (débattables, et qui selon moi tordent souvent la réalité) sans aller jusqu’à la haine pure.
Mais, la transphobie, c’est parfois plus retors qu’une expression de haine. Vous pouvez parfaitement ne pas être anti-trans au fond de vous, et j’y crois tout à fait, et exprimer des idées, de la moquerie, ou de la défiance comme on disait, qui porte atteinte aux personnes trans au sein de la société. Parce que le climat ambiant se nourrit de ces discours pour justifier une hiérarchisation des personnes.
Exprimer une défiance, c’est aussi ce qui se faisait quand l’homophobie était bien plus répandue, « je suis pas homophobe, mais je n’aime pas qu’on en voit en public », « je suis pas homophobe, mais une famille c’est pas 2 papas/mamans », etc, il y a eu plein d’exemples au fil des années, mais heureusement la tendance s’est inversée.
Je vous trouve injuste quand vous dites que le débat n’est plus permis si on n’est pas d’accord, y compris si c’est sur les définitions. C’est exactement ce que l’on est en train de faire, et sans s’invectiver inutilement en plus.
Quand à boycotter, ou au minimum appeler à consommer en connaissance de cause, tout à fait, il y aurait de quoi dire.
Il y a une différence notable, c’est la puissance de frappe de la communication de JKR, et les actions qu’elle promeut. Elle est relayée (et critiquée) presque partout (sans doute à tort, dans notre société actuelle ça fait plus de mal de que bien).
En revanche, je pense que hiérarchiser les luttes n’a pas de sens. Elles se mènent en parallèle. Chacune et chacun mettra son énergie, son temps, sa volonté, là où elle le peut et/ou veut.
C’est un sujet de société, qui dépasse, ou tout du moins devrait dépasser, le clivage gauche/droite. Même si je suis convaincu de quelle partie du spectre politique aurait plus de facilités à aller chercher les personnes trans, ou queer de manière générale.
Frédéric 26/08/2025
Je réponds quand même… (parce que je suis un teigneux) :
Il ne s’agissait pas de hiérarchise les luttes mais de constater, pour ma part, qu’il serait ridicule d’appeler au boycott d’un produit dès lors que son créateur n’aurait pas toutes les mêmes idées politiques que soi…
Et je ne défendrai jamais une cause qui me semble fausse sous le fallacieux prétexte que, sinon, j’apporterai de l’eau au moulin des haineux. Et pourtant, si j’étais témoin d’insultes envers des personnes transgenres, ou même de violence, je les défendrais sans hésiter. Donc, merci de ne pas faire de moi un haineux en puissance, c’est vraiment maladroit si ce n’est pas carrément malhonnête.
Quant à « la puissance de frappe » de JKR, vous me faites bien rire quand je constate la perméabilité à l’idéologie transactiviste dans la société : la chirurgie est prise en charge par la sécurité sociale, sur un corps sain… Les enseignants sont obligés de nommer leurs élèves par leur nouveau prénom, sinon, gare à la sanction. Je la vois plutôt comme une rare personne publique qui ose dire ce qu’elle pense de ce délire (oui, je sais, Trump dit la même chose et, vous serez surpris, je hais ce clown vaniteux). Cela vous gêne ? Ce qui me gêne, moi, c’est qu’une toute petite minorité manipule des mots (« femme », « homme » ne seraient que des « ressentis », « personne à vulve », « personne à pénis » devraient désigner la femelle et le mâle de l’espèce humaine. Lu dans un livre… pour enfants). Ma fille croit que le corps peut produire un ressenti sexué (fille ou garçon), ce qui est totalement faux. Car tout ce qui a trait à l’identité procède d’une construction psychique : il n’existe pas à proprement parler de ressenti d’être homme, mais bien un ressenti d’appartenir (ou de croire appartenir) au groupe des hommes, encore faut-il constater que ce groupe existe… Car si le monde humain n’était constitué que d’un sexe (homme par exemple, avec reproduction par parthénogenèse), il n’y aurait pas de femmes transgenres et pas de souffrance de ne pas être une femme.
Demain, peut-être pourrai-je dire que je me sens « noir » et j’aurai droit à ce que la société prenne en charge ma transformation ? La philosophie de base, c’est accepter nos limites, en particulier celles de notre corps (nous ne volons pas, nous ne respirons pas sous l’eau, etc.). Maintenant, si des adultes souhaitent faire ce qui leur plaît de leur corps, aucun problème pour moi. Même si à la base, ce qui cloche, ce n’est pas le corps, mais bien le psychisme.
Conan le berbère 27/08/2025
Tu confonds genre et sexe tout au long de ton paragraphe, et psychique et social, sans prendre en compte la critique de la considération de l’intersexuation et des interventions médicales existantes, pratiquées sur les enfants sans leur consentement (ni parfois celui des parents) pour pallier la non appartenance nette à l’un des sexes biologiques, qui montre qu’à un moment le sexe, au-delà de l’identité de genre qui peut se développer (ou pas), est choisi médicalement pour forcer les catégories à avoir des frontières plus nettes qu’elle ne sont.
Le non alignement du genre et du sexe biologique assigné n’est pas nouveau dans l’histoire humaine, et il est à parier qu’un monde « unisexe » aurait toujours des fonctionnements hormonaux variés, avec une différenciation sociale qui pourrait conduire à une nouvelle assignation du sexe (ou de sa moindre apparence), concomitamment à la reproduction d’un système d’inégalités, tel qu’il apparaît dans les couples de même sexes, créant de facto de nouveaux genres.
Par ailleurs, sur le « sentiment d’être noir »,on peut relire Fanon, Peau noire Masque blanc, pour montrer toute l’inversion que tu fais là – on est pas obligés d’être d’accord avec Damiano sur tout, mais il faut prendre en considération que noir et blanc ne sont pas des termes objectifs, et que le noir n’existe que comme absence de ce blanc (la mixité engendrant le noir et non le blanc), ce qui explique l’évolution historique du terme, aussi bien le fait qu’on parle de racisés.
Ensuite l’existence des cures d’hormones de croissance pour les enfants trop petits (trop petits par rapport à quoi peut-on s’interroger) montre bien que depuis longtemps la médecine s’occupe à la fois de corriger une forme de dysphorie (la souffrance psychique issu de la taille) par une thérapie physique et non psychologique, et de conformer les individus à une norme sociale (ici de taille minimum).
Enfin, le jour où la totalité des enseignants accepteront de déjà donner correctement les prénoms de leurs élèves issus d’une autre culture, sans franciser ni favoriser un nom pseudo-légal qui ne correspond pas à l’usage familial mais est issu d’erreur de transcription lors du passage de frontière, on pourra penser à en reparler, y a pas tellement plus de « souffrance » des enseignants à changer le prénom d’un élève pour une raison que pour une autre, ou que de changer le nom de famille suite à un divorce…
Frédéric 27/08/2025
Je ne confonds pas psychisme et social, même si le psychisme émane en grande partie du social.
Je note cependant plusieurs malhonnêtetés intellectuelles, typiques des wokistes :
– Permutation de la définition du genre (qui est lié à une manière d’être) et du sexe (qui est une réalité biologique et donc qui n’est pas assigné dans l’immense majorité des cas. Ce qui est assigné, c’est le genre).
– Tu invoques les « interventions médicales existantes, pratiquées sur les enfants sans leur consentement » intersexes, ce qui n’a rien à voir avec le le phénomène transgenre (ou transsexuel, mot qui curieusement est devenu une insulte pour les transactivistes, on se demande bien pourquoi… voir point précédent) et qui reste ultra-minoritaire. Finalement, tu serais incapable de distinguer un taureau (qui est le nom donné aux bovins mâles, comme homme est le nom donné au mâle de l’espèce humaine) d’une vache (idem pour la femme), comme tu ne distinguerais pas un Sénégalais standard (plutôt marron) d’un Breton standard (plutôt rose pâle-orange, mais quelle importance). Je te propose d’aller voir immédiatement un ophtalmologue. Où l’on voit à quel point l’idéologie peut mener.
Le déconstructivisme trop poussé, ça devient n’importe quoi. L’idéologie transactiviste est au présent ce que le communisme « libérateur » était aux années 1950 et 1960.
– L’enfant trop petit ne souffre pas parce qu’il est petit en soi, mais parce qu’il constate qu’il est très petit au milieu des autres, et que cela peut lui être handicapant (taille des objets, conduite de voiture, etc.). Un homme qui fantasme sur le fait de devenir femme n’est pas handicapé (et si oui, il faudra me dire en quoi). D’ailleurs, l’immense majorité des hommes comme des femmes acceptent leur corps. Et pourquoi, je te laisse aussi y réfléchir…
– On ne change jamais de nom de naissance. On peut l’effacer provisoirement de documents officiels, mais il existe toujours. Donc rien à voir entre d’une part le nom de famille et le prénom choisi patiemment – et amoureusement même – par des parents, qui va s’intégrer dans une histoire. Ma fille, qui se fait appeler par tout le monde Sasha (quelle originalité dans le monde transgenre…), je n’ai jamais cessé de l’appeler par le prénom que je lui ai donné à sa naissance, qui lui a une histoire, même après que, vers 15 ans, elle découvre certaines idioties qui s’étalent ici, dans un forum sur les jeux…
Je propose que l’on boycotte les produits fabriqués par les athées durs, car ils font du mal à certains croyants. On pourrait aussi boycotter les mangeurs de viande (et les utilisateurs de Tesla).
Conan le berbère 30/08/2025
Merci pour les qualificatifs, ça fait toujours plaisir quelqu’un qui prétend débattre de bonne foi mais se permet des noms d’oiseaux ou qu’il considère comme tels. Mais je comprends que c’est un sujet qui te tient à cœur, aussi m’abstiendrai-je de répondre sur le même ton.
Le genre et le sexe sont deux objets construits. On peut considérer le second comme biologique, mais il n’empêche qu’il cesse à un moment d’être absolument reconnaissable. Que ce soit à la marge ou minoritaire n’y change rien, l’existence d’animaux, dont humains, avec un sexe phénotypique indécidable, demande de comprendre qu’à un moment, on choisit, pour cette quantité, que tel animal est mâle, ou que tel autre est femelle, d’après des critères qui ne sont pas absolus. Le sexe, c’est une étiquette qu’on utilise pour désigner un certain aspect (plutôt qu’un fonctionnement d’ailleurs), de même manière qu’on différencie bleu et vert à une certaine fréquence de manière normée, sans que le fondement de la norme soit objectivable à sa limite. Nommer c’est choisir de définir (d’ailleurs tout bovin mâle n’est pas un taureau, il y a le bœuf… on voit bien qu’il a fallu créer un autre nom).
Rien à voir (ou plutôt pas encore) avec le genre, qui dépend des rapports sociaux. Ces rapports sociaux de genre peuvent influer sur la normation du sexe (par exemple en favorisant les caractères mâles dans la chirurgie mettant fin à l’intersexuation), mais ce n’est pas pour autant que ce sont des mots ou des processus équivalents.
Ce n’est pas pour rien que je conseillais la lecture de Fanon, car lui-même, psychiatre, considérait (on est dans les années 50) que l’homosexualité dans les Antilles était le résultat du transfert de la névrose coloniale, de l’impossibilité pour les Noirs antillais de se défaire de l’identité blanche qui leur est imposée. Il y a là deux choses: pour Fanon ce masque blanc qui s’impose à la fois à l’Antillais et à l’Algérien (nationalité prise par Fanon pour mener la lutte anticoloniale), on ne peut pas le déposer sans lutte contre le passé, et donc se dire Noir sans en avoir le vécu, au-delà d’une binarité noir/blanc sans entre-deux (sinon, que fait-on de l’enfant de tes Sénégalais et Breton « standards »? discussion que j’ai eue d’ailleurs IRL avec un de ces produits du mélange bon pas Breton, mais Lorrain/Sénégalais); deuxièmement, Fanon semble essentialiser la masculinité en internalisant l’homophobie latente (on a longuement glosé sur l’utilisation de termes dépréciatifs), mais ce n’est vrai que si l’on considère que la libération est impossible et que l’homosexualité n’existe que sur le mode colonial, œdipien. J’ajouterais même un troisièmement, pour dire qu’il faudrait parfois peut-être réserver son jugement quand au caractère psychiquement névrosé des comportements quand on en a pas décelé la base.
Le nom de naissance peut changer. Il suffit de passer d’un alphabet à l’autre, et d’un état civil à l’autre (par exemple du cyrillique ou de l’azéri selon la date de naissance/la région, autre cas, la modification des normes de transcriptions du chinois a conduit certains document à changer l’orthographe du nom). La problématique du nom a été particulièrement aigue par exemple dans certaines communautés gitanes du Sud-Est de la France, où il n’y a pas, pour raison de croyances traditionnelles, de correspondance entre le nom donné aux administrations et le nom d’usage, dès la naissance, au point qu’un même nom donné aux administrations correspond à plusieurs personnes indifféremment (et qu’on se retrouve avec des morts encore vivants sur le papier, et vice versa). Pour info pour le prénom, j’ai plusieurs membres de ma famille, des personnes âgées, qui se font appeler par un autre prénom, et je n’ai découvert leur prénom officiel que sur des papiers, personne, employeurs compris, ne les a appellées comme ça après leurs dix ans. Par ailleurs, dans certaines familles asiatiques, il y a deux prénoms, un pour l »extérieur, et l’un pour la famille, car ils ont remarqué qu’on francisait systématiquement et qu’il y avait un biais raciste qu’ils pouvaient éviter. Je me souviens également d’une fille de seize ans qui ne savait pas qu’elle s’appelait officiellement autrement.
Sur la taille, tu dévies: j’indique simplement qu’à un moment, on choisit, même en l’absence de problème, de traiter l’aspect physique, qu’il y ait ou non souffrance psychique (la dysphorie existe pour tout type de physique). Pour savoir si cela change ou pas la nature de la personne, il faudrait d’abord définir ce qu’est la nature de la personne. La distribution gaussienne n’est pas probante pour ton argument d’après ta propre analyse: elle montrerait que les cas atypiques d’hommes et de femmes se trouvent mêlés, avec les intersexes.
Frédéric 28/08/2025
Je m’aperçois que je n’ai pas pris le bon angle d’attaque sur votre analogie entre la prise en charge d’un enfant sujet à une croissance insuffisante et le transgenrisme. La distribution de taille dans l’espèce humaine se présente sous la forme d’une courbe de Gauss, que ce soit chez les hommes, chez les femmes ou l’ensemble de la population. Il y a continuité entre toutes les taille, les plus petits et plus grands étant les plus rares. La taille est une variable telle qu’il n’y a pas de discontinuité dans la courbe. D’autre part, la modification de la taille, qu’elle soit naturelle ou non, ne change pas la nature d’un individu.
Au contraire, si l’on devait par analogie faire une courbe en considérant la variable sexe, en mettant les femmes en début de courbe, les hommes en fin de courbe et les mélange (intersexe) en milieu de courbe, cette courbe serait à l’opposé d’une courbe de Gauss. En fait, il n’y aurait quasiment que 3 typologies fort distinctes : hommes, femmes, ces deux catégories étant largement majoritaire (plus de 98%), et intersexe (moins de 2%). Il y a donc peu de continuité entre ces 3 typologies.
Il en ressort que votre analogie n’est pas pertinente.
J’ajoute que le transgenrisme prône la déconstruction pour valider des manipulations sémantiques (homme, femme, assignation de sexe), mais se garde bien de déconstruire le sentiment de vouloir être de l’autre sexe, qui est évidemment une construction mentale (donc liée à la société), je dirais même une névrose. Et je note que vous n’avez pas répondu à ma question quant à la pertinence de vouloir être un noir quand on est blanc (ou vice-versa). Là, vous avez bien « déconstruit », avec toute une phraséologie inutile puisque la question portait sur la question de la prise en charge par la société. Pourtant, le parallèle avec le désir de changer de sexe est tout à fait approprié.
Enfin, là encore, que vient faire ce débat ici ?
NicolasL 28/08/2025
Si la commerçante d’en face n’a pas les mêmes idées politiques que moi, dans l’immense majorité des cas, je n’en aurai pas connaissance. Si elle n’est pas en train de clamer haut et fort qu’elle est raciste ou transphobe (ce qui ne sont pas des idées politiques, mais des délits), peut-être que je peux le déduire (et même me tromper) de son comportement, et faire des choix en conséquence, selon mes convictions ; peut-être que je n’en saurai jamais rien, et donc quoi ?
On n’est pas omniscient, on a le droit de faire des erreurs, et même de faire des choix qui vont parfois à l’encontre de nos convictions, c’est humain.
Mais la portée médiatique, et éventuellement politique, d’une autrice milliardaire est réelle, et JKR en est parfaitement consciente. Elle n’est pas juste une personne de plus sur X, l’impact de ses prises de position est bien plus fort.
A aucun moment je n’ai exprimé que vous étiez « haineux ».
Vous affirmez vouloir défendre des personnes trans qui se verrait agressées verbalement ou physiquement sous vos yeux, et c’est tout à votre honneur.
En revanche, je maintiens que parler d' »idéologie transactiviste », de « délire », de « manipulation », c’est un discours qui, même si ça n’est pas la volonté première, contribue à normaliser le rejet des personnes trans.
Et que c’est aussi le cas de JKR, qui peut avoir toutes les bonnes intentions du monde, alimente par ses prises de parole un climat défavorable aux personnes trans et à leurs droits.
Je ne suis pas d’accord avec vous sur la construction psychique. Le genre est une construction sociale, qui est différente selon les lieux, les civilisations, et les époques. Je n’ai pas la prétention de vous expliquer quoi que ce soit, notamment vu votre réponse suivante, je pense simplement que sur ça, on ne tombera pas d’accord.
Vous pouvez penser que c’est une idéologie qui ne repose sur rien, ou sur un problème « psychique », je pense que si l’État reconnaît ce groupe de personnes, et prend certaines décisions, c’est qu’il y a un vrai sujet de société, pas juste un lobbying sans fondement. Tout n’est pas parfait, loin de là, mais il faut bien commencer quelque part.
L’opinion publique a souvent un train de retard sur les avancées sociales, notamment quand elles concernent l’individu et les droits communs. Ca me semble être une peur irrationnelle liée à des repères non familiers, liée à une crainte de voir ses propres droits réduits parce qu’on en rendrait à d’autres. J’ai suffisamment d’optimisme pour me dire que les mentalités finiront par changer, mais pas assez pour me dire que ça se fera sans que quelques voix ne s’élèvent.
J’en finirai en rappelant que les personnes trans ne disparaîtront pas, pas plus qu’elles ne sont apparues dans les années 50 où leur acceptation a lentement commencé. Il me paraît bien plus sensé, sans forcément partager les mêmes opinions, de laisser les gens vivre dans la dignité, avec les mêmes droits et possibilités, et respecter leurs choix de vie qui n’ont le plus souvent aucun impact sur nous.
J’en profite pour relayer un long article de Julia Serano, traduit ici, qui est une porte d’entrée efficace pour mieux comprendre la transidentité. Il contient beaucoup de liens vers d’autres articles (en anglais eux) tout aussi intéressants. https://blog.potate.space/detransition-renoncement-et-desinformation-guide-pour-comprendre-debat-enfants-trans/
lampourde 05/09/2025
Brûlot d’une violence qui n’a rien à envier aux idées qu’il dénonce, et d’un mépris manifeste pour les joueurs qui oseraient aimer la licence HP sans pour autant avoir la moindre velléité d’interdire leur table à quiconque ou d’ostraciser qui que ce soit. Quand le militantisme se réduit à un postulat putaclic et une culpabilisation gratuite. C’est moche. Et ça décrédibilise totalement le propos, pourtant essentiel.
N’est pas Emile Zola qui veut …
Shanouillette 06/12/2024
Oui, certaines formulations sont très frontales. Au moment de la relecture, j’ai d’ailleurs fait mes retours aux auteurs de la tribune, mais ils ont choisi de maintenir ce ton, et j’ai respecté leur décision. Oui, ces mots bousculent le lecteur. Mais les actes transphobes tuent.
Alors la vraie question est sans doute : comment provoquer une prise de conscience à la hauteur de l’urgence ?
A ce titre, quelqu’un d’avisé écrit plus haut dans les commentaires : “J’ai suffisamment d’optimisme pour me dire que les mentalités finiront par changer, mais pas assez pour me dire que ça se fera sans que quelques voix ne s’élèvent.” Force est de constater qu’avec cette tribune, un débat a eu lieu. Des personnes trans nous ont dit combien elles se sentaient soutenues, et des fans d’Harry Potter ont pris conscience de certaines choses sur la dimension de la croisade de JKR.
“Savoir où l’on veut aller, c’est très bien ; mais il faut encore montrer qu’on y va.” disait Zola.
Frédéric 15/09/2025
Impossible pour moi de laisser une grande réponse…